The Walking Dead RPG

Le silence autour de nous a quelque chose de paradoxalement assourdissant. J’ai l’impression de respirer beaucoup trop fort et que le bruit de mes pas résonne tout autour de nous. Mais j’me force à être rationnel alors que j’m’engage avec Locke dans le couloir le plus proche. Ma lampe balaie le couloir, son faisceau se croisant de temps à autre avec celui du motard.

Et j’me fige à son putain. Je braque ma lampe dans la même direction que lui, laissant échapper un sifflement admiratif alors que la lumière balaie la catapulte et que je la fixe avec attention, oubliant même ce qui se passe autour de nous l’espace d’un instant. Okay, c'est ptet mortel, mais c'est carrément cool. Je fais quelques pas en direction de l’engin et, à la question de Locke, j’ai un hochement de tête. « Ouais, ça doit être dans mes cordes. » J’ajoute quand même, avec un bref froncement de sourcils. « Juste, au cas où… si j’me foire… évitez de rester à portée, on sait jamais. » Soufflé d’un ton léger alors que je pose mon sac au sol et que j’commence déjà à fouiner dedans pour voir c’que je peux utiliser. J’ajoute, relevant rapidement la tête vers Locke. « J’ai une pince pour briser les chaines sans faire trop de bruit. »

Quand Will me demande si j’ai besoin d’un coup de main, j’secoue la tête, déjà focalisé sur le mécanisme. « Nan ça ira. Mais comme dit… évite d’être trop près. » Des fois que le mécanisme me pète à la gueule. Ca ferait un peu désordre. Hum. Et j’continue, sans trop faire gaffe à ce que font les autres pour le moment.

Equipement/mode:

Résumé:

The stuff that dreams
are made of.

ANAPHORE

La voilà qui continue à décrypter, en usant d'un des bureaux, elle se glisse sur la chaise pour être un peu mieux installée, avant d'essayer doucement de décoller certaines pages. Ce n'est qu'au bout d'un moment de concentration qu'elle trouve de quoi lire. Concentrée pour traduire les phrases, elle se raidit simplement : Tout le monde a son masque de protection ? Demande-t-elle alors finalement, interrompant les trois hommes un temps pour relever les yeux vers eux.

Evidemment qu'elle a le sien, mais elle ne voit rien du côté de Zack et William. Il y a eu une maladie ici, ça a décimé une partie du campement, les symptômes parlent de folie et d'agressivité... Elle songe à la rage, ou alors est-ce autre chose ? Le virus ne s'arrête pas comme ça, elle aurait besoin de voir les corps pour comprendre. Je n'ai pas la date précise mais je m'approche de la fin du carnet, en tout cas, elle n'est plus au début. Ils font la mention d'une ferme à l'autre bout de la ville mais je n'arrive pas à décrypter ce qu'il y a dedans, ajoute-t-elle.

Spoiler:

who's on first ?

ANAPHORE

Je continuais mon exploration pendant que Zi nous faisait la lecture. « Ouais, continue. » Après tout, tant qu’elle restait dans la première salle sécurisée ou dans les couloirs qu’on écumait, entre nous et le groupe resté à l’extérieur, elle ne craignait rien. En apprendre plus sur ce lieu nous aiderait sûrement à comprendre à quoi on avait affaire. Je laissais Zack lui répondre concernant la vétusté des mécanismes, m’attardant plutôt avec William sur le message écrit sur le mur. « Je pense plutôt à un conflit interne qui a dégénéré et fait tomber ce lieu. Une communauté s’était établie ici. » Mais étaient-ils encore en vie ? Rien n’était moins sûr.

« J’ai mon masque, oui. » Je levai ma lampe-torche en direction de Will et Zack qui ne répondirent pas immédiatement. « Ne me dites pas que vous l’avez oublié… je vous ai demandé d’en prendre un au briefing, bordel ! » Si on avait affaire à de nouveaux cas de mutation, la prudence était de mise. Je soufflai, un peu excédé. « Occupe-toi de la porte, Zack. On va vers la porte de secours avec Will. » Je les délaissais pour remonter le long corridor avec l’ancien soldat, le temps pour Zi de décrypter le reste des notes et pour Zack d’œuvrer. J’en profitais pour contacter ceux restés à l’extérieur pour leur indiquer d’entrer par la porte principale dès que celle-ci serait déverrouillée. Quant à la porte de secours, elle ne représenta aucun danger et nous dégageait un nouvel accès vers l’extérieur. Je rebroussai chemin pour entendre la suite de l’histoire. « Une ferme ? Ca m’intéresse. » On avait précisément évoqué le fait avec Layla qu’il nous faudrait écumer les fermes autour de Belfair pour nous ravitailler afin d’augmenter notre production.

