The Walking Dead RPG

Justin a l’air un peu mal a l’aise de ma demande et me signifie, timidement qu’il n’a personne. En même temps il est encore jeune, mais ça ne m’enlève pas cette horrible impression quant au fait qu’il n’y a que des hommes ici.  Camilla prend habillement le relai et je fais un effort pour ne pas tiquer ni croiser le regard de la jeune femme quand ils indiquent ne pas connaitre le NML.

Soient ils sont restés dans leur grotte depuis la fin du monde, soit, plus plausible, ils sont arrivés il y a peu et les vrais propriétaires d’origines sont ceux qu’Emily et Anya ont vus. Dans tous les cas, je sens nos interlocuteurs en confiance et détendus avec nous.

« Des gens de passage, j’espère que vous n’avez pas eu de mauvaise surprise, il y a des rumeurs de pilleurs qui écument les routes.. »

Tout en parlant j’avise que la junior de notre équipe se fait la malle mais reste très susceptible d’être vue alors qu’elle va seule vers la grange. Heureusement que j’avais recommander la plus grande prudence. Il nous faut une diversion et je n’ai rien sous les yeux de vraiment probant, il va donc falloir donner de ma personne. Je fais un petit pas de coté et jure avant de trébucher, essayant de me rattraper tant bien que mal a l’homme le plus proche avant de chuter pour de bon avec la dignité d’un jouer de foot italien.  Je grimace de douleur et fait force de rester au centre de l’attention regrettant vraiment ce manque de panache.

« Ma cheville !!! Ma cheville !!! Bon Sang !! Ca fait un mal de chien !!!! Mais quel idiot… j’ai senti quelque chose sous mon pied… ca m’a fait tomber, c’était par là…»

Je montre le sol ou j’étais, avec la végétation en espérant détourner les regards.

« Faith, j’ai un kit de secours dans ma voiture vas me le chercher s’il te plait !»

Je hèle les plus costauds de ceux qui sont avec nous, sachant pertinemment qu’avec ma corpulence, si je mets un peu du mien, il faudra facilement deux hommes pour m’aider.

« J’espère ne m’être rien cassé. Vous pourriez m’aider a me relever ? »

Those days are over.

ANAPHORE

L’homme répond à mes questions, mais on ne va pas se mentir, il n’aime pas ça. Je le sens et je préfère ne pas trop pousser ma chance au risque de passé pour étrangement trop insistante.

- Mon fils, Ted, connait le Store, c'est lui qui s'y rend quand nous avons les moyens de le faire... Mais moi, j'y suis jamais allé et ça ne m'intéresse pas de le faire, il y a trop de travail ici.

J’hoche de la tête, car bon… Il connait finalement. Je ne l’ai pas coincé comme je m’imaginais déjà le faire. Ça aurait été trop facile et il n’aurait pas été très doué pour cacher l’esclavagisme dont fait preuve son groupe.

- Il y a quelques personnes de passage, comme des saisonniers qui viennent sur une période, en fonction des récoltes notamment. C'est un travail pénible, mais on les paie pour ça.

- Oui, nous faisons la même chose chez nous. Merde, à nouveau je n’arrive pas à soutirer ce que j’espèrerais.

- Il faudra voir avec Ted.

- C’est noté Monsieur McCarthy. Je renchéris en souriant, même si j’ai envie de faire la gueule comme pas possible.


C’est là que Sébastian décide de jouer à l’acteur du dimanche. Je pose une main à mon front, surtout pour essayer de me contenir et de ne pas sourire, mais pour avoir l’air un peu affligé.

- Il est maladroit… Que je souffle faussement dépitée. Je viens pour lui donner un coup de main, mais ce sont plutôt les hommes de l’esclavagiste qui arrivent. Effectivement, vous êtes sans doute plus forts que moi pour le porter. J’en grincerais des dents, si ça n’était pas simplement parfait comme déroulement. Si vous me le permettez, pendant que Faith voit à la blessure de Sebastian-la-gaffe, j’aimerais aller voir vos cultures d’un peu plus près. Je suis certaine que vous vous en occupez comme des chefs, mais je m’en voudrais de ne pas échanger avec vos cultivateurs. Qui sait si nous n’allons pas nous offrir de bons conseils mutuellement.

J’ai vite l’approbation du fils de pute et je file doucement vers les champs pas trop loin dans lesquels je voyais les fermiers proprets juste avant. On ne semble pas suspicieux et on me laisse aller à ma convenance jusqu’ici, bien !

