Il serre la note entre ses doigts, alors qu’il continue de fixer la route en silence, comme depuis leur départ de Fort Ward. C’est à peine s’il répond aux autres dans la voiture, uniquement quand ils lui posent des questions directes. Dire qu’il est sur les nerfs est un euphémisme. Des semaines qu’il attendait un message de la sorte sans vraiment l’espérer. Parce qu’il sait que Maxine n’avait pas la moindre envie de se rapprocher de son groupe. Alors, l’avant-poste était un bon compromis mais, la rouquine n’étant pas du genre à vouloir en faire, il n’imaginait pas qu’elle le ferait.
Alors, possible qu’il soit inquiet. Qu’elle ait eu un problème. Ou Sasha. Et il réalise à quel point il s’est attaché aux deux femmes, à quel point elles ont réussi à prendre une place dans sa vie à une vitesse effarante. Il s’en est encore plus rendu compte à devoir passer plus d’un mois sans les voir, sans leur parler. Sans avoir de nouvelles.
Ils passent le point de contrôle et il gare le camion sans problème dans la cour. « On décharge les caisses vides et après, vous pourrez vaquer à vos occupations. » Un mince sourire, alors que le petit groupe s’exécute avec une efficacité habituelle. Ils ont aussi du matériel à distribuer à la ferme, que ce soit des munitions ou tout bêtement des commandes un peu plus personnelles. Et, tout en travaillant, il cherche une tête brune. Ou rousse. Ou blonde. Il n’a pas la moindre idée de la dernière lubie de Maxine qui pourrait tout autant s’être rasé la tête sans même qu’il soit au courant. Voilà, il ne l’a même pas encore vue qu’il commence déjà à s’agacer de … ne pas la voir donc.
Merveilleux.
D’un coup, il se demande si elle n’est pas déjà partie. Après tout, il a fallu deux jours pour qu’il ait le message et si ça se trouve, elle a déjà préféré quitter l’avant-poste. Forcément, ça lui serre l’estomac mais il essaie de faire comme si de rien était. Et, d’un coup, on lui tapote l’épaule. « Hé Yuan, c’est elle qui m’a filé le mot pour toi. Là-bas. » Il se tourne et là, d’un coup, c’est comme si plus rien d’autre n’avait d’importance. C’est à peine s’il bafouille un « je reviens tout de suite » aux autres, alors qu’il repose la caisse et s’efforce de ne pas courir au-devant de Maxine. Mais son pas est pressé, trop pour ne pas être remarqué et il ne s’arrête que lorsqu’il est devant la jeune femme. Qu’il serre dans ses bras sans même lui dire quoi que ce soit. En cet instant, il en est de toute façon incapable. Bon sang, qu’est-ce qu’elle lui a manqué.
"The past can't hurt you anymore, not unless you let it."
Sujet: Re: We could be heroes Lun 9 Jan 2023 - 14:44
Elle recrache ce que son estomac ne contient pas, et c'est Sasha qui se précipite à sa suite pour venir lui tenir les cheveux. La bile lui brule la gorge, elle n'en peut plus de vomir à ce point. C'est constant, les nausées désormais sont une seconde nature chez elle. Elle tousse encore, attrapant sa gourde d'eau pour venir se rincer la bouche. Sa tête tourne légèrement, elle est fatiguée et a perdu du poids en plus de ça. Et ce n'est pas pour l'arranger. Son regard croise celui de la jeune fille avec elle, qui va pour parler : Ne t'en fais pas, qu'elle lui souffle, en serrant sa veste autour d'elle pour la fermer, coinçant son écharpe dedans : Ca va finir par passer, elle recrache à nouveau l'eau qu'elle a en bouche.
