Maes fonçait les sourcils face à la forme qu'il ne parvenait à discerner et au moment même où il comptait s'approcher du tas de neige, Lex disparu, s'écroulant dans un charnier. D'abord en panique, l'architecte se précipita auprès de son amie pour essayer de l'aider à sortir de son trou avant de se faire arrêter pendant qu'elle examinait les cadavres qui s'y trouvait. L'homme restait près d'elle tandis qu'elle analysait les choses et attendit qu'elle sorte finalement pour s'accroupir à ses côtés, fronçant les sourcils. "Des armes lourdes... Ca veut dire qu'on peut autant toucher le jackpot que se faire déchiqueter..." qu'il murmurait avant de se redresser. De leur côté, ça semblait calme et puisque le but était de communiquer, le brun prit son talkie pour venir faire grésiller la radio une longue fois. Le regard de l'homme s'étalait sur l'environnement proche et ses pupilles revinrent sous la forme indistincte. Il devait savoir. Alors d'un pas tranquille, il vint d'abord donner un coup dans le tas pour voir si ça grognait ou non avant de virer l'épais manteau de neige pour découvrir la forme d'un animal. Un cheval, pour être exact. "Gros calibre ici aussi, assez pour décimer un truc relativement solide comme un cheval." fit-il en laissant la main glisser sur le cuir poisseux du pauvre canasson décapité. "Et j'imagine qu'encore une fois, la tête, c'est pour montrer qu'ils sont puissants..." avant de retourner auprès des impactes de balles. "Je regrette de pas écouter assez ton mec quand il parle de son obsession pour les gros flingues, pour le coup ça aurait pu nous aider à savoir vers quoi on se dirige." qu'il rajoutait avant de s'éloigner finalement du massacre.
Portant les pas jusqu'à Lex encore allongé, le trentenaire s'accroupi à nouveau, gardant tout de même le regard sur les alentours, méfiant de ce qui pouvait encore être trouvé. "Ton indic là, il t'a tout dit ? Genre tout de chez tout et il a rien retenu comme info ? Parce que c'est bien pour nous de savoir qu'on peut éventuellement trouver la plus belle armurie de Seattle mais s'ils sont armés que de minigun, on fera pas long feu. Est-ce qu'on sait si y a d'autres groupes qui ont été victime des nazis ? On aurait peut-être dû dire au groupe de Gig de rechercher des infos sur ça aussi, ça nous aurait permit d'évaluer plus amplement comment ils agissent ou... Je sais pas. Ca me plait pas d'être tant dans le flou." avouait Maes en venant une nouvelle fois se redresser, tendant la main à la femme pour l'aider à se remettre sur pied. "Faut qu'on aille un peu plus loin mais j'ai la sensation qu'on va découvrir des trucs encore moins joyeux."
Attend... Je me redresse, avisant dans la direction de Sebastian. Il fait tout pour m'aider, mais la nausée semble installée de toute façon et ça n'est pas tant en rapport de la situation que... D'autre chose. Je ne sais pas quoi, j'ai peut-être pris un coup de froid. Et j'ai l'impression d'être tellement sensible aux odeurs et facile à écœurer... Quoi qu'il en soit, j'avise autour de moi : Oui, ça va mieux, mais- Bon, outre le fait que le voir aussi prévenant me donne des envies que je ne peux pas assouvir ici, j'ai une petite voix qui me travaille actuellement.
Et s'ils n'avaient pas eu ce qu'ils voulaient finalement ? La cruauté des gestes et leur finalité laissent entendre que ça n'a pas duré plus que nécessaire. Mais je suis légèrement dubitative, s'ils étaient harcelés, ils ont pu faire comme à Crescent Bay et planquer une partie de leur bien. Et que c'était pour ça qu'ils s'étaient autant énervés sur cet homme, ou qu'ils avaient décidé de raser tout le camp ? En dehors de leur haine des juifs, je serais étonnée qu'il n'y ait que cette représentation dans cette communauté.
C'est là où je reprends les devants : On a encore un peu de temps avant de rejoindre les autres, je me prépare comme je peux pour retourner à l'intérieur, l'occasion pour moi de remettre une écharpe sur mon nez, remonter mon pull, faire tout pour ne pas être gêné par les odeurs. Je m'avance avec précaution, Sebastian me suit sans doute plus pour veiller sur moi que par réelle conviction mais, tant pis. Nous dépassons la pièce de torture, nous aventurant plus loin quand un grincement attire mon attention.
