C’est toujours les mêmes questions qui reviennent depuis que nous nous sommes mis sur cette balise. Ma formation d’électricienne et celle d’électronique de Leo sont faussement proches : c’est un peu comme si j’essayais de parler a un espagnol en Italien et que lui me répondait en espagnol. Sur pas mal de mots, on va se comprendre mais arrivera celui qui n’a pas le même sens pour les deux et ca sera vite le drame pour tout le reste de la phrase.
« Regarde si on fait une dérivation ici, on gagnera en autonomie. Tu es vraiment sur de vouloir la faire là ? J’ai du mal a voir en quoi ca va jouer avec le signal… »
La lampe a huile a été allumée et je n’ai même pas fait attention a l’heure. On est dessus depuis le début d’après midi et j’ai honteusement laissé Daemon et Connor s’occuper des enfants sans moi. En plus c’est Connor qui est de garde cette nuit. Je m’en veux soudain horriblement en avisant qu’il doit être dans les minuits au moins. On a vraiment pas vu le temps passer.
« On continuera demain et on reparlera de nos idées d’amplification de signaux électrique après une bonne nuit de sommeil. Je sens qu’on en a tous les deux besoins. »
Je range rapidement et, au moment de sortir de la maison qui nous sert d’atelier, je m’arrête et me tourne vers Leo avec un air de petite fille perdue. On a juste 200 mètres au plus à faire pour arriver à l’hôtel ou nous vivons, mais je suis prise d’un élan d’angoisse de faire ce trajet seule dans la nuit. Pourtant j’ai confiance en Connor et en Khan qui doivent faire des rondes non loin… mais c’est plus fort que moi. Qui plus ait, savoir que l’ami du fou est surement toujours en vie et qu’il va falloir l’affronter ou ressentir toujours ce sentiment d’être observée me ronge les nerfs. Et puis, il y a autre chose que je n'arrive pas a expliquer ce soir, entre les rayons de la lune pleine qui percent de temps a autre les nuages pour faire danser des ombres menaçante, ou la brume sinistre qui s'est élevée sur les eaux. On se croirait dans ces affreuses légendes du Maine. Impossible de prendre sur moi. Je ressers les pans de mon manteau, frissonnante pas seulement a cause du froid qui entre par la porte, alors que je demande a Leo, d’une toute petite voix :
« Tu veux bien que l’on fasse le chemin ensemble ? »
Lorsqu'Alex me demande si je suis sûr que ça va là, je hausse simplement les épaules. La vérité, c'est que je n'en avais pas la moindre idée. Je ne voulais pas lui dire que j'en savais rien, parce que je déteste admettre que je ne sais pas quelque chose, mais je ne pouvais pas non plus lui dire oui au risque que ça nous explose à la figure. Moi mon truc, c'est la partie logique de l'électronique. Les portes OR, AND, NOT, les flip-flop. Mais pour ce qui touche à des concepts plus "généraux" tels que l'alimentation, le cable management, l'optimisation des composants,... Je le fais parce qu'il faut le faire.
"Si on ne fait pas la dérivation, nous allons diminuer le nombre de 'bit-flips' ce qui va augmenter la qualité et la portée du signal"
Je me retourne vers la lampe à huile et je suis content de me rendre compte qu'il n'est que minuit ! On a encore plein de temps devant nous !
Comment ? On rentre déjà ? Mais la nuit ne faisais que commencer... Je ne comprendrais jamais ces gens qui travaillent la journée. En général, l'impatience de finir et le gout du défis me maintiennent en haleine au moins jusqu'à trois heures du matin. Bon, "je suppose que je vais rentrer chez moi et dormir". Maintenant que j'y pense, c'est assez étrange de faire de l'ironie dans ma tête. Je veux dire, de toute façon, ce n'est pas comme si quelqu'un pouvait m'entendre.
