The Walking Dead RPG

J'apprécie les gens qui protègent leur famille, souffle-t-il simplement sans esquisser de sourire. Pourtant dans sa remarque, je ne sens aucune ironie. C'est visiblement la bonne chose à dire devant lui pour attirer une forme de sympathie, je crois. Je pince les lèvres. Je ne suis pas vraiment en confiance avec lui, mais je ne le suis avec personne à dire vrai... En parlant de famille, oui, je tente. Poussée par un courage que je ne me connais pas. Ou de la témérité. A ce niveau-là, je ne fais plus la différence. Tu as mentionné un frère que tu recherches, que je souffle. Je crois que... Marius ? Lui, est de ta famille... Et il y a Hilda aussi, j'ai bon ?

Il se rapproche, tirant une chaise pour lui, afin de se poser juste devant moi. Il tend la main pour saisir une carotte, qu'il porte à ses dents, et mâche lentement. Tu as bon, une légère tension passe entre nous. Karl reste totalement impassible, très difficile à décrypter. Pour autant, dans cette joute de regard, je crois que nous prenons surtout le temps de nous appréhender tous les deux. Il n'a pas l'intention de passer par-dessus la table pour m'attaquer et... Moi non plus. Petite question : depuis combien de temps Jefferson et Hilda sont ensembles ? Que j'enchaine soudainement.

Un peu pris à contre-pied, le blond souffle un rire : Pourquoi poses-tu la question ? Je pince les lèvres. Jefferson n'est pas là. C'est vraiment le genre de crétin que tu veux pour ta petite soeur ? Nouveau rire soufflé, il esquisse même un sourire. C'est en effet un crétin, nous sommes d'accord sur ce point. Mais il n'imagine pas à quel point son complice est un abruti fini à la pisse. Je verrais au cours de la discussion si ça vaut le coup de le placer. Peut-être que monter Karl contre Jefferson pourrait avoir de l'intérêt. Du coup, ton frère ?

Je n'ai pas oublié. C'est notre ainé, il est parti de la famille, il y a longtemps. Avant tout ça, on a plus de nouvelles de lui depuis longtemps mais... Marius le cherche et... Moi, j'aimerais comprendre pourquoi il nous a laissé, explique-t-il. Il vaudra sans doute mieux que je le trouve avant Marius, à dire vrai... Je l'interroge du regard. Sans bien comprendre. Vous pensez qu'il se trouve dans la région ? Comment vous avez appris ça ? Marius a réussi à savoir qu'il a été... Flic, pendant une période, à Los Angeles, avant de se faire virer et de prendre des fonctions de chasseur de primes dans les environs, il a été marié, pas d'enfants... ajoute-t-il.

Ce portrait ne m'évoque pas grand-chose à dire vrai, je ne suis pas sûre de le connaitre. Et bien trop une sale crasse pour se laisser mourir, précise-t-il. Oui, si les frangins sont tous de la même trempe, j'imagine sans peine que l'ainé n'est pas du genre à se laisser raconter la vie. Il a un nom ? Karl me fixe. Anton Andersen, souffle-t-il alors, m'interrogeant du regard. Mais je dois admettre que... Non, rien ne me revient. Ce n'est pas une personne de chez nous, mais on peut sans doute prêter l'oreille de temps en temps pour toi, que j'ajoute.

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ANAPHORE

Je soupire et le regarde avec cet air blasé que je réserve a Anika en public jusqu’à maintenant. Je vous bien Jefferson se reculer de son camarade avec précaution mais je n’affiche aucune peur devant ce merdeux. Pas que je ne me méfie pas, je reste prêt a l’accueillir, mais je connais assez ce genre d’animal pour savoir que le moindre signe de nervosité serait un aveu a ses yeux. Puis c’est avec une ironie agacée que je lui réponds :

« Evidemment, je veux vous sacrifier c’est pour cela que j’ai pris soin de ne pas repartir les équipes et de te demander ton avis. »

Plus sérieusement, alors qu’un nouvel assaut fait vibrer les vitres sales qui semblent être a l’agonie, j’ajoute.

