The Walking Dead RPG

La croisière des enfants

Kira & Ace

De prime abord, la jeune fille crut que la cage d’escalier était condamnée, rendu impraticable par un amoncellement de mobilier, tôles qui tombaient en lambeaux et autres joyeuseté causé par la ruine du temps. Mais elle ne se laissa pas démonter par l’apparence déjà joué de l’affaire et chercha à se frayer un chemin au travers des multiples couches de ce mur improvisé. Tout en s’accrochant parfois à des choses non-identifié elle parvint à s’extraire de cette nasse sans trop difficulté, si ce n’est le fait de s’être prit un coup de jus en ayant tapé le nerf de son coude.

Sitôt sur pieds, dans le couloir sombre qui mettait tout ses sens en alerte dans une inquiétude que trop ressenti lorsqu’elle était seule, Kira se mit à scruter devant elle espérant y voir la figure de plus en plus masculine de son acolyte. Le repérant au hasard d’une éclaircie soudaine, elle courut presque jusqu’à lui ayant la mauvaise idée et habitude de ne rien dire et de se déplacer sur la pointe des pieds.

- J’savais que j’aurais dû m’coiffer et mettre du maquillage tout à l’heure, répliqua-t-elle avec humour ne faisant pas du tout ombrage de sa remarque loin d’être flatteuse. Après tout il y avait un part de vérité, la gamine ne savait plus trop à quoi elle ressemblait, ça faisait des mois qu’elle n’avait pas prit le temps de s’inspecter dans un miroir assez propre pour se distinguer.  Ouais, j’ai l’impression d’être chez le confiseur comme quand on était petit, ajouta-t-elle reniflant bruyamment cette odeur que la tchétchène pensait à jamais avoir oublié. Elle inspira longuement s’enivra de cette odeur si particulière, rappelant si bien les temps anciens.

Ils suivent tout deux l’odeur jusqu’à tomber sur une chambre tout sauf inoccupée, tout y indique une présence régulière et récente, l’odeur se fait omniprésente quasi insupportable. L’endroit lui file des frissons indescriptibles tant ça n’a pas de sens, pourquoi faire de la confiture ? Pourquoi faire de la confiture dans un paquebot ? Pourquoi le cacher ? En quoi c’est une ressource de première importance ? Qui dit confiture dit potager ou des cultures mais où ? Pourquoi ne pas les faire sur place ? Trop de questions qui tourbillonnent dans l’esprit bien trop vif, actif de la tchétchène qui après avoir inspecté à la suite d’Ace statua :

- J’en pense, qu’on attends de voir si le mec revient faire ses pots de confiture. S’ils font ça, j’pense que ça signifie deux trucs. Premièrement ils sont bien installés pour se permettre de produire ça, genre c’est tout sauf pour bouffer au jour le jour et ensuite, ils doivent avoir jardin ou des plantations. Donc ça coche tous les critères d’un établissement dans le coin, j’propose de se cacher quelque part sur le paquebot. On s’ra bien installé puis ça nous évitera de tourner en rond si on s’aventure aux alentours de la baie à la recherche d’un camp.

Ils se mettent d’accord assez rapidement, l’un et l’autre à la fois épuisé par la traversée en bateau et l’exploration de l’immense bateau qui n’avait pas finit de livrer tout ses secrets.  Après avoir soigneusement récupéré la corde qu’ils avaient utilisé pour grimper dans l’épave, les deux s’étaient installé un étage au-dessus de façon à voir le quai éventré et la seule entrée qu’ils avaient identifié. Ne sachant combien de temps ils allaient patienter, ils se créèrent une espèce de nid douillet composé d’un canapé et d’une multitude de couettes pas encore rongé par l’humidité ainsi que de coussins. Bien au chaud sous une couche incalculable de tissus, ils avaient discuté de tout et de rien jusqu’à que l’adolescente se mette en tête de rectifier ses erreurs de jeunesse, en retravaillant l’horrible poussin sur la nuque de son camarade.

