The Walking Dead RPG

Si ça vous intéresse, nous pourrons tester demain voir s'il est dans une position où ça sera plus simple de le deviner, souffle la médecin alors que Maxine la suit du regard un instant : Non, c'est bon, ajoute-t-elle simplement. Elle s'en fiche vraiment. Bien, les choses se passent. Jusqu'au battement erratique de son cœur, elle a l'impression qu'elle pourra garder contenance mais en est dès lors tout simplement incapable. Ses yeux embués de larmes, ces dernières deviennent alors plus difficiles à contenir en un rien de temps. C'est... Terrifiant, vraiment. Mais la présence de Yuan à ses côtés l'apaise sensiblement et l'aide à ne pas éclater tout simplement en sanglots.

Les lèvres pincées, la brune s'esquive un instant et la question de l'homme l'effleure. Elle ne relève pas les yeux vers lui. Il relâche sa main comme s'il venait de se brûler en la tenant trop fort, et Maxine laisse sa poigne se décrisper un temps pour... Elle ne sait pas trop. Mais elle pince les lèvres et évite simplement le regard de son ex-amant. Mal, admet-elle. Qu'importe. Elle n'est pas sûre qu'il l'ait entendu de toute façon, et pour ce que ça importe : Tu peux partir pour la suite de l'examen, j'aimerais être seule, ajoute-t-elle simplement en relevant vers lui une expression un peu plus résolue l'espace d'une seconde.

Lorsqu'il accepte enfin de la laisser, Maxine inspire longuement. Quelques instants après, la gynécologue revient. Elles prennent la peine ensemble de discuter, et évidemment, le docteur y va de sa remarque : elle ne mange pas suffisamment. Peut-être que ça posera des problèmes pour la suite, elle n'en sait rien. Quant aux nausées ? C'est problématique effectivement, à elle de composer avec ce que son corps accepte ou non. Elles devraient cependant se tarir d'ici quelques semaines. Maxine hoche la tête simplement, et soupire de plus belle. Ok. Ok... Elle n'a plus vraiment le choix.

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Rhabillée, elle a pris la peine de s'esquiver dans un coin, toute seule. A quelques pas de la ferme, sur la carcasse d'une voiture abandonnée et reprise par la nature, elle grille les dernières cigarettes qu'il lui reste. Quitte à ne plus en avoir du tout, au moins ne sera-t-elle pas tenté d'en reprendre ensuite, n'est-ce pas ? Elle a juste besoin de le faire. Et de ne pas penser au fait qu'elle se sent... Incroyablement seule sur ce coup-là. Qu'à force de repousser les autres, elle est parvenue au résultat qu'elle craignait le plus. Bizarre, n'est-ce pas ?

What a lovely day.

Il ouvre la bouche pour répondre, avant de se raviser. Et de quitter la pièce dans un soupir. Les minutes s’égrènent et, bien évidemment, elle ne revient pas lui parler. Rien de surprenant dans tout ça après tout, même si ça ne fait que rajouter une pierre à un édifice bien trop solide à ses yeux. Quelques échanges avec le médecin, ils conviennent du reste du paiement et il la laisse vaquer à ses occupations, hésitant un instant sur la conduite à tenir.

Finalement, il est happé par autre chose et ce n’est qu’un peu plus tard qu’il finit par remarquer la silhouette de la brune hors de la ferme. Attrapant son fusil, il sort à son tour et vient s’appuyer contre le capot de la voiture. Allumant une cigarette, il laisse le silence s’éterniser, avant de prendre une longue inspiration. « Bien. » Il a pris le temps de réfléchir à tout ça, d’essayer de poser les choses clairement et d’accepter l’évidence. C’est pour ça qu’il reprend, se frottant la nuque, non sans jeter un regard vers elle. « Je ne suis pas totalement stupide. J’ai compris que tu ne voulais pas être avec moi. Soit. Je mettrais le temps qu’il faut pour l’accepter, le digérer, ce que tu veux, mais je n’insisterais plus. Mon amour-propre n’y survivrait pas de toute façon. » Et elle est allée beaucoup trop loin pour qu’il ait envie de faire le moindre effort la concernant.

