The Walking Dead RPG

Bien, fait-elle, fermement et d’un ton sec. Votre couardise vous précède.

La situation était tout simplement inacceptable. L’inaction de tous avait fini par créer le monstre immonde qu’était Ethan Newman, Daisy s’estimait complice, mais à défaut des autres, elle essayait au moins de sauver le peu de choses qui valait la peine, le sacrifice et les risques d’être sauvé : son fils, son enfant à naître. Daisy refusait tout simplement de tomber pour des crimes qu’elle n’avait pas commis. La jeune mère ne pouvait dire qu’elle avait la conscience tranquille, mais elle pouvait au moins essayer de dormir sur ses deux oreilles.

S’il fallait qu’elle devienne cette mère redoutable. La voilà face à une impasse, devait-elle demander de l’aide à Neela ? Que faire, que dire pour le convaincre de quitter cette lâcheté ? Cette couardise insupportable qui la faisait presque sortir de ses gongs.

Elle ouvre la porte et regarde Neela, Monsieur Rupert se fiche du sort de nos enfants, lui fit-elle, Aucun de mes arguments ne font flancher sa lacheté.  

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

Oh vraiment ? Fait-elle en fronçant les sourcils, avisant l'homme finalement d'un regard perçant. Vous pouvez rester là mais vous n'avez pas envie d'être témoin de ça, souffle Neela d'un air entendu, en s'adressant à Daisy. Libre à elle de prendre part à cette discussion. Pour sa part, elle referme la porte derrière elle, et verrouille à clé sans attendre en plantant un regard dur sur l'homme. La voix vibrante d'une colère qu'elle n'essaie pas de contenir : Bien, Docteur Rupert, grogne-t-elle d'un ton sec.

Préférez-vous aider ma bonne amie dans ses recherches ou voulez-vous qu'on fasse éclater au grand jour les patients que vous avez envoyé mourir aux mains de vos confrères ? Demande-t-elle alors sans cacher où se trouvait le chantage : Expliquez-moi vos raisons : vote pour l'euthanasie ou juste la pratique de l'eugénisme pour créer votre race parfaite sans homosexuels et handicapés vous convient mieux ? Ajoute-t-elle en fronçant les sourcils : Au fait, la question que je me pose, c'est... L'ordre vient du mari de madame, ou de plus haut pour l'épuration de la population ?

Spoiler:

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ANAPHORE

À dire vrai, Daisy tombe autant des nues que le médecin en face d’elles qui blêmit. Les accusations de Neela sont gravissimes, terribles, Daisy n’avait jamais, Ô grand jamais entendu parler de ces rumeurs, ou du moins des soupçons qu’avait Neela concernant les activités extra-scolaires de son époux et de son entourage. Les oreilles de Daisy bourdonnait, alors qu’elle regarde Dr. Rupert blêmir, et qu’elle même essayait tant bien que mal de ne pas défaillir face aux accusations de Neela.

C’était encore pire que ce qu’elle pensait.

L’homme bégaie puis nie, farouchement. Mais il défaille, elle le voit, il a beau essayer de ce cacher derrière son statut d’homme. La jeune mère voyait bien que Neela avait trouvé les arguments et avait créer une faille dans l’égo surdimensionné du « bon » docteur. Plus haut ?

Mais vous mentez, fit-elle, outrée, alors que tout allait bien au delà de son imagination de femme au foyer. Vous n’avez donc honte de rien ? s’indigne t-elle, alors.

Spoiler:

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

Il ment, oui. Comme un arracheur de dents quand il explique que ça ne fera pas mal. Et il saisit cependant quand Neela évoque des faits actés et documentés, trop précis pour être inventé, qu'il n'aura pas la chance de mentir plus loin. Parce qu'il reviendrait à nier des évidences. Tombant sur sa chaise, et sur le dossier de celle-ci, il lâche un profond soupir agacé, pris sur le fait, dans sa culpabilité. Réfléchissez bien à ce pour quoi vous voulez tomber, docteur, indique-t-elle d'un ton sec en le fixant droit dans les yeux.

Elle lui laisse le choix de sa tombe, à dire vrai. Mais sans aucune pitié : Vaut-il mieux tirer votre révérence en héros parce que vous aurez balancé un monstre qui bat ses enfants dans une horde, ou sur un scandale de cette ampleur, avec tous ces meurtres sur la conscience ? Elle fronce les sourcils, l'œillade perçante, inquisitrice. Oh, il aura quand même à répondre de ses actes de toute façon, mais elle laisse ça entre les mains d'Ortega. L'homme détourne les yeux, et concède finalement. Je vais vous aider... Bien, tranche l'indienne.

