The Monster Le grondement d'un véhicule vous tire de vos recherches. Vous êtes dans les environs de North Seattle, où vos informations vous ont conduit. Le quartier que vous explorez pourrait être celui où vit le groupe des pillards, sans certitudes. Charge à vous de le vérifier. Cependant, la situation s'envenime pour vous quand Cesare capte un grondement à travers les ruelles désertées de Seattle. Plus une minute à perdre, vous vous engouffrez dans un bâtiment d'apparence vétuste en pensant vous mettre à l'abri. Le problème ? Camila saisit finalement que la voiture s'arrête à proximité, et deux hommes en sorte...
Lancez un dé 10 sur votre agilité, vous pourrez alors grimper les escaliers quatre à quatre et bondir dans la première cachette possible. En cas d'échec, vous laisserez une trace de votre passage.
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Vous descendez du véhicule que ton voisin conduit, le froid alors que vous vous extirpez de l'habitacle est mordant. Il vous cueille à la poitrine violemment, semble te dévorer le visage. Tu avises autour de toi : aucun bruit, aucun mort, aucun vivant. Mais une pointe d'appréhension te tient... Ramène-toi, le ton de Jefferson est sec, sans appel. Tu sens à travers son timbre les années d'armée qu'il a pu faire, et sans doute le fait que cette liberté mue par l'apocalypse est suffisante pour le faire se sentir tout puissant. On les a vu partir par-là, fait-il en désignant un immeuble, où vous pouvez discerner déjà dans l'entrée des restes d'un cadavre réduit en charpie.
Jonathan, tu es avec Jefferson qui, depuis que tu le connais, n'est pas exactement le plus sympathique du lot. Tu as fini par t'habituer à sa présence, en te doutant qu'un plus mauvais fond encore sommeille en lui. C'est par principe que tu cherches à ne pas l'agacer, ou te confronter en lui, ta survie prime sur le reste et il peut être suffisamment redoutable pour te causer du tort.
• Je ne t'oblige à aucun mode de jeu, cependant tes décisions vont avoir des conséquences sur le sujet, pour toi et pour les autres joueurs présents. Sens-toi cependant libre de jouer ton personnage comme il est et comme tu l'entends, sans te laisser influencer !
• Lance un dé 10 sur ta perception, et un autre sur ton intuition.
descriptif de Jefferson:
• Jefferson O'Clay(né en) Le sergent O'Clay à son lot de casseroles. Radié de l'armée pour des tortures commises en Afghanistan sans couvert d'interrogatoire, passage à tabac d'inconnus dans la rue, remarques racistes... Autant dire que l'épidémie à été l'occasion pour lui de laisser libre court à ses pulsions. Ancien partisan du parti suprémaciste de Seattle, il fût même un temps soupçonné d'avoir participé à certains attaques ciblées contre des personnes noires. C'est presque par réflexe qu'il rejoint le groupe d'Amalrich aux prémices de l'épidémie, prenant un plaisir obscène à pouvoir torturer et malmener ceux qu'on lui demande. Cruel, sans doute un peu inapte à ressentir tout semblant d'empathie, Jeff est sans doute le plus instable de leur équipe.
« Minchia. » Un bruit de moteur en approche lui fait tourner le crâne. « Y a du monde qui se ramène. Go go go. » Il pointe un bâtiment au pif dont la porte fracturée a probablement plus été fermée depuis des années. De quoi s’engouffrer avec les filles. « Etage, go go. » Ils veulent pas se faire cueillir au rez-de-chaussée par n’importe quel con en balade pour aller pisser.
Bien, ils sont en haut, et il chuchote au cas où ils réveilleraient la poussière sur le palier. « On trouve une fenêtre pour savoir quand ils se barrent. » Pas trop compliqué, lui semble, vu que la moitié des portes ont déjà été défoncées. Et si ça en arrive là, ils pourront aussi sauter. Ça va, un étage on survit, temps qu’on sait retomber décemment sur ses pattes. Si lui a pu le faire, aucun doute que les filles vont pas se casser un tibia derrière lui. Dans le doute il dégaine la machette quand même, assez encin à faire la sécurité.
