Retrouvant le rivage, Connor eut un soupir de circonstances. Il se sentait glacé, ses extrémités le piquaient douloureusement, et ses fringues trempées lui collaient tellement à la peau qu'il avait l'impression que pouvoir les retirer allait forcément poser des problèmes. Un soupir plus tard, il avisa alors que le véhicule malgré ses phares allumés n'avait aucune réaction particulière. Il n'y a personne ? Fit-il après coup quand Leonard revint avec sa remarque de circonstances. Connor n'était pas en état de trouver ça drôle ou idiot pour l'instant : Je prends les vêtements ! S'exclama-t-il.
Il retira rapidement ses chaussures, les renversant sur le sol pour en évacuer l'eau à l'intérieur, même ses chaussettes : Tourne-toi... Exigea-t-il d'Alex, qui n'attendit pas vraiment sa remarque pour le faire, tellement elle était horrifiée par le fait de voir un autre homme que son mari en sous-vêtement, ou avec moins que ça, de fait. Pas de conducteur, des trainées de sang... Je termine de me changer et on étudie tout ça, analysa-t-il, tout en se changeant, il désigna à Leonard les remarques qu'il se faisait et les indices qu'il trouvait. Oh bon sang... fit-il en remettant un pantalon sec sur ses jambes.
C'était un tel soulagement ! Leonard, il faut achever le cadavre si ça n'est pas déjà fait, qu'on se retrouve pas avec un rôdeur tout juste transformé sur les bras, indiqua-t-il à l'informaticien en renouant rapidement ses chaussures. Il remit le t-shirt, l'odeur était dérangeante mais c'était toujours moins pire que d'avoir une fringue trempée sur les épaules. Ça fume pas, c'est pas chaud, l'incident date de y'a un moment mais si y'a les phares allumés, c'est que la batterie est pas à plat, donc c'est pas arrivé y'a si longtemps que ça... indiqua-t-il en posant rapidement la main sans gant sur le capot. Je coupe pour économiser la batterie, on viendra la retirer, ça nous sera utile, indiqua-t-il en s'avançant vers le siège conducteur.
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Sujet: Re: midnight club Sam 11 Fév 2023 - 17:16
Je suis morte d’angoisse pour Connor et ne relève même pas les remarque de Leonard qui essaye, surement, de faire de son mieux pour détendre l’atmosphère. Je me crispe avec un « NON » quand Leonard parle de bruler les vêtements. Avec délicatesse pour empêcher un drame, je propose a la place :
«On va surement trouver du combustible plus digne de ce nom dans le véhicule. »
Quand je comprends que Connor va se déshabiller, je me détourne rapidement. Certes, je l’ai déjà vu tout nu, mais ce n’est pas une expérience que j’ai envie de renouveler ni même de me souvenir. Tout en le laissant se changer et en écoutant les deux hommes je vais l’estafette que je commence a inspecter, Khan me colle et chouine, très hérissé, au point de manquer de me faire tomber. Je n’aime pas ça.
« On pourrait aussi rentrer prévenir les autres et revenir mieux équipés… Connor, tu as bien un talkie dans sac plastique étanche pour effectuer tes rondes comme je l’avais fortement suggéré ? »
Sous-titre : j’avais demandé de le faire sous forme de conseil très impératif. Je me fige une fois a l’arrière et j’ai un haut le cœur avec l’odeur âcre qui y règne. Ca sent le sang, la chair faisandée mais pas que. Il y a quelque chose de plus brute qui m’incommode fortement. Je me tiens a la paroi pour éviter de rendre le contenue de mon estomac anormalement délicat avant de me rendre compte de ce que j’ai sous les yeux. Comme pour m’assurer que je n’hallucine pas, je pose doucement ma main sur les marques a l’intérieur de l’habitacle. 5 traits parallèle, de tailles différentes… il y en a plusieurs endroits. Je ramène ma main devant mes yeux, elle est rouge et poisseuse.
« Oh ! Mon Dieu ! Leo ! Connor… il… il y a des marques et du sang … je… »
Je ne me sens pas bien et suis obligée de sortir vomir un trait de bile dehors. Khan est toujours contre moi et je ne remarque pas tout de suite qu’il est en position d’attaque grognant en regardant de tous les coté, comme s’il surveillait les ombres. Moi je suis trop occupée a vomir douloureusement ce que mon estomac ne contient pas avec des spasmes désagréables.
