The Walking Dead RPG

Valérian, c'est bien ça ? Nous nous approchons tous deux, de l'ami d'Elena. Le meilleur, de ce que j'en sais. Je n'ai pas encore compris toute la généalogie entre les gens qui vivent ici, je ne fais que découvrir les liens étroits qui les rassemblent. Et la douleur qui les maintient uni. Je lui offre un sourire, je suis encore fatiguée et malade, mais c'est très loin de la crève que je me trainais en chemin. On s'est à peine croisé à Nisqually, il me semble, que j'ajoute avec un sourire : Olivia, les présentations sont faites pour moi.

Disons que l'arrivée en fanfare n'a pas trop donné l'occasion de discuter entre nous. C'est frustrant mais comme ça. Je n'insiste pas davantage : Tu dois connaitre un peu plus l'un de mes meilleurs amis : Tomas, je ne rajouterais pas à quel point il me manque. Le compagnon de Thaïs a toujours été l'interlocuteur principale à la Marina, et vu qu'ils utilisent beaucoup les navires ici... C'est peut-être cavalier de te demander comment tu vas, que j'ajoute, un air un peu plus grave et compatissant sur le visage : Echo nous a expliqué les très grandes lignes, pas besoin de faire des mystères : Mais comment vas-tu ?

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ANAPHORE

« Valerian »

Je lui sers la main. Nous nous sommes déjà croisés mais celui qui est l’ex et meilleur ami a l’a fois d’Elena et Connor ne m’a jamais semblé des plus ouverts en ma faveur. De toute façon, tout cela n’a plus aucune importance et j’ai été assez secoué par les évènements qui nous on conduit ici pour avoir mis cette armure derrière laquelle je refoule pas mal de choses.

Je connais sa relation avec Reese, je sais qu’elle était enceinte, aussi qu’il a perdu sa liberté en même temps que plusieurs des siens, j’ai du mal a voir comment il pourrait répondre a la question d’Olivia sans s’effondrer.

« On les retrouvera. Je commence a ébaucher des plan pour tenter de trouver des solutions mais je vais avoir besoin de vous. Tous les détails, mêmes les plus insignifiants peuvent nous aider a en savoir plus sur qui sont vos agresseurs et délimiter une zone ou il se cache. Vous pensez que vous arriverez a nous raconter ce qui s’est passé ? »

D’un hochement de tête, Valérian confirma à la petite brune son identité. Il s’installa avec des gestes précautionneux sur le siège que lui faisait face, prenant garde à ne pas réanimer la douleur qui irradiait de ses muscles, et plus particulièrement de ses épaules fragilisées. Trois verres de whisky étaient posés sur la table à laquelle ils étaient installés. Un feu de cheminée crépitait par ailleurs paisiblement dans un coin du réfectoire, les préservant du froid tenace qui engourdissait Crescent Bay. « Oui, je m'en souviens. » acquiesça-t-il à Olivia d’une voix sans timbre. Il serra cordialement la main de Sebastian, et posa, dans un geste empreint de chaleur, une main par-dessus la sienne. « Sebastian. Merci à vous d’avoir pris soin d’Elena. Je ne saurais vous en remercier suffisamment. J’aurais préféré ne pas recevoir votre visite en ces circonstances, mais j’ai conscience qu’il est impossible de déloger une idée de sa tête de mule. »

Les yeux sombres de Valérian se posèrent sur Olivia et il haussa une épaule, désabusé. « Que puis-je répondre à ça ? » sourit-il tristement. « Le monde ne s’est pas encore arrêté de tourner. C’est peut-être ce qui me surprend le plus dans cette histoire. » Au sein de cette souffrance, de cette folie, c’était ce que son esprit avait le plus de mal à saisir : que la vie puisse suivre son cours au-delà de Crescent Bay. « Personne n’est encore mort. J’imagine que c’est une bonne chose. » dit-il d'une voix distraite.

Le grec se tourna vers Sebastian qui, d’emblée, manifesta avec ferveur son intention de débusquer la cachette des pirates. La surprise peignit les traits de Valérian. « Pourquoi cette volonté si franche de nous aider ? Sauf votre respect, je ne vous connais pas : seriez-vous mêlé à cette histoire d’une façon ou d'une autre ? » Ses yeux se perdirent ensuite dans l’alcool ambré de son verre. « Vous voulez que je vous raconte dans les détails ce qui s’est passé ? C'est une longue histoire, et je ne crois pas avoir suffisamment d'alcool pour l'agrémenter. »

Every time that I look in the mirror, all these lines on my face getting clearer. The past is gone. Oh, it went by like dusk to dawn. Isn't that the way ? Everybody's got their dues in life to pay.

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On a fait ce qu'il fallait pour qu'elle survive, tu n'as pas à nous remercier pour ça : nous tenons autant à elle, que je lui souffle avec un sourire. On n'allait pas abandonner Elena sur le bord de la route en lui souhaitant bon courage. Et puis, c'est vrai que son bébé est vraiment mignon, que j'ajoute avec un petit air attendri. J'admets craquer devant ses toutes petites mains, mais ça passe toujours mieux chez moi quand ceux sont les enfants des autres et que je n'ai pas besoin d'en avoir la responsabilité.

Difficile de ne pas voir cependant que Valérian n'en mène vraiment pas large. Autant être honnête sur ce qui nous amène ici ? Je hausse les épaules, on a aussi une histoire à raconter : Une personne est à la recherche de Reese. Sebastian a fait le lien vis-à-vis de votre relation, c'est pour elle que nous sommes venus, pour voir si tu savais où elle se trouvait, que je souffle en soupirant : Et on a compris ensuite de quoi il en retournait, l'histoire que nous a raconté Echo est parlante. On doit revoir cette personne rapidement et lui raconter l'histoire, autant être précis dans les faits, que j'ajoute, encourageante.

