The Walking Dead RPG

Ok, elle est agaçante cette gamine. Tariq la juge ouvertement, de haut en bas. Pour qui elle se prend exactement ? Lorsqu’elle lui demande s’il veut parier, Tariq avance d’un pas. Qu’elle essaye, qu’il puisse se marrer un peu. Et Amy semble du même avis, d’ailleurs. Sauf qu’elle s’énerve la gamine et le brun se met à froncer les sourcils. Pourquoi elle parlait de la sorte, celle-là ? Il fallait lui mettre les points sur les I pour qu’elle se calme un peu. Elle n’a pas la tête de la « fourrurière », comme elle l’indique, mais plutôt de la gamine chiante.

- Déjà, tu vas arrêter de gueuler comme un putois. On est pas tes clébards. T’as surtout la tronche de la gamine impolie dans l’immédiat. Agit en adulte et dis-nous ce que tu veux au lieu de tourner autour du pot.

Tariq comprenait que la situation était complexe pour tout le monde mais rester un tant soit peu poli, ça n’était pas cher payé non plus. L’homme se rapproche et se présente enfin. Levi et Zelda. Tariq hocha la tête et entends enfin la raison pour laquelle ils sont ainsi face à eux. Achilles donc. Elle se permet même un trait d’humour qui n’atteint pas vraiment Tariq. Un regard vers Amy qui demande qui est César et.. wow. C’est vrai qu’il oublie un peu que la scolarité à été écourté pour pas mal de jeu.

- César était un empereur et écrivain Romain, Amy. Et Achilles n’a rien à voir avec César mais c’est pas important. On le connait, ouais. Vous le chercher pour quelle raison ?

Bon, Tariq n’avait pas beaucoup d’information sur Achilles. Mais aucun des deux n’avaient l’air vraiment sympathique. Zelda était une gamine imbue d’elle-même et prête à montrer à qui que ce soit qu’elle n’était pas une moins que rien. Quand à Levi… Tariq n’avait aucune confiance en lui mais pouvait sentir rien qu’à sa prestance que le type n’était pas n’importe qui. Et qu’il savait se défendre. De toute évidence.

- Je disais à Zelda qu'on ne vous avait jamais vu ici. Vous n'êtes pas des habitués.

▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼

So take what you want
And take what you need
You eat me alive just like a disease

(c) Miss Pie

La discussion prenait une tournure qui ne lui plaisait pas du tout. Autant de la part de Zelda que de ses deux vis-à-vis. S'il conserva face à eux une expression détendue, la lueur dans son regard changea brutalement pour se faire plus menaçante. Je veux bien que cette gamine soit insupportable, fit-il d'un ton sec, même s'il était sincère. Il n'y avait pas mieux placé que lui pour savoir ça. Mais y'a qu'une personne qui peut mal lui parler ici, et c'est moi, annonça-t-il. Je le dirais qu'une fois, ses yeux se plantèrent dans ceux de Tariq, suivant sur Amy qui voulait faire un concours de fusil avec Zelda.

Une remarque qui souffrait bon la menace aussi, mais qu'il ne comptait pas laisser passer d'une quelconque manière. Parce que s'ils voulaient la jouer comme ça tous les deux, l'israélien ne se gênerait pas pour participer. Et dans le genre, il n'était pas le participant le plus agréable. Cependant, ils ne furent pas les seuls à être remis au pas, puisque Zelda eut droit à un regard assassin quand il tourna lentement les yeux vers elle. A nouveau, sa main se posa sur l'épaule de l'adolescente, qu'il rapprocha de lui. Ses doigts se plantèrent dans la jonction de son articulation, presque dans ses nerfs.

C'est la même chose pour toi. Fais encore preuve d'irrespect envers qui que ce soit devant moi, et t'auras pas besoin de compter jusqu'à trois pour finir en orbite, il était limpide et sérieux dans sa remarque. Ce n'était plus une menace : c'était une promesse. J'me suis bien fait comprendre ? Chuchota-t-il à l'australienne. Il ne jouerait pas les pompiers à éteindre les incendies qu'elle provoquait sur son passage. Maintenant tu fais un effort de concentration pour bien t'comporter et obtenir les informations qu'on cherche, fit-il froidement. Sinon la prochaine aire d'autoroute où j'hésiterais à t'abandonner sera la bonne pour toi, et là encore, elle n'avait aucun doute à avoir sur le fait qu'il n'hésiterait pas.

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

C'est bizarre, hein ?