Je comptais partir un peu après Alex afin de réviser son design (c'est une autre façon de dire "afin de changer ce qu'elle n'a pas voulu que je change en sa présence") lorsqu'elle me demande de l'accompagner. D'un côté, je n'ai pas envie de l'accompagner pour les raisons susmentionnée. Mais d'un autre, je me voyais mal lui répondre "non, je dois adapter à mon avantage tout les trucs sur lesquels nous n'avons pas été d'accord". Pourtant... Je l'aimais bien moi l'idée de pouvoir jouer à Flappy bird sur l'écran de la borne.
J'essaie de cacher du mieux que je le peux ma déception
"Oui oui, bien sûr que je peux faire le chemin avec toi"
Je n'ai jamais très bien compris ce qui était arrivé à Alex et pourquoi elle avait toujours si peur des autres. Quoique... Maintenant que je me souviens comment c'était passée notre première rencontre, je me dis que ça ne doit pas être facile pour elle non plus. Je commence à marcher d'un pas rapide en direction de l'hôtel avec elle à mes côtés. J'ai l'impression que je dois dire quelque chose. Les gens normaux discutent dans cette situation je pense...
"Et du coup... C'est quoi ton film préféré ?"
Mouai... Je suppose que c'est un sujet de conversation comme un autre. En tout cas, ça fera l'affaire au moins pendant les 200 mètres qu'on a à marcher avant d'arriver à destination.
Les gardes étaient toujours un peu longues à gérer malheureusement, et il essayait de tuer le temps comme il le pouvait. Là ? En essayant de se focaliser sur Khan, qui revenait se mettre entre ses jambes pour se lover dans le plaid qu'il avait à sa disposition. L'animal souffrait du froid comme tous les autres, mais il avait pris l'habitude de cette couverture pour s'en protéger. C'était pour le mieux. Un autre soupir glacé échappa à l'homme quand il sonda la berge en face sans rien trouver. La nuit allait sans doute être tranquille, à n'en pas douter. On fait un autre tour, vieux frère ? Fit-il à l'animal.
Ce dernier releva le museau vers lui, le fixa avec un regard brillant et aimant avant de bondir joyeusement sur ses jambes. Il chassa rapidement toutes ses autres pensées. Comme le fait qu'il crevait d'envie d'être avec Elena, Keith et Elliot ce soir. Ou à quel point son aîné avait la mauvaise manie d'être super pénible dernièrement mais que ça n'enlevait rien au fait qu'il l'adorait. Pour compenser, Connor avait lâchement fuit en laissant son gamin à Daemon, avec une petite tape sur l'épaule et un "bon courage" bien avisé vu les circonstances. Du bout de sa lampe torche, il éclaira le terrain avant d'entendre un balbutiement de conversation.
Alex et Leonard revenaient de leur session construction. Coupant sa lumière, le blond se rapprocha avec un sourire amusé, avant de se glisser derrière eux silencieusement. Puis... Un film d'horreur j'espère ? Fit-il en rallumant sa lampe, pour la faire éclairer son visage en contre-bas. Voilà une vraie vision d'horreur alors qu'il esquissait un grand sourire avant d'éclater de rire. Vous trainez dehors là ou je rêve ? Le couvre feu, c'est pour tout le monde, annonça-t-il au duo en plantant un poing sur sa hanche, prêt à les presser. Mais Khan attira son attention : Ah, Khan a du capter un rôdeur, avec le lac gelé, je ne sais jamais s'ils vont passer à travers la glace ou pas...
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Sujet: Re: midnight club Dim 29 Jan 2023 - 8:05
Je souris a Leo, sans me douter qu’il comptait refaire le circuit sur lequel je m’étais appliquée pendant des heures des que j’aurais le dos tournés. Surement que je devrais y voir un signe d’affection et du ménagement dans le fait qu’il ne m’a pas dit que mon travail ne servait a rien. En attendant je lui suis reconnaissante de ne pas me laisser rentrer seule. J’ai toujours ce sentiment d’oppression et d’être observée sur cette ile sans oser en parler de peur qu’on me prenne pour une folle.
La nuit sombre et brumeuse, ne dévoilant qu’avec parcimonie des fragments de cette lune pleine et haute dans le ciel, a tout pour un mauvais décor de films d’horreur. Lors de rares moment où les nuages laissent passer un peu de clarté nocturne, c’est pour mieux souligner cette brume épaisse sur le lac gelée qui nous entoure ou tous ces recoins de ténèbres ou pourrait se tapir une menace.
