The Walking Dead RPG

La majorité des pièces a été brûlé, explique-t-il d'un ton ferme. Neela analyse rapidement, il n'est pas question de manquer une seule goûte d'informations dans ces circonstances : La majorité, ça ne veut pas dire l'entièreté. Vous allez retrouver ce qui existe et les donner à Madame, pour qu'elle joigne tout ça à son dossier, annonce-t-elle avec un air ferme. Il a intérêt à ne pas ménager son effort.

Notamment parce que s'il prend ça par-dessus la jambe, comme il l'a toujours fait jusqu'ici, elle s'occupera sans doute de lui rappeler à qui il doit sa tranquillité pour l'instant. Oh, le scandale lui coûtera plus cher, il a de la chance qu'elle soit une femme de paroles. Son deal est clair, elle ne reviendra pas dessus. Nous n'avons pas été mis en contact les uns avec les autres... annonce-t-il. Ce qui veut dire qu'elles vont devoir creuser. Du coup, je ne sais pas... On peut le présumer, votre mari sait à qui s'adresser pour arranger ses affaires, ajoute-t-il.

Light this world

ANAPHORE

Daisy ne pensait pas qu’elle avait raison au sujet d’autres confrères. Au final, elle n’était que témoin dans cette histoire, le reste, elle avait l’impression de patauger dans un marécage sans fins. Plus elle s’enfonçait dans cette histoire, plus tout lui semblait profondément nauséabond.

La majorité, mais comme l’avait fait remarquer, pas la totalité. Alors, peut-être qu’il y avait espoir. Pour le reste, elle n’obtiendrait rien de plus de Dr. Rupert, sauf les regrets de celui-ci. Elle n’arrivait pas à croire qu’il avait prit part à toutes ces atrocités, Daisy n’avait aucune pitié ni compassion. Ce qu’elle pouvait lui promettre, c’était du vent, elle le ferait tomber, avec les autres. Tous ceux qui n’avaient pas levé le petit doigt, préférant statut et sécurité plutôt que celle des enfants. Elle-même en était certainement coupable, d’ailleurs, mais elle tentait de balayé à sa porte.

Avez-vous les dossiers rescapés ici ? demande t-elle, elle préférait que les choses aillent vites, sans qu’elle n’est à revenir. Ses absences répétées finiraient bien pas éveiller des soupçons ou poser quelques questions. Elle regarde ensuite, Neela si celle-ci avait quelque chose à demander ou à ordonner, elle était libre de le faire. Mais pour éviter qu’elle ne soit trop trempée dans l’enregistrement, Daisy se devait de sortir, préférant ne pas prendre le risque de se faire découvrir par le pathétique Dr. Rupert.

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

L'homme secoue la tête à sa question, et Neela l'oblige à répéter. Non, pas ici, explique-t-il alors plus fermement. Une dernière fois pour insister, et ne pas attirer l'attention, il soupire et les deux femmes finissent par sortir du bureau. La promesse passe de la part de l'indienne : un mot, un seul de ce qu'il s'est passé ici, et elle n'aura pas besoin de grand chose pour prouver toutes les choses qu'elle a affirmé contre lui, et sur leurs magouilles infernales. L'homme a compris, à l'évidence, que sa réputation ne tient qu'à son bon vouloir.

Reste à savoir s'il essaiera de faire ressortir les preuves, ou s'il va se charger de les détruire. Elle le note dans un coin de sa tête, elle doit le garder a l'oeil d'une manière ou d'une autre. Quitte a intervenir physiquement pour ça. Mais pour l'instant, son regard passe sur la brune à côté d'elle : Est-ce que ça va ? Demande-t-elle. Les révélations passées, elle se doute que le choc doit être indigeste à cet instant. Mais Walla Walla garde des secrets qu'il vaut mieux garder sous scellé.

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ANAPHORE

C’est une déferlante qui s’abat sur Daisy. Elle tient le choc, mais n’en mène pas large. Si le ciel avait pu lui tomber sur la tête, elle en avait certainement l’impression. Eugénisme ? Vraiment ? Pouvait-elle se blâmer d’être passée à côté d’une chose aussi atroce et abjecte ? Devait-elle s’en soucier ? Avait-elle l’empathie et la compassion nécessaire pour rajouter ce combat à des tâches qui lui semblait déjà profondément herculéenne ? Tant de questions qui se faisaient échos.