Pour le coup, Zelda, elle est tout aussi dubitative que cette fille qui s'étonne du rôle d'accompagnant-surveillant de Levi. Elle hausse les épaules en pinçant les lèvres. Elle pourrait lui expliquer mais ça sonnerait comme une perte de temps. Et puis elles commencent déjà à s'embrouiller en plus. L'australienne pose le regard sur le fusil de son interlocutrice. Celui avec lequel elle souhaite lui montrer comment elle se débrouille. Bah vas-y, ouais ! rétorque-t-elle en retour. On va bien voir si t'arrives à l'épauler avant que j'te fume ! L'adolescente relève un peu le menton, provoquante. Peut-être qu'avec le nez en sang, cette femme sera plus disposée à coopérer.

Dans tous les cas la tension est telle que l'australienne en a presque oublié l'homme qui accompagne son adversaire. Et qui y va aussi de ses petites remarques désagréables dans la foulée. Ou encore d'un pas menaçant dans sa direction. Elle l'observe de la tête aux pieds, presque surprise par son audace : Quoi ? Tu veux aussi ta pétée ? Ca en a tout l'air, ouais. J'termine ta pote et j'm'occupe de toi ! Deux secondes ! À cet instant, Zelda, elle a complètement perdu de vue l'objectif de cette discussion. Et l'intervention de Levi a au moins le mérite de la ramener sur terre et de désamorcer la situation.

Fait plus étonnant encore : il prend sa défense !

Zelda lève un regard dubitatif vers l'israélien et pour le coup, elle s'abstient de faire un commentaire. Bon, dans le fond, on ne peut pas dire qu'il soit très sympa mais il y a quelque chose de mignon dans le fait qu'il fasse valoir son droit privilégié à la bolossé. L'australienne ne va pas jusqu'à approuver ouvertement mais malgré elle, finalement, elle hoche la tête d'un air affirmatif. Il a clairement la primeur sur eux, ouais ! Et lorsqu'il la prend à son tour à parti pour lui ordonner de bien se comporter et la menacer, l'adolescente ne peut pas s'empêcher de sourire candidement. Tu t'attaches ! le prévient-elle. Mais c'était un peu couru d'avance. Tu m'fais même des menaces affectueuses, maintenant ! Fais gaffe ! Elle s'amuse mais hoche à nouveau la tête. Il leur faut ces informations.

Et ça tombe bien parce que les deux gus, visiblement, ils connaissent Achilles. Même si Zelda perd un peu de temps à observer la jeune femme qui ne semble même pas savoir qui est César. Lorsque son camarade lui explique sérieusement qui est ce romain alors l'australienne comprend que l'autre a vraiment une culture générale défectueuse. T'es teubé ? demande-t-elle ainsi tout à fait sérieusement à l'intéressée avant de balayer le sujet d'un revers de la main. Les informations ! Bon... Achilles ! C'est le seul truc qui les intéresse réellement.

Mais forcément, les gueux, ils veulent savoir ce qu'ils veulent à ce type ! Classique ! Il a gagné la tombola d'Halloween, on veut lui remettre son prix ! grogne-t-elle. Qu'est-ce que ça peut vous foutre, franchement ? C'est un de leurs potes ? Alors ils devraient mieux choisir leurs fréquentations si c'est le cas. Tout c'qui compte c'est qu'si vous nous dites où on peut l'trouver, on vous r'fourguera une jolie fourrure pour faire mumuse ! C'est un deal qui lui semble à peu près honnête même s'ils se font un peu arnaquer, la vie de cet Achilles ne valant sûrement pas autant que celle d'un ours... D'toute façon, maintenant qu'on sait qu'vous avez des infos à son sujet, bah...Y'a aucune chance qu'on vous laisse partir ! Son nouvel haussement d'épaules marque à la fois l'évidence et son indifférence. Et puis elle sent le regard de Levi peser sur elle et la voici qui soupire avant de lever brièvement les yeux au ciel. Mais bon, on préférerait quand même vachement être vos... amis ! L'adolescente grimace. Elle espère que l'israélien se rend compte qu'elle fait des sacrés efforts, là, quand même !

Zelda Anderson

Power, real power, doesn’t come to those who were born strongest, or fastest,
or smartest. No. It comes to those who will do anything to achieve it.