Je laissais la question en suspens pour leur désigner les quatre salles de classes attenantes à celle d’où nous venions. « On procède comme d’habitude. Zi ouvre à chaque fois. » Je mis mon masque en place, par mesure de sécurité. « Will et Zack nous couvrent, j’entre en premier. Ok ? C’est parti. »

Spoiler:

"It's holding me, morphing me, And forcing me to strive To be endlessly cold within, And dreaming I'm alive And I'm not breaking down I'm breaking out Last chance to lose control"

Elle scrute les deux autres pendant que Locklan leur passe un savon. Sans intervenir, elle continue sa lecture en essayant de déchiffrer des passages. Son doigt lui permet de maintenir le rythme pour survoler rapidement. Elle ne s'attarde que sur ce qui a de l'importance, les éléments les plus nets. Et elle en trouve un justement. Il y a surtout eu des enfants ici, et des jeunes, peut-être tout juste adolescents, explique-t-elle simplement en relisant les derniers mots.

La dernière note semble dater de deux-milles vingt et un, ça remonte déjà à un moment, analyse l'asiatique en plaçant finalement son masque sur son nez. Ils sont peut-être toujours là ou non, le lieu a l'air désert donc ils en sont peut-être partis ou sont morts entre temps, précise-t-elle. C'est du pareil au même pour eux, il y a quand même des cadavres d'enfants ici. Est-ce que vous avez entendu d'une sortie en groupe, en ville, qui se serait mal passée ? Trois femmes, une attaque avec des adolescents, elles ont eu le dessus et les ont mis en fuite, en ont tué certains, demande-t-elle rapidement en les regardant. Elle hoche la tête : oui, elle est prête.

Spoiler:

who's on first ?

ANAPHORE

Je continue de bricoler sur la catapulte avant d’entendre un clic qui m’arrache un froncement de sourcils. Et c’est là que je pige que les pièces sont bien trop usées pour fonctionner correctement. « Ce truc est bien trop vieux, ça aurait jamais marché. Tssst… » Je roule des yeux, un peu agacé d’avoir perdu du temps et me demandant quand même si j’peux pas récupérer quelques pièces qui pourraient servir.

Mais ça, c’était avant que la Doc parle des masques. Et je baisse les yeux à ma ceinture, visualisant très bien mon masque posé sur le lit pendant que je finissais de me préparer. Forcément, Locke nous passe un savon, totalement légitime. Si j’ouvre la bouche pour tenter de me justifier, j’la ferme rapidement, bien conscient que ça servira à rien. J’me contente d’essuyer le sermon avant d’me diriger vers la porte. « Compris. » J’tenterais bien de raser les murs mais, vu ma carrure, ce serait encore plus ridicule qu’imaginé dans ma tête.

Du coup, j’m’exécute et j’ouvre la porte principale d'un coup de pince, écoutant les informations déchiffrées par la Doc. « Ca me dit rien cette histoire de sortie qui a dérapé. Désolé. » Et, quand Locke donne la suite du programme, je récupère mon flingue avec un bref hochement de tête et je les suis, alors qu’on passe d’une salle à une autre. Elles sont toutes terriblement similaires et me rappellent vaguement mes salles de classe quand j’étais au lycée. En version glauque et abandonnée quoi. Et l’exploration continue en silence, sans rien de bien probant sur les premières salles.

Finalement, au détour d’un couloir, on a un temps d’arrêt. Et j’fais un signe de tête pour désigner le nord. Avant que la marche reprenne.

Spoiler:

The stuff that dreams
are made of.

ANAPHORE

Will fouilla son sac, alors que Zi évoquait les masques, fronçant les sourcils devant l’absence du sien. Il se souvenait pourtant très bien Locke qui lui en avait parlé, et de l’avoir préparé. Bien conscient de son erreur, Will se contente de hocher la tête et d’accepter la remontrance, avant de se tourner vers Zi. Il avait beau écouter, ce dont elle parlait ne lui disait absolument rien. « Ça ne me parle pas non plus. » Ils pourraient toujours se renseigner une fois de retour au camp, mais ils devraient faire sans en savoir plus, cette fois-ci.

Il avait malgré tout suivi Locke alors que Zack s’affairait et que Zi lisait et avait ouvert une à une les salles de classe dans lesquels ils se trouvaient, qui s’avéraient vides et insignifiantes. « Allons-y. » Embrayant vers le Nord, arme en main, Will s’arrêta près de la salle la plus proche, sur sa droite, faisant signe à Zi de s’avancer en essayant de rester discret, se plaçant face à l’ouverture de la porte au cas où un danger en surgirait, Zack à ses côtés. Locke serait exposé en premier mais ils pourraient tirer l’un et l’autre, si un mort-vivant ou un humain en sortait.

Spoiler:

WE ARE SOLDIERS

It's time to strap our boots on
This is a perfect day to die
Wipe the blood out of our eyes
In this life there's no surrender