The Walking Dead RPG

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Bienvenue a Naziland
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Olivia S. Cooper
Olivia S. Cooper
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Mer 1 Fév 2023 - 22:39
Ca a pas l'air d'aller très fort, sans blague, il dit ça parce que je viens de retapisser sa piaule ou c'est son instinct qui parle ? Je relève un regard rougi vers lui, avant de grogner des excuses de circonstances. Je suis honteuse de ça, honteuse de ne pas réussir à contrôler mon propre corps. Ouais... Je me traine un mauvais truc depuis plusieurs jours, que je lui souffle en haussant les épaules, essuyant ma bouche de ma manche. Il me faudrait de l'eau et... Visiblement, il n'y en a pas ici. Vous êtes arrivée il y a pas longtemps, non ? Demande-t-il. Sa question semble contenir une autre question. Je ne sais pas quoi lui dire.

Je devrais repartir par là où je suis rentrée, que j'ajoute en désignant la petite fenêtre, tournant sur moi-même pour trouver de quoi me donner un peu de hauteur : C'est l'heure où Karl fait ses trucs dans le coin, s'il vous voit sortir d'ici, il va vous dégommer... explique-t-il. Ah, mauvaise pioche. Dommage. Je n'insiste pas, et ayant un soupir de circonstances. La nausée va quand même un peu mieux quand je me rapproche de l'ouverture pour glaner un peu d'air frais. Vous... J'ai été interne, avant, explique-t-il. Quoi ? Comment ça ? Et du coup ils ont un médecin avec eux et le gardent enfermé dans un abri de jardin mal isolé ?

Quand je pense à tout ce qu'Eva m'a dit. Sur ses histoires de fausse couche, et tout ça. C'est ridicule. Oui, enfin... Il hausse les épaules, surpris de ma remarque, trop franche sans doute : Vous aurez bien remarqué que j'ai pas vraiment la bonne couleur de peau... Désolée, je pince les lèvres en détournant les yeux un instant, dégageant une mèche de mes cheveux en esquissant une grimace. Pour ce que ça vaut, vous y pouvez rien, effectivement, je ne peux pas changer l'évidence. Vous restez un peu avec moi du coup ? Je lui offre un maigre sourire. Oui, je n'ai pas le choix.

______________


Anika, je baisse le regard vers lui. La nuit commence à tomber, et Karl semble s'éloigner de ce que j'en vois là. Je pense que ça va être le moment de sortir d'ici et rejoindre les autres. Il faut impérativement que je trouve quoi donner comme excuse pour mon absence de l'après midi. Je pourrais dire que la grossesse m'épuise et que j'ai dormi tout ce temps ? Tu es sûr que tu veux pas que... Que je t'ausculte ? Je fronce les sourcils. Tu es pâle, tu fatigues facilement et tu vomis, y'a pas trente-six solutions, tu sais ? Ajoute-t-il alors en haussant les épaules.

Zachary - puisque c'est son prénom - semble soucieux quand même. Et je vois très bien où il veut en venir. Oui alors ça, c'est une blague qu'on m'a déjà fait, que je rigole sans qu'il puisse comprendre. Une blague ? Il semble ne pas saisir la remarque. Laisse tomber, je mets ça sur le compte d'une gastro, ou un truc du genre. Je peux juste avoir ton pouls ? Peut-être que ça tranchera la question... Un soupir m'échappe, et je lui tends mon poignet. C'est avec précaution qu'il s'avance. Quelques questions, des remarques. Mes dernières règles ? Je ne me suis pas posée la question. Et en fait... Anika, je pince les lèvres. Un peu... Surprise. Sans y croire. Au moins si tu veux le garder ici, tu auras de quoi manger mais, si tu as aucun suivi, tu risques de faire une fausse couche toi aussi, plaide-t-il.

