The Walking Dead RPG

Retenant un soupir, William acquiesça alors que la sentence tombait sur sa performance en-deça de celle de Zack. Il n’allait de toute façon pas faire l’affront de prétendre qu’il s’agissait simplement d’une différence d’âge et qu’ils ne disposaient pas de la même ressource d’énergie. De toute façon, il faudrait surtout qu’il utilise ça pour s’améliorer et se démener, plutôt que pour se chercher des excuses. Il n’était pas habitué à être second et à ne pas se faire remarquer par son excellence, et s’il tentait de ne pas le montrer, ça ne lui plaisait pas vraiment.

Mais il avait encore le temps de se rattraper et de montrer qu’il ne comptait pas abandonner parce qu’il avait plus à faire ou que l’enchaînement d’exercices était trop difficile pour lui. Il avait surmonté bien pire. « Compris. » Jetant un bref regard à Zack, il commença ses pompes non sans prendre le temps de s’assurer que son positionnement était impeccable. Il pourrait bien trop vite réveiller la douleur de sa vertèbre fragilisée il y a plus d’un an, même si tout allait normalement bien, et se blesser plus sérieusement. Il ne supporterait pas de devoir reprendre les visites régulières au centre de soin et encore moins d’être immobilisée à cause d’un entraînement dont le but était l’inverse. Mais Maeve lui avait montré les exercices qu’il devait faire en plus pour se renforcer et ne pas foutre en l’air tout le travail qu’ils avaient fait alors… Si ça n’allait pas, il serait forcé de l’admettre. Mais il n’en était pas là, pas encore. Et pour lui qui avait dû ronger son frein des mois durant, être en mesure de faire les exercices imposés par Levi était réellement appréciable – ils étaient un niveau au-dessus ce qu’il avait l’habitude de faire seul, et il n’était pas certain d’en être capable.

Prenant une gorgée d’eau, une fois terminé, il se retourna vers Zack pour le laisser parler, avant de prendre à son tour la parole. « Je me suis engagé comme soldat après qu’on ait été attaqués, il y a des années, et que mes parents y aient trouvé la mort. J’ai subi un entraînement intensif : sport, armes à feux et autres. Mais depuis ma blessure, et encore depuis que j’ai rejoint l’aérodrome, j’ai perdu tout ça. » Il ne s’était pas reposé sur ses lauriers, mais il n’avait pas dédié autant de temps à son entraînement, préférant privilégier la théorie pour le vol. « Mais c’est indispensable, même en vol – pour la discipline requise, pour garder les idées claires. Et, si je devais perdre le contrôle de mon avion et ne pas en mourir, pour survivre. Il faut que je sois le meilleur de moi-même, dans cette lutte sans merci qu’on a entreprise. Si je ne suis pas à la hauteur, alors je ne serai qu’une épine dans le pied de notre groupe. » Et il ne serait jamais de taille à affronter New Eden, qui avait plus de moyen et, peut-être, plus d’expérience. « Je ne peux pas me reposer sur mes acquis ou sur tous les enseignements d’Adrienne, je dois aller au-delà. » Dans tous les aspects.

WE ARE SOLDIERS

It's time to strap our boots on
This is a perfect day to die
Wipe the blood out of our eyes
In this life there's no surrender

Au moins l'objectif est précis, fit-il après avoir écouté les propos du duo. La dernière remarque de Zack lui permit même d'avoir un sourire amusé. Levi n'était pas plus compétent que Locklan pour se battre en revanche, alors quitte à ne pas être désillusionner, autant l'annoncer clairement. Mais ses yeux revinrent plutôt vers William : Toi aussi, t'intègre l'armée ? Demanda-t-il alors, par curiosité. Ou se contenterait-il de son rôle de pilote, qui était peut-être suffisant finalement pour faire ce qu'il voulait, non ? Il eut un soupir de circonstances avant de se concentrer sur les propos des deux.

J'peux vous faire un programme d'entrainement clair, mais j'impose des règles : y'a pas de jours de congés là-dedans, tant que vous le suivez, on s'entendra bien. Si vous commencez à papillonner, on pourra pas être copain, annonça-t-il à Zack et William d'un ton ferme avant de les fixer, tour à tour. Il ne pouvait pas faire plus clair que ça, à dire vrai. J'comprends qu'vous avez aussi d'autres priorités, et il ne voulait pas leur prendre plus de temps que nécessaire. Alors, ça se poserait sur les instants de distraction, pas sur le travail imposé par Fort Ward : Commencez à vous conditionner : réveil à cinq heures, échauffement tous les matins, deux tours de campement, énuméra-t-il.