Au moins, avec le froid perçant qui ne semble pas s’arrêter a mes épaisses couches de vêtements j’ai une bonne excuse pour expliquer les claquements de dents et les tremblements. La main serrée sur la lampe tempête, du la flamme fait danser les ombres autour de nous, je cale mon pas à celui de Leo, l’enviant d’avoir l’air si détendu avec que je meurs de peur. J’ai honte. Je me sens plus dans la peau d’une petite fille apeurée que dans celle d’un bras droit qu’on a envie de suivre. Pour autant j’essaye de donner le change.
Le silence, a peine trompée par le bruit de nos bottes dans la neige et de mon cœur qui tambourine dans ma poitrine entre chaque regard angoissé autour de nous, s’étire aussi doucement que le brouillard qui nous enveloppe. Je sursaute presque quand Leo pose une question presque surnaturelle de légèreté dans cet environnement sombre. Un sourire revient sur mes lèvres bleuies par le froid et j’ai a peine le temps de commencer a articuler « Dirty Dancing » que je manque de faire un arrêt cardiaque alors que Connor fait son entrée de la pire façon qui soit. Je pousse un petit cri, a peine étouffée, et sursaute, en lâchant la lampe tempête qui s’éteint, pour m’agripper a Leo de toute mes forces. Avec un réflexe de chat au-dessus d’une baignoire, je lui plante mes ongles dans la peau comme si ma vie en dépendant. Le souffle cours, les yeux baignés de terreur, je reste un long moment à dévisager le visage sous la lampe avant de comprendre qui vient de faire une mauvaise blague. Je suis trop sous l’émotion pour réussir a vraiment me fâcher malgré le fou rire de Connor. En fait, mon cerveau a un énorme raté et, penaude, je me focalise sur une seule chose :
« Un couvre feu ? On a un couvre feu ? »
J’ai un peu de mal avec l’humour alors que je ne suis pas passée loin de la crise cardiaque. C’est avec prudence que je relâche Leo, incroyablement nerveuse. Pour me pencher, sans trop oser m’éloigner des deux hommes pour récupérer la lampe tempête. Kahn se met a japper et frotter son museau a son maitre, ce qui ne me rassure absolument pas. Je redresse mon visage inquiet vers Connor qui partage ses doutes, avant de regarder vers le lac. Il faut que je me reprenne. Je suis une expendables, pas une princesse en détresse.
« On va rester avec toi vérifier ca… d’accord ? »
Je me tourne vers Leo, confiante de son soutient avant d’aller, d’un pas mal assuré tellement je me fais violence, vers les rives, scruter les volutes blanches avec un Khan qui se presse contre moi comme pour tenter de me dire quelque chose.
« Kahn…Doucement… douc… Oh mon Dieu!!!»
La chute n’est pas violente, ca ne la rend que plus humiliante. Le massif malinois, tout a sa tentative de nous alerter surement, se presse maladroitement sur moi, qui est toujours dans une courbe de poids alarmante, le bord du lac couvert par le givre fait le reste. Avec lenteur, et de grand geste pour me rattraper, je glisse les 4 fers en l’air sur la glace épaisse du lac. Je suis a quelques mètres du bord quand cela s’arrête enfin.
« Je.. je vais bien… »
J’essaye de me redresser mais je glisse affreusement et me retrouve a nouveau les fesses au sol, incapable de me relever avant de réaliser de que je suis absolument désorientée car je distingue de la lumière de plusieurs endroit. C’est en chuchotant que je demande, toujours sur le lac :
« Leo… Connor….vous.... vous etes ou? Il… il y a plusieurs lumières… »
Dirty dancing est un très grand classique. C'est un bon film, mais un peu cucul la praline je trouve. Je n'aime pas beaucoup les histoire de romance (autant dans les films que dans la vraie vie). Alors que je m'apprêtais à lui faire l'éloge du film "le parrain", une tête apparait dans une lumière à côté de moi et je me tends d'un seul coup. Pas parce que Connor m'a fait peur, je suis habitué à ses pitreries (que je suis très mal placé pour critiquer), mais parce que celle qui m'accompagnait venait de me planter ses ongles dans le bras.