Dessinant conjointement, ils imaginèrent un motif animalier assez ambitieux pour éclipser l’infâme tatouage et pas démesuré pour pouvoir être exécuté avec les aiguilles apporté par Ace. Aussi appliqué qu’il le fut avec elle, l’adolescente commença son long travail veillant à bien reproduire leur dessin collaboratif dans une ambiance assez apaisé. Les deux avaient fini acpar réussir à se côtoyer, se supporter sans s’écharper ni combler le silence par des paroles anecdotiques.

- T'y aurais cru si au moment où je te tatouais cet horrible poussin, je t'avais dis qu'on finirait sur un paquebot emmitouflé sous une couche de couettes ?,qu'elle demanda avec un petit sourire.

(c) DΛNDELION

HRP ; :

“Ok.” J’acquiesce simplement à l’idée de l’attendre. Au fil du temps qu’on passe ensemble, j’ai commencé à réaliser que Kira était probablement la plus maline de nous deux. J’suis observateur, rusé, j’saurais nous défendre - mais j’suis pas un bon stratège. J’crois qu’on s’complète plutôt bien.

On établit notre campement en surplomb de la plage, prêts à capter n’importe quel passage. Les premières heures, j’suis très attentif, le regard planté sur l’horizon, le corps agréablement emmitouflé dans un tas informe de couettes et de coussins bien chauds.

Mais le temps file et rien ne se passe.

J’grimace légèrement quand l’aiguille s’enfonce dans ma nuque, sous les gestes bien intentionnés mais débutants de la brune. Le pire, c’est de n’rien voir à ce qu’elle fait. La première fois, c’était déjà une erreur de lui confier ma peau.

“Jamais d’la vie.” que j’souffle, étrangement détendu par la douleur qui s’empare de mon cou. “J’pensais que j’te mettrais une raclée en t’revoyant.” Un bref soupir, “Enfin, ça peut encore se faire.” Comme un avertissement.

Mais l’adolescente en reste à reproduire le dessin dont ils ont convenu ensemble. Dans le miroir près du bar, j’tire sur le col de mon haut et trouve un angle pour voir dans mon dos. La tête du poussin est recouverte, transformée dans un regard plus acéré, bec pointant vers le centre de mes omoplates, grandes ailes noires ouvertes en direction des épaules. “Stylé.” J’aime vraiment. Beaucoup. Autant la réalisation, même si je serais bien incapable d’en déceler les petites maladresse dans cette position, que le fait de voir quelques centimètres carrés de plus de ma peau être noircis.

Le jour décline, et il n’y a toujours personne. L’obscurité s’empare du paquebot et, si on est au chaud sous nos couvertures et plus ou moins en sécurité, il n’en reste qu’on doit aussi puiser dans les réserves qu’on a apportées.

Le lendemain, alors que ma peau me tiraille de la veille, on a exploré les alentours et le reste de l’intérieur. On s’est même amusés à passer le temps sur les diverses activités proposées aux touristes embarqués, bowling, tyrolienne, jeux du chamboule-tout avec des bouteilles vides, essayage des peignoirs et autres accessoires de luxe ridicules. Mais tout ce que cette exploration nous a apporté sont quelques rires, parfois un doux sentiment d’évasion. Il y a bien eu le son de ces motos, au loin. Mais rien de plus.

“On devrait lui laisser un mot. Se donner rendez-vous.” Fais-je à Kira en empilant paresseusement des cartes en un chateau à l’équilibre très précaire sur l’une des tables couvertes d’un drôle de duvet vert et de tracés incompréhensibles. “J’serais bien resté ici, mais on va être à court de bouffe à c’rythme.” Et j’ai pas trop envie de ne compter que sur nos talents de pêcheurs pour nous en sortir.