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Chacun y va de son petit commentaire, et si elle s'en doutait déjà, il n'empêche. Le groupe semble complètement hermétique sur certains points. Laissant ses oreilles traîner aux grés des discussions que les siens essaient de lancer, non sans jeter un bref regard vers l'intérieur du batiment ou doit se trouver Tori, dans l'espace d'une action qui leur permettrait de reprendre l'avantage. Au moins quelques minutes, ça serait déjà ça de gagné.

Et par chance c'est finalement Seb qui parvient à simuler une chute au sol en assurant que sa cheville le lance. Abandonnant ce qu'elle faisait pour venir en aide au brun, lui offrant son plus beau regard soucieux alors que Camila en profite pour faire tout autre chose, pinçant les lèvres en venant poser ses mains sur la cheville abîmée de Seb.

Est-ce que tu pense pouvoir la bouger ? Qu'elle s'enquit auprès de l'ancien chef de chantier, alors que déjà deux hommes viennent pour aider et que le brun évoque la fameuse trousse de soin. Si ça à touché l'articulation ou qu'il y à une fracture de la malléole, je préfère t'avoir à portée de main qu'ici à même la terre. Annonce la brune avec un air sévère, avant de relever ses yeux bruns sur les deux hommes.

Vous voulez bien m'aider à le porter ? Histoire qu'ils servent à autre chose que les surveiller, par exemple. Mais au moins semblent-ils accepter l'idée de porter secours à la frêle femme qu'elle est de par son gabarit, alors qu'elle offre un sourire rassurant à Seb. Un jour je vais t'enrouler dans du papier bulle pour m'éviter les frayeurs. qu'elle promet à moitié à son partenaire en esquissant un sourire rassurant, faisant signe aux brancardiers du dimanche de la suivre jusqu'à la voiture ou elle finit par récupérer la dite trousse de soin, faisant un signe de la main à Seb. Allez, montre moi ça. Qu'elle exige comme le veut si bien son rôle sur mesure de médecin strict et professionnel. Avec un peu de chance ? Peut-être même que les deux videurs à ses côtés seraient intéressés par l'idée d'un cours de médecine, et laisserait la possibilité aux autres de trouver une solution supplémentaire pour essayer d'en savoir plus ...

'Cause my monsters are real

ANAPHORE

Elle s'éloigne de quelques pas, parvient à trouver la sortie pour s'engager dehors. Elle file comme le vent sans se faire voir heureusement, avant de tourner à la jonction de la maison pour essayer de se rendre ailleurs. Mauvaise surprise pour elle, la japonaise se prend les pieds dans une bache laissée au sol et s'effondre sans pouvoir trop amortir sa chute dans une flaque de boue géante. Juste à côté d'un enclot qui a l'air de renfermer quelques cochons. Se redressant, couverte des pieds à la tête, la brune a un air dégoûté : évidemment, il n'y a qu'elle pour subir ça, n'est-ce pas ?

Et elle n'entend pas arriver derrière elle : Tori ! Je vous cherchais partout ! Ted débarque, avec sa sœur sur les talons. Et tous deux se figent en la regardant, marron des pieds à la tête : Où est-ce que vous avez trainé ?! Il n'y a pas besoin d'avoir fait dix ans d'études pour faire le lien entre son état et la flaque crasseuse devant elle : Je cherchais les toilettes... Se justifie-t-elle sans que ça ait grand intérêt : Je n'ai rien compris, je suis désolée, souffle Ted avec un petit air contrit en se tournant vers sa sœur : Est-ce qu'on a des vêtements de rechange ? Questionne-t-il, avenant.

La blonde a côté hausse les épaules, avant de la scruter, une nouvelle moue écœurée devant le décor. Tori n'en mène vraiment pas large, elle pince les lèvres : Je devrais pouvoir lui trouver ça mais ça sera peut-être un peu grand pour elle, soupire-t-elle : On ne peut pas la laisser comme ça, elle va prendre froid sinon, Ted se rapproche, la saisit par les épaules sans trop lui laisser le choix : Venez, décrète-t-il, l'amenant à l'intérieur de la maison, pas seulement dans la dépendance. Elle a le droit à un tas de linge posée sur un lit, et une bassine d'eau pour pouvoir se rincer. Changez-vous là, propose-t-il en sortant. Tori a un temps de flottement, la porte se referme derrière elle et... Se verrouille soudainement.