Il lui faut juste un sachet de sucre pour tenir le reste de la journée, jusqu'au soir. Avec un peu de chance, elle pourra manger quelque chose de chaud et se coucher avec l'estomac plein. Max en est à croiser les doigts, et à se lover dans des espoirs pour l'instant difficiles à satisfaire. Elle se mord la lèvre, gercée par le froid, avant de retourner à ses occupations. Elle n'est pas venue là pour ne rien faire. Le logement des Remnants a un prix, d'autant plus si elles veulent un salaire. Alors, la brune s'active du mieux qu'elle peut, en essayant de... elle ne sait pas vraiment. Ne pas penser au fait qu'elle le cherche à chaque fois que quelqu'un passe à côté d'elle.
Deux jours déjà qu'elles sont là, le message est passé pourtant, ou du moins elle l'espère. Elle ne sait plus à quoi s'attendre. Elle en est même à se dire qu'il l'évite. Qu'il n'a pas très envie de la voir. Qu'il est revenu à la raison, et que c'est sa manière à lui de rompre le contact avec elle. Tout ça ne lui inspire qu'une pointe de colère supplémentaire. Elle trime, mettant à profil sa frustration avant de laisser Sasha et partir sur autre chose. Transporter des caisses notamment, c'est à sa portée. Elle entend des pas à côté d'elle et sans se retourner, grogne un : Quoi ? Il y a quelque chose que je ne fais pas assez bien ? qui transpire l'amabilité.
Pourtant, lorsqu'elle relève le nez vers son interlocuteur, elle le reconnait. Elle se fige, ses bras retombent et il la prend contre lui pour l'étreindre fermement. Elle n'en revient pas qu'il soit enfin ici. La tête lui tourne toujours, et elle ferme les yeux en serrant à son tour pour l'enlacer fermement. Ce crétin lui a manqué. Et bon sang, ce qu'elle le hait ! Non mais ça va, je ne te dérange pas, là ?! Elle le repousse sèchement, comme si elle venait de se réveiller : Je t'ai attendu un mois, tu me ghosts et maintenant tu débarques comme si de rien n'était ?! Putain mais quel culot ! S'exclame-t-elle en plantant sur lui un regard furieux.
Sujet: Re: We could be heroes Mar 10 Jan 2023 - 9:53
Elle lui rend son étreinte et il a un profond soupir de soulagement, alors qu’il ignore totalement les quelques regards qui se posent sur lui en passant et les rumeurs qui ne manqueront pas de naitre une fois qu’ils auront regagné Fort Ward. S’il pouvait ne jamais la lâcher, il le ferait. Le temps lui a paru abominablement long sans la voir et, s’il en était conscient, il ne s’imaginait quand même pas que ce serait à ce point. Et, s’il est sur le point de l’embrasser, il a un temps d’arrêt quand elle le repousse, la fixant, incrédule. « Quoi ? » Pour changer, il a l’impression d’avoir raté un épisode avec elle.
« Je t’ai… quoi ? » Bon, probablement une expression qu’il ne connait pas. Il essaie de faire fonctionner ses neurones, exercice ô combien délicat maintenant qu’il vient de la retrouver. Mais pas complètement impossible. En tout cas, il l’espère, vu qu’il sent que la discussion à venir va être particulièrement houleuse. Une brève inspiration, alors qu’il reprend, son regard rivé dans le sien. « Tu te rappelles ma dernière lettre ? Je t’ai dit qu’on nous avait tous rappelés au QG. La situation a été… compliquée. Elle l’est toujours. Toutes les sorties et expéditions non vitales sont interdites, même pour de la récupération. » Une grimace. « J’aurais voulu venir à Junktown, mais pas moyen de trouver une solution. » Autant dire que ça l’a passablement frustré et elle peut le voir se renfermer, mâchoires contractées. « Ca m’a rendu dingue de ne pas savoir comment tu allais. Mais je ne pouvais pas faire autrement. »
Et, autant être honnête, la situation ne va pas aller en s’arrangeant. Cette guerre n’est pas terminée et ils vont encore sacrifier du temps et de l’énergie pour elle. S’arrêter maintenant ce serait gâcher tout ce qui a déjà été investi et toutes les morts auraient été inutiles. Pour autant, il est à peu près sûr que Maxine se moque totalement de ce genre de considérations. Et il reprend, tendant une main pour effleurer sa joue, alors qu’il l’observe avec attention, comme s’il pouvait arriver à savoir si elle allait bien de la sorte. « Tu m’as terriblement manqué. » Au cas où elle aurait encore des doutes à ce sujet. « Et j’espérais que tu penserais aux avant-postes. » Seul moyen actuellement pour lui de se déplacer dans les règles. Parce que s’il est prêt à beaucoup de choses pour Maxine, il est tout bonnement incapable de s’imaginer transgresser les règles de Fort Ward. Cet endroit lui a sauvé la vie, lui a donné une raison de continuer alors qu’il n’en avait plus. Et il a bien des défauts, mais ce n’est pas un ingrat.