Il les observa, et leur fit par de ses premières analyses : Tous les deux, vous devez bosser votre endurance, vous êtes pas au niveau, il y avait pire évidemment. Et il y avait évidemment bien mieux. Et j'pense que ça aura aussi un impact sur votre résistance à la douleur. C'que Stan et Logan ont traversé, vous pourriez aussi le subir, ajouta-t-il, critique à cet égard. Vous devriez être capable de rien cracher, même sous la torture, fit-il. L'un comme l'autre pourriez avoir des chances d'vous retrouver dans une merde monstrueuse, d'autant plus en s'engageant dans des combats aussi importants. Si j'vous demande vos faiblesses, vous m'diriez quoi ?

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

J’me demande vaguement qui de Logan ou de Levi sera le plus rude des instructeurs. Si j’suis plutôt content des progrès que j’ai pu faire grâce aux conseils de Logan, j’me rends bien compte que j’dois être plus assidu et plus sérieux dans mes entrainements. Et mes objectifs en valent bien d’autres de toute façon. J’avoue que c’est même sacrément motivant, on va pas s’mentir.

Et impossible de rater le bref sourire de Levi quand j’lui annonce pourquoi j’veux m’entrainer. J’laisse filer un silence quand William donne ses explications. J’lui lance un regard curieux. Il parle pas souvent de sa blessure, même jamais en fait. Bon, le faire parler de lui – pour de vrai j’veux dire – c’est mission impossible de toute façon, j’suis pas naïf. « J’pense qu’avec tout ce qui a pu s’passer ces derniers mois, aucun d’nous n’a envie d’être un poids pour l’reste du groupe. » J’pense pas qu’on deviendra des combattants chevronnés, mais si on peut s’défendre correctement et s’rendre utile sur le terrain, ce sera déjà bien.

Quand Levi reprend la parole, j’ai un bref sourire à son attention. « J’suis un peu du genre têtu comme garçon. J’compte pas papillonner. » Surtout que j’ai pas particulièrement envie de voir ce que ça peut donner quand Levi décide de plus être copain avec quelqu’un. A cette idée, j’ai une vague grimace, avant de hocher la tête. « Possible qu’on ait d’autres priorités. Mais c’est aussi à nous d’gérer tout ça non ? » Sinon, ça sert à rien d’être là et de venir se peler le cul dans les mois qui viennent. En tout cas, c’est mon impression. J’note mentalement le réveil à 5 heures. Vu que j’ai une femme qui fait déjà ça, ce sera pas trop compliqué de la suivre. D’autant que j’suis pas un gros dormeur. Mais autant dire que c’est pas le truc qui m’enflamme le plus quoi.

Et pas besoin qu’il me rappelle que je pèche au niveau de l’endurance. « Ouais, c’est la merde. » Autant assumer. J’serais infoutu de tenir sur la durée, j’en suis bien conscient. Au reste, j’ai quand même un froncement de sourcils, pensif. « Tu saurais nous entrainer pour ça aussi ? » Résister un tant soit peu à la douleur quoi. J’suis pas con, je sais qu’on finit tous par parler tôt ou tard. Mais s’il y a moyen d’choper quelques trucs, j’vais pas cracher dessus. Et j’me frotte la nuque à sa question, laissant filer quelques instants avant de répondre. « A part le fait que j’sais pas quand la fermer tu veux dire ? » Nan parce que ça, j’en suis bien conscient. « J’ai du mal à gérer les priorités sur le terrain. Si j’dois finir le boulot pour lequel j’suis là, aider les potes dans la merde ou faire encore autre chose. » Entre autres choses quoi. Et j’sais bien qu’on aura pas toujours quelqu’un pour nous dire quoi faire.

The stuff that dreams
are made of.

ANAPHORE

Voudrait-il rejoindre à nouveau l’armée du camp ? « Je suis bien plus à l’aise dans un cockpit, aux commandes. Mais si nous sommes immobilisés, ce qui n’était pas improbable, alors oui, je me rendrais utile autrement. » Il l’avait fait auparavant, il pouvait le refaire. Les choses seraient toutefois différentes. Il s’était engagé par rage face à son impuissance à protéger les deux membres de sa famille restants – même si, s’il devait être tout à fait honnête, il n’avait pas été touché tant que cela par leur mort. S’il le faisait à nouveau actuellement… Les motivations seraient plus froides, moins passionnées.

« Pas de problème. Je sais m’investir et me tenir à tout ça. » Si ça n’était pas le cas, il n’aurait jamais été pilote par le passé : c’était un entrainement intensif, sans moment de répit, les premières années. Surtout si l’on souhaitait se dépasser et, plus encore, dépasser les autres. Même s’il n’avait pas eu une carrière si spéciale et brillante, il restait excellent et aurait pu être amené à faire de grandes choses. Il arqua pourtant un sourcil, à la mention des autres priorités. La sienne était, et avait toujours été, le vol. Même marié, même prêt à devenir père, il n’avait jamais levé le pied. A cause de tout ce qui y était lié, peut-être, mais ça importait peu. « Je ne baisserai pas les bras. Et je me plierai à tout ça. » Ce serait difficile, au début, mais il prendrait vite le pli. Il s’agissait simplement de retrouver des habitudes perdues.