Us against them

ANAPHORE

The past stays in the past

by Wiise

Awards:

Je m’éloigne de la pièce de théâtre que commence Sebastian et reviens à l’intérieur de ce refuge pour esclavagistes. Rien ne sert de leur laisser le bénéfice du doute. J’en serais bien incapable en fait, surtout après ce que les deux gamines nous ont rapporté. Il n’y a pas un univers où je m’imagine que c’était des pillards qu’ils gardaient captifs… Aucun.

Je chasse mon air tendu, alors que je commence à m’approcher des différents champs. Pas question d’avoir l’air sur les nerfs. Je me place cependant encore en observatrice pour l’instant, offrant un signe de tête à ceux qui croisent mon regard pour être polis. Je me penche ici et là pour faussement examiner les plants ou la composition du sol.

J’ai une sale impression, une intuition qui ne me dit rien de bon. Je ne pense pas reconnaitre personne, du moins pas ceux qui étaient tombés sur Anya et Emily. Ils ne sont pas tant que ça ici à bosser pour McCarthy pourtant… Est-ce que je dois en déduire qu’ils ont bougé leurs esclaves ? Peut-être même… qu’ils les ont éliminés ?! Peut-être qu’ils se doutent qu’on sait quelque chose ? Peut-être qu’ils sont juste paranos ?

Ça voudrait dire que tout ça, ce n’est que poudre aux yeux ?

J’ai un grand frisson qui me parcourt de la tête aux pieds.

Je décide de pousser un peu mon exploration, continuant en travers du champ pour voir si je ne verrais pas une tête que j’ai déjà vue avant. Pour voir si la théorie qui se forme dans mon esprit est la bonne. Ce n’est qu’une impression, mais ne dit-on pas qu’il faut suivre son instinct ? Je suis mitigée. Est-ce que par mes propres expériences, je ne verrais pas le mal partout ? Ou justement, à cause de tout ça je serais plutôt plus apte à le déceler ?

Je commence à me dire qu’il va falloir que je les questionne, que je trouve quoi aborder pour en savoir plus. Je pourrais peut-être leur demander de voir leurs produits qu’ils utilisent ? Leurs outils ?

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Je ne suis pas fan du soccer mais j’ai assez vu de match de football, comme j’ai assez pratiqué de baseball pour savoir parfaitement de quoi a l’air une blessure aux genoux ou a la cheville. Avec une fausse pudeur pour cacher une douleur parfaitement jouée, je tente de sourire a Faith quand elle parle de papier bulle :

« Il va peut être falloir y pens.. OUTCH »

Je fais mine de poser mon pied au sol et de manquer m’écrouler, accrochant au passage les hommes avec nous pour ne pas tomber. Je sais que je suis d’un bon gabarit et qu’en y mettant un peu du miens, ils ne seront pas trop de tous pour me soutenir. Je mets, aussi, la pire volonté du monde pour qu’on puisse regarder mieux ma jambe, chancelant, trébuchant… avant de demander :

« Bon Sang !! Vous croyez que c’est possible d’aller a l’intérieur le temps que Faith me soigne ? »

C’est donc avec tout le cortège que nous partons vers l’intérieur de leur chez eux. J’en profite pour rire de ma maladresse avec eux, jouant sur l’autodérision. Je ne manque aucune occasion de les remercier et de les mettre a l'aise alors que je les monopolise tous, laissant le champs libres a celles restées dehors.

Il faut plus frais a l’ombre de leurs murs et, mine de rien, j'observe tout en continuant de sympathisé tel le bon commercial que je suis. Ils m’aident a m’assoir dans leur salon pour que Faith puisse s'occuper de moi. Rapidement, j’avise d’un fumet agréable venant de la cuisine adjacente et la presence d’une femme qui s’affaire aux fourneaux. A première vue, elle ne fait pas penser a une esclave ou une prisonnière, mais je me méfie des première impression.

« Je vous remercie. Je ne veux pas que vous perdiez du temps a cause de nous. J’ai confiance en Faith, on va vite vous rejoindre. »

C’est en toute confiance et un peu taquins qu’ils nous laissent dans le salon. Des qu’ils sont partis, j’indique la femme a Faith en lui prenant le bandage des mains pour faire un bandage de fortune qui justifiera le temps que nous allons passer ici.

« Je m’occupe du décorum, je te laisse commencer pour les questions. »

Those days are over.

ANAPHORE