The Walking Dead RPG

Il ne se reposait jamais réellement, depuis qu'il était arrivé à Junk Town. Les Gentle Bastards lui avaient offert une sorte de répit mais depuis l'enlèvement de Sam, il ne retrouvait plus l'attrait qu'il avait aperçu chez les Gentle. Alors, James avait déposé ses maigres affaires ici, dans l'espoir de s'élever encore un peu plus haut. Il faisait doucement mais sûrement connaissance  avec les survivants qui peuplaient cet endroit.

Comme à chaque nouvel endroit, le britannique se faisait discret, usait de ses charmes pour se faire connaître lentement, intervenait ci et là quand les événements le lui permettaient; pour se faire reconnaître, pour redorer son blason.

L'ancien garde du corps releva le menton, interpellé par un brouhaha inhabituel. Son regard se posa sur une sulfureuse brune, visiblement en conflit avec deux hommes. Une femme qu'il avait déjà vu, croisé. Deux hommes qu'il ne connaissait pas. Il fronça les sourcils alors que la femme fût rejoint par une nouvelle femme, qu'il connaissait brièvement. Demetra, une groupie parmis tant d'autres. James soupira imperceptiblement. Il n'avait pas son costume mais après tout, son visage n'était-il pas son meilleur déguisement ?

Après avoir rapidement pesé le pour et le contre, l'anglais se redressa, vérifiant sue ses armes étaient correctement fixées à sa taille puis il s'élança. Deux femmes connues dans ce paysage, deux hommes, étrangers, inconnus. La décision ne fût pas difficile. Il attrapa l'épaule d'un des hommes, brutalement.

- Messieurs, n'avez-vous donc jamais appris la bienséance ? lâcha-t-il alors que son poing était déjà élevé.

Ses phalanges vinrent alors s'éclater douloureusement la mâchoire de l'homme, qui grimaça de douleur. L'inconnu tenta vainement de lui rendre son coup mais prit par surprise, il échoua. Un fin sourire vint alors étirer les lèvres de l'escort boy qui se pencha légèrement.

- n'essaie même pas, fils de pute murmura-t-il à sa seule intention, sa voix transpirant l'envie de l'achever.

Cela faisait quelques jours que ses mains le démangeaient et, répondant à cet appel sanguinaire, James fit pleuvoir une pluie de coup sur l'homme qui perdit connaissance.

Spoiler:

La venue de Demetra lui permet de reprendre un temps ses esprits. D'un revers de la manche, elle essuie le sang à son menton, jusqu'à ce qu'un homme - qu'elle ne connait que de vue - ne vienne se rajouter au compteur. Putain... Demi-tour, droite. Son ennemi trace, et si elle va pour le talonner, la douleur à ses côtes l'en empêche. Gilipollas... Grogne-t-elle dans sa langue natale en essayant.

Ses yeux se tournent finalement vers Liam qui les a rejoints aussi : Empêchez-le de fuir... Exige-t-elle de lui. Je veux qu'il crache tout ce que ce joder sait, s'ils sont plus nombreux et comment ça se passe à Portland maintenant... Elle a besoin de ces informations et il n'est pas question de le laisser filer comme ça. Surtout pas après qu'il vienne de lui mettre une sacrée tarte. Elle veut le lui faire payer, cent fois, mille fois. La voilà qui se tourne vers l'homme qui est intervenu : Merci... Pour ton aide... Elle pince les lèvres : Tu acceptes de me livrer ta prise ?

En attendant sa réponse, elle reprend son air. Peu importe ce qu'il choisit, ils ne vont pas rester là à poireauté cent ans... Le temps qu'elle fasse comme elle peut le chemin jusqu'à la porte de sortie, pour couper la retraite possible... Mais ses yeux reviennent finalement vers Tariq, a qui elle offre une grimace : Tu es sérieux ? Tout ce que tu as trouvé à faire c'est te blesser encore ?! Râle-t-elle en fermant les yeux un temps.

Go ahead

Make my day

- Mais va te faire foutre..

Qu'il gronde de plus belle. Son épaule claque et la douleur l'oblige à se contracter. Il ne faut pas perdre de temps, c'est une certitude mais la douleur est loin d'être apprécié. En revanche, il faut bien que quelqu'un reste à la porte. Alors, lorsque Liam exige à ce que le groupe se dépêche, Tariq ajoute.

- Je garde la porte, allez y.

Et le con menotté aussi, d'ailleurs. Tariq glisse son bras contre son buste. Les yeux rivés sur le molosse qui regardent ses genoux comme si les trous à l'intérieur allait se réparer. Quelques minutes où Tariq regarde tout autour de lui, prêt à bouger si nécessaire. Et ça, jusqu'à ce qu'Ana-Lucia ne revienne, commentaire désobligeant à la bouche.

- Oui parce que j'ai foutu que ça, évidemment !