Croisant les bras, il inspira longuement. « Je suis loin d’en être capable. » Loin d’en avoir la volonté, s’il devait être honnête. Jamais sa loyauté ne dépasserait sa volonté de survivre. Il était totalement conscient que, s’il devait le faire pour ne pas souffrir inutilement, il balancerait tout. Mais il ne pouvait pas l’évoquer ainsi. Et il pouvait s’endurcir un minimum, quoi qu’il en soit. « Mon égoïsme. Parce que je penserai à me préserver, avant les autres. » Probablement pas le plus facile des défauts à corriger – celui de Zack requérait un peu d’organisation, des moyens mnémotechniques, une mise en situation pour le formater à aller à l’essentiel et à choisir efficacement sa priorité. Mais pour Will… C’était quelque chose d’ancré, bien plus difficile à influencer.

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Donc tu seras pas capable d'te taire alors qu'le fait de causer t'amènera à la mort plus vite que tu le crois, c'est ça ? Entre Zack et William, Levi avait l'impression d'être gaté, vraiment. Il eut un soupir, passant une main sur son visage en venant se frotter les yeux. Et en même temps, il n'était pas spécialement étonné de la remarque. Tout le monde ne sortait pas du Mossad ou de l'armée, tout le monde n'était pas vraiment capable de faire ce que lui faisait par exemple. C'était mieux comme ça sur bien des aspects, tout du moins, l'israélien le pensait vraiment. Ouais, on part de loin, fit-il alors.

Il les scruta longuement, sans savoir par où commencer, même si y'avait quand même pas mal de choses à dire. Dans les situations de stress, tout c'qu'on doit faire c'est garder son calme et la tête froide. Réfléchir vite, efficacement, vous plaidez pour votre survie si vous paniquez pas. C'est la même chose à bord d'un avion qui s'crash : si tu veux pas y rester, faut qu'tu trouves rapidement un moyen d'atterrir avec le moins d'dommage possible, souffla-t-il. Ses enseignements se découpaient autant en conseils avisés qu'en entrainement physique.

Ses yeux se posèrent alors sur William : T'sais quoi ? J'comprends ta position, mieux que personne. Levi était pas un monstre de générosité ou de bienveillance, il avait appris à tolérer des causes pour son propre confort, c'était à chacun de voir ce qui valait la peine de mourir ou non. C'est pour ça qu'quand tu sais des choses, pour rallonger ton temps d'vie et les possibilités d't'échapper, tu distilles les réponses au compte goute, c'est une question d'maitrise, si tu imposes le rythme, tu as la main - ou en partie - sur la suite, expliqua-t-il au pilote. Il leur fit signe de se mettre sur le terrain, lui se placerait en observateur : Mais autant que j'vous apprenne d'abord à pas vous faire chopper, souffla-t-il : Situation d'combat, j'veux voir comment vous vous y prenez, c'est quoi votre style de base !

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

J’ai une grimace en réponse, avant de reprendre, avec un haussement d’épaules. « Souvent, ça noie le poisson. » Ouais, ouais, je sais, ça joue pas en ma faveur de dire ça. Mais il préfère que j’lui raconte des cracks et que j’lui dise que j’suis parfait ou une merde du genre ? J’suppose que ça le mettrait de meilleure humeur, c’est même certain. Sauf que c’est pas trop le but de la manœuvre. « Enfin, j’sais quand même fermer ma gueule sur le terrain. » Au cas où il aurait des doutes, ce qui serait totalement légitime. Bon, après, Will est pas mieux. Et j’peux pas trop lui en vouloir de penser comme ça. Après tout, préserver les autres, c’est pas forcément le premier truc qui me viendrait en premier à l’esprit.

Et pour prouver que j’suis pas totalement irrécupérable, j’arrive à bien fermer ma gueule le temps que Levi nous explique des trucs. Pourtant, j’me connais, j’pourrais balancer à peu près un milliard de questions. Pour autant, l’image de l’avion qui s’crashe me parle. Et je suppose que c’est encore plus le cas pour Will. Donc, ne pas paniquer. Okay, ça, normalement, j’sais faire. J’ai bien survécu à des années entouré des pires fils de pute et j’suis toujours là pour en parler. J’imagine que je peux pas devoir tout ça uniquement à la chance ou aux connards qui m’ont servi de frère – de substitution ou non.

Enfin bref.