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Sujet: Re: We could be heroes Mar 10 Jan 2023 - 11:32
Ghoster.
Elle roule des yeux sans cacher son exaspération, sans faire cas du reste non plus. Maxine n'est qu'une boule de nerfs à vif, irritée par tout, et d'une impatience rare pour un peu tout. Très honnêtement, elle préfèrerait pouvoir se lover dans ses bras, d'autant que ça fait un moment qu'ils ne se sont pas vus mais... Elle réalise qu'elle est surtout en rage du détour qu'a pris sa vie, de s'être laissé endormir par ses mots, et de ne le voir rien assumé en définitive. Quatre mois. Quatre foutus mois.
Et donc ? Répond-t-elle après son laïus et ses explications. C'est à elle de se déplacer alors qu'elle ne voit déjà plus ses chaussures sans devoir se pencher. Et d'ailleurs, même le fait de se pencher n'est pas exactement facile pour elle actuellement. Tout ça à cause de qui ? A-t-elle seulement besoin de le dire ? Tu me laisses enceinte et seule, j'ai passé quatre mois insupportables, et tu penses pouvoir me tirer les larmes ou un peu de compassion ? Questionne-t-elle en fronçant les sourcils.
Oui, quand elle parle de culot, elle ne mâche pas ses mots. Elle pince les lèvres, son agacement ne désemplie pas le moins du monde, et elle se fiche de lui faire une scène devant d'autres personnes. Qu'ils attirent les regards et les curieux, elle sera formidable dans cette représentation pour lui faire une histoire mémorable et la réputation qui va avec. Et maintenant je t'ai manqué ?! En voilà une autre. Elle n'a pas vraiment l'impression qu'il s'est débattu bizarrement. Il semble bien portant, en bonne santé. Et ça n'est pas son cas, puisqu'elle a perdu du poids.
Je n'y ai pas pensé pour toi si tu te poses la question, grince-t-elle froidement avant de secouer la tête fermement. Mais pour ta fille et ton bébé à naitre, histoire qu'on puisse manger et se mettre au chaud pour quelques semaines sans craindre pour nos vies, rappelle-t-elle. Puisque de toute évidence, elle ne peut pas compter sur lui. Et c'est avec un air effronté qu'elle rajoute : Et d'ailleurs en parlant de ce bébé, on s'arrangera pour que tu le récupères une fois l'accouchement passé, parce qu'elle ne le gardera pas à Junk Town, c'est décidé.
Sujet: Re: We could be heroes Ven 13 Jan 2023 - 23:24
Bien. S’il avait le moindre doute sur le fait qu’elle est – une fois de plus – passablement énervée, il n’en a plus du tout à la voir rouler des yeux. « Comment ça et donc ? » C’est à son tour de lever les yeux au ciel quand elle reprend. « Est-ce que je t’ai demandé de compatir ou quoi que ce soit du même genre ? Non. Je t’ai simplement expliqué pourquoi je n’ai pas pu venir en décembre. » Et janvier aurait été tout aussi compliqué pour être honnête. Ca commençait à le rendre dingue, mais il a comme dans l’idée que c’est le genre de détails dont Maxine se fout totalement.
