The Walking Dead RPG

C'est bon, vous n'avez besoin de rien ici ? Devant le métier à tisser, Tori a un moment d'hésitation en relevant les yeux vers son interlocuteur. Il revient visiblement de l'extérieur, où il est aidé par Sebastian, Faith et Camila, ainsi qu'Emily, pour parfaite leurs défenses de ce qu'elle a compris. C'est à elle de se charger du fait d'apprendre à tisser avec les outils proposés par le groupe ici. Mais aussi de se faire une place en leur sein pour gagner leurs confiances. Merci, tout va bien ! Signe-t-elle.

Ted a un soupir, une grimace contrite. Il n'est pas très heureux de ne pas saisir ce qu'elle veut lui dire. Je ne comprends rien à vos signes, je suis désolé... Il pince les lèvres : Vous savez écrire ? Demande-t-il simplement. La voilà qui hoche fermement la tête : Oui, évidemment. Et ça lui sera sans doute plus utile pour se comprendre entre eux : Je vais vous trouver un carnet et un stylo, ça sera plus simple pour échanger tous ensemble, indique-t-il. Merci beaucoup, Teddy, l'homme s'esquive un temps et Tori se redresse de sur son siège.

Elle s'avance vers la fenêtre pour jeter un coup d'oeil à l'extérieur. Dans le champ en vis-à-vis, elle avise trois hommes qui semblent repiquer pour l'hiver. Deux autres sortent d'une large serre. Mais des bruits de pas se font entendre et la japonaise revient à sa place, quand Ted rentre à nouveau dans la pièce et lui confie carnet et stylo. Une desserte à côté, elle pose le tout dessus et annote quelques mots : Vous viviez de ça, avant ? Questionne-t-elle en lui montrant la page qu'elle vient de griffonner du bout de son crayon mal taillé.

Oui, mes parents ont toujours eu cette ferme, les terres étaient encore plus grandes mais on a du en abandonner une bonne partie quand ça s'est déclenché, pour pouvoir entretenir ce dont nous avions besoin, explique-t-il, en confiance : On a toujours été chanceux et pour le moins épargné en fait, ça n'est pas plus mal... Même si nous savons comment nous défendre, évidemment ! Précise-t-il rapidement. Tori lui offre un sourire : C'est agréable de vous parler, vous étiez discret la dernière fois, écrit-elle en reprenant ensuite la laine : Mon père aime bien avoir l'autorité, je préfère le laisser faire...

Us against them

ANAPHORE

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The past stays in the past

by Wiise

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L'ambiance était au beau fixe, pour l'heure. Occupée à filer un coup de main en extérieur, avisant de temps à autres les visages qui l'entouraient, dans l'espoir que l'un d'entre eux parviennent à s'échapper de leur champ de vision, ses yeux bruns venant à la rencontre des silhouettes à ses côtés. Assez clivant, pas une seule femme aux alentours, la faisant brièvement tiquer intérieurement. Jugées pas assez utiles pour ce genre de tâches ? Peut-être... Terminant tout juste d'enfoncer un clou pour consolider une barrière, avant de se détourner de son activité et croiser le regard du patriarche. McCarthy, qu'on lui avait dit avant que leur groupe n'arrive ici.

Je me demandais... souffle la brune, croisant le regard de son intérêt. Vous auriez des produits médicaux à échanger ? C'est toujours utile de savoir ce que possède les autres et pouvoir combler nos stocks pour l'infirmerie de notre groupe.

Bon. Au moins, ça semble les accaparer une demi seconde, même si elle devine la confusion dans leur regard. Attendant patiemment, avant que McCarthy ne reprenne enfin la parole.
On a jamais eu besoin de se soigner, on traite les infections avec de l'alcool, un bon grog et ça passe...
Ah.

Pour un peu ? Elle en aurait convulser. Mais elle s'abstient de faire la remarque, ou d'imaginer ce qui doit se passer pour les infections graves. Oh. Si vous voulez, ça ne me coûte rien de jeter un oeil. Mieux vaut prévenir que guérir avec l'hiver qui arrive... Mais le regard en biais que lui lance le patriarche en dit long. Sa médecine ne l'intéresse en rien, à ce vieux fou. Levant les mains l'air de dire que ce n'est pas grave pour réceptionner à nouveau son marteau, alors que de son côté, Em semble avoir trouvé un moyen de filer. S'interdisant de croiser le regard de sa fille au risque qu'on ne devine une pensée muette, croisant métaphoriquement les doigts pour qu'elle parvienne à s'en sortir sans encombres.

