Fearful odds Vous marchez depuis une bonne heure en direction de l'adresse donnée par Abraham. Jusqu'ici, les indications vous semblent correctes et vous n'avez pas de raisons de penser qu'il vous a menti. Par la même, vous avez été prudent sur la route, pour éviter une mauvaise rencontre. Par miracle, aucun rôdeur, aucun pillard non plus. Un calme et un silence assourdissant en plein Seattle. Mais vos souvenirs de cette mégalopole animée sont trop lointains pour compter encore. Tout ça n'existera plus jamais.
Maes, c'est toi qui déniches finalement une autre indication. Un panneau dont vous a parlé Abraham la veille avant d'accoster, qui vous annonce que vous n'êtes qu'à quelques minutes. L'ancien campement est à l'orée d'un jardin public, une rue totalement verrouillée par les soins des survivants passés. D'ailleurs, vous apercevez la barricade en question. De l'autre côté ? Aucun bruit. Libre à vous de réfléchir à une approche désormais... Puisque vous n'êtes censés n'y trouver personne.
• En spoiler, précisez votre équipement. Ce que vous ne mettez pas dedans n'est pas avec vous.
L'avertissement de Maes me raidit et me fait tourner les yeux vers lui. Je hoche la tête, un peu plus sur mes gardes alors que finalement, nous parvenons au niveau d'une barricade large. Elle doit faire près de trois mètres de haut, et ça ne sera pas simple de la franchir sans un peu d'aide. J'y vais, que je leur annonce, en faisant signe à Sebastian de me faire la courte échelle. J'arrive à grimper sur ses épaules sans encombre, avant d'aviser que je suis un peu courte : Il faudrait que tu me lances, que je lui souffle avec un sourire amusé.
On reprend la configuration, tandis que je me permets un peu d'élan pour pouvoir atteindre le bord de la structure. J'arrive à m'agrippe et à me hisser sans encombre. Accroupie sur le rebord, j'avise de l'autre côté. Le jardin est dégagé. Rien devant, personne, que je leur annonce en sortant de concert ma corde, de mon sac, pour venir faire un nœud ferme et à la leur lancer. C'est en place, vous pouvez monter, je regarde en contre-bas. Je me laisse tomber, puis me réceptionne de l'autre côté, le dernier devra passer la corde pour qu'on puisse repartir par où on est venus.
Spoiler:
Agilité : 8 et 7/8 Perception : 5/6
Armes : Arcs, flèches, carquois, machette, couteaux de lancer. Vêtements : bottes, jean, pull + protections intégrales en cuir, écharpe, bonnet, manteau, gants Sacs : Rations pour quelques jours, corde, pierre à feu, sacs de couchage, stylo tact-pen, couverture thermique, boussole, carte de survie, sifflet, scie
Si vous êtes joueurs, lancez un dé 10 sur votre force pour vous hisser à la corde. Une fois de l'autre côté, lancez un dé 10 sur votre perception.
We're all stories in the end, just make it a good one
Elle terminait tout juste sa cigarette en rejoignant le groupe, alors que Liv saute d'ores et déjà la barricade pour en rejoindre le sommet, l'avisant sans mot dire, bras croisés contre sa poitrine. Venant éteindre le mégot en l'écrasant sous sa botte, grimaçant à l'idée de devoir grimper à la corde. Sa dernière expérience à l'hôpital de Kitsap n'avait pas été une réussite, et elle doutait fortement que la session du jour soit différente. Bon, quand faut y aller... Qu'elle souffle néanmoins, venant se saisir de la corde la seconde pour entamer l'ascension, grimaçant rapidement non sans pester. Bordel, on va arrêter d'se faire plaisir une fois la semaine Liv. Ouais, Jael avait carrément la main lourde sur le peu d'ingrédient restants et vu la difficulté à grimper, sans doute qu'l avait trouvé le moyen de lui faire récupérer les kilos perdus. Au moins moralement, quoi. Se laissant tomber sans grâce aucune de l'autre côté, inspirant profondément pour oxygéner ses muscles malmenés par l'effort, pestant en venant épousseter son jean.
