The Walking Dead RPG

« Ok » Il préfère ne pas insister davantage si Faith ne veut pas s'étendre sur le sujet. Désormais, tout ça est de l'histoire ancienne, ils doivent regarder vers l'avenir. Aaron grimace et esquisse un sourire quand Faith parle de contrat. « Bon, si c'est déjà dans le contrat... » Et l'un et l'autre savent très bien qu'aucun des deux ne se fait prier pour abuser du corps de l'autre. Ils sont sur la même longueur d'ondes à ce niveau-là.

« Trois jours ? » Il secoue la tête et vient l'entourer de ses deux bras pour l'attirer un peu plus à elle. « Une semaine au moins » affirme-t-il avec une œillade complice. « Voir même beaucoup plus » Entre le repos et les retrouvailles, ils ont des choses à profiter ensemble. Et bouger lui tire une quinte de toux assez désagréable. L'ancien surveillant pénitencier attrape une bouteille d'eau pour en boire une grande rasade. Et quand Faith continue, il manque de s’étouffer avec le liquide. « Oh, pardon... Je t'assure que je les ai déjà lavé pourtant » Il grimace, il a eu beau se frotter le plus possible sous la douche sitôt qu'il ait rentré chez les Expendables, il a l'impression que la crasse accumulée au cours de ses dernières semaines est imprégnée en lui comme une seconde peau. Et ses cheveux... Par endroits, il a presque des dreads... Une catastrophe.

Quand Faith évoque les paysans, avant de se rectifier et de les appeler par leurs vrais prénoms, un sourire soulève les lèvres du barbu. « Ils ont rencontré quelques difficultés en chemin mais quasi tout le monde est arrivé à bon port. » Après, il ne les connait pas si bien que ça et serait bien incapable de donner les noms de ceux qui ont périt entre les griffes du puma et des rôdeurs par exemple.

Quant à sa clavicule, il hausse les épaules et aussitôt, une grimace de douleur se dessine sur son visage. « On m'a dit que les Remnants pouvaient peut-être y faire quelque chose » Il hausse les épaules. « J'ai l'impression que nos relations sont un peu tendues avec eux » Alors de là à parler d'une opération, il n'est pas sûre que ça puisse aboutir. « On verra bien... » Il la regarde avec le plus grand des sérieux. « Avec tes doigts de fée, tu ne peux rien faire ? » Il attrape sa main pour lier ses doigts aux siens. « Je me contenterais d'un bon petit massage sinon » souffle-t-il, un sourire aux lèvres et un regard lourd de sous-entendus. Oui, ils ont du temps à rattraper tous les deux et la voir à ses côtés lui fait le plus grand bien.  

Une semaine, ou plus. L'idée lui arrache un sourire mutin, se laissant volontiers entourée de ses bras avec cette envie de ne plus les quitter. Je suis à ton entière disposition tout le long de ton séjour ici. Promet-elle non sans pouvoir s'empêcher de jouer un peu, effleurant brièvement ses lèvres des siennes pour attiser un potentiel désir de sa part. Qu'il ne s'inquiète donc en rien de l'état de ses cheveux, alors qu'elle secoue doucement la tête à l'idée. C'est plus facile à couper quand ils sont mouillés, même chose pour les démêler. Fait-elle remarquer avec douceur, ne relâchant sa prise que pour s'inquiéter à la grimace de douleur à son visage. Ses lèvres s'entre ouvrant légèrement pour proposer de quoi soulager la douleur, venant effleurer de sa main libre l'os malmené par les récents événements.

Tant mieux ... Pour les paysans. Il lui semblait qu'Elena était relativement proche de l'une d'elle, après tout. L'écoutant évoquer les Remnants et leurs relations tendues, hochant doucement la tête à l'idée, quoi qu'elle ne soit pas spécialement au cours des tensions entre leur groupe. A cause de cette attaque ? S'enquit la brune avec une inquiétude, resserrant ses doigts liés aux siens avec douceur. Et ... Ils auraient les moyens de gérer une telle opération ? Si oui, pouvait-elle venir ? Suppléer, assister, aider ? Même seulement lui tenir la main, s'il le fallait.