Je me baisse, et tente de discerner quelle est la zone des lattes qui peut bouger. Accroupie, mes doigts passent dans une rainure, je tente de la défaire et jette un coup d'oeil pour trouver en-dessous le parquet une forme massive et métallique. J'ai un truc ! Je dis ça avec enthousiasme, Sebastian ne peut pas voir mon sourire, mais mes yeux pétillent d'enthousiasme et... Et je me coince les doigts dans le parquet : Aie ! Aie aie aie ! Sans parvenir à les retirer, j'y vais comme un réflexe lorsqu'on met la main sur un métal chauffé : d'un coup sec et... Et voilà que je me retrouve avec les doigts en sang. Ah mince, c'est moche...
Maes et Axelle, vous pouvez poursuivre et atteindre le bout du campement, qui n'est pas bien loin. Vous arrivez au niveau d'une autre barricade qui barre le bout de la rue, cette dernière est totalement éventrée. Lancez un dé 10 sur votre perception.
Sebastian, la trouvaille d'Olivia est visiblement un coffre avec un code à trouver. Tu peux retirer les lattes à la dextérité, ou à la force. Ensuite pour l'ouvrir, il faudra 3 dés 10 réussis sur la perception, le pragmatisme et la dextérité.
We're all stories in the end, just make it a good one
Je ne montre rien de mon inquiétude et suit la jeune femme avec la patience d’un adulte devant les caprices d’un jeune enfant. Pour autant, elle me surprend en trouvant vraiment quelque chose.
« Olivia, att… »
Trop tard, a son habitude elle a foncé et, avant que je n’ai pu la rejoindre, elle s’est coincé les doigts dans les lattes du planché. Je peste et sort rapidement une tige fine en fer dans mes petits outils pour assurer assez d’ouverture afin qu’elle se dégage les doigts.
« Ca va ? »
Je lui tends le kit de premier soin et lui demande si elle a besoin d’aide avant de m’occuper de la cache. Il me faut peut de temps pour retirer les planches et sortir le coffre. Moi qui aimais bien les casses tête et les escapes games, je ne commence tout de suite a jouer avec le cadenas qui s’ouvre rapidement pour nous laisser devant une réserve de médicament. Certes une denrée rare, mais, est ce que ça valait bien tout ce carnage ? Une âme vertueuse voudrait surement le rendre aux survivants, mais je ne pense pas jamais l’avoir été. Je pense d’abord aux réserves de Faith, a la santé de Keith, au dénuant des TE qui vont devoir payer les pirates.
« Tu avais raison, ils n’ont pas tout trouvé. »
Avec le talkie je tente de prévenir les autres en morses, tout en jouant des muscles pour prendre cette trouvaille avec nous.
D'un pas lent, les yeux toujours coulant de chaque côté de leur duo, Maes se dirigeait jusqu'au bout du camp. Le désert et l'odeur ne manquait de froncer les sourcils de l'homme qui comprenait que le massacre allait au-delà de l'intimidation. Pas qu'il en doutait, ceci dit mais... Y avait comme une aura de haine qui continuait de tourner autour des restes de campement. C'était indescriptible, ou du moins, il n'aurait pas eu les mots pour expliquer ce long frisson qui lui parcourait le dos à mesure que ses semelles s'enfonçaient dans la neige. D'un geste qui se voulait réconfortant, plus pour se faire croire qu'il maîtrisait son malaise, il laissait son pouce frotter la première phalange de son index, histoire de centrer son esprit. P'tain, fallait trouver un exorciste bientot, histoire de renvoyer les ondes négatives de l'endroit et c'était lui qui disait ça alors qu'il était pas croyant, ni même particulièrement supersticieux.