Les jets Connor et Leonard : Vous pouvez tous les deux refaire 2 jets de perceptions. Celui qui s’occupe du passager fera un jet de réflexe en plus.
J'essaie de retenir un haut le cœur lorsqu'Alex vomit tout le non contenu de son estomac. Je ne comprends pas trop pourquoi elle est touchée comme ça... Je veux dire, on a déjà vu pire il me semble, ce n'est que du sang. Je décide d'explorer un peu la proximité afin de m'assurer que rien ne va nous sauter dessus lorsque j'entends, provenant d'un buisson, une sorte de gémissement. Je reconnaitrait ce bruit parmi mile autres, il y a un rodeur dans ce buisson. Je commence à m'approcher, mon outil en main, prêt à sauter sur ce qui se trouvait derrière.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai écarté les feuilles du buisson pour découvrir un petit animal qui ne demandait qu'â être recueilli. Un être sans défense, innocent et affamé qui avait besoin d'aide, qui ne demandait que de l'amour... Je l'attrape par le pelage en m'assurant qu'il ne pourra pas me mordre (il avait l'air un peu apeuré) et le brandit par dessus les buissons. J'appelles Connor en mettant la tête de zombie encore "frémissante" que je venait de saisir bien en évidence.
"On peut le garder ? S'te plaît s'te plaît s'te plaît !"
La tête semblaient agitée mais la seule chose qu'elle pouvait faire pour se débattre s'était remuer la mâchoire dans tout les sens, ce qui était grandement inefficace. N'empêche, c'est rare de trouver une tête de mort découpée avec tant de précision et vivante malgré tout. J'imagine déjà les concert de fou qu'on pourrait faire avec ça chez les gentle bastard ! Je pense que c'est littéralement le truc le plus METAL que j'ai vu de tout ma vie.
Mais je doute que Connor me laisserait ramener un truc pareil au camp. Pourtant, je suis presque sûr qu'on pourrait en faire des trucs extraordinaire ! Par exemple, vous avez déjà vu les vidéos de cochons qui apprenaient à conduire avec leur museau. Vous pensez qu'une tête de rodeur pourrait faire le même chose ?
Mais je pense à quelque chose d'un seul coup... Quelque chose de beaucoup plus inquiétant. Qu'est ce qui a bien pu découper la tête de ce truc ? Comment elle est arrivée là. Ca n'annonce rien de bon...
Il ne comprenait franchement pas grand chose à ce qu'il se passait autour de lui. Encore les pensées gelées par le plongeon qu'il venait de faire dans le lac glacé, c'était terriblement difficile de se mettre à réfléchir ou du moins d'essayer. A défaut avec des vêtements secs, l'homme avait l'impression que ça allait mieux. Batte en main, il contourna finalement le véhicule pour se rendre a l'intérieur et parvenir à achever le passager. Leonard de son côté faisait n'importe quoi, Khan semblait sur le point d'attaquer quelqu'un et Alex vomissait. Encore.
Pourquoi fallait-il à chaque fois que les choses se transforment en... Il ne savait pas vraiment. En grand n'importe quoi ? Il eut un soupir avant de se crisper quand la main de l'homme se tendit vers lui : Oh merde... Fit-il avant de se stopper. Pas de râle. Une respiration difficile, les yeux de son vis-à-vis n'étaient pas brumeux. Il posa la main, retirée de son gant, sur son torse. Encore chaud. Les battements discrets de son coeur étaient là : OH MERDE ! S'exclama-t-il : Putain, Leonard ! IL EST VIVANT !
Comment cet idiot avait réussi à le déshabiller sans réaliser que la victime n'était pas morte ? Connor s'extirpa de là pour venir défaire la veste et la poser en prévision sur le corps de ce dernier : Alex, tu t'en occupes ! Exigea-t-il de la brune, tandis que son instinct le laissait présumer qu'il y avait autre chose dans le coin. Mais quoi ? Aucune idée. Vois ce que tu peux faire ! S'il était sauvable, en tout cas...
Leonard, essaie de trouver un truc, une couverture ou je sais pas ! Exigea-t-il du chevelu, en lui faisant signe de se bouger le cul : Et c'est pas un jeu ! D'un sifflement, il rappela Khan à l'ordre, qui en était toujours à grogner vers l'orée du bois. Je vais aller voir... Annonça-t-il fermement en prenant déjà ses dispositions pour... Partir dans le mauvais sens. Pas grave, le but était de ne surtout pas parler du talkie qu'il avait réussi à noyer tout à l'heure de toute façon.
