The Walking Dead RPG

J’observe avec un calme étrange. Cet homme a réussi a susciter plus que de l’intérêt et j’aime bien comprendre. La mise a mort attendra, comme tout le reste. Je regarde Daemon et devine bien quel feu doit bruler en lui. C’est peut-être la seule chose qui fait encore sens a mes yeux : la famille .

Je pose une main sur l’épaule de Daemon, devinant le piège idiot de l’autre qui veut jouer la provocation pour crever plus vite et dis juste :

« T’inquiète, je laisserais un mot a Mason et ses potes. Je vais arranger ca avec Preston. Officiellement, cette débâcle sera du fait de la traitrise du général qui s’est fait la malle avec les rebelles. »

Puis, plus joyeusement, je viens m’accroupir devant lui et c’est presque joyeusement que j’enchaine.

« Bon, puisque que le détail de ta famille est réglé. Discutons du reste… je t’imaginais autrement. Je ne sais pas pourquoi. »

Oh si je sais. Parce qu’ils chialent tous et tentent des trucs cons. Pour le moment, lui, je ne sais pas encore.

« Y’a vraiment que les voir souffrir que tu veux ? On est ok tous ensemble qu’il y a rien d’autre. Que tu vas rien leur dire et que je peux te prendre avec moi ? »

Je serais comblé de ce tête à tête. Ça te changera des pédales que tu as torturé qui ont bavé des que tu as sorti ton économe. On a des choses a s'apprendre tous les deux.

« Oh putain mais oui !! Si tu savais… des fois j’ai eu envie de tout arrêté. Tu coupe juste une couille les mecs ils de foutent de la merde partout. Le pire que j’ai eu, je vais pas te donner le nom, il taffe pour nous et lui ca serait le drame s’il tombait, bref. Image, le mec on a pas commencé il me fout de l’urine partout et me raconte toute sa vie. Genre qu’il a trompé sa femme avec des putes et j’en passe. Le truc on sait même pas comment réagir. Tu sais qu’il était là pour le Rov ? Il me raconte ca cool, j’hallucinais. Genre « j’ai édenté une pute, on la violée avec les potes avant de la cramé vive. ». un artiste je te jure… »

Pensif, j’enchaine

« donc, je résume. Tu veux montrer que t’as un gros kiki, crever en etant sur qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent même si ca peut te sauver et gouter a l’hospitalité SC ? J’ai bon ? »

Sois un homme pour une fois, gamin. Je commence a m'ennuyer.

Je souris.

«Mon pauvre, tu vas avoir BEAUCOUP avec moi et te rendre compte que trouver une oreille attentive de nos jours, c’est compliqué. J’adore parler, entre autres… et toi, je prédis une loooongue vie. On va être très amis je le sens. Tu me fileras des tips, on se racontera tous, je te ferais manger a la becqué, je soignais tes plaies et désinfectai tes chaines…. On fera des chansons a notre nom Deadpoool et Ococo amiiiiis pour la viiiiiie »

Je fais un cœur avec mes doigts.

« D’ailleurs, tu aimes quoi comme musique ? »

Surprend-moi au lieu de jacter comme une pute.

Je le regarde et parle la vois d’un enamouré qui a bien envie de plus :

« T’aimerais bien hein ? Je te jure que tu vas pas être déçu… des que je me suis assuré que les choses sont bien dans les tuyaux pour ta réputation et ta famille je reviens.»

Je lui envois un baiser avec une voix presque suave :

« Ne bouge pas grand fous. »

Puis je me tourne vers les deux autres comme si tout était normal. J’ai une voix presque hystérique digne d’un bon joker.

« On est ok que vous arrivez a rien avec lui ? Je peux le garder du coup ? J’ai tellement tellement enviiie… Vous me l’abimez pas hein ? !!! Je reviens vite !! Oh O Connel… c’est quoi ce que tu préférais chez tes gosses et ta femme ? On a déjà eu des eux des ratés alors pitié, ne dis pas leur grand cœur ou leur foi inébranlable. »

Intérieurement, le maçon était en train de bouillir. Pourtant, il s’efforçait de demeurer de marbre. La seule et unique chose qui le faisait tenir était de penser à Alex. Il ne s’accorderait aucun écart tant qu’il n’aurait pas la certitude d’où elle se trouvait et cela suffisait, pour l’instant, à ne pas le faire sortir de ses gonds. Elle était sa plus grande force.  