« La vitre va craquer Marius, tôt ou tard. Il nous faut un plan… »

Il y a bien des endroits ou un combat serait possible, mais ce n’est pas tant que les morts que les spores qui vont avec que je crains. Tout ce que je repère de couloir manque d’aération. En fait, il n’y a que le hall qui pourrait nous permettre de survie a une exposition a la moisissure, quitte a casser une fenêtre, sauf que c’est la pire zone pour se défendre.

Marius propose une solution qui pourrait tenir la route : des barricades provisoires pour centrer les super Z et nous permettre de les tuer sans risque. L’idée est bonne mais ce n’est pas cela qui va arrêter les morts. Un nouveau choc dans la vite que je fixe et, soudain, je lève le bas comme pour demander aux autres une seconde de silence. Une chance pour moi, il y a de la moisissure visible, une chance pour eux, je n’ai pas le choix. C’est avec de l’urgence dans la voix que je me tourne vers Marius ;

« Il faut qu’on sorte… TOUT DE SUITE !!! J’ai déjà vu ca !! C’est des spores ! Si on n’est pas dehors quand la vitre va peter ca va nous empoisonner les poumons et nous tuer. »

Je désigne la moisissure sur les parois sales des vitres qui craquellent a vue d’œil. Mon ton est sans appelle et suinte la certitude alors que je commence a reculer vers la porte.

« On les prendra a la porte de sortie mais si on reste ici quand ca va peter, on est tous mort ! »

Those days are over.

ANAPHORE

Vous êtes ici depuis longtemps ? Il hausse les épaules, songeur. La discussion semble lui convenir comme ça, elle est posée et aussi étrange que ça puisse paraitre, nous parvenons à vraiment converser. Presque deux ans, il me semble, analyse-t-il. Je fronce les sourcils : Bizarrement, je pensais que vous apparteniez à cet endroit depuis le début, Karl secoue la tête. Tu as su te faire apprécier rapidement par Almarich, non ? Il en est le bras droit et je serais étonnée que le politicien s'entoure n'importe comment. Ils avaient besoin d'une personne pour cadrer, Almarich est un bon leader mais tout le monde a besoin d'agent, ajoute-t-il.

Un bon leader, j'imagine que c'est relatif. Je connais de bon leader et je ne mettrais pas Almarich dans ce panier-là, mais autant ne pas l'annoncer de but en blanc. Ton frère est bien ton ainé ? Que je m'étonne soudainement. N'aurait-il pas dû prendre la place de bras droit, finalement ? Marius est mon ainé, mais c'est aussi un sacré sociopathe, m'annonce-t-il. Un silence passe. Karl ne s'étonne même pas de ma tête de six pieds de long : C'est une blague ou c'est sérieux ? Tu poses vraiment la question ? Putain, c'est sérieux. C'est mon frère, mais il faut être conscient de ce qu'il est, ajoute-t-il.

Je vois. Au moins, il sait avec quoi il compose. Mais bon... Je ne suis pas rassurée du fait de savoir Sebastian avec ce type dehors. Une pointe d'appréhension passe. S'il ne rentre pas, je n'ai aucune idée de ce que je ferais. Et l'idée qu'il ne puisse pas rentrer m'effleure très clairement l'esprit. Hilda est assez discrète, que je reprends alors. Oui, ok, je crois que ça n'ira pas plus loin sur elle. Je ne sais pas si ça veut dire qu'il s'en moque ou qu'il ne la considère pas du tout. Je peux te demander pourquoi ton frère Anton est parti ?

Karl se redresse, songeur. C'est la question qu'on se pose. D'autant qu'il a envoyé notre père en prison à ce moment-là, je plisse les yeux sans bien saisir. Depuis toutes ces années, ils recherchent un frère qui ne veut pas du tout d'eux ? Marius ne veut jamais en parler, il est très en colère sur ça, explique-t-il. En fait, il veut clairement le tuer, c'est le sous-texte. Et... pas toi ? J'aimerais juste comprendre pourquoi, explique-t-il. Ok, mais comprendre... Avant de le tuer ? J'imagine que c'est ça. Et avec deux frangins toqués comme ça, je n'aimerais pas être cet Anton.