Mince... Ca fait un moment qu'elle ne s'est plus coupé les ongles ! Elle m'a fait super mal. Connor m'annonce qu'on a raté l'heure du couvre feu. C'est possible... Je n'en ai pas la moindre idée en réalité. Je ne suis jamais attentif quand Connor nous explique des règles et je ne savais même pas qu'on avait parlé d'un couvre feu. Je ne sais pas trop si je dois lui poser la question ou non puis je décide que je verrais ça plus tard (jamais me semble le moment idéal pour lui demander).
Le chien semble avoir un problème. Il semblait vouloir indiquer quelque chose à Connor puis à Alex mais ni l'un ni l'autre ne semblait comprendre quoi. Moi, je n'avais qu'une seule envie et c'était de rentrer. Non seulement il faisait froid, mais en plus... Et bien... Non, il faisait juste froid. Mais je trouve que c'est une raison empalement suffisante pour avoir envie de rentrer.
Alors que j'étais en train de fixer le lac, parce que je ne savais pas quoi faire d'autre et que c'est ce que mes deux compères faisaient, je me rends compte qu'il y a des sortes de lumières au loin. Je n'ai aucune idée de ce que c'est. Peut être que je suis en train d'halluciner. Alors que j'essayais de plisser les yeux pour m'assurer que je voyais bien, Alex me fait sursauter tandis qu'elle tombe sur la glace et glisse au loin. Décidément ! Elle aura réussi à me faire plus peur que Connor sans même le faire exprès.
J'essaie de me retenir de rire tandis que je la vois essayer de se relever tout en retombant en boucle et décide que je vais essayer d'aller l'aider. Je commence à m'avancer vers elle, doucement, un pieds devant l'autre afin d'être sûr que je ne vais pas être le prochain à finir sur le dos et à la moitié du chemin quand j'entends Alex nous annoncer qu'elle voit des lumières. Ah ! Il me semblait bien que je n'avais pas rêvé.
"oui. Moi aussi je les vois. C'est très étrange"
C'est même un peu inquiétant à vrai dire... Mais je sais bien que si je dis ça à Alex, elle va encore se faire des films (et plus des films à la mad-max que dirty dancing). En attendant, j'ai réussi à l'atteindre et je lui tends la main en espérant qu'elle ne va pas m'entraîner dans sa chute et que je ne vais pas devoir compter sur Connor pour venir à son tour m'aider tandis que je ferai la tortue retournée sur la glace.
Eh bien, trainer dehors à cette heure-ci sans en faire part à la personne de garde, c'est un peu risqué ! Souligna Connor en appuyant sur la brune son regard avant de lui offrir un sourire. En vérité, ça n'était pas bien grave, il en avait conscience. Mais avec les derniers évènements et l'appréhension de voir ceux qui rôdaient autour pénétrer ici, l'homme ne voulait rien laisser au hasard. De la même manière, il suffisait qu'un mort parvienne à se frayer un chemin jusqu'au camp pour qu'un drame arrive, et le sportif n'était pas très amateur de l'idée, étrangement. Il scruta l'horizon, la berge notamment, et perçu lui aussi la lampe s'éteindre soudainement. Ah, merde ! Souffla-t-il.
Il secoua la tête, un peu furieux sur le coup : Putain, ça doit être encore Isha, il m'emmerde celui-là... Grogna-t-il alors d'un air fâché en ronchonnant de plus belle, comme il en avait l'habitude. A croire que ça rallongeait son espérance de vie, il le faisait beaucoup au sujet des Expendables dernièrement, il fallait dire qu'ils lui donnaient la matière d'être grognon, à dire vrai. Déjà que pour le faire sortir de son camion pour qu'il dorme au chaud, c'est la guerre à chaque fois, faut maintenant qu'il aille faire des promenades en forêt le soir, en pleine nuit, là où c'était évidemment le plus dangereux. Est-ce que lui partait à la cueillette aux champignons sur un coup de tête ?