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ANAPHORE

« Ne me remerciez pas non plus. Elena est une amie proche pour qui je ferais beaucoup même si réussir a lui faire entendre raison n’a pas été dans mes capacités. »

Je laisse Olivia parlé avec ce débit légèrement innocent qui me laisse entendre qu’elle n’a peut-être vu tout le malaise de cet accouchement surpris e qui m’a éprouvé plus que je ne l’ai montré. Je tique sur une de ces réflexions ;

« Je croyais qu’il y avait déjà eu au moins une victime et que l’était d’un des stars emportées était des plus inquiétant ? M’aurait on mal informé ? »

Je ne me raidis pas, mais intérieurement, je leve les yeux au ciel quand ma camarade lâche beaucoup plus d’informations qu’elle ne le devrait. Sa naïveté est souvent désarmante. Parler de cela ne fait que nous éloigner du sujet et éveiller de la méfiance. J’imagine que je dois me réjouir qu’elle n’ai pas parler de Roman, même si cela aurait été plus simple a expliqué a un conjoint surement dejà éprouvé que ce que vient de lui balancer Olivia. Je me sens obligé de préciser :

« On parle de la professeur de potion de Reesse qui s’inquiétait de son absence. Rien de grave, mais surement qu’elle pourra nous prêter main forte pour la retrouver. Dans tous les cas il y a entre nos groupe une alliance que j’ai plus qu’encourager. Elle stipule bien que s’attaquer a un des nôtres c’est s’attaquer a tous les autres. J’en ai parlé a Elena qui est en accord avec moi. Je compte bien aussi en informer les Expendables. »

Même si je ne suis pas sur que Daemon, qui commence a comprendre que sa femme ne reviendra pas, ait envie de partir a la recherche d’un frère qui l’a déjà abandonné trop de fois. Lui a cette chance de ne pas être l’ainé de cette famille.

« Et puis, de vous a moi, nous connaissons assez Elena pour savoir que c’est bien parce qu’elle vient d’accoucher qu’elle n’est pas déjà en train de trouver un bateau pour partir a leur poursuite. »

J’ai un petit sourire a cette pointe d’humour avant de reprendre, le plus sérieusement du monde.

« Je crois qu’il va falloir affronter cela sans alcool pour être sur de ne rien omettre. Des noms, des pseudos, des cicatrices… j’ai besoin vraiment de tout ce qui s’est passé pour que nous puissions trouver une stratégie efficace pour tous les sauver. »

Jusqu’alors distrait, comme s’il avait été absorbé par des contemplations lointaines, Valérian lança un regard troublé à Sebastian. « Une victime ? » répéta-t-il d’une voix hésitante. « Non… je ne crois pas… » Ses souvenirs se décousaient pourtant, éparpillés par la fièvre de ces derniers jours. Depuis qu’il en avait émergé, le grec était plongé dans une affreuse hébétude. Les images de la soirée étaient diffuses, et il ne se souvenait avec clarté que de quelques événements, comme des photos épinglées dans son esprit : les cris de Ruby, Reese étendue au sol après avoir été violentée, les yeux clairs, presque délavés de Ulrich, dardés dans sa direction… le reste était un tourbillon indistinct de sensations et d’images qu’il était incapable de débrouiller - véritable maelström dominé par un mélange de peur et de colère.      

Valérian battit frénétiquement des yeux pour chasser ce trouble passager, et tourna son regard noir vers Olivia lorsqu’elle mentionna contre toute attente Reese. « Reese ? » s’alarma-t-il soudain en fronçant les sourcils, piqué de défiance. « Quelqu’un est à sa recherche ? » Une vive inquiétude se déversa dans ses veines, et gomma de son visage toute trace d’amabilité, durcissant ses traits. « Qui est à sa recherche ? » Son esprit s’était buté à cette information, au point qu’il éluda complètement le reste des paroles bienveillantes de Sebastian.

« Une professeure de potions ? Mais de quoi parlez-vous, bon sang ?! » Jamais Reese ne lui avait parlé de cette femme, alors de quoi était-il question, putain ? Le grec avait l’impression de tomber des nues devant ses invités. Il n’avait pas la moindre idée de l’identité de cette mystérieuse femme, ni de la raison qui aurait dissuadé Reese de lui en parler. Les yeux noirs de Valérian fondirent comme des rapaces de Sebastian à Olivia. « Dites-moi tout ce que vous savez à son sujet. » exigea-t-il d’une voix grondante.

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Il n'y a pas eu de décapité ? Je demande ça en fronçant les sourcils, surprise de sa réponse malgré notre insistance. Pourquoi les témoignages ne concordent pas ? J'ai un regard pour Sebastian, une manière de l'interroger des yeux en tentant de comprendre ce qu'il se passe. Peut-être est-ce le choc qui empêche Valérian de se remettre les choses en mémoire, à sa place, je pense que je n'en mènerais pas plus large sur tout ça, mais de là à occulter totalement un élément aussi important... On aurait tiré dans la tête de Joaquin de ce qu'on nous a dit, que j'ajoute.

Le reste ? Valérian semble raide et j'ai un mouvement de recul peut-être un peu par précaution. Je suis à deux doigts de croire qu'il pourrait nous aboyer dessus ou passer par-dessus la table pour nous secouer et avoir des réponses à ses questions : Reese ne t'a pas parlé d'elle ? Je trouve ça étrange encore une fois, nouvel échange de regard avec Sebastian, je ne comprends pas non plus pourquoi : Hmm... Je pince les lèvres : Elle s'appelle Jennifael, et elle lui apprend la botanique de ce que j'ai compris, que j'ajoute.

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