Le moteur ressemblait à une voiture, donc quoi, cinq mecs potentiels ? Cez criera sur tous les toits qu’il peut en prendre trois à la fois, mais au-dessus de ça, même son égo le sauvera pas. Il fait signe au filles de foncer vers la fenêtre pour mieux entendre, lui préfère garder la porte. Mort ou vif, le premier truc qui entre par cette porte se fera décapiter instantanément.
Spoiler:
Agilité : 3/5
Cez fait foncer le groupe dans un batiment au premier étage, je sais pas qui trouve un appart dans lequel rentrer. Il fait signe aux filles d'aller écouter à la fenêtre quand il a sa machette prête. Si quelqu'un tente de passer la porte, y a pas de diplomacie qui tienne.
Il y a du mouvement, ce qui signifie qu’on est sur une bonne piste, non ? Le souci, c’est que ça s’arrête bien trop près de notre position. Je lance un regard tendu à Cesare pour le coup.
- Une bagnole. Trop près. Que je chuchote en posant une main sur la bandoulière de ma carabine.
Nous ne trainons pas sur place, immédiatement notre trio bouge et sur les indications de l’Exilé. Nous nous engouffrons dans un vieux bâtiment. Instinctivement je vais pour monter à l’étage et je suis rassurée de voir que c’est aussi ce que les deux autres veulent faire. C’est, après tout, ma première sortie avec eux. Je n’ai aucune idée de leurs méthodes de fonctionnement, de s’ils ont un peu de plomb dans la tête ou non.
Les mâchoires serrées, je me rends jusqu’à une fenêtre en tentant d’être le moins visiblement possible en travers du verre opaque de saleté. Bon, ça c’est aux endroits où il y a encore du verre. Lentement, je m’arme de ma carabine et… je retiens mon souffle bien malgré moi.
À qui avons-nous affaire ? Ces salopards de néonazis ? Des voyageurs ? D’autres sur la piste de ces fils de putes qui nous prennent pour l’ennemi ? Et s’il s’agissait des Sinners ? Pire ! Des Oblivions ?!
Ok. Il faut que je respire un coup. Que je retrouve mon sang-froid. Avec un peu de chance, ils ne nous trouveront pas. Sinon… On verra bien s’ils sont hostiles ou non.
Spoiler:
Agilité 3/6
Cam fonce jusque dans l'appartement et se position près d'une fenêtre pour écouter/voir quelque chose. Elle est tendue, mais retrouve doucement son sand-froid.
You have to break yourself down to rebuild yourself stronger
Cela faisait à peine quelques jours que Jonathan avait rejoint ce clan, et on lui avait déjà proposé une mission à l'extérieur. Une sorte de test, pour voir s'il en avait dans le froc comme on lui avait dit. A peine sorti de la voiture, Jon scruta les environs, l'endroit avait l'air désert, pas un bruit, c'était calme... trop calme ? Le froid, il en avait l'habitude après avoir passé des années dehors, bien que cela n'a jamais été agréable non plus. Son partenaire lui indiqua la direction par laquelle des personnes avaient été aperçues par d'autres membres du groupe plusieurs jours auparavant. Ce bon vieux Jeff lui avait expliqué sur le chemin qu'ils étaient la cible de pillard, de gens sans vergogne qui essayaient de leur prendre ce qu'ils avaient acquis de droit. Dès le départ, ce type n'avait jamais inspiré confiance à Jon. Ce n'était pas à cause du fait que ce mec était toujours d'une humeur de chien, ni même à cause du fait qu'il avait l'air d'être dénué de sentiments. C'était une intuition, peut-être erronée, peut-être pas.
Jon observa le bâtiment en question, restant quelques secondes planté là, à observer les vitres des étages supérieurs, qui étaient pour la plupart explosées. Suivant son partenaire de mission, Jon entra après lui à l'intérieur du vieil immeuble, en silence. Sans savoir pourquoi, il s'arrêta net, regardant autour de lui tout en attrapant sa hache qui était placée sur son dos. Jefferson ce gros bourrin lui, commença à avancer, sans vraiment faire attention à tout danger potentiel. "Attends" lui dit Jon doucement, mais fermement, afin d'écouter plus attentivement s'il y avait le moindre son suspect.
Spoiler:
5/10 intuition Jon à la forte impression que Jefferson et lui ne sont pas seul dans le coin.