Tout mon édifice s’écroule dans un geste maladroit, et je soupire en m’extirpant de mon gros fauteuil en cuir, faisant quelques pas pour attraper du papier et un stylo laissés là, sur un comptoir. J’en balaie la poussière d’une main, et puis… après une seconde d’hésitation, tends le tout à Kira. “Tiens.” En espérant qu’elle ne pose pas de questions. J’ai pas envie qu’elle s’y mette elle aussi, à me foutre la pression et la honte pour que j’apprenne à écrire.

***

La route est longue en direction de la prison. “T’es sûre que c’est par là…?” La voix crispée par le froid. L’horizon n’offre rien de plus qu’une interminable forêt, de chaque côté de la route crevassée. On marche depuis une éternité, les épaules alourdies par nos sacs et de chaudes couvertures qui coupent le vent. J’ai mal aux pieds…

Enfin, un complexe de bâtiments se dresse entre les arbres. Il y a le principal - la prison - entourée de hautes grilles abimées, déchirées par endroits. Des ouvertures peut-être suffisantes pour nous y glisser. D’un signe du menton, je désigne à Kira les rôdeurs pris dans la végétation, les traces de lutte. Vu l’état des installations, ce n’est probablement pas le refuge actif de ces motards, ou de qui que ce soit.

Et je dois bien avouer qu’apres tant de marche, ça me dépite. “Ça a l’air désert.” Que j’souffle sans cacher mon éreintement. Mon regard monte vers le ciel, conclut à encore quelques heures d’éclaircies avant la tombée de la nuit. On n’aura pas le temps de revenir à notre point de départ. J’avise ensuite les bâtiments plus petits. “On pourra passer la nuit ici.” Avant de regarder Kira, puis la prison qu’elle semblait tenir à explorer. “Il nous reste un peu d’temps. Même si j’le sens pas trop…”

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La croisière des enfants

Kira & Ace

Au départ optimiste, le duo déchante vite lorsque leur seul compagnon est le froid mordant qui s’installe. Jusqu’à que la Lune ne se lève, il n’y eut pas un bruit, pas un mouvement, pas l’annonce d’une présence ou la rumeur d’un véhicule. Le lendemain, pareil, sauf celui des moteurs au loin. C’est aussi simplement qu’ils perdirent toute une journée à rôder dans le paquebot, l’explorant de fond en comble. Profitant à certain moment de la tyrolienne, des salles de jeux, de tout ce confort qui était à portée de main avant la fin des temps.  Ils se mirent même en tête d’essayer les robes et les costumes trois pièces trop grand que la compagnie essayait de refourguer du temps des croisières. Comme le monde devait être plus simple du temps où les morts ne marchaient pas avec les vivants…

- Ouais, cassons-nous, on en tourne en rond comme des prisonniers. Faut qu’on s’bouge, en plus les gens à Crescent Bay vont nous taper sur les doigts si on revient bredouille, ajouta-t-elle pour achever cette courte parenthèse hors du temps.

Il fallait absolument se remettre en route afin que le temps ne leur rappelle durement la petitesse de leur stock de nourriture. Il l’a chargé d’écrire la petite note qu’il allait laisser sur le chaudron du confiseur. De son écriture serrée, un brin brusque, elle décrivit un lieu de rendez-vous ainsi qu’une date approximative en estimant les phases de la lune et comment elle sera lorsqu’ils feront machine arrière, l’adolescente se sentait aussi fine et intelligente qu’un astronome de la Renaissance, qu’un Galilée scrutant le ciel à la recherche des secrets les mieux gardé de notre réalité.

- Certaine, j’ai un don avec les cartes, souffla-t-elle tout aussi épuisé que son acolyte. La route avait été longue, affreusement longue pour être honnête. Les pieds ensanglanté par les nombreux détours, les trous, les pentes, les échardes et autre joyeuseté naturel, ils avaient hâte d’arriver à destination. Leurs muscles ne s’activaient plus que parce que leur cerveau continuait d’entretenir le doux espoir d’atteindre leur but.