Qu'il ajoute en pointant son arme à feu sur le con encore menotté. Il l'avait gardé en vie pour qu'ils puissent l'interroger mais si elle était aussi chiante que ça, il pouvait tout aussi bien lui coller une balle dans la tête.

- T'en reconnait un ?

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So take what you want
And take what you need
You eat me alive just like a disease

(c) Miss Pie

Je n’ai pas le temps de réagir que le héros de Seattle prouve que même sans masque ni cape, il reste fidèle a lui-même. Ce mec… ce n’est pas humain d’être aussi…. Aussi… lui… Dire qu’Armand l’imagine en psychopathe mais c’est parce qu’il ne l’a jamais rencontré en personne. Il me faudrait une douche froide tellement je reste béate a le voir faire. C’est encore mieux que dans les films. Il a des muscles même a des endroits où je pensais pas que c’était possible d’en avoir.

« Tu fais ca tellement bien… »

Je crois que je suis amoureuse, au moins, tellement il est badass.. oui comme de tous les mecs badass mais en mieux parce que c’est Captain Seattle quand même. Du coup, perdue, pour ne pas dire aveuglée par ce charisme que même le soleil n’a pas, alors que j’en suis encore a me demandé comment on fait pour juste pour déglutir la réalité se rappelle a moi.  Ana Lucia me fait sursauter en me disant de l’empêcher de fuir. Mais qui ? James a pas l’air de vouloir partir et… OH MERDE !!!

« Il n’ira pas loin avec la porte fermée !! »

Le pire? c'est que je crois que j'ai fait un petit signe de main ridicule a James en partant. Mais merde! Qu'est ce qui ne va pas chez moi. En même temps, a crusher que sur des sales mec ou des tueurs en séries, quand enfin ca arrive sur un mec bien, je sais pas gérer. Avec tout ça j’ai même pas pensé a frapper !! Mais quelle cruche !  Je m’élance derrière lui mais avec un temps de retard conséquent. Après, j’ai une super excuse, je viens quand même de voir de près le cul de Seattle en action.

Spoiler:

My hunger it grows

and it won't let me go.

L'anglais opina poliment du chef face aux remerciements de la brune et ne put s'empêcher de sourire quand Demetra y alla de son petit commentaire.

- Je... Merci, je suppose ? dit-il à son intention

Son sourire s'effaça bien vite alors que la brune lui parla de "sa prise". Elle ne connaissait pas le vrai visage de James et le choix du mot réveilla son instinct. Après tout, elle l'avait dit elle-même, c'était sa prise. Mais le britannique fut pris à partie avant de pouvoir répondre, par Liam. Il se souvenait de lui et de sa blessure lors de l'attaque chez les Divas. Il le regarda brièvement et d'un signe de tête, il acquiesça.

Dans un geste calculé, l'ancien garde du corps sortit son arme à feu et, sans se faire prier, il tira. La balle partit alors se loger dans la cuisse du fuyard qui s'effondra. "encore à moi de faire tout le travail face à des incapables" songea-t-il avec un brin de fierté, venant rassurer son ego surdimensionné.

- Il faudra quand-même m'expliquer pourquoi je viens de mettre KO deux hommes que je connais pas exigea-t-il poliment en regardant les survivants un par un.

Spoiler:

Parce que tu es un valeureux chevalier venu au secours de la veuve et l'orphelin, Demande-t-elle d'un ton égal en fronçant les sourcils. Vu l'oeillade amoureuse de sa nouvelle groupie, Ana-Lucia a quand même un petit doute. Désolée de t'avoir mêlé à une histoire qui ne te regarde pas. Ces hommes ont vu ton visage mais ne survivront pas pour aller parler de toi d'où ils viennent si ça peut te rassurer, poursuit-elle. Des Oblivions, ça te parle ? C'est ce qu'ils sont, et ils en ont après... Moi, sans doute, soupire-t-elle.

L'homme effondré a un grognement de souffrance avant d'être rattrapé autant par Liam que Demetra qui sont déjà sur lui pour l'immobiliser. Les dernières miettes de résistances sont balayées. Mais Liam n'aura pas le chance de passer à travers les mailles du filet, marmonne-t-elle en défaisant son écharpe rapidement en s'approchant. On a de quoi les ligoter ? Lui, et ceux abandonnés à l'entrée. Il va se vider de son sang si on ne fait pas quelque chose pour sa jambe, souffle-t-elle.

En fait, ça pisse tellement le sang qu'Ana a quand même un doute sur le fait qu'ils puissent faire quoi que ce soit. Très bien visé, glisse-t-elle à l'inconnu en coulant un regard vers lui. Le temps pour elle de se tourner vers Tariq et s'approcher de lui : Est-ce que ça va ? Demande-t-elle au sujet de son épaule : J'immobilise ton bras, il a besoin de le ménager s'il a été blessé. Alors, la manipulation est efficace, une écharpe créer rapidement pour qu'il puisse ne pas bouger.

Go ahead

Make my day