La douleur est pourtant bien là, battant à ses tempes, lui nouant l’estomac. Il n’a pas envie de parler de cœur brisé, ce serait totalement ridicule. Pourtant, c’est un peu l’idée. Et ça lui rappelle cruellement Lisa. Comme quoi, il aurait mieux fait de s’abstenir. Un nouveau soupir, alors qu’il reprend. « Mais le fait est que tu vas quand même devoir composer avec moi. Parce que je ne compte pas arrêter de voir Sasha. Parce que je veux être là pour notre enfant. Alors il va falloir trouver une façon de fonctionner. » Il finit par se tourner plus franchement vers elle, le regard brillant d’une lueur qu’elle ne lui connait pas. « Tu juges ma façon de vivre et ça, c’est ton problème, pas le mien. Pour autant, tout comme toi, j’ai réussi à survivre les dernières années et je compte bien lui apprendre ce qui moi m’a aidé à passer toutes ces horreurs. Que ce soit se servir de n’importe quelle arme à feu ou apprendre à manipuler les mots pour obtenir ce qu’il veut. Tu lui apprendras ce que tu veux de ton côté, libre à toi. Mais il ne passera pas à côté de ça parce que ça ne te plait pas. » Qu’elle n’imagine même pas le mettre de côté. S’il a toujours en tête le fantôme de Tao qui lui rappelle qu’il n’a pas été à la hauteur, il sait aussi que les circonstances sont différentes. Les nuits blanches de ces derniers jours l’ont aidé à remettre les choses en perspective. « Et je ferais ce qu’il faut pour que tu aies des rations supplémentaires. » Il lève une main dans sa direction avant même qu’elle dise quoi que ce soit. « Je fais ça pour le bébé. » Et il ajoute, son regard toujours rivé dans le sien. « Et pour toi. Que tu ne veuilles pas de moi dans ta vie en m’empêche pas de vouloir que tu ailles bien. Et je me fous complètement que tu dénigres notre façon de vivre. Tu peux au moins accepter de voir la vérité en face. Elle nous permet de faire plus d’un repas par jour. Alors ce serait totalement stupide de s’en priver. » Ce serait même de la fierté mal placée à ses yeux. Mais elle en est tout à fait capable. C’est pour ça qu’il ajoute, avec une ombre de sourire. « Et tu as bien des défauts, mais tu n’es pas stupide. Pas que je sache en tout cas. »

"The past can't hurt you anymore, not unless you let it."

Elle aurait pu se contenter de ce silence pesant encore un moment. Par principe sans doute, par obstination, parce qu'elle se connait assez et que renoncer n'est pas son genre. Trop butée pour ça, malheureusement. Elle aimerait être différente, plus tendre, plus conciliante, mais s'en sent incapable. C'est comme ça qu'elle a grandi et survécu. Depuis longtemps. Depuis ses seize ans en fait, d'aussi loin que remontent ses souvenirs, la galère est ce qu'elle est, intense et difficile, mais surtout son quotidien. Alors, pourquoi en changer ? Pourquoi quand c'est sa norme ? Sa seule manière de se lever le matin et de continuer un jour de plus.

Ses yeux dérivent sur Yuan quand il prend la parole. Ses premiers mots lui font fermer les paupières et soupirer : Tu n'as pas compris, non... marmonne-t-elle sans être certaine d'être entendue. Probablement pas, parce qu'il enchaine et n'y va pas de main morte. Voilà qu'il affirme, qu'il tranche. Une part d'elle a envie de bondir sur ses jambes et le contredire, au moins par principe. Parce qu'elle est contrariante par défaut, parce qu'elle ne sait pas parler sans s'opposer. Mais elle sait que ça n'a pas de sens, et de toute façon, elle sait aussi qu'elle ne peut pas s'en sortir seule.

