The Walking Dead RPG

The past stays in the past

by Wiise

Awards:

Je reviens. Essaie de ne pas tomber du canapé ? qu'elle lance à Seb non sans un clin d'oeil suite à sa remarque, le laissant s'occuper du bandage alors qu'elle croise le regard de la seule femme présente à l'intérieur. La première chose qui lui saute aux yeux ? Son physique. Sa ressemblance avec l'homme d'un peu plus tôt, revêche et fermé, lui laisse supposer qu'ils puissent être de la même famille. Une soeur, peut-être ? Ou quelque chose dans ce genre ?

Lui offrant un sourire discret, avant d'indiquer la silhouette de Seb dans son dos.

Qu'est-ce qu'on s'ennuierait s'ils se blessaient pas si souvent... Ah, un sourire. Bon point, donc.
Les garçons seront toujours des garçons, vous parlez des blessures mais... Vous êtes vous déjà occupés de leurs linges sales ?
Pitié, non. Qu'elle réplique dans un sourire charmant.

lls sont aussi comme ça chez vous, ou vous avez un peu plus de temps libre ? S'enquit la brune en usant de conversation légère et volubile, dans l'espoir de pouvoir glaner quelques éléments supplémentaires. S'ils étaient régulièrement blessés, cela pouvait laisser entendre à de potentielles attaques de pillards, quelque chose ?

Ils font attention pour les blessures, je leurs en suis reconnaissante, mais visiblement les votre sont un peu plus difficile à gérer de ce que j'en comprends

Un peu plus difficile ? Elle s'en serait étranglé sur le coup, mais se contient. Lui offrant un regard entendu à l'idée, quoi qu'un sourire sincère ne se dessine au coin de ses lèvres, reprenant.

De vrais grands enfants... Mais j'ai toujours rêvé d'une famille nombreuse, alors je m'en accommode. Bon, son fils ne serait pas de cet avis, pas plus que les hommes qu'elle avait fréquenté. Être maman n'avait jamais été dans ses projets, pour ainsi dire... Mais le rôle de la femme maternante et comblée de le faire, à l'air de fonctionner pour l'heure, pourquoi se priver. Vous êtes vous aussi maman ?

Non, je ne le suis pas. Je n'ai pas de compagnons avec qui les faire de toute façon.
Oh ça, ça peut s'arranger. fait remarquer la brune avec un air amusé, quoi qu'elle n'en pense rien. S'interdisant de regarder dans la direction de Seb dans l'espoir qu'il puisse avoir eu un peu plus de chance de son côté, ou que la conversation lui permette de jeter un oeil au salon. Peut-être y'avait-il un indice qui traînait après tout ?

'Cause my monsters are real

ANAPHORE

La porte fermée, Tori a un moment d'appréhension après s'être changé. Tant pis pour elle : prise sur le fait en train d'essayer de s'échapper, elle a l'impression que les hommes ne sont pas totalement dupes. Elle se dit qu'elle doit se calmer, temporiser, faire quelque chose en tout cas pour ça. Elle pince les lèvres, essaie de sortir de la salle de bain mais rien à faire, et en regardant autour d'elle, aucune clé n'est à disposition pour la faire sortir. Elle tapote contre le bois... et doit attendre cinq minutes supplémentaires, avec la peur au ventre, qu'on la laisse enfermée ici.

C'est évidemment suffisant pour lui rappeler de très mauvais souvenirs. Qu'elle essaie de faire refluer dans son esprit pour qu'ils la lâchent. La japonaise déglutit, sent les larmes lui monter aux yeux, se sent devenir fébrile aussi, et hyperventiler à peine qu'elle avise la porte fermée. Pourtant, le loquet s'ouvre finalement, et immédiatement, son interlocuteur revient à elle : Vous avez fini ? Elle esquisse un sourire. Se recompose un visage. Super, venez dans le salon, indique-t-il fermement en lui ouvrant la voie.

Elle le talonne, enserrant ses vêtements sales qu'elle peut fourrer dans un sac. Son rechange est un peu grand pour son gabarit d'ailleurs, mais pour l'habiller, il faut souvent des tailles enfants quand on la connait bien. Très vite en bas, Tori avise qu'il y a eut du mouvement. Faith est dans la cuisine, Sebastian sur le fauteuil. On les laisse tous les deux. Ah vous êtes là ! Elle fait un signe de la tête au chef d'entreprise : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu es blessé ? Demande-t-elle avec une sincère inquiétude avant de soupirer de plus belle : Faith aussi est là...