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ANAPHORE

« Je parle de la moisissure ! Je l’ai déjà vu ! On a perdu des hommes a cause de cette merde ! »

Je n’ai pas le temps de lui expliquer ni l’envie. S’il préfère tenter que de me croire, libre a lui, pour ma part, j’ai une trop belle idée de comment ce termine une exposition pour avoir envie de risquer une exposition. Il reste a me dévisager avec son regard froid que je soutiens. Il n’a pas besoin de me dire qu’il n’a aucune confiance en moi, je le lis sur son visage. Autant le besoin d’exterminé ce groupe peu me chagriner pour certains, ou plutôt les conséquences pour certaines, autant, lui, je suis certain que le monde ne se portera que mieux quand il sera mort.

Les autres ont l’air moins finis a la pisse aromatisée a la défiance que ce consanguin qui se pense surement plus pur que les autres parce qu’il peut appeler son papa tonton. Jefferson va lui murmurer quelque chose et Marius finis par céder, de mauvaise grâce, en m’assurant que nous en reparlerons. Je me promets de le traiter comme un Oblivion menaçant. Sourire par devant, sans jamais baisser la tête et tourner le dos.

« Tu pourras me remercier de t’avoir sauvé la vie sans souci après. »

Nous avons a peine le temps de sortir que la vitre casse. On referme les portes qui sont rapidement prise d’assaut. Maintenant reste la dur tache de les faire sortir au compte goute, sauf que voilà, au lieu de prendre le temps de se coordonner, Marius veut y aller sans ce soucier du reste. Je me crispe pour ne pas donner des ordres afin de gérer les choses, mais je devine que personne ne prendra le risque d’aller a l’encontre de Marius.

« Meine Ehre heißt Treue !! »

La batte a la main, je ne loupe pas celui qui me fonce dessus, le mettant rapidement hors d’état de nuire, le deuxième se prends un premier coup dans le crane quand j’avise que Daren va être pris a revers.

« Daren !! Derrière toi !!! »

Je n’ai pas le temps d’expédier le mien que Daren se fait mordre et convulse dans les secondes qui suive. La transformation n’a pas le temps d’avoir lieu que Marius a déjà enfoncé la tête de son camarade. Je jure en Allemand et termine le dernier d'un violent coup de batte.

Those days are over.

ANAPHORE

Tu ne vomis pas ? je relève les yeux vers lui et souffle un bref rire : Parce que tu surveilles ? Je dois lui tenir le compte de mes vomis dans la journée aussi ou ça ira pour lui ? Karl hausse les épaules, sans s'amuser, je crois qu'il essaie de montrer qu'il s'inquiète, à sa manière. Non, les légumes ne me donnent pas la nausée, enfin leur odeur... Du reste, je préfère ne pas en parler, je prends ça presque avec légèreté, sur le coup, sans chercher plus loin. Il y a un médecin, de là où tu viens ? Questionne-t-il soudainement. Je tais la réponse, à Gig Harbor ? Non, il n'y a personne. Dans notre groupe ? Otis est le seul à pouvoir nous offrir des soins...

Et on ne peut pas compter sur lui dans les parages. J'ai bien envie de lui dire qu'il a un médecin dans ses rangs qu'il préfère garder enchainer. Peut-être devriez-vous repartir au plus tôt pour les rejoindre, prendre Eva avec vous serait judicieux, elle a besoin de voir un soignant, de mon absence de réponse, il présume que c'est "oui". Je pince les lèvres : C'est une idée, je ne peux pas répondre en fait. Je pourrais vous accompagner aussi, ajoute-t-il, d'un ton sérieux. Ah. Je préfère encore lui que Jefferson mais bon, ça n'est pas à moi de décider. Il faut que j'en discute avec mon mari, que j'ajoute simplement avec un sourire.