Elle n'est pas comme sa mère. Elle n'est pas aussi forte, aussi droite. Elle reconnait sans peine à quel point cette dernière a tout sacrifié pour elle, ne serait-ce que sa vie de femme. Et que, lorsqu'elle a renoué avec, Max n'a pas hésité à la gâcher. Mais il faut le dire : Philippe était quand même un sacré con. Pas pire que son père. Avec le recul, elle y pense : est-ce qu'il y a pire que lui ? Qu'importe, ce n'est plus le sujet. Yuan a un sourire, elle ne parvient pas à lui rendre. Détourne simplement les yeux en haussant les épaules, l'air de lui dire... elle ne sait plus vraiment. Juste de lui dire un truc.

Ok, je suis désolée, tu avais raison, ajoute-t-elle alors. Si c'est sincère, la suite donne l'impression de tout le contraire : Voilà, tu es content ? Enchaine-t-elle simplement en roulant des yeux, sans rien ajouter d'autres. C'est suffisant. C'est trop. Ou pas assez. Maxine en est rendue à un point où elle ne sait plus vraiment. Mais gâcher par contre, elle sait faire. Tu as gagné, je prendrais tes rations supplémentaires, tu verras ton enfant, et je ne compte pas t'en priver de toute façon, certifie-t-elle simplement en soupirant.

What a lovely day.

L’espace d’une seconde, il a l’impression qu’elle a répondu quelque chose. Une œillade interrogative mais, vu qu’elle a plus marmonné qu’autre chose, il ne s’y arrête pas, persuadé que Maxine sait se faire entendre quand elle en a envie. Et il pose les choses. Factuellement. En essayant de ne pas se laisser submerger par la moindre émotion. Parce qu’il sait ce qu’il continue d’éprouver pour elle, il sait que, s’il ne verrouille pas tout ce qu’il peut, il va encore se faire avoir. Et elle en profitera de nouveau pour se jouer de lui. Ou quelque chose du genre.

Dire que c’est douloureux est un euphémisme mais, au moins, il arrive au bout de son explication. Et il a presque le sentiment d’avoir maitrisé la situation, même si ce n’est que fugace. Il réprime un soupir quand elle finit par lui répondre et, après quelques secondes à la fixer longuement, il finit par lâcher, balayant toutes ses bonnes résolutions en un claquement de doigts. « Tu crois vraiment que je suis content de la façon dont se passent les choses ? Que je suis content d’avoir raison ? Et que j’aurais voulu que… » Il secoue la tête, excédé à l’idée même qu’il n’ait pas réussi à rester complètement neutre. Et il se frotte le menton avant de reprendre, incapable de retrouver une voix égale. « Peu importe. J’ai juste besoin d’un peu de temps. » Pour s’y faire. « Tu pourras passer régulièrement par ici ? Pour les rations. » Qu’elle n’imagine pas autre chose, il se gardera bien de lui proposer de la revoir si elle n’en parle pas d’elle-même de toute façon. « Je dois rester une quinzaine de jours de plus. Je peux t’aider à trouver ce dont tu as besoin sans avoir à réclamer quoi que ce soit à mon groupe. » Elle avait parlé de vêtements sauf erreur de sa part. Et ça, ça ne coûtera aucune ressource, sauf à ce qu’elle invente encore quelque chose pour le contrarier.

Il a tout de même une hésitation, baissant les yeux un instant, réalisant qu’il porte les gants qu’elle lui a offert il y a des mois de ça. « Merci. De me laisser voir notre enfant. » Il sent ses mâchoires qui se contractent, mais il tient bon. Un nouveau soupir lui échappe et il a de nouveau un sourire, même s’il ne gagne pas ses yeux. « Tu devrais manger un morceau. » Parce qu’elle est définitivement trop maigre, enceinte ou pas.