Au final, il s'est sans doute passé quelque chose mais elle ne sait pas quoi. Elle va retourner à son cours si c'est comme ça. Bon, elle prend quand même le temps de se poser avec Sebastian, en avisant qu'elle a encore de la boue dans les cheveux. Ils ne comprennent pas le langage des signes, vous avez trouvé quelque chose ? Demande-t-elle à l'homme, en faisant un signe de la main à Faith quand elle croise son regard.

Us against them

ANAPHORE

The past stays in the past

by Wiise

Awards:

Je ne sais pas réellement comment m’y prendre, je ne suis pas dans une série policière ou un film mystère après tout. Faire parler les gens, ce n’est pas toujours possible. J’offre des sourires, je me penche ici et là pour examiner les plants ou la terre, bref je suis subtile, mais ça ne me donne pas réponse à mes questions. Je suis à deux doigts de réviser ma stratégie lorsque j’entends des gens discuter en espagnol. Forcément, je relève la tête dans leur direction et un peu plus loin, je distingue deux hommes un peu à l’écart.

Ni d’une ni de deux, je m’approche et les salue en espagnol. J’ai peut-être été un peu impulsive. J’aurais peut-être dû ronger mon frein et les écouter d’abord ? Jouer l’idiote qui leur parle et ne comprend pas leur langue ? Mierda… Trop tard.

Bon, une fois lancé…

Ils sont surpris dans un premier instant, mais ils semblent contents de découvrir que je peux papoter avec eux. Merci maman d’avoir insisté à m’apprendre ta langue natale ! Bon, il faut que je fasse preuve de tact, alors on échange un peu, des banalités surtout… Je les sens distants, malgré mon approche amicale. Bon, j’essaie de gratter un peu le vernis tout de même ou je baisse les bras ? Je ne veux pas repartir d’ici sans assurance que ce sont des ordures d’esclavagistes ! Ça me pèse déjà de ne pas arriver à découvrir quoi que ce soit. Il faut que je la joue fine ! Sauf que voilà, je tente simplement de leur causer des raisons qui les ont amenés ici, mais en face ils sont évasifs. C’est décevant, en un sens. D’un autre, ça ne fait que confirmer mes suspicions… Surtout qu’ils ne s’expliquent pas et disent que c’est que du travail. Ils ne sont pas honnêtes, ça j’en suis tout simplement persuadée.

J’ai envie d’insister, d’essayer de les convaincre de me parler, mais un type du groupe se ramène la poire pour me poser des questions sur les cultures. Je n’ai pas le choix d’abandonner mes deux cibles, mais je réussis à me dégoter une petite visite guidée au moins.

Peut-être que quelqu’un d’autre réussira à faire parler quelqu’un. Croisons les doigts.

Moi j’en profite pour noter les différents moyens de défense de l’endroit. Il y a des parties fermées avec des grillages. Bon, plusieurs champs de cultures aussi. Ce que je note par contre, c’est qu’essentiellement les défenses semblent pensées pour les rôdeurs. Ce n’est donc pas imprenable comme endroit…

Je finis par rejoindre la calèche avec Emily, avec plus de questions que de réponse, mais aussi encore plus persuadée qu’on a affaire à des ordures. J’ai mal a détourner le regard de ces types, complètement perdue dans mes pensées, j’attends les autres avec la gamine plus silencieuse qu’à l’accoutumée.