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'Cause my monsters are real

ANAPHORE

Je n’ai jamais douté du récit d’Anya et Emy. Les détails donnés ne laissaient pas place aux doutes ou à la méprise quant a ce qu’elles avaient vu. Dès que j’ai su qu’un convoi se montait pour « enquêter discrètement », j’ai décalé tous mes projets de départ sentant venir le drame a plein nez. Surtout en voyant les noms des inscrites : Tori, qui porte ses propres séquelles en plus de ne faire peur que dans une cuisine, et encore. Camilla qui reste profondément marquée par son passage a Portland. Emy qui a aussi ses propres traumatisme a gérer et Faith qui est toujours ébranlée par l’absence de nouvelle. Autant dire que ce ne sont pas les bonnes personnes selon moi, même si, je dois l’avouer, personne ne se méfiera d’elles, si les choses tournent mal, j’ai quelques réserves quant au fait qu’elles ne finissent pas avec les autres personnes qu’Anya et Emy ont vu.

En attendant, le mot d’ordre est « tout va bien » nous sommes là pour aider avec jovialité. J’ai essayé de passer le mot d’ordre qu’on évite de rester seul, mais, d’entrée de jeu, Tori est dans une pièce avec un des fils, Ted je crois, alors que nous sommes dehors avec trois des hommes. Emy tente quelque chose d’un peu trop grossier sans une bonne diversion, a mon sens, c’est trop tôt pour le moment. Même s’ils semblent être plus que confiant dans la raison de notre visite, autant ne pas éveiller leur méfiance.

De ce que je vois du site, la grande, l’écurie, les endroits « interdit » et aussi potentiellement la cave de la maison seraient les meilleurs endroits pour « stocker » des êtres vivants. Maintenant, s’ils le font et que ce n’est pas pour « consommer », c’est qu’ils sont surement de mèche avec d’autres groupes. Un autre sujet a creusé en espérant qu’ils ne projettent pas de nous ajouter a la liste des marchandises tôt ou tard. Je m'inquiete de ne pas voir de femmes depuis que nous sommes arrivés. La logique voudrait que Tori soit avec plus de monde dont des femmes. Je simule une maladresse et fais tomber la bague "de fiançailles" d'Olivia de manière a ce que cela soit vue. Je grimace de ma "maladresse" comme si j'étais un peu gêné:

« Ma fiancée a des gouts un peu spéciaux en matière de bague. Après, difficile de trouver  une bijouteries ouverte de nos jours. Si je l'abime je risque d'en entendre parler, voir pire, d’être celib! J'imagine que toutes les femmes sont les mêmes. D'ailleurs, vous ne m'avez pas dit Justin, vous avez quelqu'un?»

Je lui fais un petit clint d'oeil et prends le ton de la confidence, comme si je cherchais a faire diversion pour cacher le visuelle de cette bague qui a de quoi dérouter. Je sens qu'il y a quelque chose a creuser et je ne suis pas le genre de type qui n'a pas une pelle et un marteau piqueur sur lui quand il sent un filon.


Pour le moment, je sympathise, alliant l’effort a la conversation anodine comme tout bon commercial qui tâte le terrain. Si mon arme la plus visible est posé contre un mur, j’ai toujours mon arme a feu caché dans ma poche de manteau et un couteau dans ma botte. innocemment, alors que étions parti sur la météo qui ne va pas mieux depuis la fin de l’ère industrielle, je glisse:

« C’est vraiment une belle propriété que vous avez là Justin. Vous n’avez pas été ennuyés a la chute du NML ? On raconte que des pillards ont pas mal écumé les routes.»

Spoiler:

Those days are over.

ANAPHORE

Il s’agit de ma première sortie depuis Tallequah. J’ai encore des douleurs à mon triceps qui a plus souffert que ma cuisse. Il faut croire qu’un trou causer par une balle guérit plus rapidement qu’un gros muscle taillader n’importe comment. Je me console en me disant que je suis en vie et que puisque Faith est ici aujourd’hui, je le resterai en vie…

Je suis en dehors de leur camp pour travailler à leur défense avec Seb. Le mot d’ordre, c’est d’être content d’être ici, de se rendre service mutuellement. Officieusement, on cherche à déceler le plus de faille possible chez eux pour prouver qu’ils sont des esclavagistes. Je n’en doute pas une seule seconde, même si Emily est une petite peste, elle n’aurait jamais menti là-dessus. Anya est plus jeune et plus impressionnable, mais comme elles étaient toutes deux ensemble… Je crois à cent pour cent ce qu’elles ont rapporté lors de notre visite ici.