Il y a un drôle de silence qui s'installe entre nous. J'ai l'impression de ne pas vraiment réaliser ce qu'il se passe. Je parle à un homme réduit en esclavage, qui ne m'a pas dit clairement les mots, mais qui me donne l'occasion de les deviner. Il me demande de me pousser, vient placer une caisse et m'aide à grimper dessus : Sois prudente, me demande-t-il. Lui aussi risque gros si on me voit sortir d'ici : Ne dis à personne que je suis venue, ok ? De toute façon, on me croirait sans doute pas, articule-t-il avec un sourire. Je m'esquive, fonçant jusqu'à la maison, la tête embrumée, affamée, fatiguée, les émotions mélangées, en rentrant dans le sas, c'est la silhouette de Jefferson qui me coupe la route : Où est-ce que tu étais ? Oh merde...




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Sebastian Brody
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Mer 1 Fév 2023 - 23:47
Elle n’est pas à la chambre. Bon sang ! Je suis habitué a ne gérer que moi dans ce genre de situation et mesure, soudain, toutes les affres liées a une infiltration en duo, en particulier quand on tient a son complice comme je tiens a Olivia. Je n’ai pas le loisir de trop trainer et retourne dans la cour, observant ce maudit abri comme si elle pouvait se retrouver piégé dedans.

Dans la pénombre, je distingue rapidement sa petite silhouette mais aussi, celle de Jefferson que j’entends. Merde. J’hâte le pas pour aller eux. C’est un ton un peu sec et passablement agacé que je m’adresse a Olivia :

« Ca passe enfin ou tu comptes passer aussi la nuit a vomir ? »

Je soupire avant de me tourne vers Jefferson pour lui dire, comme si j’essayais de rire d’un sujet qui me contrarie :

« Je ne sais pas ou tu en es avec Hilda, mais crois moi, une grossesse, c’est pire que lorsqu’elles sont indisposées, sauf que je sens que ca ne va pas durer que 4 jours. Je ne pensais pas que cela serait aussi pénible que de repeupler le pays. Et toi, ne fais pas cette tête, je ne compte pas attendre toute la nuit que tes nausées passent au nom de je ne sais qu’elle odeur qui ne te revient pas.
- Et ça lui a pris toute la journée de vomir tripes et boyaux ? Vous vous foutrez pas un peu de la gueule du monde ? »

Je souffle a nouveau comme si celui qui va surement nous poser soucis essayait de faire un trait d’humour raté. Si les choses partent mal, on est assez isolé pour que je puisse tenter de l’égorger mais nos chances de nous en sortir sont tellement mince qu’il faut a tout prix rattraper le coup. C’est passablement épuisé que je lui réponds.

« J’aimerais bien, mais si j’en crois les autres femmes, ca va lui prendre trois mois… Au moins… Tu n’as pas idée de l’enfer.»

Il n’a pas le temps de répondre que je vois Olivia secouée de hauts le cœur. Elle va vraiment réussir a se faire vomir sur commande ? On dirait que oui…

« Jefferson att… »

Outch. Il n’échappe pas au jet de bile qui sort de la bouche de ma compagne et je grimace faute de pouvoir en rire en voyant sa tête. Ce n’était pas sa journée. Il part visiblement, dégouté et indigné, non sans quelques insultes alors que, pour la forme, je houspille Anika :

« Mais c’est pas possible ! Tu me fais honte Anika ! Sans ma descendance dans ton utérus, crois moi, je t’aurais rossée pour ca ! Et ne vas pas me dire que c’est normal ! Eva n’inflige pas ca aux autres, elle ! »

Dès qu’il est assez éloigné, je la soulève et la conduis vers notre chambre avec précaution je referme la porte avant de la poser en douceur sur le lit. Je lui trouve un linge que j’humidifie et lui tends un verre d’eau. Elle a l’air au bout de sa vie et j’ai du mal a caché mon inquiétude pour elle alors que je la nettoie avec délicatesse. J’essaye de lui sourire en lui chuchotant.