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Sujet: Re: midnight club Mer 15 Fév 2023 - 20:05
J’ai du mal à me faire à cette odeur qui me semble pire que la caravane de Leo. Pour autant j’arrive à voir que dans le bazar à l'arrière de l’estafette, il y a pas mal d’objets pèles mêles, brisés, ou maculés de sang. Je repère une glacière mais je n’ai absolument pas le cœur à aller l’ouvrir, j’ai déjà assez de mal à réprimer mes haut le cœur avec l’odeur présente dans le véhicule. Je ramasse un morceau de bois taillé et brisé avec de comprendre de quoi il s’agit:
“Un arc?”
Je n’ai pas le temps de plus réfléchir que Connor me hèle pour m’occuper du passager. Je le regarde avec des yeux ronds avant d’aller vérifier ce que nous avions failli manquer: il est vivant. Mais presque nu dans des températures négatives, avec des blessures importantes… Malgré tout, avec autant de douceur que de précaution, je le bouge pour le redresser.
“Ca va aller… vous savez me dire ce qui s’est passé?”
La plaie a la tête me saute aux yeux mais l'hématome sur son torse ne laisse pas place aux doutes, que ca soit aussi coloré si vite est qu’il y a une hémorragie interne. Même avec un vrai médecin et un hôpital proche, je ne suis pas sûre que l’on pourrait le sauver. Alors avec moi en soigneuse et des onguents coupés à la tisane, il faudrait un miracle. Je lance un regard à Léonard sans savoir s’il va quand même chercher de quoi réchauffer l’homme sans vraiment être sure d'être capable de faire ce qui doit être fait. L’homme grommelle, mais je m’alarme surtout de voir Connor s'éloigner. J’aimerais que ma voix soit plus assurer mais je pense qu’un enfant qui a peur qu’on le laisse seul dans le noir aurait le même timbre.
“Tu… tu vas ou??? Leo, je te laisse gérer le monsieur… je… Connor!!! Tu… Tu vas voir quoi? On… on ne devrait pas rester ensemble?”
Pourquoi il va vers le sud? Khan a l’air d'hésiter à le suivre, il glapit presque et, chose rare, il a la queue et les oreilles basses, suivant a contre cœur son maître. Je sursaute et n’ose plus bouger en scrutant les bois::
“Vous… vous avez entendu?”
Les jets Connor et Leonard : vous pouvez faire, chacun, 2 jets de perc + 1 jet d’intuition. Connor en fonction de si tu t’es éloigné beaucoup, ou pas, tu auras d’autres jet a faire.
A vrai dire, je m'en doutais qu'il était encore en vie. C'est même pour ça que je n'ai pas voulu le tuer directement et que j'ai laissé Connor s'en charger. Mais dans l'urgence de la situation et ayant vu l'état de Connor, je me suis dit que le plus urgent était de réchauffer notre leader et qu'on verrait pour les autres après. Et puis je pense que dans l'empressement, l'information m'est sortie de la tête et que j'ai oublié de les prévenir de mes doutes.
Enfin, ça n'a pas beaucoup d'importance. Je lâche (à contrecœur parce que je m'étais vraiment attaché) la tête de zombie que je tenais en main et l'écrase avec mon pied pour être sûr que personne ne se blesserait avec. Ils viennent de sacrifier leurs tiquets pour le plus grand concert de tout les temps.
Je m'approche de la victime allongée sur le sol et regarde ce qui reste de son visage. Il a la tête littéralement éclatée et il est difficile, derrière le sang qui recouvre son visage, de voir si il est défiguré ou non. Merde... J'étais en train de rigoler alors qu'il y avait une personne en train de mourir à côté de moi. Il murmure quelque chose que j'ai du mal à comprendre. J'entends juste les mots "pas mort", "sauvez" et "il faut". Ce qui ne m'aide pas beaucoup, parce qu'entre "Il est pas mort ! Il faut le sauver !" et "Il est pas mort ! Il faut VOUS sauvez !" Il y a quelques pas (de course) de différence. En sachant que je ne suis même pas sûr que l'homme a encore toute sa tête (sans mauvais jeux de mots).
"allez ! Reste avec moi ! Tu as encore plein de trucs à vivre !
