The Walking Dead RPG

Le trio finit par trouver refuge dans une des maisons du quartier résidentiel. Une fois à l’intérieur, Otis ne se sent pas à l’aise. Il est pris d’un doute, tout comme ses partenaires. Ils ne sont pas seuls ici. Sebastian lui fait signe de ne pas bouger et c’est ce qu’il fait. Mais il n’a pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passe, ils sont soudainement attaqués. Le métis recule à temps, échappant de justesse à la lame de l’un des assaillants. Près de lui, il entend son coéquipier se battre avec un autre homme. Mais son attention est surtout portée vers Olivia. Et si la jeune femme fait de son mieux pour tenter d’échapper à son agresseur, elle ne parvient pas à s’en défaire. Elle est très vite maîtrisée sous le regard effrayé du dessinateur. L’homme a l’air terriblement costaud et il ne tarde pas à la menacer avec sa lame.

Complètement figé, Otis se doit de réagir. Leur agresseur risque de faire du mal à Liv, il faut faire quelque chose pour l’en empêcher, et vite. « Lâche là ! » Clame-t-il avant de se jeter sur l’homme. Il attrape son taser à sa ceinture et l’utilise sans hésiter. Un grognement sourd résonne, l’homme est contraint de lâcher son arme. Mais surtout, il détourne son attention de la jeune femme, lui laissant une chance de se dégager. L’homme s’adresse finalement à l’artiste, lui soufflant un flot de paroles qu’il ne comprend pas… Il est très en colère, c’est tout ce que le métis peut percevoir.

D’ailleurs, la brute se jette sur lui. Otis tente de se défendre mais les coups portés sont beaucoup trop violents pour qu’il puisse prendre le dessus. Le pauvre parvient à donner quelques coups mais il se rend compte, bien vite, qu’il ne fait pas le poids. Les poings du gars s’abattent sur son visage, à plusieurs reprises. Sa tempe droite le fait brusquement souffrir, sa lèvre inférieure est méchamment fendue. Un goût de ferraille dans la bouche, il obtient cependant un temps de répit lorsque Liv revient à la charge.

Spoiler:

A laire avant de lire le RP:

Mes mots n’ont pas l’air de le faire réagir, pour autant, il a parfaitement le profile de ceux que nous cherchons, et la poigne qui va avec. Je jette un coup d’œil rapide a ma batte qui est presque a portée de main, c’est surement ce qui va me perdre. Alors que je tente de récupère mon arme, mon adversaire à anticiper mon geste et bondit sur moi me coupant dans mon élan. Cela nous fait douloureusement et lourdement rouler au sol, explosant une table basse au passage. Il passe sur moi et, avant que j’ai eu le temps de me dégager, je me prends un coup au visage qui me donne un sacré gout de sang dans la bouche.

Finalement, je renonce a ma batte et, après un sourire aussi mauvais que mon regard noir, je me décide a lui montrer ce que c’est qu’un Oblivion. D’une puissante ruade qu’il n’a pas pu prévoir, je lui cale mon genou entre les jambes, pour ne pas se faire exploser les testicules, il a le réflexe de serrer les jambes ce qui m’aide dans ma prise pour l’envoyer par-dessus moi, la tête la première, heurter le mur. J’enchaine en coinçant mes jambes dans les siennes et roule sur moi-même, l’entrainant dans une position inconfortable, avec moi dessus, lui ventre au sol. Je lui attrape les cheveux et tire sa tête en arrière, et rabaisse sa tête violemment au sol, plusieurs fois. C’est toujours en Allemand que je lui dis :

« Tu es faibles, tu n’es qu’un poids qui ne mérite même pas que je me salisse les mains, sale juif.»

Je profite qu’il soit sonné pour lui passer les menottes dans le dos et je réalise, soudain, qu’Olivia et Otis semble avoir des problèmes eux aussi. Je jure, toujours en Allemand et me redresse en forçant l’homme groggy à suivre le mouvement. Je récupère rapidement nos armes et c’est le couteau sous le cou du blond que je crache à celui qui s’attaque aux autres, toujours en Allemand :


« Lâche ton arme sang impur de juif et éloigne toi de ma proie ou je fais sauter la tête de ton petit ami.»

