Je ne vois rien dehors et je me demande s’ils ne sont vraiment pas juste en train de pisser quelque part. Ce serait immensément idiot de leur part de se croire en sécurité ici et comme ça, mais pas du jamais vu chez des connards du genre. Enfin, je présume toujours que nous avons affaire au groupe que nous recherchons. Ou en tout cas… à quelque chose qui s’en rapproche. Il faut mieux se méfier que de se croire en sécurité.
Des grincements en provenance de l’escalier me donnent l’impression que mon cœur fait un arrêt momentané dans ma poitrine.
Puta madre…
Ils sont en train de monter à l’étage. Nous avons laissé des signes ? Ils nous ont vus ? J’ai une liste d’injures longue comme le bras qui passe dans l’esprit, puis je me demande quelle serait la meilleure tactique ici. Nous n’avons aucune idée de leur nombre et nous sommes coincés dans la même pièce.
Axelle qui commence à bouger et qui se cache comme une merde… Non, je veux bien être sympa, mais là ce n’est pas possible de dire que c’est bien. J’adhère au seul argument qu’elle donne : rester groupé. J’avise donc un espèce de placard donc la porte est un peu entre-ouverte et j’y file avec le plus de précautions possible. Je passe d’abord ma carabine et comme je ne suis pas bien épaisse, j’arrive à suivre sans toucher la porte à moitié dégondées. Ici, on ne me repèrera pas à moins de se foutre juste en face du placard.
Là, j’attends. Comme un fauve en cage. J’espère qu’ils ne verront pas Lex, j’espère que Cez va bien se cacher et qu’on ne se fera pas repérer. Sinon, ne restera plus qu’à espérer avoir affaire à des types comme nous, sur les traces de ces ordures de nazis.
Spoiler:
Agilité : 3/6
Cam repère un placard avec une porte à moitié dégondée. Elle s'y cache et attend la suite.
You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
Et merde. Ils sont en train de grimper ces cons. Ils sont clairement pas là pour poser une pêche au calme et sans coup de vent assassin sur les valseuses. Jugez pas les filles, Cez connait, lui. Son regard se détourne de la porte vers les deux autres, histoire d’aviser la stratégie. Dans tous les cas, ils peuvent pas se permettre de parler pour…. Est-ce que Lex vient de se planquer derrière un rideau qui lui arrive à mi-mollet ? Est-ce qu’y a qu’un bras qui dépasse pour leur faire signe de se planquer ? Il suppose, peut-être qu’elle est en train de faire un avc.
La seconde de vide est longue et putain, ça sort tout seul. Si Camila se planque, le ridicule le fait exploser de rire soudainement. Oh merde. Il plaque une main sur sa bouche et son nez aussi vite mais il arrive pas à étouffer le ricanement ou le sifflement d’une respiration trop forte pour filtrer entre des doigts fermés. Oh merde. Il les entend sur le palier. Ils sont foutus. Impossible que les gars d’en face l’aient pas entendu. Casse les couilles, mais faut rattraper le merdier.
La machette est rangée pour reprendre le fusil à pompe. Cez tente même pas de se planquer à ce stade, il recule juste dans la pièce, à mi-chemin entre la porte et la fenêtre pour se barrer, braquant l’arrivée des futurs visiteurs avec l’intention de gueuler.
Spoiler:
Agilité : 9/5
Cez explose de rire devant la planque de Lex. Il change de stratégie, se fout au milieu de la pièce et braque au fusil à pompe la porte pour entrer. Faut bien protéger les donzelles.
La réponse de Jefferson avait été à la hauteur de l'individu, froide et directe. Peu importe, il voulait prendre des risques soit, c'est donc lui qui entamerait la marche vers les étages supérieurs. Certes, Jon reconnaissait bien à ses gestes les méthodes carrés de l'armée pour fouiller et sécuriser un périmètre inconnu. Cependant, Jeff avait l'air tendu, trop tendu et Jon eut soudain comme l'impression qu'il ne savait pas tout à propos de cette fameuse mission test. Bref, ce n'était pas le moment pour se laisser aller à des confidences. Son partenaire lui montrait des empreintes de pas avec sa lampe torche, et tandis qu'il avançait sans plus attendre, c'est Jon qui à son tour tomba sur d'autres empreintes, bien différentes des premières : plus petites, plus fines. Il agita sa lampe torche pour faire rappliquer Jefferson afin qu'il constate lui aussi la trouvaille. Des femmes, plusieurs. "Ca fait pas plusieurs jours." dit-il à voix basse mais sûr de lui, avant de se relever se retrouvant face à un escalier. Son intuition du début était peut-être bonne, et bien qu'il ne portait pas Jefferson dans son cœur, il n'était pas prêt non plus à le sacrifier pour rien. Certes, ce mec était un peu dingue, beaucoup plus qu'il ne le pensait en fait, mais si il y avait bien des gens planqués dans cet immeuble, qu'est ce qui lui disait qu'ils n'étaient pas pires ? "Tranquille Jeff, je le sens pas." dit-il à son partenaire afin de tenter de le calmer un peu et de lui faire ralentir le pas. Ils se retrouvèrent alors au premier étage, face à un long couloir, disposant de portes de part et d'autre. Un lieu idéal pour tourner une scène d'horreur. Ou pour la vivre.
Spoiler:
3 en perception L'intuition de Jon semble se confirmer. Il tente d'en faire part à Jefferson en lui montrant les deux empreintes de femmes.
