The Walking Dead RPG

Donc c'était bien cet espèce de sac à merde qui faisait subir ça à Audrey. Cet ordure se servait d'elle pour assouvir ses besoins comme si elle n'était rien. C'était juste Inadmissible, intolérable et ce genre d'action devait être dument payé et le serait. A partir de maintenant même si ça ne le concernait pas, ça devenait une affaire personnelle. Malgré les mots qu'il avait eut à l'égard de la jeune femme, celle ci ne se faisait plus d'illusions. Pas la peine d'insister plus aujourd'hui, il lui avait dit ce qu'il avait à dire, de plus, il avait eut plusieurs informations intéressantes. En restant là trop longtemps, on pourrait les remarquer, voir pire. Il fit un petit sourire en entendant l'histoire de la portion. Il répondit en se levant de sa chaise : "Je préfère que tu augmentes les tiennes." Il lui lança un dernier regard amical et quitta la cuisine.

Le soir venu, il attendit que l'extérieur soit calme pour se faufiler discrètement jusqu'à l'habitation de Schwarz, du moins de ce qui faisait office. Il faisait très sombre, Jon n'y voyait pas grand chose mais au moins, il y avait peu de chance qu'on le voit. Il ouvrit les verrous un à un, complétement choqué de comment on traitait ce pauvre type, et ce sentiment s'amplifia quand il remarqua en entrant, une chaine reliant sa cheville au mur. "C'est quoi ça ?!" dit-il à lui même mais néanmoins à voix haute, observant une scène à laquelle il ne s'attendait pas. Il regarda alors Schwarz qui lui demandait non pas de le détacher, mais si il avait oublié quelque chose. Refermant la porte derrière lui, il se tourna à nouveau vers lui. "Audrey m'a tout dit." lança t-il pour jouer cartes sur tables, s'approchant doucement pour mieux le voir. Même si elle n'avait peut-être pas tout dit, il savait le principal sur la présence de Schwarz ici. Avant de continuer, il lui laissa l'occasion de répondre, afin de jauger sa réaction.

C'est vrai, c'était pas cette petite phrase dénuée de détails qui allait faire mettre Schwarz à table. De plus, il n'avait pas l'air serein, presque effrayé de la présence de Jonathan. "Elle m'a parlé du groupe ou tu étais avant. De ta petite sœur..." voilà qui était déjà beaucoup plus précis. "Je lui ai proposé de l'aider à fuir, mais elle m'a dit qu'elle ne partirai pas d'ici sans toi." Jonathan n'avait pas tourné autour du pot, ici il y avait des yeux partout et il ne comptait pas rester plus de temps dans cette cabane qu'il n'en fallait. Il s'approcha alors encore un peu de cet homme assis sur un matelas au sol, enchainé comme un animal. Il avait l'air interloqué, pas rassuré du tout. "C'est pas un piège, je prend des risques en venant te parler. Audrey et toi pouvez pas rester ici." dit-il en le regardant, puis se dirigeant vers le mur ou le bout de la chaine était reliée, regardant de plus près si il était possible de l'arracher ou autre, pour plus tard. Là tout de suite, le détacher ne servirait à rien. Ils ne pouvaient pas fuir ce soir, et même, lui enlever cette chaine sans raison pourrait le mettre dans une position délicate vis à vis de ses bourreaux.

En effet, cette chaine était solidement attachée, il n'y avait aucun moyen de libérer Schwarz, pour l'instant du moins. Il se remit devant lui, gardant tout de même un espace pour ne pas l'envahir. L'homme répondit quelque chose à laquelle Jonathan s'attendait un peu, vu la situation que pouvait-il dire d'autre ? "Je comprend..." dit-il, faisant quelques pas, réfléchissant, se demandant si oui ou non il fallait lui en dire plus. Que risquait-il ? C'est pas Schwarz que tout le monde traitait comme un esclave qui allait le balancer. Il était venu pour lui redonner espoir et était déterminé à le convaincre de ne pas baisser les bras. En tous cas, il soulevait un point important... "Je peux trouver un endroit où ils seraient en sécurité..." dit-il, le regard pensant, se remémorant la rencontre nocturne d'il y a quelques jours. "Je connais des personnes à l'extérieur qui sont prêtes à m'aider." dit-il pour lui faire comprendre qu'il n'était pas seul dans ce projet et que de ce fait ça pouvait être réalisable. "Je pourrai leur demander de trouver un endroit pour ton groupe." Comme ça au moins, Jon ne serait pas contraint de s'absenter trop de temps et d'attirer l'attention. Au contraire, il serait là pour veiller à ce que tout se passe comme prévu. "Une fois que les tiens seront à l'abris, plus rien ne te retiendra ici." dit-il, pensant déjà à plusieurs plans pour ensuite se débarrasser définitivement des nazis.