Spoiler:

Bref moment de soulagement. L'intervention d'Otis est là pour me sauver la mise, l'homme me relâche finalement et je me passe une main sur le cou en vérifiant qu'il n'a rien coupé et que tout est à sa place. Bon sang, ça n'est pas passé loin ! Tremblante, je me remets sur mes jambes pendant que l'afro-américain se trouve acculé par notre adversaire. Les coups de ce dernier semblent plus forts alors qu'il s'en prend à lui, à croire que sa haine est personnelle. C'est pour ça que je viens à son secours, pour lui envoyer un grand coup de pied dans le genou et lui retourner un coup de poing dans la tempe : Otis ! Mon arme ! Il est le plus proche, et ça lui laisse l'occasion de me la rendre.

Lui n'a pas le temps de se saisir de la sienne, ça me permet de garder un léger avantage sur lui, je parviens à lui remettre quelques coups dans les côtes, je manque de lui entailler le bras, c'est suffisant pour le mettre vraiment en colère sur ce coup-là. Ma lame est parée par sa main, qu'il n'hésite pas à sacrifier pour la récupérer avant de me saisir de sa paume libre au moment où Sebastian revient dans la danse avec son partenaire. A moi de me faire saisir par le bras, plaquer contre lui, mon dos contre son torse, et la lame ensanglantée, retirée de sa main, exactement contre le battement fort de ma carotide. Amusant, ça, grogne-t-il aux propos de Sebastian, à qui j'adresse un regard.

Désolée, que je lui souffle tout bas, en me sentant coupable de m'être fait avoir. Il a un rire. Tu es décevant, tu sais ? Lance-t-il à son complice. Ta gueule, la réplique est sèche, et je sens sa main se resserrer autour de ma gorge et m'empêcher un instant de respirer comme je le voudrais : Et si on convenait d'une trêve ? Propose-t-il soudainement sans lâcher sa prise pour autant. Je n'égorge pas ta copine, et tu me rends mon allié. Et... Il marque un temps d'arrêt, sa main est toujours en place, sa poigne sèche, alors que je cherche mon air. On range nos armes, suggère-t-il.

We're all stories in the end, just make it a good one

ANAPHORE

L’intervention d’Olivia lui permet de s’en sortir sans trop de casse. Les coups ont été violents, rudes, mais il semble avoir réussi à les encaisser, sans être trop sonné. C’est presque un miracle. Le goût du sang est désagréable, il vient passer sa main sur sa lèvre pour l’essuyer. Malheureusement, quand le métis se redresse enfin, l’homme menace à nouveau la jeune femme. Le dessinateur se fige cette fois, le cœur battant, incapable de réagir cette fois. Il jette un œil vers Sebastian qui semble s’en être mieux sorti qu’eux. Il a pris dessus sur l’autre gars. Heureusement… Mais les voilà dans une situation fâcheuse. Que doivent-ils faire à présent ? L’homme qui menace Liv entame les discussions, il ne s’adresse qu’à Sebastian, n’ayant aucun regard pour le jeune métis.

Profitant de cette « trêve » Otis scrute le visage de leurs agresseurs quelques instants, avant de baisser la tête. Il est persuadé qu’il s’agit des types qu’Abraham lui a décrit quelques jours auparavant. Il a eu leurs portraits sous les yeux suffisamment longtemps pour les mémoriser. Ils ont finalement réussi à les retrouver…

Restant à bonne distance, l’artiste s’attarde sur l’homme qui retient Liv prisonnière. Un frisson lui parcourt l’échine. Dans son regard, il perçoit un éclat de folie, une lueur de démence qui lui fait craindre le pire pour sa coéquipière. Ce gars a l’air complètement déséquilibré, il en est persuadé. Cela s’est sentit dans ses coups, dans la violence qu’il y a mis. Baissant finalement la tête, le dessinateur préfère rester complètement silencieux. Il ne peut pas se permettre d’intervenir, il ne doit pas le faire. Il échange un regard avec la jeune femme, priant pour que tout aille bien.

Puis, c’est finalement vers Sebastian que son regard s’arrête. Otis commence à comprendre ce que son coéquipier a en tête. Cela ne lui plaît pas mais il n’a pas vraiment le choix. Jouer le jeu ne sera pas une partie de plaisir, mais s’il le faut pour sauver Olivia, il s’y pliera. Alors, sans regarder son partenaire dans les yeux « S’il… S’il te plaît… Laisse le partir… » Supplie-t-il, quitte à attiser les foudres de Sebastian en osant lui dire quoi faire…

Spoiler:

IMPORTANT:

IMPORTANT: