The Walking Dead RPG

... Kerwan ne devrait pas tarder à me rejoindre, tu n'es pas obligé de rester, souffle-t-elle avec un sourire amusé, un ton égal. Christian s'approche, carton en main, qu'il dépose sur le plan de travail. J'y tiens, ça faisait longtemps que nous ne nous sommes pas vus ! Ajoute-t-il simplement avec une oeillade polie, les termes sont dits. C'est vrai, j'en suis désolée par ailleurs... Est-ce que tout va bien pour toi ? Tu as réussi à trouver une femme alors ? Ne pas laisser percer l'ironie. Peut-être ! Ce n'est pas vraiment officiel, mais nous nous fréquentons, elle a un rire surpris : Il faudra que tu me la présentes ! A l'occasion...

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La douleur a percé sur son crâne avant qu'elle ne dévale les escaliers. Une sensation chaude dans son cou, maladroite, elle porte une main tremblante sur son cuir chevelu en sentant le sang se mélanger à sa tignasse brune. ... Qu'est-ce que- Une main saisit sa cheville, la tire en arrière, elle s'agrippe au sol mollement sans comprendre. Christian... Qu'est-ce que tu fais-

Kerwan, les bras chargés, tu arrives devant une porte ouverte en appelant après celle qui t'a engagé rapidement pour l'occasion. Son déménagement à venir vers la zone blanche est organisé, pour toi l'occasion de récolter quelques informations au passage. Mais étrangement, alors que tu franchis le palier, tu n'entends rien, tu ne vois personne. Lance un dé 10 sur ta perception et avise moi de ton résultat.

Sans pression mais : Je suis en mode expert

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ANAPHORE

Déménageant bientôt, Neela avait besoin de "gros bras" pour l'aider. C'est donc, tout naturellement, que Kerwan s'est proposé de l'aider. C'est donc les bras bien chargés et volontaire comme tout, qu'il se rendit sans plus attendre jusqu'à chez Neela, d'un pas assez rapide.

Alors qu'il arriva à ses barrières et passa le petit portillon, il aperçu, vers le fond du jardin quelque chose bouger. Surpris, il se décala sur le côté pour mieux apercevoir la "chose", et s'aperçu qu'il s'agissait d'un chien debout sur ses deux pâtes arrières, appuyé contre un rebord de fenêtre. Il le regarda quelques secondes, et remarqua qu'il était comme en train de gratter frénétiquement. Il avait bien vu et entendu rentrer Kerwan, et pourtant, il n'était pas venu le voir. Ah, sans doute pour ne pas qu'il les dérange pendant les cartons.

Une fois traversé l'allée et sur le perron, Kerwan posa les cartons sur le rocking chair tout près, avant de toquer. Comme cela ne répondait pas, il pris la poignée qu'il tourna, et ouvrit la porte doucement. Silence. Sacrément douce pour faire ses cartons, dis-donc ! Toujours sur le palier, il l'interpela.

- Neela ? C'est moi ! Neela ?

Il attendit quelques instants, sauf qu'aucun bruit ou son ne se fit entendre. Fronçant les sourcils, le grand brun décida de tout laisser dehors, et de pénétrer tout doucement dans la demeure. Juste au cas où. Il traversa en premier la bibliothèque, puis, il passa rapidement par la double porte pour mener au salon. Aucune agitation. Alors, il enchaîna sur la pièce suivante : la cuisine.
A peine entré qu'il remarqua des traces rouges au sol. Et en relevant la tête, il aperçu le chien, de l'autre côté de la fenêtre, qui continuait ses agitations. En se penchant pour inspecter les traces de sang, il pensa vaguement à sa grossesse. Néanmoins, de telles traînées ne pouvaient être la raison principale. Ses yeux s'écarquillèrent, et compris qu'elle était en danger. Il se rua donc sur les tiroirs qu'il fouilla, jusqu'à trouver un assez gros couteau, avant d'avancer prudemment pour suivre les traces de sang.

Spoiler:

La douleur lui vrille l'arrière du crâne, sa vue est floue, ses oreilles bourdonnent dangereusement. Elle peine à se réveiller ou à prendre conscience d'où elle se trouve. Le béton froid et rugueux sous elle est une indication, elle reconnait maladroitement son garage, sans discerner pour autant d'autres éléments. Déglutissant maladroitement, elle essaie de se redresser. La caisse à outils ne doit pas être loin, elle veut pouvoir saisir un marteau pour se défendre - au cas où. Mais un poids sur son dos l'en empêche et semble écraser douloureusement son ventre trop rond.

Elle relève le nez, le visage de Christian est trop proche : Shh... Un doigt devant la bouche, il lui fait signe de ne pas bouger : S'il t'entend, je te tranche la gorge, annonce-t-il dans un murmure qui la trouble. Mais... C'est quoi ton problème ? Marmonne-t-elle douloureusement en tentant de se dégager de sa prise. Impossible, elle se sent trop faible encore, et la douleur n'est pas du tout pour l'aider. Une chose est sûre cependant : si elle reste là, il va la démembrer. Tu perds les pédales... Si tu fais quoi que ce soit, on saura que c'est toi... Et si je dois mourir ici... Elle ferme les yeux un temps : Je t'emporte avec moi...

Son sourire se fait plus large l'espace d'une seconde, plus vrai. Voilà un visage qu'elle n'a jamais vu, pas venant de son ami. J'ai hâte de t'entendre te débattre, sussure-t-il à son oreille, en plongeant le nez dans ses cheveux. Elle frémit, tente de se dégager alors que la main libre de Christian, celle qui ne maintient pas le couteau sous sa gorge, se promène sur ses hanches...

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ANAPHORE

En fouillant dans les différents tiroirs et étalages pour la recherche de son couteau, il remarqua, là où étaient situés les plus gros, qu'un emplacement était vide. Bon... Ca allait clairement mal finir, cette histoire. L'ancien agent immobilier soupira. Qui pouvait bien venir s'en prendre à Neela ? Un homme de la milice ? Il n'y croyait pas trop. Si vraiment il y en avait eu un, il s'imaginait qu'il l'aurait "enlevé" et planqué quelque part. Néanmoins, Neela était suffisamment douée pour ne pas éveiller les soupçons.

Il commença à vaguement suivre les traces de sang sauf que... Elles s'estompèrent à peine plus loin. Bon. Pas le temps de niaiser, il fallait se magner, et vite. Il quitta la cuisine et s'aventura rapidement dans les salles suivantes. Mais rien. Il tournait en rond. Il décida, pour être sûr, d'aller refaire un tour dans les premières pièces, mais rien. Il avait tout fouillé : la bibliothèque, regardé sous la table, derrière les gros meubles, sous le bureau. Même s'il n'imaginait pas une seule seconde qu'elle aurait pu être derrière, il avait quand même regardé, pour se donner bonne conscience de n'avoir rien loupé. Toujours rien. Pas un putain de bruit. Alors il se magna de prendre les escaliers, en espérant qu'elle soit en haut.

Spoiler:

La tension lui tient la gorge et le ventre, contre lequel elle a l'impression de sentir une ceinture lui presser l'estomac. C'est comme un sac de plomb posé dessus, qui l'empêche de respirer comme elle le voudrait. Elle s'applique au calme : paniquer maintenant relèverait de la bêtise pure, et elle ne compte pas se laisser faire dans tous les cas. Ses yeux sondent la pièce, malgré le flou et la douleur qui pulse dans son crâne, l'indienne tente de discerner les outils en sa présence. Le marteau, où est-il, bon sang ?