Elle songea une seconde à Zi, à Fort Ward. Mais sa question lui arrache un sourire désolé, secouant doucement la tête. Pas avec l'équipement que j'ai ici malheureusement... S'excuse t-elle. Se détestant en silence de ne pas avoir le nécessaire pour lui éviter une souffrance qu'elle devine sans mal, pour avoir elle aussi connu la même chose, avec sa propre blessure de l'été dernier.

Oh, je peux aisément faire une entorse au règlement, et exécuter un massage digne des rois oui. Il faudrait ... Seulement me préciser si je dois garder ou non les vêtements. Et elle ne plaisante qu'à moitié en le faisant remarquer, lui volant un baiser pour l'inviter à s'allonger sur le ventre et s'installer sur lui sitôt qu'il serait à l'aise.

Emily me garde Gawain, en prime. Souffle t-elle avec douceur, venant effleurer son épaule de ses lèvres. Donc, tu as même la possibilité de dormir jusque tard demain si tu en as envie. Et sous ses phrases amusées, il n'empêche. C'est un soulagement infini de pouvoir le retrouver ici avec elle. Fermant les yeux pour chasser de son esprit le mal être profond qui l'avait envahi ces derniers mois, reprenant d'un ton plus sérieux.

On pourrait arrêter de se faire des frayeurs, tu penses ? La fuite précipitée avec les Sinners, sa blessure, celle d'Aaron. La tempête avait sans doute assez duré, non ?

'Cause my monsters are real

ANAPHORE

« Ah oui ? Est-ce que c'est une invitation pour prendre une douche à deux ? » souffle-t-il avec un ton malicieux. Ce ne sera malheureusement pas dans l'immédiat quand la douleur se rappelle brusquement à lui et qu'Aaron vient grimacer bien malgré lui. Il laisse échapper un soupir. Il lui faudra encore un peu de temps et de repos pour être parfaitement opérationnel. Il refuse les antidouleurs de toute manière. Il a conscience du manque de médicaments dans les ressources, alors il ne veut pas en gaspiller pour lui. Il peut supporter la souffrance physique, elle lui rappelle qu'il est toujours vivant au moins, et qu'il a échappé au pire. « Tu aurais une autre cigarette ? » lui demande-t-il alors. Fumer rendra la douleur un peu plus supportable au moins.

Quant aux Remnants, Aaron hausse son épaule valide. « Je ne sais pas trop, tout est un peu confus » finit-il par avouer. Depuis qu'ils ont été récupérés par les membres de The Haven, tout est un peu flou dans son esprit.  S'il s’efforçait de tenir pour ramener Alex en vie, quand il a compris qu'elle était enfin en sécurité, il a lâchement abandonné. Le reste du trajet a été une succession de pertes de connaissance et de sommeil agité. Oh, il a dû faire bonne impression auprès des fameux paysans ! « A ce qu'il parait, oui, ils auraient les moyens pour faire une telle opération. Leur campement est assez moderne. » Il ne l'a jamais visité, mais n'en a entendu que des échos.

Quant au massage nue ou habillée, il laisse promener son regard sur le corps de sa compagne, un petit sourire aux lèvres. « Oh... Tu risques d'être un peu gênée dans ton massage avec toutes ces couches, non ? » Il promène un de ses doigts sur la joue de Faith, content de la revoir. « Super » affirme-t-il pour Gawain et Emily. S'il est contente de revoir le petit, il ne se sentirait pas pour autant de se lever en pleine nuit pour s'en occuper. « Une nuit complète, dans un vrai lit et surtout en ta compagnie ? Je suis un homme heureux ! » souffle-t-il.

A sa question, il baisse brièvement le regard. Oh, il aimerait tant lui en faire la promesse. Lui affirmer avec force et certitude que oui, il fera tout pour ne plus l'inquiéter mais ils savent l'un comme l'autre que ce ne sera pas possible. Le monde actuel est trop dangereux pour se bercer d'illusions. « Je ferais tout pour...  » murmure-t-il. Oui, tout.