Il hoche la tête cependant et je pince les lèvres un instant. La chevalière d'Heinrich, c'est son alliance ? Il en a des questions aujourd'hui ! Je pince les lèvres, ma propre alliance, toujours en place, commence à être un peu grande pour mon doigt considérant que j'ai perdu du poids à force de ne pas pouvoir manger. Disons que oui, il est observateur, dans son genre. Il adore rappeler qu'il a fait le MIT, lors de sa demande en mariage - il y a un an - il n'a pas jugé necessaire d'avoir une alliance. Mais il a fait l'effort de m'en trouver une, je la triture un instant : Elle n'est pas à ma taille, mais je m'en contente.

Il se redresse alors et s'écarte d'un pas : Ils sont revenus, j'entends du bruit dehors. Karl me fait un signe de la tête et je reste en place. J'ai envie de demander combien ils sont, s'il est bien dans le groupe, mais notre mariage n'est en apparence pas aussi heureux et démonstratif. Alors je me contiens. Seule dans cette cuisine, il y a un temps qui me parait effroyablement long avant que Sebastian ne rejoigne la cuisine où je me trouve, et si j'ai en tête de presque lui sauter dans les bras pour vérifier que Marius ne lui a rien fait, j'ai tout juste le temps d'une question : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Avant qu'une silhouette passe derrière lui : J'ai pas oublié notre discussion, annonce Marius d'un ton sec. On se retrouve à nouveau tous les trois dans cette cuisine. J'imagine que c'est à moi de m'esquiver ?

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ANAPHORE

Le retour est marqué par la mauvaise humeur de Marius, et je ne me doute bien que ce n’est pas la mort de son camarade qui le rend si sombre. A peine arrivée je me rends a la cuisine déposé une partie du contenu de notre mission, et croise le regard d’Olivia. Un discret signe de tête, une lueur de tendresse et de soulagement de la revoir saine et sauve, c’est bien tout ce que je peux lui offrir avant que Marius ne revienne a la charge.  Avec un air fatigué je me tourne vers lui et lui réponds :

« Grand bien te fasse Marius. J’imagine que tu ne parles pas que des remerciements, alors je t’écoute, de quoi veux-tu parler ? »

Il affiche un sourire, en me dévisageant de son regard perçant de type qui se sent plus intelligent que moi :

« Il y a d'autres choses que tu sais dont tu veux me faire part ? Ces spores, par exemple, comment tu as su ? C'est quoi ces conneries ? »

Je lui fais signe de venir s’assoir et demande a Anika de nous apporter de quoi nous abreuver, comme si nous allions juste parler de travaux ou de chantier, comme s’il n’y avait ni menace, ni enjeux dans cette conversation. C’est simplement que je lui explique :

« On a voulu piller un laboratoire près de là ou sont les miens. Il y avait une étrange odeur dans l’air et beaucoup de super Z. On en avait jamais vu autant au même endroit. Je me souviens avoir remarqué cette moisissure pendant que mes frères d’armes ont ouvert une porte. L’odeur a été épouvantable. Ceux qui étaient prêt des fenêtres, dont mois, nous avons été malade et toussé longtemps, quant aux autres…. »

Je fais non de la tête avec un air peiné. Ce qui me peine surtout c’est de leur donner une potentielle arme avec ces informations. Maintenant, vu leurs moyens, en récupérer et jouer avec me semble très suicidaire. Je ne peux que miser dessus.

« Je ne peux pas t’en dire vraiment plus, mais cette chose tue par inhalation. Quand on est entré dans le bâtiment, j’ai reconnu l’odeur avant de la voir. Vous n’en aviez jamais croisé avant ? »

Mon ton est presque doux alors que j’aborde un autre sujet, mais je le fais en allemand, une langue dont la prononciation me semble plus forte pour faire passer un message :

« Une dernière chose Marius, puisque l’on peut parler a cœur ouvert toi et moi. La loyauté a notre cause n’est pas qu’un mot dans notre devise. Ne t’amuse a remettre la mienne en question.  Nous avons suffisamment d’ennemis a détruire pour ne pas oublier qui sont nos frères d’armes dans cette lutte pour que la race supérieure triomphe. »

Those days are over.