Mais quelle déception lorsqu’ils parvinrent jusqu’au centre correctionnel, sorte d’artifice au sein d’un environnement vierge. Les bâtiments aux teintes blanches se dressait au milieu d’une forêt qui prenait de plus en plus le pas sur la clairière crée par les mains de l’homme.

Elle ne peut pas se résoudre à avoir marcher aussi longtemps, pour rien. Ce n’était pas envisageable pour la simple et bonne raison qu’ils n’avaient pas avancé d’un pouce depuis leur accostage dans la baie.

- On n’a pas l’choix, dit-elle en observant le ciel encore clair. Vu la course du Soleil caché par des nuages pas très sombre, ils leur restait une après-midi à tout casser. Ouais, moi non plus mais faut en avoir le cœur net. Au pire on jette un œil et si ça craint trop on ira voir les bâtiments hors du secteur avec les barbelés ? proposa-t-elle s’élançant déjà vers le grillage en mauvais état.

Ils n’eurent pas de mal à se faufiler entre les filets métalliques éventré à de multiples endroits, l’état des clôtures indiquaient froidement que personne ne vivait dans les parages. Ce qui décourageait légèrement la gamine qui détestait l’échec.

Les deux gosses allèrent tout naturellement vers une des portes fermées de l’extérieur par une large chaîne, un indice inquiétant qui ne les empêcha pas d’approcher jusqu’à entendre quelques râles faibles. Aussitôt refroidis, ils cherchèrent d’autres issues jusqu’à tomber sur une vitre sale atteignable si Ace voulait sa force.

Après quelques échecs et des râles surtout de la part d’Ace qui probablement à son grand étonnement peinait à soulever le poids plume qu’était Kira, elle parvint au niveau de la vitre. Elle colla sa tête contre les barreaux pour mieux y voir, la saleté l’empêchant de voir correctement. Après une observation qui dura sans doute une éternité pour le garçon, elle redescendit et fit un petit compte rendu :

- Y a un gardien au sol qui s’est fait zigouillé avant de devenir un rôdeur j’pense, y a son flingue à côté de lui mais l’problème c’est qu’il y a des saloperies dans le couloir juste à côté. Y a aucune trace d’occupation, j’pense qu’on perd notre temps avec ce gros bâtiment, autant aller voir les espèces d’bureaux, conclut la demoiselle un peu dépitée.

(c) DΛNDELION

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Merde… Kira fait son poids. On fait à peu près la même taille maintenant, même si elle me dépasse encore de quelques centimètres. J’sens mes muscles gelés soudainement brûler en lui faisant la courte échelle jusqu’à la fenêtre, et les quelques secondes qu’elle y passe ainsi à observer l’intérieur me paraissent des heures.

J’soupire lourdement en la reposant par terre, espérant que ma rougeur passe pour la morsure du froid plutôt que pour l’effort fourni.

Respiration contrôlée, j’écoute, imagine la scène telle qu’elle la décrit. “Ca pas l’air safe, ouais.” Et si j’manque pas de courage, j’sais aussi quand il faut faire preuve de prudence. Entrer là dedans avec un maigre espoir d'y dénicher quelques informations représenterait sûrement un risque inconsidéré.

J’acquiesce et accompagne l’adolescente vers les bâtiments annexes à la prison. L’endroit est calme. Aucun grognement réveillé par nos pas, l’endroit est facilement accessible.

Il y a eu du passage. Un début prometteur vite entaché par l’odeur de décomposition qui couvre presque celle de la poussière.

Entre les bureaux repoussés contre les murs, vieux ordinateurs à l’arrêt depuis des années et chaises renversées, gisent plusieurs cadavres. J’en approche prudemment, surveillant la moindre de leur réaction sans en observer. “Ils sont encore assez frais. Avec le froid qu’il fait, ils sont p’t’être là depuis quelques semaines.” Je dégaine mon couteau, la lame militaire confiée par Thaïs à mon départ précipité de la péniche.