« Je ne savais pas que tu étais capable de te faire vomir comme cela, mais j’avoue que c’est bien joué. Comment tu te sens ? J’étais mort d’inquiétude… »




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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Jeu 2 Fév 2023 - 0:08
Croiser Jefferson ici me lance sans que je ne comprenne comment dans une pleine angoisse qui me saisit soudainement à la gorge. Je relève les yeux vers lui, le fixe. M'a-t-il vu sortir de l'abri de jardin ? Je n'ai pas le temps d'articuler quoi que ce soit, notre précédente rencontre devant Audrey a déjà donné le La de notre relation, il cherche tous les moyens possibles et imaginables pour me faire taire. Ce type est une vraie crasse comme on n'en fait plus. Je souffle, l'intervention de Sebastian est dès lors salvatrice mais ne me fait pas pour autant passer cette tension qui me cerne le ventre. Ils échangent, Jefferson ne semble pas croire ce qu'il dit, jusqu'à ce que ma salive reflue encore...

Ce n'est pas possible. Pas encore ! Je n'ai même pas le temps de me retourner que je vomis littéralement sur Jefferson ! On mettra ça sur le compte de la pression, c'est au moins suffisant pour le faire fuir désormais, je n'en suis pas mécontente, mais mon angoisse ne s'éclipse pas, pas même quand Sebastian joue à nouveau son rôle et que je me sens aux bords des larmes. Pour si peu. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Le sous-entendu de Zachary tourne en boucle dans mon crâne, maladroitement, je ne sais plus quoi en penser, mes idées s'entrechoquent avec mes émotions et mes craintes les plus intimes.

Passant mon bras autour des épaules de Sebastian, je me refugie dans son cou un instant en essayant de trouver du courage, mais je n'en ai plus aucun en stock, je suis une incapable. Sur le bord du lit, je retiens un sanglot, et la gorgée d'eau et... Bon sang, elle est pire que tout le reste. Je sens que je vais vomir à nouveau ! Je demande à Sebastian dans un geste hâtif de plutôt me donner un récipient pour que je ne recrache pas tout par terre. Mais il n'est pas assez rapide, je dois me concentrer tout ce que j'ai pour ne pas tout rendre à nouveau, et c'est au prix d'un effort impensable que cette envie de vomir passe progressivement. La bassine vient, je plonge la tête dedans par réflexe. Je n'en peux plus, c'est insupportable...

J'ai passé la journée enfermée dans ce foutu abri de jardin, que j'articule d'une voix enraillée. Je suis épuisée, sur les nerfs, et ma condition ne me laisse pas une seconde de répit : J'ai dû attendre la nuit tombée pour en sortir discrètement. Il y a quelqu'un dedans, un afro-américain qui s'appelle Zachary, il est... Il était interne en médecine, un rire cynique m'échappe, plus douloureux qu'autre chose. Et Jefferson... Mon timbre vibre d'une colère folle : Je l'ai surpris à vouloir sauter Audrey dans la cuisine. Sklave, l'hispanique qui fait tout ici comme une boniche, que je lui précise. Ces abrutis ont un médecin avec eux, et ils laissent Eva enchainer les fausses-couches parce qu'il est noir, bref.

Quoi dire de plus ? A peine je me repasse ce moment dans l'abri de jardin avec Zachary que je comprends que je ne vais pas y échapper éternellement. Et euh... Je déglutis, évitant soigneusement le regard de Sebastian en sentant les larmes me monter aux yeux et... Je ne sais pas, la panique me saisir le ventre violemment. Il y a autre chose aussi, ma gorge semble nouée au point où articuler et respirer m'est difficile. Zachary, il dit que... Il dit que je ne suis pas... J'hyperventile sans pouvoir me contrôler. Je ne suis pas... Malade... Enfin, ce n'est pas... Les mains crispées autour de la bassine, j'imagine un temps que croiser le regard de Sebastian va me donner du courage pour prononcer ce mot mais l'idée est folle, et c'est pire que tout : Ce... C'est juste que... j'en suffoque presque : Je... Je n'arrive plus à respirer...




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Sebastian Brody
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Jeu 2 Fév 2023 - 0:41
Je veux vraiment tout arrêter en la voyant aller aussi mal. Je suis en train de la détruire en suivant une folie qui ne nous concerne même pas. On avait bien assez a faire avec les pirates et les oblivions pour nous inventer justicier et prendre un autre front dont nous n’avons clairement pas besoin. Surtout que venger un massacre en en commettant un autre me semble moralement discutable, si tant est que ce mot est encore un sens pour un ancien Oblivions.