Et, forcément, elle en rajoute une couche. « Evidemment que tu m’as manqué. Bon sang, tu veux que je te le dise dans quelle langue pour que tu le crois ? » Cette fois, elle aura mis moins de deux minutes à le faire sortir de sa distance habituelle. Impressionnant. Il n’a pas d’autres mots. Mettant ça sur le compte des semaines passées sans ses voir, il a quand même un temps d’arrêt quand elle en profite pour lui préciser qu’elle n’est pas là pour lui. « Alors pourquoi tu m’as envoyé ce message ? Vous auriez pu rester là des semaines sans même que je ne sois au courant. » Soufflé d’un ton plus sec qu’il le voudrait. Vexé ? Probablement que oui. Surement même. Pour un peu, il s’était cru avec elle. Mais il avait visiblement oublié à qui il avait à faire l’espace d’un instant. Heureusement qu’elle remet les choses à leur place. « Je t’avais dit que vous pouviez venir ici ou même au QG pour tout l’hiver. » Pour aussi longtemps qu’elles le voudraient d’ailleurs, mais ça, elle ne voudra pas l’entendre Et il se rend vaguement compte qu’il y a quelque chose dans les propos de la jeune femme qui lui échappe sans qu’il n’arrive à saisir quoi. Il perd juste son calme à mesure qu’elle parle, son esprit retourné comme elle sait si bien le faire en un tournemain.
C’est quand elle parle d’accouchement qu’il tilte enfin. Et il bat des cils, son regard quittant celui de Maxine pour se poser sur son ventre. Dont il ne devine rien, à cause de la couche de vêtements qu’elle porte. « Tu… tu as décidé de le garder. » Il a un sourire qu’il est incapable de réprimer, avant de secouer la tête, fronçant les sourcils. « Ou tu n’as pas eu le choix. » Il semble en pleine réflexion l’espace d’un instant. « Ca peut encore s’arranger si… enfin… tu es là. Ce sera plus simple de trouver un médecin. » Il peut faire l’aller-retour en quelques heures à peine si c’est ce qu’elle veut. Et il ne se rend même pas compte que son regard s’est fait brillant, qu’il s’est comme animé, l’espace d’une seconde, quand il a compris. Ce qu'il est tout bonnement incapable de camoufler.
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Sujet: Re: We could be heroes Sam 14 Jan 2023 - 2:32
Non mais quel culot. Monsieur n'hésite pas à se plaindre dans ses justifications, en attendant à ce que ça lui suffise pour l'excuser de l'avoir abandonné pendant de nombreuses semaines, et quand elle a l'audace de souligner que ça n'est pas une bonne excuse à son goût, voilà qu'il se vexe comme un pou et en rajoute une couche ? Il ne sait pas sur qui il est tombé. Ou il a oublié, selon toute vraisemblance. Elle croise les bras sur sa poitrine et le fixe, l'expression fermée, un reniflement qui souffre bon la colère qui couve en elle. Il y a un moment où ses hormones déchainées la feront exploser d'une rage qu'il ne verra pas venir, en bon naïf qu'il est.
Les bras croisés sur sa poitrine, Max a quand même l'impression que l'entendre râler après elle est quand même le pire dans tout ça. Parce que j'espérais te faire réagir, et peut-être revenir dans mon monde où j'attends encore un enfant de toi après que tu m'ais monté le crâne avec tes conneries ! Souligne-t-elle rapidement. Oui parce que c'est évidemment sa faute si elle a fait le choix de poursuivre. Elle s'est laissée embobiner par ses paroles, ses souvenirs, la nostalgie de ses propos. Tout ça pour quoi ? Pour souffrir le martyr à cause de lui ! Bon sang, elle le maudirait bien, là...