"The past can't hurt you anymore, not unless you let it."

Je n'en sais rien, petit génie : c'est toi qui as raison, pas moi ! Rétorque-t-elle d'un ton sifflant en détournant les yeux. Il peut bien être ravi d'avoir enfin obtenu raison contre elle que ça lui en toucherait une sans faire bouger l'autre. Que peut-elle dire contre tout ça ? Elle fatigue, usée, épuisée, affamée, Maxine en est juste à essayer de survivre au lendemain et peut-être au jour d'après si ça peut faire la différence. Tu peux bien jubiler autant que tu veux, marmonne-t-elle en haussant les épaules.

Elle se concentre sur les aspects techniques, d'autant plus que Yuan lui en donne l'opportunité. Se pinçant l'arête du nez, elle essaie de ne pas s'en formaliser : Non, c'est trop loin, je vais tirer ici le temps que je pourrais puis je rentrerais, Junk Town ne peut pas rouler totalement seul et Liam exerce des responsabilités ailleurs qui impliquent qu'il ne peut pas non plus s'éterniser dans le coin. Rien que le fait que lui aussi devienne bientôt père y est pour beaucoup. Elle ne veut pas le priver de tout. Tu comptes me gaver comme une oie ?

Ses yeux fondent sur lui, le scrutant longuement avant de froncer les sourcils : il ne l'obligera pas à avaler quoi que ce soit dans ces conditions. Elle serait capable de le recracher directement sur lui. Elle est bien trop effrontée pour se laisser faire : Tant que les nausées et les vomissements sont encore là, je n'arrive à rien manger, ça n'est pas exactement un caprice que je fais pour te contrarier, même si c'est évidemment très amusant de lui casser les pieds, elle a quand même d'autres passions dans la vie : notamment celle de ne pas mourir de faim à la première occasion.

De fait, c'est encore l'histoire de quelques semaines où elle n'aura pas vraiment le choix. Elle soupire et relève les yeux vers Yuan : Je croyais qu'on l'avait fait à deux, je n'allais pas t'empêcher de le voir... elle n'est pas sûre de comprendre l'intérêt de ces remerciements. Tu me prends vraiment pour une vraie connasse en fait... Oui, autant dire les mots, concrètement. Formidable, marmonne-t-elle en serrant un peu plus sa veste contre elle, plongeant ses mains dans ses poches.

What a lovely day.

Il a un froncement de sourcils à sa réponse, avant de souffler, d’un ton égal. « Je n’ai pas la moindre envie de jubiler. Il n’y absolument rien de plaisant dans le fait d’avoir raison sur l’évolution de notre… de ce qui a pu se passer entre nous. Ou dans le fait qu’ici, tu as de quoi mieux te nourrir qu’à l’extérieur. » Décidément, il se demande quelle image elle peut avoir de lui pour imaginer ça.

Un soupir silencieux et il finit par hocher brièvement la tête. « Je ferais passer ce que je peux récupérer à Sasha alors. Je suppose que tu n’auras pas particulièrement envie de me croiser les prochains mois. » Enfin, c’est la conclusion de tout ce qu’elle a pu lui dire ces derniers jours. Il y a une semaine, il se serait démené pour la voir autant que possible. Maintenant, il se contente juste de faire avec les cartes qu’il a en main. Mais il a tout de même une ombre de sourire à sa question. « L’idée de te gaver comme une oie a quelque chose de presque plaisant. Mais non. Quand bien même tu as vraiment besoin de reprendre du poids. »

Et il se permet même une œillade amusée au reste, même si la situation n’a rien de particulièrement plaisant. « J’étais pourtant persuader que tu adorais me contrarier. Me voilà déçu. Le médecin t’as dit ce que tu pouvais faire contre les nausées ? Je peux trouver quelque chose pour les calmer ? » De fait, il pense déjà à ce qu’elle pourrait embarquer de moins périssable, qui pourrait lui tenir plusieurs jours, voire plusieurs semaines quand elle partira d’ici. Il piochera sur ses propres rations, elle n’a pas besoin de connaitre les détails pratiques de toute façon.