Inquiète je la vois vomir a nouveau et ne peux que lui trouvé un récipient alors qu’elle est autant secouée de sanglots que de spasmes de hauts le cœur. Je l’écoute me vider ce qu’elle a sur le cœur, navré de ce poison qui doit la bouleverser. Je la pensais plus dure mais je me fiche qu’elle soit sensible ou pas, ca n’a aucune importance pour le moment, seul compte sa détresse. Je m’assois a côté d’elle et l’enlace doucement, presque pour la bercer, avec toute la précaution du monde au regard de son estomac rebelle. C’est en Français que je lui murmure :

« On est chez ceux qui ont fait le massacre des juifs… et je pense qu’on est loin d’avoir tout vu encore. Tu sais pourquoi ils gardent ce médecin enfermé si ce n’est pas pour utiliser ses compétences ? »

Pour ma part, je m’attendais a pire. Oui ce sont des monstres, mais, une fois de plus, après Portland, je ne vois pas les choses de la même façon que les autres. Jefferson n’a fait qu’essayer de violer une femme qu’ils considèrent comme une esclave. C’est surement affreux ; mais après les boites a spermes, ca reste « supportable » de ma fenêtre.

Je la vois troublée, trop. Elle a du mal a me dire autre chose, je lui sers la main dans la mienne, restant silencieux alors qu’elle peine a trouver ses mots. Je ne suis pas sur de ce qu’elle essaye de me dire par contre, je comprends rapidement qu’elle hyperventile.

« Bon sang… »

Je la bascule sans la brusquer contre moi, dos contre mon ventre, qu’elle sente bien chaque mouvement de ma respiration, puis, avec douceur, je place ma main sur son ventre, afin de l’aider a suivre ce que je vais lui demander:

« Ca va aller... je suis avec toi, je ne te lâche pas. Essaye de caler ta respiration sur la mienne, respire doucement par le nez… Et gonfle l’abdomen… On bloque… Puis on expire… Encore une fois… »

Je fais avec elle pour l’aider a retrouver le contrôle de son souffle, prenant plus de temps pour l’expiration que l’inspiration. Je continue jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé son calme, ce n’est qu’a ce moment-là que j’arrête et l’enlace sans changer de position, ma tete venant se blottir dans son cou :

« Je ne sais pas ce que t’a dit cet homme, mais penses bien que tu n’es pas forcément dans son camp a ses yeux. Je vais essayer de faire en sorte de tout arrêter pour que l’on rentre. Je n’aurais pas dû t’entrainer dans cet enfer… Tu n’étais pas remise de cette maudite grippe…»




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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Jeu 2 Fév 2023 - 1:00
Non, on n'en a pas parlé... En fait, nous sommes restés relativement pudiques sur les raisons de notre présence à tous les deux dans cet abri de jardin. Je ne sais pas les détails, et je n'ai pas compris grand chose de leur conversation surprise avec... Dieu sait qui. Je n'ai même pas pu discerner un visage, je le regrette, mais trop prise par ma nausée, j'ai fait surtout ce que j'ai pu pour ne pas me faire repérer. Je passe ça sous silence, c'est un coup à rendre Sebastian anxieux alors que je le suis déjà suffisamment. Et je n'ai pas besoin qu'il me reproche d'avoir pris des risques.

Mais je perds les pédales et l'homme semble réaliser que je ne vais pas y arriver comme ça. Je le sens se glisser dans mon dos et me ramener contre lui, callant une main contre mon ventre. Ce geste, aussi anodin soit-il, ne fait qu'accentuer un temps la panique. J'ai l'impression qu'il pèse lourd sur son symbol. Non, ce n'est pas... J'ai du mal à articuler à nouveau, sentant les larmes me noyer les yeux sans parvenir à reprendre mon air. Me concentrer sur la respiration de Sebastian est ce qui me permet de redescendre légèrement en tension.