Sasha fait ce qu'elle veut, mais tu connais déjà ma position sur ton QG, il n'y a pas un monde où elle le rejoindra et qu'elle s'y installera. Rester à cet avant-poste à trimer comme une chienne est déjà bien suffisant pour son égo. Oui, je veux bien voir ton médecin, annonce-t-elle pendant qu'il s'enthousiasme et réalise, puis se reprend, sur le fait qu'elle est toujours bien enceinte. Un peu trop, même ! Elle voudrait bien s'en plaindre, mais réfléchit : Attend... Qu'est-ce que ça va me coûter ? Parce que ça n'est pas gratuit, n'est-ce pas ?
Elle peste avant de secouer la tête. Peut-être qu'il vaudrait mieux mettre un terme à cette grossesse au plus vite, sa santé est assez abimée comme ça : J'ai des nausées intenables, je ne peux presque plus manger ou boire sans vomir tout. Et je suis épuisée constamment, explique-t-elle : Ca et les crises de nerfs constantes, j'en ai assez, c'est l'occasion pour relever une chose par ailleurs : Tu m'avais dit que ça se passait bien ! Lâche-t-elle, la voix chargée de reproche : Je n'appelle pas ça une partie de plaisir...
Sujet: Re: We could be heroes Jeu 19 Jan 2023 - 11:38
Evidemment, absolument rien ne se passe comme il l’avait imaginé. Mais est-ce réellement une surprise ? Non. Pour autant, c’est bien réel. Et elle est plantée devant lui, à le fusiller du regard peut-être, mais au moins, elle est là. Ce qui fait battre son cœur un peu trop vite pour qu’il puisse totalement l’ignorer. Quand bien même il a déjà envie de hurler. Mais il prend une grande inspiration, se pince l’arête du nez avant de rétorquer, désignant ce qui les entoure. « Et qu’est-ce que j’ai fait quand j’ai eu ton message ? Je suis venu aussi vite que j’ai pu. Ce n’est pas une réaction peut-être ? Et de quelles conneries tu parles bon sang ? »
Ne pas s’énerver, ne pas s’emporter. C’est bien plus difficile à dire qu’à faire, même s’il y a eu près de deux mois pour se réhabituer à être froid et distant avec le monde entier, à de rares exceptions près. « Ici, ça te parait acceptable quand même ? A défaut du QG ? Tu pourrais venir régulièrement sans problèmes. » Il peut venir plus facilement et surtout, il sait qu’elle sera au chaud, qu’elle aura de quoi se nourrir. Et il pourra la voir. Quand elle confirme qu’elle veut voir le médecin, pas de doute pour lui, c’est pour en finir avec cette grossesse parce qu’elle n’a juste pas eu la possibilité de le faire avant. « Je vais demander à ce qu’on en fasse venir un ici. Ca prendra un ou deux jours. Pas plus. » Une inspiration avant qu’il ne fronce les sourcils à sa question. « Rien du tout. Je me débrouillerais. » Il arrive doucement à retrouver son calme de façade, essayant de laisser un peu de côté son égo si facilement malmené avec la brune.
Du reste, à l’évocation de ses symptômes, il a une grimace. « Oh. Je suis désolé. » Difficile d’ignorer les reproches qu’elle formule – et ceux qu’elle se contente de transmettre dans sa posture et le ton de sa voix. « Ecoute, je n’ai pas souvenir que ça ait été aussi difficile pour Zi. C’est ce que je t’avais dit. Je n’avais rien à gagner à te baratiner, surtout à ce moment-là. Mais sinon, je peux lui demander de venir, tu pourras lui poser toutes les questions que tu veux. » Et, si tout ce qu’elle a dit l’amène à penser qu’elle ne veut pas de cet enfant, il se sent quand même obligé de lui demander, pour arrêter d’espérer quelque chose de totalement stupide. « Tu veux tout arrêter alors ? » Il n’est même pas conscient du double-sens de sa question, tant il est occupé à ne pas donner l’impression – sans succès – qu’il est suspendu à ses lèvres.
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