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Je laisse Faith entamer la discussion avec la femme, écoutant d’une oreille en même temps que je surveille les aller venues le temps de me faire un pansement sommaire sur ma plaie inventée. Je me permet de demandé a la femme qui ressemble un peu trop aux hommes a l’extérieur pour ne pas être de leur famille :

« Il n’y a pas besoin d’avoir ses propres enfants pour se retrouver a élever de la marmaille. C’est nous ca commence a devenir un véritable jardin d’enfants. J’imagine vous en avez ici aussi ? D’ailleurs, c’est peut être l’heure de la sieste ? Dites-nous si on fait trop de bruit avant que les mamans poules ne débarquent sur nous. »

Je dis cela avec beaucoup d’humour et, même si je ne suis pas moi-même père, j’ai la formation tonton et je sais que la sieste est impérativement finie a cette heure-ci, sinon les enfants sont impitoyable pour le coucher. Alex m’a suffisamment fait comprendre mes ratés avec les petits quand j’avais cru bien faire avec une sieste tardive. La réponse de la femme ne tarde pas :

« Non il n’a pas d’enfants »

La question semble même lui paraitre bizarre, je commence seulement à réaliser que tous les gens que nous avons vu sont peut-être de la même famille. Feintant la plus grande innocence, me basant sur ma belle soeur des que Faith ouvre la bouche, je me risque a creuser le sujet :

« Je vais me montrer un peu cavalier de poser cette question, mais les couples de chez vous ne souhaite pas avoir d’enfants ?
- Mais quel couple ?
- Je ne sais pas, il n'y en a pas chez vous? vous etes juste en famille? »

La conversation s’arrête alors que je vois Tori arrivé et m’alarme de voir ses yeux brillants, ou la boue dans ses cheveux. Rapidement je signe a son attention :

« Ca va ? Il y a eu un souci ? Tu es tombée ?  Ils ne t’ont pas fait de mal ?»

Puis, la devinant inquiète, je lui reponds, en essayant de lui adresser un sourire rassurant :

« Ne t’inquiète pas, pendant que ces dames jouent au charlie’s angel, je me suis occupé de la diversion. Tu as raté ma plus belle prestation de joueur de soccer au sol. »

Rapidement, je lui résume ce que nous avons découvert et aussi que Camilla et Emily sont encore en exploration. Pour le moment, tous est bien mince, il n’y a pas de signe avéré qu’il y a bien eu des femmes en transit ici mise a part le témoignage d’Emily. Pour autant, j’ai comme l’intuition que trop de choses sont un peu louche dans cette vitrine de ferme familiale.

Those days are over.

ANAPHORE

La discussion reste stérile. Pinçant les lèvres en comprenant qu'ils ne trouveraient sans doute rien de plus aujourd'hui, alors que Tori débarque dans la pièce et qu'elle l'avise sans mot dire, laissant Seb lui répondre avant de revenir vers lui, feintant d'analyser sa blessure.

J'aimerai quand même te ramener chez nous, ta cheville semble bien abîmée... Au moins pour te poser une véritable attelle, et m'assurer qu'il n'y à pas besoin d'y rajouter un plâtre. Histoire de ramener tout ce beau monde au domaine et également faire un débriefing, il va sans dire. Tori, tu veux bien aller chercher les autres ? Qu'on commence à y aller ? Qu'elle vient demander à la japonaise, esquissant un sourire rassurant à cette dernière avant de reprendre à l'attention de la femme dans son dos.

Merci pour le canapé, et excusez nous pour le dérangement. Sourire de circonstances, air désolé, tout y est. Mais il était grand temps qu'elle retrouve son vrai visage auprès des siens. Jouer les mamans affectueuses, ça allait bien cinq minutes. Tu sais si Emily est revenue ? Qu'elle s'enquit auprès de la brune, préférant ne pas traîner ici, juste dans le doute.
Venant aider Seb à se relever pour jouer le rôle de blessé jusqu'au bout, rejoignant enfin l'extérieur pour croiser le regard de Camila. Rien de neuf, pour le moment. Ils allaient devoir prendre leur mal en patience, trouver une nouvelle approche pour revenir et espérer trouver au mieux. Mais pour le moment, rien n'aurait de cohérence si elle laissait un faux blessé agoniser dans le canapé, ça serait un risque que la chance ne vienne se retourner contre eux.

Tu veux conduire ? Qu'elle s'enquit auprès de l'hispanique, venant remercier chaleureusement le petit groupe en s'excusant de nouveau pour la gêne occasionnée. Au moins, leurs tâches avaient été accomplies jusqu'au bout, leur évitant une potentielle dette. Et par chance, personne ne chercha à les retenir, sitôt que le moteur de la voiture se mit à résonner.

'Cause my monsters are real

ANAPHORE