Frapper un grand coup, c'est toujours ce qu'elle préfère faire. Surtout quand ça l'assure que l'homme ne se relève pas. Ses yeux se tournent vers Daisy : elles ont autre chose à voir, n'est-ce pas ? Elles ont la parole du médecin, pour ce qu'elle vaut. La suite ?

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ANAPHORE

Daisy n’en croyait pas ses yeux, Neela semblait aux faits de choses terribles. Que se passait-il dans les couloirs de la clinique ? L’indienne connaissait-elle quelqu’un qui avait été victime de ses exactions. Et si, elle-même, Daisy, n’avait pas été mariée à une figure de la ville, aurait-elle, elle aussi été envoyée au casse-pipe ? Dans sa tête, tout bourdonnait. Mais, il fallait se concentrer, ne pas se laisser dépasser par toutes ses révélations. Daisy avait à peine réussit à remettre quelques cartes à son château, que déjà, Neela soufflait sur ses branlantes nouvelles fondations. Elle n'oublierait pas cet élément, elle n'oublierait pas que sûrement, l'eugénisme avait fait partie des activités de Walla Walla.

Une chose était sûre : son époux était un monstre. Et tous tomberaient, même ceux qui comme le docteur Rupert se rachetait une conduite, par culpabilité, un lâche.

Votre nom apparaît sur les dossiers de mon époux, vous êtes radiologue, avez-vous caché les conséquences de sévices physiques infligés aux enfants Newman, demande t-elle, de but en blanc. Désormais, elle n’avait plus le temps des ronds de jambes. Elle prendrait l’exemple sur Neela, il était trop tard pour rebrousser chemin. N'oubliez aucuns détails.

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.

Elle sait ce que Daisy essaie de faire. Elle se doute que l'enregistrement tourne toujours, et qu'elle a besoin de preuves pour étayer le dossier qu'elle veut constituer contre Newman. Elle devra faire très attention vis-à-vis de ce qui sortira de cette discussion, et aviser de comment elle a convaincu Rupert de parler. Les circonstances font que Neela ne peut pas être associé à tout ça en l'état mais... Elle peut quand même l'accompagner, un peu. Quand son mari sera possiblement à la tête de cette clinique, elle devra faire bonne figure, être parfaite, sur tous ses aspects.

Alors, elle laisse l'homme parler, l'estimant d'un regard lourd, presque redoutable. La moindre magouille, le moindre mensonge, elle sonde tout. Mais l'homme s'aligne et il parle : oui il a caché les coups, pour les pressions subies, il n'a pas osé parler. Il y en a eu beaucoup, sur ses ainés, des hématomes et des fractures, pour un général qui ne supporte ni la frustration, ni le bruit. Quelle idée de faire des enfants, songe-t-elle. Le déroulé se poursuit, se complète et Daisy fait en sorte de pousser un peu plus loin l'interrogatoire. Le médecin ne se fait pas prier pour parler, libérant sa conscience.

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ANAPHORE

Daisy puisait dans les toutes les ressources qu’elle avait pour demeurer calme, elle écoutait, savait que l’enregistreur faisait son travail et enregistrait toutes les informations nauséabondes que le Dr. Rupert déblatérait. Sans grande surprise, Newman avait réussi à couvrir ses arrières. Les coups, les hématomes, les fractures, tout, tout avait été passé sous silence. Pression, chantage, le Dr. Rupert semblait ne plus savoir s’arrêter. Pourquoi leur avoir donné tant de peine quand elle voyait le flot de parole du radiologue.

Avez-vous des radios ? Des rapports, ou de des dossiers médicaux de ces incidents ? demande Daisy, elle doutait que Newman fut assez naïf pour laisser quoique ce soit derrière lui. Mais il ne suffisait pas de beaucoup pour créer un effet boule de neige, une radio, un dossier médical, et peut-être pouvait-elle appuyer ses accusations contre son époux. C’était encore et toujours, une voix contre une autre.

Êtes vous le seul à avoir couvert mon époux, Dr. Rupert ? Et si oui, vous me donnerez leurs noms. Elle regarde Neela, un instant. Avait-elle quelque chose à lui demander ? La faiblesse psychologique apparente de l’homme le rendait pathétique.

- - you're such a bitch sometimes. Well.. i mean yeah. more like all the time.