Daemon observa alors le petit manège d’Oconnell, celui d’Isha aussi. En l’entendant parler de la personne qu’ils cherchaient, il sentit les battements de son cœur s’accélérer mais ses pensées se rattachèrent au visage de son épouse, se disant que si les rôles eurent été inversés, elle n’aurait pas perdue pieds face à cette provocation.  

- Pourquoi tu veux un tête-à-tête avec Deadpool ? C’est son costume moulant qui t’excite ? Ça te rappelle ton papa ? T’inquiète pas, j’ai entendu dire que Deadpool et son pote Slend prennent leurs pieds avec leurs victimes et pas qu’en les découpant

- Ce qui m'excite c'est de savoir que ce que vous me ferez, ils feront pire à vos amis. Tu imagines pas à quel point ça me fait bander.  

Un bref sourire, peut-être incertain, vint barrer le visage du trentenaire.  

- Et tu penses qu’ils vont leur faire quoi?dit-il avant d’enchainer rapidement Tu sais au moins de quels amis on parle là?

- Peu importe quel ami. Un homme ? Il sera affamé, torturé, quand on en aura fini avec lui, il sera notre petit chien chien. Une femme ? Quand tout le régiment lui passera dessus - et crois moi ça n'est pas une expression - elle sera mise au pas. Prête à accueillir le prochain avec le sourire aux lèvres. Combien d'enfants elle pondra avant d'en crever à ton avis ?

Et cette fois-ci, le sourire de Daemon fût plus assuré. Alex et Aaron étaient portés disparus bien avant l’enlèvement d’Oconnell et visiblement, il ne savait rien.  

- c'est bien ce que je me disais tu ne sais rien et en plus, tu assumes que ce qu'on va te faire se résume à te laisser crever de faim et à te faire baiser comme un porc, parce que crois-moi le Deadpool il a peut-être un beau cul mais il est assez con pour tenter de te faire pondre des enfants toi aussi

Le général se contenta de sourire en haussant les épaules.

Il écouta, avec une patience... Relative. Imaginer Aaron et Alex dans les termes où il les décrivait, ça ne lui plaisait pas. Du tout. Et c'était là qu'il comprit que quelque chose se faisait une place en lui. Une marque peut-être, quelque chose qui lui donnait soif de sang. Dehors, quelques instants, exigea-t-il du duo, lançant un regard sombre vers O'Connell. En retour, il n'eut qu'un sourire, qu'il savait moqueur. Ils s'éloignèrent tous les trois pour ne pas être entendu de lui. On va l'affamer et l'assoiffer, lui laisser tout juste de quoi survivre, expliqua-t-il.

Puis un soupir lui échappa : Mais concrètement, on va où, là ? Demanda-t-il de but en blanc au duo. Qu'est-ce qu'ils avaient appris et compris, à cet instant ? Qu'est-ce qu'ils voulaient faire ? Il sait probablement pas où se trouve Alex et Aaron s'il sait pas qui ils sont. Ce qui nous balance, c'est juste de la provocation pour nous faire sortir nous de nos gonds, O'connell devait cependant savoir la marche à suivre. Aaron et Alex étaient des anonymes dans la masse. Où étaient-ils ? Comment y accéder ? Je veux bien te laisser voir, Isha mais on a besoin de résultat. Et le faire crier me suffira pas, fit-il à Isha.

Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide

reste en vie, mon amour

J’attends tranquillement derrière la porte et réfléchis à comment gérer ça en écoutant ce qui se passe. Le mec fait le malin, moi et James on ferait pareil. Il en a rien a foutre de sa famille, de son image… il a surement un levier narcissique quelques part, mais pour le moment, je n’ai pas trouvé lequel. Après, le type se barrait en pleine déroute en laissant tous les autres. On va dire qu’il s’étouffe pas, non plus, dans la loyauté mais qu’il a quand même un instinct de survie.