Mais, quand elle reprend, il se pince l’arête du nez, retenant un nouveau soupir. « Maxine… tu as débarqué ici en me disant que je m’en occuperais. Avant de me dire que tu ne pensais même pas que je serais capable de l’aider à survivre. Entre autres choses. Alors oui, tu te comportes comme une connasse depuis ton arrivée. Tu avais encore des doutes à ce sujet ? » Les mots sont claqués un peu plus sèchement qu’il le voudrait. « Tu crois que je prends aussi mal les choses juste parce que tout ne se passe pas exactement comme je l’avais imaginé ? » Il a un sourire sans joie avant de lever les yeux au ciel. « J’ai peut-être mes torts, mais tu me traites comme de la merde depuis que tu es là. » Et ça, il n’est pas prêt de le digérer.

"The past can't hurt you anymore, not unless you let it."

Non, apparemment, ça passera tout seul... Je dois continuer à boire et manger seulement ce que je ne vomis pas... soupire-t-elle simplement avant de hausser les épaules. Rien de transcendant à nouveau, juste des faits. Elle n'a qu'un sourire alors qu'il lui souffle qu'elle est d'ordinaire la première à vouloir le contrarier pour tout et rien. Actuellement ? Non, elle n'a pas ça en tête, en effet. Mais bon, qu'importe. Elle pince les lèvres et réfléchit aux échanges avec le médecin : Il parait que le gingembre est efficace mais il n'en pousse pas beaucoup ici, je verrais avec Nascha si elle parvient quand même à en trouver...

Elle ne croit cependant pas aux miracles. Si ça existait, elle en aurait bénéficier bien avant de perdre ces précieux kilos qu'elle n'a plus sur les hanches. Ceux qui font glisser désespérément ses pantalons sur sa taille et l'empêcher de se réchauffer la majorité du temps. Même si franchement, je doute, ajoute-t-elle alors en haussant les épaules, tandis que Yuan y va plus franchement et ne mâche pas ses mots. Ses yeux clairs se relèvent vers lui, les sourcils froncés, elle le fixe longuement : Je ne disais pas que tu avais tort : je suis une vraie connasse, inutile de mettre des formes, ce sont juste des faits, établit-elle froidement.

Que veut-il de plus ? Là encore, elle l'admet, ça n'a rien d'évident mais c'est factuel. Quoi qu'il en soit, elle a toujours tenu sa position vis-à-vis de cet enfant. Elle ne pourra pas l'éduquer de chez elle, à Junk Town. Elle ne pourra pas s'en occuper, d'une quelconque manière. Elle ne pourra rien faire pour le protéger, l'éduquer, le faire grandir aussi. Les filles ne pourront pas prendre sa place s'il lui arrive quelque chose. Et elle ne se doute pas qu'à Junk Town, Liam a eu la bonne idée de faire une réunion d'ancienne élève de Portland en son absence. Elle n'est pas impatiente de lire cette lettre d'adieu, par ailleurs...

Je suis désolée, lâche-t-elle sans le regarder. Je le suis avec tout le monde, je ne fais même pas de traitement de faveur, une vraie peau de vache, elle n'en rougit même pas. Elle est en colère contre tout et tout le monde depuis qu'elle le sait, et c'est comme ça. Impossible d'en changer. Alors, Yuan en fait ce qu'il veut mais ça ne changera pas. Pas entre ses nerfs, la fatigue et les hormones qui la brisent. Mais tu pourras passer si tu le peux, ajoute-t-elle simplement. Avant sa naissance, pour voir Sasha. Et après aussi, toujours pour la même chose, évidemment.

What a lovely day.