C'était déjà pas ma came à l'école, ça l'est encore moins maintenant. Qu'elle se justifie envers Liv, haussant les épaules. Merde, manquait plus qu'une poussière dans l'oeil maintenant.
Spoiler:
Agilité 8/6 Perception 9/7
Armes : Glock avec chargeur, poignard Vêtements : Veste d'aviateur, col roulé noir, jean + gilet pare balle et gants, bottes de marche Sac : Molotov x3, briquet à essence, allumettes tempêtes, lampe torche, boussole, vivres pour 2 jours, gourde d'eau, cigarettes Kit de soin : Attelle, couverture de survie, bandages classiques et compressifs x4, désinfectant, gaze
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one
« Tu ne veux pas plutôt que je te porte pour te faire grimper ? »
J’ai l’œil qui lui d’envie de la taquiner mais le moment ne s’y prête pas alors que je lui fais la courte échelle, pour ne pas dire que je me fais marcher dessus. Le pire c’est que ca la fait rire. Aux yeux du monde nous sommes des amis, rien de plus et ce n’est pas toujours simple de rester dans ce rôle dés qu’on franchit le seuil de la chambre. Olivia ne brille pas en athlétisme mais je me garde bien de lui dire, elle serait capable de vouloir repasser la palissade encore et encore juste pour le plaisir de me prouver qu’elle en est capable.
« Ca va aller pour toi Lex ou tu as besoin aussi que je fasse essuie pieds croisé escarbot humain ? »
Visiblement elle veut tenter toute seule et j’éviter de grimacé quand je vois le travail. J’attache la corde de mon coté et m’assure de la prise. Ca nous servira pour le retour alors que je la lance de l’autre côté. Puis, souplement, sans avoir besoin d’aide, avec juste un peu d’élan, je passe aisément de l’autre côté. Je me rattrape avec élégance et un petit clin d’œil aux filles avant de rire dans ma barbe :
« Je vous donnerais peut-être des cours un jour. »
Spoiler:
Force : RC Perc : raté
Matos : Armes : battes de basse bal, couteau dans la botte, armes a feu dans la poche + munition.
Sac a dos avec briquet, lampe de poche, carnet de croquer, décimètre et compas, bocaux, gants isolant, patte a plâtre dans un récipient fermé. Trousse premier secours, talkie, corde, petit outil, cagoule, ration + gourde. Autre gourde d’essence à bruler. montre a gousset et flasque d'alcool + loupe
Vêtement : botte de neige, pull épais sous chemise, pantalon de neige, gants et bonnet avec manteaux a capuche.
Pretecion: gilet par balle et protection bras en cuir offertes par Olivia
L'atterrissage n'est pas en subtilité pour Maes et Axelle. Mais j'ai un rire amusé avant de secouer la tête. Même si nous sommes dans un lieu où a été commis un massacre, pour l'instant il n'y a rien de visible et ça laisse encore la possibilité que ça soit un mensonge. Je préfèrerais que ça soit le cas, qu'Abraham ait halluciné cette histoire totalement, et que ça ne soit qu'une perte de temps et de ressources. Mais Maes a des mots au sujet d'une odeur forte de décomposition et... Effectivement, ça sent d'ici... Immanquable.
Je remonte un temps mon écharpe sur mon nez, un peu incommodée par ce parfum ambiant. Mélangé au froid, qui me brûle les poumons, je ne saurais expliqué ce drôle de malaise. Sebastian passe devant, par précaution j'ai l'impression, et mon regard suit sa silhouette un instant sans m'en rendre compte. Mes yeux se posent sur ses épaules dans un premier temps, ses bras, et un peu plus bas alors qu'un sourire perce sur mes lèvres. Je n'ai même pas réalisé qu'il me parlait : Hm ? Prise sur le fait, une pointe de rouge passe sur mes joues : J'étais... euh... Dans mes pensées, tu disais quoi ?