Il n’y a qu’a repenser a Cliffdelll pour se rendre compte que tenter une stratégie « classique » et espérer une réponse a un schéma normal. Non, il faut y aller autrement. Au moins, Daemon a su marquer un point. Quand le silence retombe je prends une poire d’angoisse et un masque de nuit avant d’entrouvrir la porte. J’ai un ton d’urgence dans la voix, comme s’il s’était passé un truc de grave.

« Y’a du nouveau, mettez lui ça, ou trouvez lui une nounous et bougez, ca urge. »

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Je fais confiance au mec de la naine pour vérifier ses liens et à Connor pour agir comme il le faut pour que ce type reste en vie, bien sagement où il est. J’espère, aussi, avoir attisé la curiosité du prisonnier. La frustration comme l’espoir, c’est pas mal pour virer la première couche de vernis de sa carapace. Dès qu’ils sont sortis et a une distance que je pense être sur pour ne pas être entendu, je vire mon masque. Je suis d’un calme olympien et j’ai un grand sourire aux lèvres :

« Putain, j’ai déjà eu des morceaux de connards, mais avec celui-là, on a du premier choix et on va me marrer. J’ai l’honneur de vous annoncer qu’on a attrapé un pokemon de type sociopathe avec peut-être une pierre d’évolution psychopathe. Autrement dit, la seule chose qui peut l’intéresser plus que son cul, c’est de faire de la merde. »

J’ai vécu trop longtemps avec un bon vrai a tel point que ca me rassure d’en chopper d’autre, car je voit bien que je ne suis pas comme eux. Le pire, c’est que je vis ca comme un challenge et ca m’enthousiasme comme un gosse a qui ont vient de filer un super jeu vidéo.

« Vous pourrez le cogner, le faire chanter… vous arriverez a rien si on fait pas ca bien ou si on y va trop vite selon moi. Là, il va juste provoquer pour qu’on le bute rapidement et essayer de foutre le chaos. Comme les soins de peau, faut l’user avec le BABA les premiers. Musique a fond, si possible enfantin régressif, trop fort pour dormir, a la limite du supportable. Lui faire perdre la notion du temps un sceau d’eau de façon irrégulière, je viendrais aussi discuter avec lui souvent, je le sens réceptif a mon charme et j’ai tellement de trucs chiants en stock. On se laisse quelques jours avant de commencer le découpage en douceur. J’ai une méthode par nécrosions qui a de super résultat et change de juste les tenailles. C’est magique ! vous verrez !! »

Je suis tellement content de tomber sur un tel morceau. C’est génial !!! Il ne va pas chialer en me racontant sa vie au premier morceau de viande qui va sauter. C’est si merveilleux.

« Par contre, des comme lui c’est en semaine qu’il faut compter, mais rien ne nous empêche de lui faire croire que le temps va plus vite… »

C’est vrai qu’ils sont un peu pressés et qu’ici il y a pas de soigneur. Il faudra se montrer délicat et patient.

« Si vous voulez bien faire les choses, il faudrait grappiller des infos auprès des autres NE genre Prescon. Il a peut être la clé de savoir pour quoi d’autre que torturé et assoir sa puissance ce mec serait capable de cracher le morceau. On sait que c’est pas sa famille ou son image qui le gêne. Tant qu’on aura pas une prise on arrivera a rien. Et… si tu me le permets Connor… j’aimerais demander a un autre SC de venir nous aider. Slend est une personne de confiance a qui je confiera ma vie sans hésiter et il est magique pour faire parler les gens… »

Je leur fais face en devinant que leur parler de semaine ne vas surement pas leur plaire mais en relativisant :

« Je sais que je vous demande de la patience et mais s’il avait topé des rebelles a Colleville, il l’aurait forcement su et ce serait fait un plaisir de vous faire chier avec. »

J’attends de savoir ce que Connor et Anémone pense de mon idée.  