Elle était vraiment complètement… Complètement quoi ? Amy ne savait pas trop, mais elle lui faisait clairement penser aux connards qui lui faisaient la misère, avant tout ça. Sauf qu’ici, elle était chez elle et armée, contrairement à l’époque. Et même à deux contre deux, elle abandonnerait pas sans se battre. Surtout face à une connasse qui la prenait de haut et se riait d’eux ouvertement. Probablement raciste aussi, vu la façon qu’elle avait de les désigner. Même si le mec qui l’accompagnait était pas du tout blanc – c’était pas parce qu’elle avait un copain bronzé qu’elle était pas raciste. Elle s’apprêtait d’ailleurs à affirmer à l’homme qu’elle ne faisait qu’utiliser le même langage que sa protégée – ou sa prisonnière, c’était pas clair – mais son regard implacable la convainc de se taire, au moins un temps, avant qu’il ne reprenne aussi la gamine. « Elle a que ce qu’elle mérite. » Et si elle continuait comme ça et qu’elles devaient se battre pour qu’Amy lui prouve qu’elle était plus douée qu’elle, elle hésiterait pas.

Elle serra les poings alors que la jeune l’accusait d’être débile quand elle demandait des précisions. « J’sais qui est César, je demandais qui c’était par rapport à Achilles. En vrai, quoi, pas l’empereur mort il y a des siècles dont on a rien à foutre. » C’était elle, la teubée, à confondre. « J’sais pas, une gamine vient nous demander des infos sur un mec en se vantant d’être assassin et refuse de dire pourquoi, et on devrait tout balancer comme ça ? » Elle partit dans un rire bref, un peu forcé. « Ne pas nous laisser partir ? T’as vu les gens dans le coin ? Tous ces gens qui connaissent, nous font confiance. » Contrairement à eux, donc. Aucun doute qu’ils laisseraient pas faire. « Alors on peut être amis, si tu nous dis ce que tu lui veux. »

En réalité, elle s’en foutait un peu : il avait décampé depuis quelques temps. Croisant les bras, elle affronta Zelda du regard avant de reprendre la parole. « De toute façon, vous arrivez trop tard. » Il était plus là et c’était étrange d’ailleurs : il semblait essayer de se mettre bien avec tous les différents réguliers du Store, bossant pas mal pour eux. Mais il avait arrêté de venir subitement.

Si Levi donne le ton, Tariq se content de le fixer droit dans les yeux sans répondre puisqu'il se charge déjà de faire taire la gamine insupportable qui l'accompagne. Tariq croise les bras sur son torse, d'une posture fermé et qui ne laisse pas l'ombre d'une envie d'aider qui que ce soit. Mais doit-il donner un peu l'exemple devant Amy ? Pas du tout.

- Mais ce que t'es chiante, c'est pas possible.

Qu'il grogne dans sa barbe, glissant ses doigts sur l'arrête de son nez. Qui a enfanté une couillonne pareille... qu'il ne cesse de se répéter dans son esprit. Elle fait la gentille, puis la connasse, puis la chiante. Tariq ne sait définitivement pas qu'elle est le problème avec celle-là.

- Et tu vas faire quoi ?

Qu'il marmonne pour lui alors qu'Amy est la première à donner des faits simples. Ils ont le store derrière eux avec des années de confiance quand les deux ne sont pas vu par ici depuis bien longtemps. Glissant les mains dans les poches de sa veste, Tariq poussa finalement un soupire. Il n'avait clairement pas l'envie de se battre avec qui que ce soit pour un type qui n'était pas venu depuis un moment.

- Un moment qu'il n'est pas venu.

Ce qui restait étrange étant donné l'habitude qu'il avait prit de passer régulièrement. Tariq n'avait pas beaucoup d'information sur lui. Des trucs par ci par là mais son intérêt n'était pas vraiment sur lui. Il s'en fichait même. Mais soit, ils pouvaient bien tenter d'aider.

- Vous n'êtes pas d'ici. Je crois pas vous avoir vu, un jour. Achilles était des vôtres ou bossait avec vous ?

Le but est de savoir si le duo voulait venir à bout du type ou s'il s'agissait d'une recherche réelle de quelqu'un qui manquait à l'appel. Dans le second cas, Tariq pourrait se montrer un peu plus clément avec les informations à donner. Un regard vers Amy. Ils sont bizarres, quand même.

▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼

So take what you want
And take what you need
You eat me alive just like a disease

(c) Miss Pie

J'attendrais surtout qu'on soit en tête à tête pour te mettre une bonne fessée déculottée, lui glissa-t-il avec un sourire de circonstances. Pourtant, Zelda devait savoir ce que ça voulait dire : s'il devait en venir là, au point de l'affirmer, elle n'y couperait probablement pas. Qu'importait, l'israélien préférait l'avertir qu'il ne prenait pas sa défense de gaieté de cœur. Là, ils étaient en équipe et devraient s'entendre jusqu'à rentrer à Fort Ward, où la guerre reprendrait entre eux formellement. Mais si elle n'y mettait pas du sien, alors Levi ne savait pas comment il allait réussir à s'empêcher lui même de lui ratatiner la face. Une chose à la fois, un effort par jour. Sauf qu'avec Zelda, c'était à multiplier par quinze par heure, et c'était usant.