Spoiler:
échec et échec ntr Seb
Lancez un dé 10 sur votre perception, et votre intuition.
We're all stories in the end, just make it a good one
Je prends spontanément la tête du groupe, ouvrant la route et me mettant non loin d’Olivia qui est capable de nous trouver la seule mine fonctionnelle du coin ou le seul bâtiment sur le point de s’effondrer. C’est assez compliqué de tenir les apparences en public mais je suis devenu bon pour donner le change après 3 ans a Portland.
Plus on avance plus l’odeur est prenante, assez pour que l’on suppose être sur la bonne route. Je m’arrête, lançant un fugace regard vers Olivia que je préférais loin quand j’entrevois ce que nous sommes venus chercher. Je n’ai pas de haut le cœur, je suis habitué a plus sinistre spectacle, mais le buché ou bouche encore des corps calcinés dans une danse grotesque tellement ils sont incapables de se mouvoir, avec une odeur de chair pourrie mal cuite est entêtante. Je soupire et m’approche avec un flegme que je ne ressens pas pour observer ce qu’ils ont sur le thorax.
« Ils ont été brulé vif, et marqué aussi. Je ne suis pas certain, mais je crois que c’est des croix gammées et Etoiles de David. »
Un moins cuit que les autres me laisse a deviner, grâce a ma grande expériences de ce genre de « jeux » et aussi au sang qui a coulé que les marques ont été faites avant de les tuer. Dans un geste de pitié, je trépane les premiers sans savoir si cela apportera du repos a ces âmes torturées. C’est, très pragmatique que je propose aux autres :
« Je suggère que nous nous restions au moins deux si nous devons nous séparer pour relever les traces, indices et marques d’armes. Soyez prudent et n’oubliez pas que nous sommes l’a pour évaluer force de frappe et effectif des agresseurs. Douilles, empruntes de chaussure… tout peut être utile. »
Chier. C'est bien tout ce qu'elle trouve à penser en terminant de se remettre debout, alors que Maes se fige. Oh, Legolas. Ils voient quoi tes yeux d'elfes ? Qu'elle demande à son frère d'arme avant de se figer, avisant le massacre alentour. A commencer par ce bûcher duquel s'approche Seb, alors que Maes se dirige vers son propre champ de vision. Venant à son tour asséner un coup de lame dans le crâne de l'un d'eux pour espérer qu'il puisse trouver un semblant de repos, écoutant les remarques du Brody.
Y'a pas que ça. Regardez. Elle n'a qu'à relever le menton pour leur indiquer une toute autre chose. Une marque ensanglantée sur le mur. Une sorte de tag, quoi que le terme ne lui plaise pas vraiment.
die Welt für die Reinrassigen Qu'elle articule sans doute dans un accent horrible. Tournant la tête vers Liv et Seb, reprenant. Si l'un de vous à son google trad, je crache pas d'ssus. Mais quelque chose me dit que c'est pas pour nous souhaiter la bienvenue... Et si elle reste cynique, presque désinvolte à force de voir un lot d'horreur régulier, le sang dans ses veines n'en bout pas moins de colère.
Va pour les équipes de deux. On couvrira plus de terrain. Qu'elle tranche en se relevant, essuyant la lame de son poignard pour la ranger à son fourreau, les avisant tour à tour. Seb, tu prends la tête d'une équipe, je prends celle de l'autre. A Talequah, ça avait bien fonctionné. Avisant Liv et Maes choisir avec qui ils préféraient aller, hochant la tête au conseil du brun. On reste discrets, on prend le plus d'info possibles, et on dégage pour faire le point. On s'donne rendez-vous ou, et dans combien de temps ? Histoire d'être en accord sur tout.
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one