The Monster Jonathan, tu parviens sur le palier de l'étage avec ton complice, et la piste semble devenir plus difficile à discerner. Malheureusement pour toi, tu vas devoir composer autrement pour trouver les personnes présentes... Si elles sont toujours là. Jefferson semble en douter pour sa part, mais il a le droit d'avoir tort. Je m'occupe de la gauche, prend à droite, t'indique-t-il simplement en te faisant signe de procéder et d'être vigilant. Les premières salles sont faciles à explorer d'ailleurs, mais Jefferson prend quand même moins de temps et d'application que toi dans le procédé.
Jusqu'à ce que tu arrives à une pièce où au sol, tu discernes une empreinte. Libre à toi de le mentionner à son complice. En rentrant, tu sondes la pièce et là... Détail immanquable : il y a deux pieds qui dépassent du rideau. Une personne est effectivement là, une femme dont tu discernes la silhouette, et qui n'a jamais été très doué au cache-cache. Jefferson n'est pas au fait de ta trouvaille, tu peux le prévenir... Ou pas.
La décision te revient entièrement de dénoncer ce que tu viens de dénicher. Tu peux venir m'aviser de ton choix en PV, ou discuter avec moi de comment tu veux procéder.
Camila et Cesare, si vous êtes - à peine - mieux cachés qu'Axelle, vous restez aussi suspendus à la décision de Jonathan. Il sera donc le premier à poster ce tour-ci.
Axelle, tu viens de passer par défaut en mode hardcore
Jon commença à fouiller les appartements sur la rangée de droite donc. Méthodiquement, consciencieusement, il avançait d'un pas sûr à la recherche d'une quelconque trace de vie. Au troisième appartement, il poussa doucement la porte et remarqua rapidement à la lueur de sa lampe torche, une empreinte familière au sol. La relevant légèrement, il aperçut au bout de la pièce, des pieds qui dépassaient derrière un vieux rideau déchiré. Sérieux?! pensa t-il une fraction de seconde avant de se précipiter vers cette personne, rangeant sa hache et sortant son poignard. Il sortit la dame un peu brusquement de sa planque et vint se placer derrière elle, poignard sous sa gorge, face au reste de l'appartement. "Désolé un peu brutal pour des présentations." dit-il en gardant son sang-froid avant d'ajouter : "Ils sont où tes p'tits copains ?" Non son but premier n'était pas de lui faire du mal ! Oui les apparences étaient trompeuses ! Il voulait seulement sauver sa peau et l'utiliser comme porte de sortie si jamais ça tournait mal, sans ménagement c'est vrai mais il ne fallait jamais sous-estimer une femme ! Sa petite cachette grotesque était peut-être en fait, un gros guet-apens !
Sans surprise, elle avait perdu la partie. Retenant une une insulte dans sa gorge alors qu'elle se faisait sortir de force de sa cachette - si on pouvait vraiment l'appeler comme tel ? - S'interdisant de proférer le moindre mot, avant de sentir la lame de l'acier malgré le tissu collé à sa gorge. Et si elle avait une réplique acide à sortir à cette affaire de présentation, elle se tait. S'impose le silence, alors que la première question fuse, et qu'elle répond d'office dans un murmure.
Ecoutes... J'sais que t'es pas seul dans c'batiment, vous êtes au moins deux. Et je sais que tu l'as pas attiré sur nous. Le collègue. Il n'était pas là, sans doute occupé à fouiller ailleurs, alors qu'elle cale sa voix sur le ton le plus bas possible, ancrant ses yeux bruns dans les siens, ses mains résolument relevées pour prouver qu'elle ne cherchait pas l'affrontement. Et toi, tu sais que j'suis pas seule non plus. Mais on peut s'entraider. Pourquoi mentir après tout ? Autant y aller franc jeu, à ce stade. Surtout en sachant ce qui l'attendait.
On peut trouver un accord, et t'sortir de ta situation s'il faut. Mais m'balance pas à ces types parce qu'ils me buteront aussitôt. J'ai vu les charniers, et j'sais très bien ce qu'ils font aux gens comme moi. Le gravage à même la peau, les pendaisons, le bûcher de gosse. Ouais, autant lui parler très franchement, là tout de suite. Ils aiment pas trop ceux qui parlent yiddish. Ou pire. Inspirant profondément, avant de reprendre. On peut éviter qu'ça tourne mal. C'est tout c'que je te demande... Bevakacha Restait à espérer que ça se passe bien, en somme. Et au moins, on ne pourrait pas lui reprocher de lui mentir quand à sa langue paternelle.
Spoiler:
Intuition 3/3 Lex y va à la franchise.
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one
Les pas se rapprochent dans le silence total qui a pris l’appartement. La porte grince en s’ouvrant, Cez relève son fusil. Evidemment que Lex a pas tenu vingt seconde derrière son rideau à la con. La discussion commence et l’italien retient son souffle entre l’évier aux couverts moisis depuis des plombes et une toile d’araignée beaucoup trop grosse pour pas s’en inquiéter.
Elle joue sur un fil tendu la brune. C’est quitte ou double ce qu’elle propose. D’une seconde à l’autre, d’un mot à l’autre prononcé par le gars invisble, Cesare se prépare à intervenir. D’où il vient ce mec ? Probablement les nazis, vu comme ils sont proches, supposément, de leur camp, la voiture est pas déconnante. Un autre groupe de la zone ? Est-ce qu’ils auraient encore de quoi se procurer de l’essence ? Ou pas fuit le secteur depuis longtemps ? C’est des gens rares qui apprécient de se faire dévaliser par les pillards, mais y aurait peut-être de quoi négocier.
Et puis merde, comment ils ont su dans quel bâtiment ils étaient ? La voiture était pas loin, ils ont pas eu le temps de fouiller toute la rue avant de leur tomber dessus.
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