Non mais franchement. Il soupira, entre ça, et Alex et Leonard qui se permettaient une petite promenade dans la foulée, c'était quand même la foire ici. Il allait devoir resserrer la visse, surtout s'ils étaient tronqués d'une partie de leurs forces avec Milow, Derek et Aaron en vadrouille, Otis chez les Fuckers pendant encore un temps. J'ai l'impression d'encadrer une putain de garderie parfois... Fit-il en mettant le pas sur la glace avec précaution, avant d'avancer sans aucune peine. Connor était comme un poisson dans l'eau, ou une patineuse sur la glace ! Faites attention, ça glisse ! Fit-il aux autres.
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Sujet: Re: midnight club Lun 30 Jan 2023 - 17:16
« On avait pas prévu finir si tard tu sais… »
Vraiment pas, vu la trouille que je viens de vivre, je pense que je ne me ferais plus jamais avoir, même avec le plus passionnant des projets. J’en suis d’autant plus sure pendant que je me retrouve sur la glace a ne pas réussir a me relever sans finir les 4 fers en l’air. Heureusement Leo arrive a mon secours et m’aide. C’est très maladroitement que je me remets sur mes jambes. On dirait poulain qii vient de naitre.
« Merci Leo… »
Je suis censée savoir patiner pourtant… mais sans patin a glace, visiblement c’est impossible. Du moins, c’est ce que je pense jusqu’à ce que je voie Connor arriver avec la grâce de Evan Lysacek pour nous prévenir de faire attention parce que ça glisserait. Sérieusement ? Il est vraiment en train de me dire ca alors que je suis accrochée a Leo pour ne pas retomber au sol ? Avec douceur, je me permets un léger rappel :
« Connor ! Pense a la boite a jurons ! Et ne va pas accuser Isha la prochaine fois qu’Elliot et Ana diront « le mot en pu » ».
J’avais déjà dû me battre avec le tabac et maintenant c’était avec le vocabulaire que je devais reprendre les choses en douceur. Si Ana se débrouillait bien pour commencer parler, Elliot ne semblait intéressé que par les gros mots dans son babillage, se réjouissant de notre mine choquée a chaque « poutin » ou « onfaré ». Je soupire avant de me concentrer sur ces lumières inquiétantes qui nous narguent sur l’autre rive. Je ne sais pas comment Connor sait que c’est Isha, mais je suis sure de lui faire une confiance aveugle.
« On… on dirait des phares ? Vous croyez qu’il s’est mis avec son camion en dehors de l’ile ?»
Je pince mes lèvres me sentant un peu coupable. Depuis que j’ai essayé d’arranger les choses en allant lui parler, j’ai l’impression d’avoir fait pire que mieux, quand il est ici il est soit en colère, soit ivre et souvent les deux. Je regarde les deux hommes avant de trancher ;
« On va aller le chercher et tenter de le raisonner, s’il reste là avec ses phares allumés, allez savoir ce qu’il va attirer. Leonard, tu n’es pas un de ses amis aussi, tu pourrais nous aider ? De toute façon ne se sépare pas.»
J’ai un petit frisson rien qu’a cette idée et je me rends compte que Kahn semble, lui aussi, nerveux. Il me colle sans détacher les yeux des lumières.
Les jets Vous êtes sur le lac, dos a l’ile, en face, sur la rive, se dessinant dans la brume, il y a des lumières qui peuvent, effectivement, faire penser a des phares. De toute façon, sans s’approcher, difficile d’en savoir plus sur.
Par ou passer ?
Si vous continuez sur la glace gelée, ce n’est que quelques mettre après tout : Jet d’agilité + de perception.
Si vous voulez faire le tour en passant par le pont : c’est plus long et vous prenez le risque qu’isha se prenne l’envie d’aller faire des siennes ailleurs. Un jet spécial chacun + perc
Si vous voulez une autre solution n’hésitez pas a venir me voir. Pensez, aussi, a mettre votre matériel en hide (en mesurant bien que si Connor était de garde, Leo et Alex n’avait pas prevu cette petite balade)
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