Cependant je dois l'admettre, ça n'est pas miraculeux. Parce que le secret que je garde en travers de la gorge est un gros morceau que je ne parviens pas à faire descendre et à digérer. En fait... J'ai encore du mal moi-même à y croire, et rien qu'y repenser me plonge à nouveau dans une panique que je préfèrerais éviter. Quand c'était encore le sujet d'une couverture, c'était suffisamment discutable pour moi. Mais les signes prouvent qu'il s'agit finalement de la vérité et... Je ne sais pas si je peux vraiment encaisser ça à nouveau.

On ne réalise pas, après deux accouchements catastrophiques, qui ont failli m'emporter l'un comme l'autre, à quel point l'idée de remettre ça m'angoisse prodigieusement. Les deux premières ont de surcroit été paisible sur les grossesses en elles-mêmes. Celle-ci ? Je vomis tout ce que je mange, ne sens plus rien comme avant, mes hormones sont en folie, au point de vouloir éreinter Sebastian à chaque fois que je le regarde, quand je ne perds pas tout simplement mes nerfs.

Mon compagnon tente de me rassurer il me semble, mais sa mention de la grippe me fait perdre mon calme, je le repousse violemment, me relève, et c'est avec une vindicte qu'il n'a jamais connu chez moi que je lui balance finalement : Je suis enceinte ! J'ai eu le bon sens de passer par le français seulement pour nous couvrir si quelqu'un nous écoute. Est-ce qu'on se questionnera qu'une bombe hormonale s'agace ? Au pire, Sebastian me corrigera comme il sait le faire quand il est dans son rôle. Ce n'est pas la grippe, je ne suis pas malade ! Je suis enceinte, bon sang ! Que je répète en me passant une main nerveuse sur le visage.

Il n'y a pas de doute possible. Zachary l'a dit. Les signes sont là depuis combien de temps sans que je veuille les voir ? J'aurais dû m'inquiéter de mon retard de règles, mais j'ai mis ça sur le compte de la fatigue et des repas légers que j'enchaine depuis un moment. Et non, on n'arrête pas... Et puis quoi encore ? Je n'ai pas fait tout ça pour rien, pour renoncer, je suis résolue encore malgré cette fragilité qui est la mienne. Je dois juste trouver un moyen de couper court à cette grossesse surprise, et tout reprendra comme avant. C'est à cause des hormones, je peux gérer et me contrôler, le temps d'en finir ici et de trouver une solution, pour ce problème.




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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Jeu 2 Fév 2023 - 10:42
Je ne comprends son geste presque inédit de me repousser avec autant de violence que si je l’écœurais. Je la laisse faire, aussi surpris qu’inquiet, gardant mes yeux posés sur elle alors qu’elle se lève comme proche de l’explosion. Je reste a la fixer et me fige quand ces quelques mots en français tombent pire qu’une détonation.

Je suis enceinte !

Je pense que je palis et que mes yeux s’écarquillent dès que mon cerveau accepte de me confirmer que je ne me trompe pas sur ma traduction du mot. Je ne lui demande pas si elle est sure, pas besoin, tout en elle montre qu’elle l’est et qu’elle est révulsée par cette situation. Je me sens sous le choc et mon regard commence a parcourir la pièce comme si je pourrais trouver un soutien a cette nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas. Et pourtant, avec du recul, j’aurais surement du. Outre le fait qu’Olivia m’avait prévenu tomber enceinte facilement ou le fait que, malgré mon âge, je n’ai pas fait attention qu’a vivre le moment présent, son jeu de femme enceinte est bien trop parfait.

Je me passe la main sur le visage, incapable de vraiment savoir ce qui me mortifie le plus entre savoir qu’il y a un bébé de nous qui grandit dans son ventre ou son visage qui exprime tellement de dégout de porter mon enfant. Si, pendant une fraction de seconde, je n’imagine à la place de Daemon et Alex, rayonnants de bonheur avec un bébé entre les bras, la réalité me revient vite au visage. Les Oblivions, la Manbo, les Sinners, les Pirates, même les nazis… les casseroles sont nombreuses, surtout les miennes, trop pour que j’arrive déjà a me protéger moi-même.