Encore l’impression que la bile allait lui remonter dans le fond de la gorge. Elle lutte contre cette nausée qui lui faisait courber sa silhouette droite et les épaules. Chaque jour qui passait semblait être un jour nouveau pour des révélations et des découvertes. Mais elle ne pouvait dire qu’elle était prête à celle-ci, certainement pas non. Elle était enfin extirpée de la mélasse qui se forme dans son esprit et dans laquelle elle avait l’impression d’être engloutie par Neela. Daisy la regarde quelques secondes, en silence, avant de se redresser avant une longue, très longue inspiration.

Très honnêtement, je ne sais pas .. commence t-elle, Depuis quand savez-vous tout cela Neela ? lui demande t-elle.

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

Elle se sent amère et vide, alors qu'elle porte un regard sur sa voisine qui peine à se remettre des révélations faites. Il n'y a malheureusement pas de bonne manière de découvrir ce genre de choses. Trop dure désormais, ou alors pas assez terrifiée par ce qu'il se passe et les répercutions qu'il peut y avoir, Neela n'en ait plus à des considérations abruptes à ce sujet. Un très long moment, explique-t-elle alors dans un soupir de circonstances. Elle pince les lèvres et secoue la tête.

C'est le problème quand on pose des questions, quand on creuse, quand on fait en sorte de charier ce que chacun essaie de cacher, elle n'a jamais ménagé son effort. Mais si des gens comme elle ne sont pas là pour le faire, d'autres se complaisent dans ces horreurs. Et l'enfer s'installe. Son erreur a été de laisser faire. On finit toujours pas trouver, malheureusement. Elle espérerait le contraire pourtant. J'étais au fait de cette pratique avant ce qu'ils ont sorti au sujet de McCoy, ajoute-t-elle. Et depuis, je me demande ce qu'il y a de pire encore...

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ANAPHORE

Elle se redresse, prend une longue respiration. Son quotidien serait désormais rythmé par des révélations peut-être de plus en plus grave, peut-être de plus en en plus aggravante. Daisy ne pouvait plus, elle n’avait pas le temps de se morfondre de cette manière face à toutes ces nouvelles abjectes qui lui tombaient au coin de la figure. Elle avait certainement depuis longtemps décidé de ne plus laisser faire, mais elle n’avait pas prit la pleine conscience de ce que je signifiais cette résolution.

Et moi depuis pas assez, semble t-il, fit-elle, plus amer qu’elle ne l’aurait voulu.

Dire qu’elle avait laissé faire était un peu injuste, mais elle ne pouvait pas dénier qu’elle avait bien voulu regarder de l’autre côté. C’était plus confortable, c’était certainement plus lâche. Elle avait vingt ans et n’avait certainement pas été un modèle de maturité et d’altruisme. Pour ce qui était de l’altruisme, peut-être fallait-il repasser plus tard.

Si le pire pouvait attendre demain… fit-elle. Elle ne doutait pas une seconde que le reste de ses découvertes pouvaient lui donner toutes les nausées de la terre. Seulement, Daisy n’avait pas vocation à tout entendre ni à tout régler. Pour l’heure, chaque jour en son temps et à sa place. Il semblait aussi être aussi fait du « pire », une bande de lâches autoproclamés .. ironique. On peut pas me définir comme un modèle de vertu… Enfin.. fit-elle en haussant les épaules. De toute manière, on ne changeait pas le passé.

Voulez vous passer voir Agnes ? Je peux comprendre que la grossesse puisse être fatigante.

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

Elle pince les lèvres, consciente que l'horreur sous le masque de perfection est difficile à contempler. Il s'agit d'un abime, hostile, dérangeant, mais Neela ne peut rien faire de plus que l'exposer aux yeux de tous. Cette réalité est cruelle par définition. Nous irons plus tard, je vais prendre une pause dans le bureau de mon mari, il ne doit pas y être pour l'heure, ça me permettra de reprendre mon calme et de récupérer un peu d'énergie, souffle-t-elle alors avec un bref sourire. Là ? Elle aussi a besoin de se remettre de ses émotions...

FIN

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