Si tu y consens, alors c'est possible... Mais la douleur qu'elle devine dans son regard l'incite à fermer cette ouverture, lui tendant cette cigarette réclamée à la place. On à tout notre temps, de toute manière. Lui promet la brune avec douceur. Hochant la tête à cette potentielle opération, reprenant. J'ai rencontré une femme, chez eux. Zi. On pourra toujours voir si elle m'autorise à venir avec toi, si tel est le cas. Je m'en voudrai que tu n'ai pas d'infirmière personnelle sur place. Qu'elle fait remarquer avec une esquisse de sourire. Mais elle m'a dit la même chose, oui. Apparemment, leurs moyens sont plutôt bons. Ce serait donc toujours mieux qu'ici, dans tous les cas.

Et à sa remarque ? Elle ne peut qu'hausser un sourcil amusé. Tes désirs sont des ordres alors. Qu'elle souffle avec une étincelle amusée dans le regard. Laissant tomber son haut pour s'offrir à sa vue, passant nerveusement une main contre son abdomen ou existe toujours cette cicatrice. Au moins, commençait-elle à être plus regardable. Laissant ses cheveux retomber sur ses épaules pour mieux lui plaire, le laissant s'installer sur le ventre pour venir s'asseoir sur ses reins, entamant des premières pressions au niveau de ses trapèzes pour en dénouer les tensions qu'elle y devine sans mal.

Et la nuit devrait durer à peu près douze heures au minimum, après ce massage. qu'elle ne se moque qu'à moitié, veillant à ne lui causer aucune douleur. Ton dos ne s'en portera que mieux, avec quelques tensions en moins, tu verras. Profitant de sa stature pour venir déposer ses lèvres à la base de sa nuque pour espérer y déclencher un frisson, alors que son murmure la soulage.

Il ferait tout pour. C'était déjà quelque chose qui la rassurait, à vrai dire. Et moi aussi. Qu'elle lui promet néanmoins, effleurant sa joue de sa main libre. Sinon je vais vraiment devoir tout plaquer et me cacher dans cette maudite valise pour te suivre partout. Ca avait beau n'être qu'une blague entre eux, il n'empêchait. Ces derniers mois relevaient d'avantage du cauchemar éveillé, que d'un mauvais moment à passer à ses yeux.

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ANAPHORE

Aaron se saisit de la cigarette et secoue doucement la tête lorsque Faith répond qu'ils ont tout leur temps. « Non, c'est faux... On a beaucoup trop de temps à rattraper justement » la taquine-t-il. Ils n'auront probablement pas assez de temps pour profiter. A chaque fois, la réalité se rappelle durement à eux et rend les séparations toujours plus difficiles. Il ne s'en cache pas, il s'attache de plus en plus à la médecin. Il aimerait pouvoir l'avoir à ses côtés à chaque instant et se réveiller auprès d'elle tous les matins. Ce serait parfait mais difficilement réalisable, il en a conscience.

Lorsqu'elle évoque une docteur de chez leurs alliés, Aaron l'écoute attentivement. Malheureusement, il n'a pas toutes les cartes en main concernant une éventuelle future opération. « Ils ne feront pas ça gratuitement. » C'est une évidence. « Et je ne veux pas imposer à Connor et Alex de dépenser des ressources pour moi, surtout en ce moment. » Avec l'hiver, ils vont avoir fort à faire et certainement pas aller payer une opération chez les Remnants. « ça va aller » la rassure-t-il. Le barbu fera avec, il a connu pire après tout.

Un petit sourire en coin, Aaron admire sa compagne tandis qu'elle enlève son t-shirt. Il se laisse faire et s'allonge sur le ventre, même si la position risque très vite d'être inconfortable au vue de l'excitation que lui procure Faith. Ses mains s'aventurent sur son dos et viennent dénouer toutes ses tensions. Lorsque ses lèvres viennent se poser contre sa nuque, un frisson le saisit. C'est agréable et cela contraste avec toute la dureté traversée ces dernières semaines. « Douze heures hein » murmure-t-il. Aaron se sent déjà partir. Il aimerait honorer Faith, l'aimer toute la nuit, mais la fatigue est trop intense alors qu'il vient à peine de rentrer après des mois d'errance.

Un sourire soulève ses lèvres lorsqu'elle évoque cette fameuse valise. « ça, ce n'est pas négociable. Je t'emmène avec quand je repars... » Un soupir de bien-être lui échappe quand les pressions de ses doigts se font encore plus intenses. Il se sent partagé, une partie de son corps réclame d’avantages encore quand l'autre est épuisé..