Il écouta Isha, O'Connell était un sacré morceau, pénible à manœuvrer mais rien d'anodin dans l'histoire, c'était évident. Ce type n'était pas un lambda attrapé sur un malentendu : il connaissait trop de choses, avait trop de valeur, pour qu'ils puissent en faire l'impasse aussi facilement. Il avait été entrainé à ça, et si Isha avait bon, les leviers pour l'avoir été restreints. On applique tout le reste, mais personne est invité à participer, pas même ton homme de confiance, annonça-t-il fermement.

Rien que réussir à interroger O'Connell le mettait en porte à faux avec le reste des clans présents, il n'allait pas pousser le vice plus loin. C'était eux trois, et ils avaient intérêt à avoir des résultats : Je pense que y'a quand même un point qui vous échappe : leur QG est à Walla Walla, Colville est à plusieurs heures de route, ils ont possiblement des réseaux d'informations mais s'il était dans le coin de Seattle au moment de la prise, il a très probablement pas été prévenu, analysa Connor rapidement.

Autant dire que l'immédiateté d'internet n'existait plus, donc oui, tout avait un train de retard et leur monde avait arrêté de tourner aussi vite qu'avant. Mais rien d'anormal, ils s'y faisaient depuis sept ans. Pour autant, ça veut pas dire qu'il sait pas où ils sont. Ils ont forcément des méthodes, des manières de faire, il doit connaitre aussi les entrées et sorties de ses avants-postes, si on peut pas avoir directement l'information pour Aaron et Alex, on doit avoir le reste, annonça-t-il au duo d'un ton froid.

Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide

reste en vie, mon amour

Une fois hors de portée de O’Connell, le maçon se crispa, laissant la colère prendre place sur son visage.  

- On n’a pas des semaines devant nous cracha-t-il Alex ne tiendra pas autant de temps à revivre son pire traumatisme si elle est vraiment entre leurs mains

Pourtant, au fond de lui, Daemon savait que le brun avait raison. S’il ne s’y connaissait pas en torture, malgré toutes celles qu’il avait subi, il savait qu’un homme de cette stature ne plierait pas en deux jours. Loin de là. Il jeta un coup d’œil vers Isha après avoir écouté son plan.  

- Tu ne devrais pas aller lui parler. L’idée de la même musique en boucle et le sceau d’eau irrégulier oui mais ta présence, même discontinue, le maintiendrait dans une certaine réalité. Il faut lui faire perdre toute notion de ce qui est réel et pas réel, un isolement total pour lui faire perdre la tête. Parler avec quelqu’un serait contre-productif. Tu pourras lui parler une fois qu’il aura totalement perdu pied mais le but là, ça va être de le détacher totalement de la réalité. C’est prouvé que l’isolement total rend fou après tout. On lui balancera un fond d’eau et le strict minimum de bouffe en s'assurant qu’il se laisse pas mourir de déshydratation ce connard. Et pour la suite, on verra ce que ça donne

- Crois moi, généralement les gens vivent plus mal le fait que je leur parle qu’autre chose mais c’est toi le patron répondit Isha

Daemon secoua la tête. L’homme n’était pas fait pour être seul, pas fait pour être enfermé. Il ne fallut pas longtemps aux trois hommes pour mettre en place leur petit manège. Un vieux poste de radio fût installé devant la porte du détenu, où tournerait sans cesse un vieux CD. Là avait été la tâche la plus difficile, trouver un CD avec la même chanson enfantine en boucle. Etrangement, celle de It’s a small world fût leur meilleure option, surtout au maximum du volume sonore. Ils accrochèrent au mur de la cellule des lampes torches type maglite dont la lumière était puissante, en plus de l’ampoule qui pendait en plafond. Les pieds et les poings d’Oconnell étaient fermement liés.  

- On se relaie sur les jours qui arrivent pour s’assurer qu’il ne s’endorme pas, pour le forcer à s’hydrater et surtout pour que la musique ne s’arrête jamais, tout ça de façon irrégulière. Et quoiqu’il arrive, on ne lui parle pas. Pas même un mot, un rire ou un sourire, ça vous va?