J’écoute a peine ce qu’elle me dit quant a la mission. Je ne me rends pas encore compte que je suis blessé d’une certaine façon et préfère ravaler ce ressenti. La résignation est préférable a tout le reste. Je me contente d’articuler péniblement un :

« D’accord »

En me passant les mains sur mon visage. D’accord pour quoi au juste ? Je crois que je ne sais même pas. Je me sens épuisé et j’aurais vraiment besoin d’un verre de vin, sauf qu’ici, ca n’est pas possible. Je finis par me redresser, avec le sentiment d’avoir 100 ans, pour aller vers elle. Je tends la main avec précaution, comme pour demander muettement son accord de la prendre dans mes bras, tout en plantant mes yeux dans les siens :

« Olivia, je sais que je n’ai pas a te demander de rester calme ni te dire ce qui doit être fait. Il y a de quoi être bouleversée, mais tu as beaucoup de choix possible quant a la suite et… et quoique tu décides, je serais a tes cotés. On fera ca ensemble si tu le veux bien ? »





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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland    Jeu 2 Fév 2023 - 11:50
Sebastian encaisse laborieusement, je me sens encore pire sur le coup de ne pas avoir pris de précaution pour le lui dire. Je suis égoïste, et je m'en veux. Pouvoir le sonner, ou le blesser, n'est pas dans mes intentions, je me sens juste tellement dépassée et nulle que je fais clairement n'importe quoi. Je m'essuie nerveusement les joues, mes yeux ont débordé de larmes et je dois avoir l'air totalement misérable. Je devrais pourtant garder mes nerfs, je suis cependant terrifiée comme une gosse, de décevoir en particulier. Je me sens trahie par mon propre corps, qui n'a pas manqué une occasion de gâcher ce que nous essayons de construire.

Je baisse le regard, essayant de me calmer. L'aveu passé me donne l'impression au moins d'être soulagé d'un poids. Mes symptômes prennent sens. Mais je suis si fatiguée, et à bout de force qu'il n'y a plus que de la confusion et une forme de vide. Mais mon coeur rate un battement quand il s'approche, me tend la main. Me parle. Mais tu... Je ne suis pas sûre de comprendre en fait. Je ne sais pas ce que je m'imagine, en fait. Ma réaction est mue par la colère que je ressens envers moi-même et un sentiment si fort de trahison, j'ai l'impression d'avoir été lâché en plein vol par moi-même. Tu ne m'en veux pas ? Que je demande d'une petite voix.

Peut-être que mon interrogation, et ma peur, lui sembleront folles. Parce qu'actuellement, je suis surtout terrifiée qu'il m'abandonne lui aussi. Qu'il se rende compte que je suis exactement comme je me vois, et qu'il se dise que je n'en vaux pas la peine. Je suis embarrassante, difficile à cadrer, trop émotive, pour lui qui semble si réfléchi et pondéré. Je suis désolée, j'aurais dû... Faire... Plus attention, je crois, que j'articule en attrapant sa main, avant de me réfugier dans ses bras sans attendre. Je n'ai pas... Je n'ai même pas considéré mon retard, je pensais que c'était parce que je ne m'alimentais pas assez, que j'ajoute, en me sentant coupable.

L'étreinte ferme de ses bras me permet de contenir un temps mes sanglots. Je m'apaise étrangement à son contact. Je réalise que je n'aurais pas du le fuir, il est toujours à revenir vers moi, à m'assurer qu'il sera là, qu'on fera les choses ensemble. Et moi, je ne suis qu'une gamine écervelée qui réagit mal à la pression. Je ne m'écarte de lui que pour éviter son regard, je me sens si honteuse : Et ensuite je- je hausse les épaules : J'ai mis ça au loin, on a été entrainé dans tout ça et je n'y ai plus pensé, en me disant que ça reviendrait naturellement, qu'on s'en moquait... il n'a pas besoin d'explications pour savoir que je suis un poids. Tu ne me détestes vraiment pas ?




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