"Comme la mort d'une de tes élèves ou la perte d'un ami". Je suis content... Je suis vraiment content d'avoir réussi à me retenir de dire ça tout haut. Comme je n'ai rien pour laver la blessure et que de toute façon, je n'ai pas le temps, j'hésite un centième de seconde avant d'enlever ma veste, mon gros pull et mon T-shirt, me retrouvant torse nu dans le froid. Ouf... Je comprends soudainement l'urgence qu'avait ressentit Connor. IL FAIT FROID ! J'emballe la tête de mon "ami" dans le T-shirt en m'assurant de serrer le plus fort possible afin d'arrêter, du mieux que je le peux, l'hémorragie. Il n'aime pas ça et crie, ou plutôt gémi pendant que je l'emballe en laissant juste un espace pour sa bouche, au cas où il voudrait dire quelque chose d'utile. Je ne pense pas qu'il va s'en sortir... Mais j'aurai sacrifié jusqu'à ma pudeur pour le sauver.
Mais alors que j'effectuais mon "opération chirurgicale", tremblant et essayant de garder ma concentration malgré le froid mordant, j'entends un bruit qui semble provenir du bois. Comme si quelqu'un écartait les feuilles dans la forêt pour se diriger vers nous. Je me dis d'abords que le froid m'a probablement fait halluciner, mais le bruit ne semble pas s'arrêter, ce qui commence à m'inquiéter. Je croise les doigts : "Faite que ce soit un truc à sauver... Faite que ce soit un truc à sauver" et appelle Connor, Alex et même le chien.
"Je crois qu'il y a un truc dans les bois... Venez m'aider !"
Je remets mon pull ainsi que mon manteau et me sent immédiatement soulagé. Plus JAMAIS je ne les retire ! En me relevant, j'aperçois quelques trucs utiles dans le sac de celui que je venais d'aider du mieux que je le pouvais. Il y a un pistolet ! Je l'attrape et le pointe directement en direction du bois d'où proviennent les bruit. Dans cette situation, la chose la plus logique à faire serait de faire demi tours et de juste rentrer au camps, mais mon petit doigt me dit que, allez savoir pourquoi, mais Connor trouvera forcément un truc à redire pour qu'on continue de se les geler en tuant des trucs déjà mort pour je ne sais quelle raison.
Quoi ?! Comment ça, où il allait ? Il se figea en se tournant vers Alex, pas sûr de bien comprendre c'était quoi le souci. Il ne se rendait pas dans la bonne direction peut-être ? Bon... Possiblement. Puis, oui, il valait mieux rester ensemble mais avec une Alex paralysée par la peur et un Leonard qui faisait du grand Leonard de base, l'homme avait quand même l'impression d'être bien seul à cet instant. Ou en tout cas, c'était du pareil au même à ses yeux. Un soupir lui échappa, il temporisa son agacement et sa nervosité, alors que Khan en était encore à chercher nerveusement qui il devait suivre.
Ses yeux se figèrent vers le buisson proche du véhicule qui se mit à bouger. Il plaça Alex derrière lui pour la protéger, et prépara sa batte de baseball. Qui va là ?! Grogna-t-il franchement, d'un ton menaçant pour être sûr de décourager une offensive. Une forme bondit hors de là, Khan eut un sursaut mais n'attaqua pas, et à la place, Connor réceptionna la silhouette dans ses bras, en se faisant attaquer par des léchouilles : Oh bon sang... Fit-il en reconnaissant la grosse silhouette : Winter, sérieusement ?!
Il se tourna vers Alex, les yeux ronds, fixée sur la brune. Qu'est-ce que leur chien faisait là ? Pourquoi n'était-il pas au campement, comme tous les autres ? Dites, l'éducation de votre chien, c'est pour faire joli là ? Le dressage aussi ?! Articula-t-il d'un ton sec : Allez, retourne au sol mon beau... Il lui tapota doucement la tête pour l'encourager à se calmer, alors qu'à côté, Khan avait toujours les oreilles dressées et l'air farouche qui allait avec.
Il ne semblait pas apaisé... Mais restait à savoir s'il n'était pas un peu jaloux que Winter ait plus d'attentions que lui. Connor n'en fit pas trop cas, il se disait que ça passerait. Il confia à Alex son chien avant de s'approcher doucement du buisson. S'il y avait autre chose à proximité, il finirait bien par le trouver...
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