Ne crie pas... Indique-t-il en se reculant, la lame toujours contre sa gorge, elle sent le froid de l'acier remonter le long de son cou et se poser sur son oreille. D'un geste sec, elle tente de se dégager : sans succès. Mais elle lui balance une oeillade meurtrière. Elle saisira la moindre occasion pour l'achever ici, à tous les coups, Min-Oh saura aussi comment faire disparaitre son corps si besoin. Mais elle ne se laissera pas faire. Oh, ça c'est un méchant regard, grogne-t-il d'un air mauvais, avant de plaquer le tranchant sur son lobe pour entamer de découper.

Un cri retenu, il plaque la main sur sa bouche et l'immobilise au sol sans faire plus dans la dentelle. La douleur est affreuse, et c'est un morceau d'oreille qui part entre ses mains alors qu'elle essaie bon gré mal gré de ne pas lui donner la satisfaction qu'il espère de ce moment. Les pas au-dessus d'elle l'enjoignent à relever la tête. Kerwan est là, il finira bien par la retrouver...

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ANAPHORE

Son couteau en main, le grand brun parti sans plus attendre dans les escaliers. Il monta à la fois avec rapidité, tout en soulevant un maximum ses pas pour être suffisamment silencieux. Et, une fois dans cet étage, il s'attela à fouiller chaque pièce. Il fouilla d'abord un bureau, dans lequel il regarda sous le meuble principal, puis fila vite dans la salle de bain, et se rendit bien vite compte que celle-ci était vide. Aucun endroit dans lequel se cacher, pas même pour une personne. Il passa ensuite dans une grande chambre, dans laquelle il ouvrit non sans peine et hésitation les grandes armoires et sorti des vêtements pour fouiller plus facilement. Mais ici non plus, rien.

Il alla voir dans une seconde chambre, qui le laissa bredouille. Enfin, il se rendit dans les deux dernières pièces, celles encore en travaux. Il pris davantage de temps à les fouiller, car il y avait plus facilement des coins et autres avancements dans lesquels se planquer. Mais là encore, rien. Il essayait de marcher le plus silencieusement possible, mais l'adrénaline, le stress et l'appréhension qu'il n'arrive quelque chose à Neela le rendait un peu plus lourd dans ses pas.

Il quitta l'étage de la même manière dont il était venu : seul. Mais où était elle bien passée ? Il serrait sa mâchoire, un tendu. Persuadé qu'elle n'avait pas pu partir de la maison -tout en sachant qu'elle n'était pas seule-, il se décida à fouiller une dernière fois le rez-de-chaussée. Il repassa aux mêmes endroits qu'auparavant, mais plus agité. C'est alors qu'en trainant dans la pièce du fond, aperçu une porte dans le renfoncement du mur. Et cette putain de porte, il ne l'avait pas vu du premier coup d'œil. Il fonça droit vers elle et, tout en empoignant fermement son couteau, donna un énorme coup de pied dans la porte. Si Neela était encore dans la maison, elle ne pouvait qu'être là.

Il y a un grand bruit à la porte. Christian se raidit et grogne, frustré, furieux. Bouge pas, petite chienne, grogne-t-il en se redressant, après lui avoir entaillé la joue de son arme, une part de sa poitrine, avant de s'amuser à étaler le sang du sa peau halée. Elle a retenu un grognement de douleur, pour ne pas lui donner la satisfaction qu'il cherche, mais alors qu'il est toujours au sol, l'indienne est cueillie par un coup de pied si violent dans le ventre qu'elle en a le souffle coupé. Put- Elle suffoque, la douleur est si vive qu'elle ne sait même plus comment l'apaiser.

Elle ne peut s'empêcher de glapir, crispée en deux, alors qu'une contraction vient la cueillir et la plier en deux. Elle se crispe autour de son ventre en sentant un liquide chaud couler entre ses cuisses. Impossible de savoir ce que c'est, elle porte une main tremblante pour discerner sur le bon de ses doigts du sang. Putain. Du sang ! Et là ? Depuis le temps où elle n'a pas senti aussi vivement cette émotion. La peur, vive, intense, qui vient lui cerner le cœur. Elle n'ose pas bouger, tandis que la porte bloquée est toujours martelée de coups.

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