J’prends une brève inspiration alors qu’il nous demande de nous… battre du coup. En même temps, on est pas là pour enfiler des perles, j’sais bien. « Logan m’a donné quelques bases avant l’été. » Mais autant dire que, depuis que j’ai fini à l’hosto, j’ai pas vraiment bossé sur ce qu’il m’a appris. Et ça, c’est pas terrible. Je sautille un peu sur place, attendant que Will prenne place face à moi et j’lui rends un sourire pas très convaincu. « J’te préviens, ça va pas être glorieux. » J’sais pas trop à qui j’parle, si c’est à notre coach ou à Will. Les deux n’étant pas incompatibles, voilà qu’on s’y met.

Autant dire que le début est passablement laborieux. Will sait où placer ses coups et je prends quelques mandales bien placées. Pourtant, j’essaie de parer comme je peux, mais à croire qu’il a vraiment envie de me mettre par terre. J’vais finir par croire que ma gueule lui revient pas non plus. Heureusement, j’arrive à reprendre le dessus et je lui assène une droite bien placée, sans retenir ma force. J’entends mes phalanges craquer sous l’impact mais, pour le moment, j’suis plus occupé à essayer de me placer pour pas me faire rouler dessus qu’autre chose. Quelle galère putain.

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ANAPHORE

William hocha la tête, à la nécessité de garder son calme. Ça ne lui avait pas vraiment fait défaut, jusqu’à présent. Tout simplement parce qu’il y avait été formé, dans le passé. Après tout, son métier l’amenait à traverser des pays ravagés, parfois – souvent – en guerre, et le risque de se prendre une balle perdue était bien réel. Même s’il était moins exposé que s’il avait dû évoluer au quotidien à proximité des affrontements sanglants qui les déchiraient, comme pouvaient le faire les bénévoles présents sur une longue durée ou les médecins dépêchés partout, y compris dans des lieux particulièrement périlleux. « C’est quelque chose que je sais faire, normalement. Ne pas me laisser submerger par les émotions au point qu’elles me gouvernent, et me poser dans une situation compliquée. » Due à l’environnement aussi bien qu’à l’état de l’avion. Même si chaque situation était unique et qu’il pourrait bien se retrouver en difficulté malgré lui.

Il croisa les bras, attendant la suite, pas vraiment surpris que Levi affirme comprendre ce dont il lui faisait part. Ils ne connaissaient, mutuellement, pas leur passé, mais Levi ne débordait pas de compassion ou d’empathie, de ce qu’il en savait, et William pensait - à tort ou à raison – que leur instructeur protègerait peu de choses avant lui-même. Probablement parce qu’il était implacable, intransigeant, n’attendait pas moins que l’excellence et ne laissait personne qui le sollicitait se reposer sur ses lauriers. Mais c’était aussi pour ça qu’il était efficace, si l’on était suffisamment motivé : exigeant, il poussait ses élèves à se dépasser. « Et si je sens que j’atteins les limites de ma résistance ? » Il se doutait bien qu’il n’y avait pas de recette secrète pour y échapper, à moins d’une chance insolente, toutefois. « Mais compris, donner des bribes d’information, assez pour les satisfaire, tout en tenant sur la longueur. » Ce qui, dans la théorie, semblait extrêmement facile. Mais s’il devait être tout à fait honnête, il était persuadé de tout déballer s’il était capturé. En l’état actuel des choses, du moins.

Acquiesçant, Will se mit face à Zack, légèrement de biais, les poings levés. Ce n’était pas son style de combat favori, tirer avec un fusil étant bien plus radical et efficace, mais ce n’était clairement pas le but ici. « Imagine toi que tu luttes pour ta vie. Ou pour la survie de quelqu’un que tu ne pourrais pas laisser en arrière. » Arizona ? Si Will n’avait plus combattu directement depuis plusieurs mois, il arrivait assez facilement à se remettre dans cet état d’esprit et il n’avait pas oublié les leçons reçues quand il était encore soldat et défendait Brainbridge. Il ne voulait pas y aller de front, mais plutôt distraire Zack, et frapper quand il baisserait sa garde. L’inciter à bouger et à se fatiguer, pour viser juste sans se mettre en danger inutilement. Ce qui marchait plutôt bien, jusqu’à ce que Zack se ressaisisse du moins, et le repousse, non sans l’atteindre au visage, plutôt brutalement.

« Humpf. » Reculant sous l’impact, Will se laissa tomber en arrière pour esquiver son prochain poing. Une action risquée, s’il ne parvenait pas à se relever à temps, mais il s’accrocha à son adversaire pour lui servir de soutien, et envoya son propre poing dans le flanc de Zack, sans attendre d’avoir tout à fait retrouvé son équilibre. L’impact manquait de force mais, avec le poids qu’il avait fait peser sur sa jambe avant ça, le bloquant légèrement, ça suffit à faire reculer Zack et à lui permettre de reprendre le dessus, alors qu’il le repoussait en cognant ses poignets d’un geste vif puis frappait son épaule pour essayer de le faire baisser le bras.

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