“Y’a des lits. On pourrait rester ici.” Dans une moue vaguement désolée. J'sais que Kira est agacée de n'rien trouver de concret. Mais à explorer le territoire comme on le fait, ça revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

J’approche des corps pour trépaner ceux qui ne présentent pas une blessure évidente au crâne - on n’est jamais trop prudents. Bien sûr l’odeur est répugnante, la vue des morts peu ragoûtante. Mais j’ai pas la force de chercher beaucoup plus loin. Et puis, sur la carte, l’endroit paraissait très isolé.

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La croisière des enfants

Kira & Ace

Rien n’est concluant, tout ses espoirs de trouver quelque chose au centre correctionnel avait été anéanti par les faibles râles émanant du bâtiment principal et le manque de preuves ou traces d’occupation humaine. C’est comme si l’endroit avait été laissé à la Nature depuis presque 8 ans. Renfrogné, ruminant des idées sombres et des remarques mauvaises contre elle-même, la gamine s’en alla sans motivation vers la bâtiments annexes sûrement les bureaux et autres endroits où le travail devenait insipide après quelques heures.

Lorsqu’ils repèrent quelques traces typiquement humaines, du passage, enfin ! Elle eut regain d’espoir vite coupé par l’odeur jugulé par le froid de la dizaine de cadavres gisant là, parmi leurs affaires et leurs vies passé. La gamine se laissa rattraper par l’amertume et le désespoir, tout ce jamais pour ne trouver que des ruines et la mort. Elle prit en pitié ces pauvres familles qui devaient survivre dans bien que mal dans ce réduit, proche d’une source inépuisable d’armement pour qui osait s’y aventurer.

Beaucoup moins cynique, insensible ou tout simplement pragmatique que son acolyte, elle mit un genou à terre pour inspecter ces pauvres hommes, femmes et enfants qui présentaient tous des plaies par balles. C’est comme s’ils avaient été tous cueilli comme une tondeuse qui couperait sans distinction l’herbe. Certain avait des expressions terrorisées, les yeux ouverts pour l’éternité, d’autres semblaient dormir paisiblement. Se rappelant douloureusement l’expression figé de son oncle, elle commença à clore les paupières de tout les malheureux qui contemplaient pour l’éternité le plafond recouvert de mousse.

- C’était un massacre ici, Ace. Ce sont sûrement les mecs à moto ou un groupe dans le coin qui les ont tués. Mais pourquoi ? Ce n’est pas comme s’ils avaient choisit le meilleur endroit pour s’installer et survivre. J’ai l’impression qu’on passe notre temps à poursuivre un truc qu’on n’arrive jamais à attraper…

Elle lui coula un regard un peu dépité lorsqu’il lui proposa de s’installer ici pour la nuit. Est-ce qu’ils avaient le choix ? Entre le froid mordant, le risque que la neige ne tombe et ravive ce manteau blanc qui rendait toute marche pénible. Mais aussi les prédateurs, la menace de tomber sur des pillards en maraude, la question était vite répondue. En soupirant elle déposa ses affaires près d’un sac de couchage le plus loin possible de l’entrée. Avec l’aide d’Ace ils poussèrent les bureaux pour se ménager un mini protection sait-on jamais. Puis la gamine s’occupa avant la nuit dans un mutisme qui contrastait avec les jours précédents en déplaçant les cadavres dans un coin de la pièce, créant une mini-sépulture avec leurs affaires. Puis épuisé par ce travail de longue haleine, elle était venue s’endormir près d’Ace, cherchant à s’envelopper contre stature de plus en plus imposante. Le bâtiment loin d’être correctement isolé laissait passer des courants d’air froid qui leur filèrent des frissons la nuit durant.

Ils se réveillèrent avec des courbatures, les extremités engourdi par le froid et un moral au plus bas devant leurs avancées. Que leur réservera cette journée ?

(c) DΛNDELION

HRP ; :