« Ils ont des radios et un bon système d’information, ou de désinformations, ca dépend. C’est compliqué de présumer de ce qu’il sait ou pas, de toute façon, dans le doute, on va pas le lâcher avant qu’il nous ait balancé jusqu’à la couleur de son premier slip. »

Je me range a leur décisions. Même si j’aurais aimé faire autrement, je mesure parfaitement que les enjeux ne sont pas les mêmes pour eux. Si on se plante, c’est eux qui perdront leur potes, femmes, mère de gosses, ex femmes et j’en passe. J’ai pas bien compris les liens de la naine avec les deux et je suis pas sur de mon coup pour Sharone et le reste des Expendable.

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J’observe O Connel comme une licorne a 3 pattes et j’attends avec cette patience qui surprend souvent ceux et celles qui pensent me connaitre. Parfois, il m’arrive de me demander qui j’aurais pu etre si je n’avais pas été dans cette famille destructrice de Jéricho et était né dans une normale. Bon je lâche vite l’affaire parce que surement que je serais mort rapidement quand tout est partie en vrille, mais c’est vrai que j’ai des facilité a apprendre et une capacité a prendre mon temps quand le jeu en vaut la chandelle qui dépasse souvent celles des potes.

Ce matin, j’ai un sourire en coin en notant des signes qui ne trompent pas. c’est leger, c’est fugace, il prend sur lui mais la musique en boucle, le manque de sommeil, la perte de repare temporels commencent a bien l’user, plus qu’une séance de manucures a la Slend, ou un de mes petits jeux débiles avec des yeux crever. Il y aura le droit, surement, après que j’ai récupéré ses couilles si les ceux autres son d’accord, mais, pour le moment, on y est pas encore. Je trépigne comme un gosse le matin de Noel avant de me reprendre et mettre mon masque pour entrer dans sa cellule.

« Alors comment va la vie mon poulet ? Tu ne trouves pas encore le monde trop petit ? »

Avec cet art consommé de la provocation et de compenser ce que mon masque couvre par une gestuelle plus caricaturale, j’éteins la musique, baisse un peu la lumières, histoire qu’il ait le temps de se souvenir de ce que c’est que le confort.

« Je me demandais si t’avais envie de faire un brin de causette ou si tu préfères te refaire un p’tit tour de manège. Parce que tes potes, je pense qu’ils vont pas te lâcher la grappe tant que t’auras pas lâcher des trucs, si tu vois ce que j’veux dire. »

Je prends une pose de dramaturge surjoué pour ajouter :

« Je me languis tellement de t’emmener loin de ce « si petit monde »… »

Je vois bien qu’il est fatigué, assoiffé et il tique un peu à la provocation mais arrive encore a ce contrôler. Il est presque mur, mais pas encore assez. Je tente de lui donner a boire, je ne sais pas ce qu’il garde ou pas, mais il ne manque pas de faire le lama pas content, ce qui n’est pas sans me rappeler une connaissance ivre avec les boissons. Quoique, est ce vraiment une de mes connaissances a moi ? Je ne sais plus.

« Je te sens pas réceptif a mon charme. C’est pas que je t’aime pas mon rossignols, mais je veux pas te gâcher ton besoin de solitude. Puis, tu sais, comme on dit pas chez toi « it’s small world after all… »

Je relance la musique et règle a nouveau l’éclairage au maximum. Je l’entends pouffer de nerfs et grogner. Malicieusement je lance un :

« Serais ce un "resssttteuuu mon deadpool" que j’entends ??
- Va chier !
- Et toi amuse toi bien… »

Je rigole a plein gorge avant de lui faire un au revoir tout mielleux, formant un cœur avec mes mains et partir en chantant allègrement le refrain de ce qu’il subit en boucle. Dès que la porte se referme, je quitte mon masque et mon personnage, changeant radicalement d’attitude pour aller vers les deux mercenaire. Au moins, j’ai un sourire sur la gueule pour leur annoncé :

« Il est pas loin de craquer, ses nerfs lâchent, mais il commence aussi a se déshydrater. Si ca vous vas, on va rapprocher les visites ? Toutes les 2H/3H ? »