Un soupir lui échappa alors et il porta un regard plus dur sur les autres : Elle va rien faire, assura-t-il fermement. Il n'était pas vraiment disposé à négocier ça : Zelda allait rester calmement dans son coin, arrêter ses conneries, la discussion allait aussi se poser et... Fin de l'histoire. Sinon, Levi ne comptait pas être dangereux seulement pour ses interlocuteurs. Un soupir lui échappe : En effet, on est pas d'ici, annonça-t-il, mais il n'y avait pas besoin d'avoir fait dix ans d'études pour le savoir : Et en effet, on s'est jamais vu, rien de nouveau. Au Store, ils n'étaient pas connus, pas comme Yuan ou Indiana donc.

Il hésita à préciser pour Indiana mais, ça ne collait pas non plus à l'histoire qu'ils essayaient de monter avec Zelda pour coller à une même version. S'il se permettait d'improviser de trop sans qu'elle le suive, il allait la planter sans faire exprès. Non, on bosse pas avec lui, on a entendu parler de lui et du fait qu'il pourrait nous aider sur une situation, il ne rentrerait pas dans les détails, ses vis-à-vis n'avaient pas de nécessité à avoir cette information : On a besoin de ses compétences pour régler un problème, c'est pour ça qu'on est là, souffla-t-il simplement d'un ton calme, en avisant ses deux vis-à-vis. Vous pouvez nous aider ou pas ? Qu'ils cessent de perdre leurs temps.

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

Ouais... C'est trop sympa, merci !

Au moins Levi a-t-il le bon goût de remettre sa déculottée à plus tard. C'est toujours ça de pris dans la mesure où les gueux, au moins, ne pourront pas profiter du spectacle. Et puisque Zelda n'a pas grand chose d'autre à opposer à Levi que son ironie en cet instant, elle tente de reléguer cette sombre perspective d'avenir dans un recoin de sa tête.

L'important, là, c'est ces deux gueux !

Et un peu cette histoire histoire de César qui parvient même à embrouiller l'australienne. La femme ne faisait donc pas référence à l'Empereur romain mais à un autre type du même nom. Que pour le coup l'adolescente ne connaît pas non plus. Qu'est-ce que j'en sais ?! C'est quand même eux, à la base, qui viennent demander des informations sur Achille. Zelda finit par hausser les épaules pour se concentrer sur un registre qui lui convient mieux : les menaces !

Menaces qui n'ont d'ailleurs pas grand effet puisqu'elle se retrouve à nouveau confrontée à l'argument préféré de la racaille locale et son fameux Ici tout le monde m'adore qu'ils brandissent comme un bouclier. Ou peut-être simplement un fait ? C'est vrai que s'en prendre à des indigènes risque de liguer le reste de la faune locale contre Levi et elle. C'est que c'est solidaire, ces bestioles-là ! J'admets qu'ça risque de poser un petit soucis, ça, ouais ! L'adolescente grimace, un brin empruntée. C'est qu'pour le coup j'suis pas sûre d'avoir assez d'balles pour vous tous... Si elle est plus ou moins consciente que le mieux c'est encore de s'écraser pour obtenir les infos qui leur manquent tant, le mec a aussi la mauvaise idée de lui demander ce qu'elle compte faire. De la provocation ? Bah... Finir l'reste au couteau ? répond-t-elle sur le ton de l'évidence, bien décidée à évoluer sur le même registre que son interlocuteur.

Mais c'est encore une fois Levi qui intervient pour calmer le jeu et remettre l'église au centre du village. Ouais, une connerie du style. La menace déculottée replanant à nouveau sur ses pensées, Zelda hoche même la tête pour confirmer lorsque l'israélien annonce qu'elle ne fera rien. Voilà, c'était de l'humour ! Pas du tout mais l'essentiel c'est de les convaincre. D'autant plus qu'ils ont l'air plutôt réceptifs aux explications de son camarade. Ils posent leurs conditions et ce dernier invente une histoire qui tient à peu près la route. Pas trop précise, ni trop vague. Quelque chose qui devrait suffire, non, normalement ? S'il-vous-plaît ? appuie-t-elle avec un semblant de délicatesse. Si elle savait pleurer sur commande elle leur ferait peut-être le coup des yeux larmoyants mais là, pour le coup, ils devront se contenter d'une simple formule de politesse...

Zelda Anderson

Power, real power, doesn’t come to those who were born strongest, or fastest,
or smartest. No. It comes to those who will do anything to achieve it.