C'était un fait. Ils avaient du temps à rattraper. Et son sourire en dit long sur la question, alors que ce genre de moments lui donne envie d'arrêter le temps, et d'apprécier chaque seconde.

Et sitôt que tu seras remis sur pied, je compte bien passer chaque seconde à tes côtés pour rattraper celles qu'on à manqué. Je vais poser des jours de congés même. Pour ce que ça voulait dire désormais, de toute manière...

Et cette histoire d'opération n'est pas pour lui plaire, alors qu'elle grimace à l'idée. On trouvera une solution... Et je pense qu'Alex et Connor estiment autant que moi ta présence au sein de leur groupe, pour être prêt à débourser en cas de besoin, tu sais. D'une manière ou d'une autre. Il le fallait. Tu te sous estimes bien trop, crois moi. Surtout à ses yeux. Surtout dans son coeur.

Et s'il tente de la rassurer, il n'empêche. L'inquiétude lui tient le ventre, quoi qu'elle ne lui offre un sourire en retour. Douze heures, oui. Au minimum, et sous réserve qu'elle ne cherche pas à le garder contre elles quelques heures supplémentaires.

J'aime beaucoup cette menace à peine voilée. Vient-elle souffler contre son cou, s'allongeant à peine contre son dos pour le simple plaisir d'apprécier sa peau contre la sienne. Et si l'envie de retrouver ses étreintes lui tient le ventre, il n'empêche. Sa conscience s'abstient de le malmener d'avantage, se contentant de déposer un bref baiser contre son cou, ses mains terminant de dénouer les dernières tensions de ses épaules.

Il faut que tu te reposes... Même si l'envie était présente. Se laissant glisser à ses côtés en remettant son haut, ramenant les draps sur eux pour revenir observer son visage, incapable de s'en lasser, ne cédant que pour venir poser ses lèvres contre les siennes dans un baiser tendre. Glissant une main dans ses cheveux pour le ramener au plus proche d'elle, enfouissant son visage dans son cou. Dors un peu. murmure t-elle à son oreille, l'etreignant avec douceur. Je ne bouge plus d'ici, de toute manière...

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ANAPHORE

« Des congés... Tu as un petit panneau "ne pas déranger" pour mettre sur la porte de ta chambre ? » glisse-t-il, amusé. Faith mérite elle aussi de se reposer et de prendre ces fameux jours de vacances. Son visage est cerné, ses traits amaigris et il s'en veut d'être responsable de ce mal-être.

Lorsqu'ils évoquent Alex et Connor, l'ancien surveillant pénitencier hoche la tête. « Je sais qu'ils le feront » affirme Preston. « Seulement, je ne veux pas qu'ils le fassent alors que la faction a d'autres priorités. » Lorsqu'ils seront un peu plus au calme, que l'hiver sera passé, peut-être qu'ils évoqueront cette opération. Pour le moment, c'est hors de question, la priorité revient à la survie, aux enfants, aux ressources. Est-ce qu'il se sous-estime ? Peut-être. Disons qu'il ne se sent pas supérieur aux autres, il estime ne pas valoir plus ou moins justement, il essaye juste de doser les priorités.

Le corps de Aaron réagit aux stimulations de sa compagne, évidemment, mais une autre partie est si épuisée que lorsque Faith lui conseille de se reposer, il n'a pas le courage de la contredire. Les mains qui passent sur son dos sont juste magiques, et le détendent peu à peu. Il grommelle vaguement à ses phrases et se sent peu à peu partir.

Elle se glisse à ses côtés et il l'embrasse. Aaron s'endort, rassuré par la présence de Faith à ses côtés. Combien de temps dort-il ? Probablement bien plus longtemps qu'il n'a pu se reposer ces derniers mois. Lorsqu'il ouvre à nouveau les yeux, il peine à se remémorer de l'endroit où il est. La nuit est passé et la journée semble bien entamée. Comme promis, sa compagne est toujours là, endormie. Il ne sait pas si elle est restée là tout ce temps, mais il reste quelques secondes à la contempler. Il se sent bien là, à sa place. Pour la première fois depuis des semaines, il est serein, apaisé.