ANAPHORE

Je me tiens en retrait après leur avoir servi à boire, écoutant d'une oreille distraite avant de froncer les sourcils en voyant Marius noter sans changer de cette expression dérangeante. Il y a quelque chose de vraiment sombre chez lui qui me fait froid dans le dos, quand son frère le dit sociopathe, je pense qu'il pèse ses mots. Il est sans doute pire : Ouais tu vois, les sensibles ici, ceux sont mon frère et Almarich, surtout lui, qui a envie de croire qu'un monde plus pur est possible, articule-t-il d'un ton presque doux à son tour, sans chercher plus loin.

Moi, j'ai abandonné cette idée, parce que y'a rien de pur chez personne, et les blancs sont parfois pires que ces connards de youpins ou tous ces insectes qui ont oublié la vraie définition de leur nature, explique-t-il, il est dans un contrôle absolu de sa personne, à croire que son discours est comme une seconde nature chez lui : Mais tu vois, rien m'oblige à les supporter, et rien m'empêche de les écraser de ma chaussure si j'en ai envie, souffle-t-il totalement pragmatiquement. En d'autres circonstances, et au sujet d'autres personnes, j'aurais trouvé son avis très utile pour s'offrir une existence douce.

Mais c'est là où il se penche, et je discerne à peine les mots qu'il souffle à Sebastian : Et toi... Tu es juste un Américain de plus qui croit peut-être à la grandeur d'une nation qu'il a jamais connu, ou tu es peut-être plus probablement un escroc pathétique, précise-t-il en haussant les épaules. Je crois que dal à ton baratin, et je t'ai à l'oeil, annonce-t-il en se redressant, loin de lui l'idée de rester dans cette conversation plus longtemps. Et corrige ta copine, fait-il en me désignant d'un signe de la tête. Ou je m'en occupe pour toi, prend ça comme une main tendue si tu as pas les couilles de le faire, propose-t-il. Faut bien se soutenir, entre frères d'armes.

Il a le sourire ironique en le disant, alors qu'il relève les yeux vers moi. Jefferson m'a parlé de votre petit accrochage, explique-t-il. Ah bon ? Marius conserve un ton calme. Je sens mon cœur s'emballer, mais je reste à ma place : Alors on s'amuse à voler dans les réserves ? L'enfoiré. L'enfoiré de fils de pute. Je vais lui arracher les couilles et les lui enfoncer dans le fond de la gorge. Je suis tendue, les poings serrés, à deux doigts de partir le faire directement : Oh, c'est sa version des faits ? Du coup je trouve ça étrange qu'il ne t'ait pas mentionné pourquoi il m'accuse de ça : A-t-il parlé de comment il a débarqué dans la cuisine, le pantalon aux chevilles et la queue à l'air, pour se taper la mexicaine de votre groupe ? Ma voix vibre d'une vraie colère en le disant.

Marius a un temps d'arrêt. Je sais à qui il pense : à sa soeur. Ou tout du moins, à l'honneur de sa petite soeur. Je vais régler ça avec lui, et qu'il lui massacre bien la gueule, ça me fera des vacances ! Ça lui fera quand même dix coups de ceinture, et je veux voir le résultat, oh, très bien ! Je suis prête à les prendre, ces coups de ceinture. Tant qu'il met dix coups de pied dans les glaouis de Jefferson en retour, ça me semble tout à fait acceptable ! Tu lui fais, ou je m'en charge, répète-t-il comme une proposition très sérieuse, prêt à s'éclipser. Il n'a pas en tête d'épiloguer, ayant dit ce qu'il avait à dire.

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