Tant qu'ils ont pas un putain d'tricorne et une bouteille de Rhum... peste la brune à la suite de Cez, obtempérant néanmoins. Fais chier. Faisant chuinter la lame de son poignard pour la garder en main, laissant passer Cam et Cez en priorité pour fermer la marche, avant que l'italien ne se place d'office à côté du chambranle de cette dernière, leur invitant à s'approcher des fenêtres. Hochant la tête en lui faisant signe qu'elle avait compris, venant s'accroupir en silence proche d'une fenêtre non loin de Cam en croisant le regard de la brune, lui demandant silencieusement si tout allait de son côté.
Pour sa part ? Sans doute était-ce l'habitude de traîner avec Cez, ou le fatalisme des situations qui tournaient toujours mal. Mais si ses battement de coeurs avaient augmenté d'un cran, son apparence n'en restait pas moins résolument calme, doigts resserrés fermement sur la garde de son poignard. Plus silencieux que le molotov dans son sac, selon qui s'amuserait à passer la porte. Et une voiture n'était que rarement le signe d'un connard qui s'était arrêté pour lire une carte. Surtout si proche d'eux. Bref regard à Cez pour s'assurer que l'italien est en place, alors qu'elle écoute en silence toute possibilité de preuve qu'une autre présence à rejoint l'intérieur des lieux.
Spoiler:
Agilité 6/6, Lex reste proche d'une fenêtre et motivée à jouer au cache cache.
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one
The Monster Vous parvenez à l'écart, réfugié à l'étage, vous trouvez où vous planquer un instant. Mais en entendant les pas qui grimpent jusqu'à vous, vous prenez conscience que vous trouvez tous les trois au même endroit risque d'être difficile à justifier. Prenez vos décisions : vous pouvez rester ensemble ou choisir de vous séparer. Dans les deux cas, lancez un dé 10 sur votre agilité pour parvenir à vous planquer. Ou alors, vous pouvez choisir d'agir autrement. Mais vos décisions auront forcément des conséquences, et vous ne pouvez pas discuter de votre choix sur discord. Avisez-moi en fonction de ce que vous faites.
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On se sépare pas, annonce simplement Jefferson. Tu fais le choix de ne pas partager ton intuition, à tort ou à raison, c'est toi que ça concerne. L'homme entend faire une fouille rapide du lieu. Vous connaissez tous deux la procédure militaire, alors, ça peut être suffisamment rapide pour un tour du bâtiment en quelques instants. Jefferson est tendu, sans être impatient cependant. Tu retrouves chez lui la rigueur du terrain, et l'instinct du survivant qui sait où il se trouve et pourquoi il est là. Plus que tout, c'est un prédateur qui se trouve à côté de toi.
L'homme, avec sa lampe torche, entame par un coup d'œil dans une porte à sa droite, le rez-de-chaussée est avisé sans attendre par vos soins. Des traces de pas, annonce-t-il alors en les désignant de sa lumière. Ces dernières sont ancrées dans la poussière, immanquables. C'est du pied d'homme, ça date de ces derniers jours, au maximum, analyse-t-il en commençant à laborieusement les suivre.
Le silence. Du moins, ce dernier régnait-il avant qu'un infime grincement ne leur parvienne en écho, pestant en silence en comprenant qu'ils grimpaient les escaliers. Merde. Et pas un d'eux n'avait eu le réflexe de se cacher dans une pièce à part, évidemment. Avisant la fenêtre près de laquelle elle était et qui ne cachait en rien sa présence, avisant les vieux rideaux de cette dernière. Tout juste opaques, malmenés par le soleil et l'usure depuis sans doute bien avant l'épidémie.
Foutus pour foutus, hein. Tant pis. Soupirant avant de venir se glisser entre le mur poreux et le tissu rêche non sans grimacer, faisant signe aux deux autres de trouver une cachette un peu plus travaillée que la sienne. Bon sang, c'en était ridicule à ce stade. Mais avec un peu de chance ? Ca n'attirerait pas l'attention sur le reste du groupe.
Comme avait dit un jour une grande chanteuse, hein. On peut faire des miracles avec la foi. C'était le moment de voir si Mariah Carey avait eu raison, ou si c'était juste pour vendre des disques...
Spoiler:
Echec critique, ESSAYEZ DE VOUS CACHER LES ZOZOS
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