J’ai le sang qui bouille dans mes veines, mais un sourire radieux aux lèvres. Ma seule envie, c’est de les faire payer, mais nous devons ramasser le plus de preuves possible pour ne pas créer d’incident diplomatique avec les autres communautés…

Je prends finalement une pause, parce que mon bras et ma cuisse me lancent un peu trop et en buvant un peu d’eau, j’observe les champs dans la propriété. Les gens qui y travaillent sont… propres. C’est étrange de le remarquer… Et déjà, mon esprit l’explique par des scénarios mentaux. Ce n’est peut-être qu’une façade en fait ? Ces gens ne bossent pas aux champs d’habitude ? Est-ce que je vais trop loin dans mes théories ?!

Sebastian commence son petit manège avec une bague qu’il fait tomber. Je reprends une gorgée d’eau et admire la scène avec un petit sourire. Ça passera pour de l’attendrissement ou de l’amusement devant sa maladresse.

Je garde le sourire même lorsque l’homme répond à mon ami un truc bien étrange.

- C'est quoi le No Man's Land ?

- C’est comme The Store, vous connaissez ? Un piège ici que je tente de tendre.

Impossible à mes yeux qu’il n’ait pas entendu parler du No Man’s Land vu tout le monde que ça semble avoir ramené ici à The Store…

- Vous avez vraiment un beau territoire cultivable en tout cas ! Je laisse filer un sifflement d’admiration, faux bien entendu. Ça doit vous demander pas mal de main-d’œuvre, vous engagez souvent des gens de l’extérieur ? Ou on est des chanceux ? Que je demande faussement malicieuse.

- Au début on faisait ça avec des gens du voisinage et en coupant une part des champs, ça suffisait pour substituer. Mais à force, on s'est rendu compte que ça pouvait aider d'autres groupes, donc oui, on a commencé à prendre des gens de passage pour nous aider.

- Ah ! Vous devez pas mal mettre d’annonce à The Store alors ? C’est là qu’on pourra postuler la prochaine fois ? Toujours en plaisantant, je pousse un peu encore pour observer les réactions du vieil esclavagiste de merde.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Vous êtes nombreux ici ? J'ai l'impression de voir de nouvelles têtes régulièrement, écrit-elle après un temps avec Ted, alors qu'il lui dicte d'autres consignes. Pas vraiment le meilleur pédagogue possible, d'autant plus avec une fille aussi dispercée que la japonaise. Elle peine vraiment à se concentrer, son regard oscille à droite et à gauche, à la recherche d'une évidence qui pourrait lui sauter aux yeux. Je ne sais pas... Nous embauchons sur les périodes de récoltes oui, explique-t-il. Pas vraiment ce qu'elle attend. Mais initialement ? Demande-t-elle, un peu insistante.

Euh... il réfléchit, et tout en manipulant la laine, ne se rend pas compte qu'elle fait absolument n'importe quoi. Rien de très nouveau sous le soleil, la japonaise fixe juste son voisin qui au bout d'un moment, reporte le regard sur la situation et sursaute : Oh, attention ! Articule-t-il en lui saisissant les poignets. A elle de sursauter dans la foulée : Vous avez emmêlé tous les fils, c'est pas du tout comme ça qu'il faut faire ! Ah, oups ? Elle s'en rend compte et esquisse une grimace de circonstances, c'est une vraie catastrophe. Et Ted se triture la tête : Rah...

Un soupir lui échappe alors qu'il se relève à côté : Je vais chercher une de mes sœurs, elle devrait pouvoir vous apprendre ça mieux que moi, soupire-t-il en se passant la main sur le visage. Tori s'excuse silencieusement, essayant de rattraper ce qu'elle a déjà entrepris de gâcher : Elle faisait ça avec maman avant qu'elle- Le garçon se fige, visiblement troublé. Bref, je reviens, soupire-t-il. Désolée... signe-t-elle : Je ferais attention ! Ecrit-elle cette fois, consciente que ça semble vraiment perturbé son vis-à-vis.

Vous en faites pas, c'est pas très grave de toute façon, ajoute-t-il en forçant un sourire dans sa direction : Bougez pas d'ici ! Ajoute-t-il en s'esquivant. Elle entend ses pas s'éloigner, la japonaise se relève et s'approche de la porte de la dépendance. L'occasion d'un petit tour sans doute ? Oui, au pire, elle dira juste qu'elle cherchait ses amis, ou un endroit où aller faire pipi. Le mieux étant de ne surtout pas mélanger les deux prétextes. Elle en serait bien capable, si prise en faute, elle se connait assez pour le savoir...

Us against them

ANAPHORE

The past stays in the past

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