Un profond soupire s'échappait de ses lèvres pincées et il relevait le menton. Franchement, c'était pas le moment de se laisser aller, il avait pas fait tout ça pour rien. Et alors, se remotivant d'un coup, il entreprit de reprendre sérieusement son investigation. En faisant le tour, l'architecte se stoppait enfin alors qu'une barricade éventrée s'élevait devant lui. Un sifflement pour attirer l'attention de Lex et un geste du menton pour la faire approcher. "Regarde." fit-il simplement avant d'examiner la protection explosée. "Ils ont utilisé un truc assez lourd pour faire bélier et ouvrir la voie." continuait d'analyser l'homme en se penchant devant l'ouverture pour ramasser des débrits et les examiner un peu plus attentivement. "Ils ont foncé avec une caisse, regarde les traces de pneus et là, de la peinture grise, sans doute celle de la bagnole." qu'il poursuivait en se relevant, tournant et poussant du pied les autres morceaux dans l'espoir de trouver des morceaux de phares ou autre pour confirmer ses dires. Finalement, Maes releva les yeux vers son amie. "Ils ont traqués les survivants jusque dans leurs retranchements, va savoir où ça mène. P'tete qu'il va falloir qu'on fasse un point rapidos avec les autres avant de s'engager dans notre futur bourbier. Tu veux faire quoi ?" demandait enfin le subordonné, la main sur le manche de son arme.
Ils ont quand même l'air d'avoir un sacré matos ces fils de pute. Fait-elle remarquer en venant poser le regard là ou Maes lui indique les barricades qui ont volé en éclat, sentant ses épaules se crisper à l'idée. Avisant le sol, avant de se pencher finalement en repérant un bref éclat brillant dans la neige, venant le saisir entre ses doigts gelés.
Et ils avaient de quoi partir à la chasse... Parce que c'était bien à ça que ça ressemblait, non ? Une voiture sans doute blindée, des munitions lourdes, un charnier ... Le cynisme prend le dessus sur la colère pour se protéger, et espérer préserver le reste de son humanité, alors qu'elle relève les yeux vers Maes et sa question, se relevant à son tour non sans lâcher un soupir. A l'intérieur on trouvera sans doute le même genre de massacre qu'ici, mais ... Rien le leur laissait à penser que la situation serait sous contrôle. Et Maes était d'avantage calculateur qu'elle, pour ce genre de situation critiques.
Mieux vaut la jouer prudent, oui. J'te suis. Qu'elle assure à son second, lui emboîtant le pas pour revenir à leur point de rendez-vous.
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Sebastian intervient rapidement et grace à lui, je parviens à dégager ma main non sans avoir une grimace douloureuse. Le problème avec les mains et les doigts, c'est que ça saigne facilement : Super bien, j'ai maintenant un petit doigt qui fait la taille d'un pouce mais ça valait totalement la peine, que je souffle avec amusement, avant de lui faire un sourire et de le remercier pour ce qu'il me tend. Je m'arrange pour me faire une compresse de fortune, tâchant d'arrêter le saignement. Pendant ce temps, Sebastian trifouille le coffre fort, essayant de trouver une solution pour l'ouvrir.
Et il y parvient, pour dénicher dans celui-ci une paquet de médicaments. J'ai un grand sourire amusé : Dis-donc, je ne savais pas que tu étais super fort comme ça ? Un regard en arrière, nous sommes bien seuls, je me permets de lui prendre un rapide baiser : On devrait rejoindre les autres, que j'ajoute. Le temps de nous extirper d'ici, nous retrouvons l'extérieur et finalement, Maes et Lex qui tirent une sacrée tronche avec tout ça : Vous avez trouvé quelque chose ? Je pense, vu leur état. Et rien de très amusant.
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Pas mal de trucs ouais. Annonce t-elle sombrement sitôt qu'ils se retrouvent face à Liv et Seb, venant déposer dans la paume du brun les munitions qu'elle à pu trouver. Munitions lourdes, certainement un véhicule suffisamment blindé pour défoncer les barricades également. Du matos de guerre, le genre qu'on à plus vu dans l'coin depuis les prémices de toute cette merde.
Même au lycée, elle n'avait pas souvenir d'avoir eu une telle puissance de feu, pour tout dire. Bref regard à Maes, reprenant également.
On à aussi trouvé des charniers. Certains ont l'front gravé, et d'avant leur mort. Pendaisons pour certains, bûcher pour d'autres. On à trouvé l'dernier retranchement mais on s'est pas aventuré dedans, on préférait faire un point avec vous avant d'décider de quoi que ce soit. Pas de bonnes nouvelles, en somme. Outre l'espoir de voir la possibilité de mettre la main sur une puissance de feu considérable, mais ça restait encore à salement négocier au vu de leurs conditions actuelles...
Et de votre côté ? Des bonnes nouvelles, des traces de potentiels survivants ? Elle n'y croyait pas une seule seconde, était habituée à cette horreur quotidienne, mais une nouvelle positive n'aurait pas été de trop...
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