The Walking Dead RPG

Pourquoi ? Pas doué avec les gens. Elle peine à comprendre le sujet, fronçant légèrement les sourcils à l'idée. Tu vis dans un groupe, c'est que ça doit plutôt bien se passer, non ? Ou alors ne se pose t-elle pas assez de questions... C'est une possibilité aussi. Le laissant néanmoins expliquer son point de vue sur la question, alors qu'il évoque une sorte d'amour du baseball, ce qui lui fait automatiquement tourner les yeux vers sa propre batte non sans un sourire amusé. J'y connais rien, j'ai appris à m'en servir après... Tout ça. Concède sans honte la petite brune, haussant les épaules. Mais je sais que ma mère aimait bien regarder les match, quand j'étais petite. et quand elle avait le temps. Aussi.

Et tes frères ? Tu les as toujours ? Elle n'avait pas souvenir qu'il en ait parlé une seule fois, craint de toucher une corde sensible malgré elle. Lui offrant un regard désolé d'avance, au cas ou la réponse ne serait pas des plus positives, reprenant.

J'ai un ... frère, aussi. On est pas de la même famille, mais c'est tout comme. Rob, on s'est rencontré pendant l'épidémie, au tout début.

It's not like in the movies.

It's worse, because it's real.

ANAPHORE

Je me fais discret. Parler, tout ça, je suis pas très doué... Je hausse les épaules, me disant bien qu'elle doit me trouver bizarre d'un coup. Faut dire que là, je lui parle. Et en général avec elle je m'ouvre assez facilement. Enfin, plus qu'avec d'autres quoi. Mais... Bref, c'est compliqué. Et chiant, un peu, d'essayer de faire comprendre aux gens que je suis pas doué pour parler avec eux. Bref.

Je peux t'apprendre si tu veux, que je lui dis avec un petit sourire qui disparaît malheureusement bien vite quand elle m'interroge sur mes frères. Là, je me referme et tourne la tête en faisant non de celle-ci. Ils sont tous morts. Mon père aussi. Je suis dans ce groupe juste pour pas que ma mère meure aussi. Voilà. C'est pas vraiment dit délicatement, mais faut dire que je sais pas trop amener les choses convenablement. Manque d'habitude.

Relevant le regard vers la brune, je hoche légèrement la tête sans pour autant retrouver un air relativement jovial. C'est cool... Tu... tu devrais en profiter, tant que tu l'as. Moi je l'ai pas assez fait, je crois. Enfin, désolé, je veux pas plomber l'ambiance. Trop tard pour ça, non ?

Got eyes in the back of my head

Just in case I have to run

Pourtant, tu parles là. Tu te débrouilles pas si mal. Fait-elle remarquer non sans un sourire encourageant à l'afro américain, hochant la tête avec entrain à sa proposition. Carrément ! Ca m'évitera de m'assommer avec ! ... Longue histoire. Qu'elle précise à son regard, se relevant d'un bond, prête pour sa leçon. Mais déchante rapidement à l'aveu sur ses frères, lui offrant un regard désolé à l'idée.

Pardon je ... J'savais pas. Comment aurait-elle pu, après tout ? Et sa remarque la crispe, quand il lui assure devoir profiter du temps imparti avec Rob. Il est increvable. Et elle ne démordrait pas de cet avis. L'avisant sans mot dire, avant de reprendre. On s'était perdu de vue, y'a bien ... Quatre ans. On s'est retrouvé récemment. S'il avait survécu seule comme elle, plus rien ne risquait de le tuer. Elle en était persuadée.

Tu plombes pas l'ambiance. Esquissant un sourire encourageant pour l'inciter à faire de même. C'est normal, on à tous perdu beaucoup avec ce qu'il s'est passé. Elle doutait fort de connaître une seule personne qui s'en soit tiré sans perte, ou disparition, pour ainsi dire.

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Elle a pas tort. Avec elle, je parle. Et le pire c'est que ça vient tout seul. Je réfléchis pas, juste les mots viennent et bizarrement j'ai envie de discuter avec elle. C'est différent. Elle est différente. En tout cas, selon moi. Je saurais pas dire pourquoi, hein, mais bref.

Je prends une grande inspiration quand elle m'assure que je plombe pas l'ambiance, même si je viens clairement de parler de morts et de presque piquer son rôle de dépressive à ma mère. Prenant sur moi, histoire de changer un peu de sujet et de pas trop m’appesantir sur ma propre histoire, je me relève et offre un petit sourire à Sasha. C'est cool alors, si ton frangin est increvable. Mais dans le doute, hein, le laisse pas trop faire le test. Ouais, c'était une tentative d'humour. Je sais pas si c'était réussi par contre.

Allant attraper ma batte de baseball, je la tends à Sasha en gardant ce même sourire pas super assuré mais tout à fait sincère. T'avais l'air motivée pour que je t'apprenne déjà maintenant ? Tu verras, c'est pas dur. Et... j'avoue que je suis curieux par rapport à cette longue histoire... Si tu veux bien me la raconter un jour.

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T'es bizarre. Qu'elle fait finalement remarquer à Jesse, non sans un rire sincère à la remarque. Mais elle même n'était pas un modèle de logique pure, après tout. Réceptionnant la batte bien volontiers, hochant la tête à sa remarque. Bien sûr, pourquoi attendre ? Demain, ça serait peut-être une nouvelle apocalypse, autant ne pas perdre de temps ! Lui offrant un regard intrigué à sa demande, esquissant un sourire un brin mélancolique à l'idée.

Tu voudrais ? Ca sera pas ... Forcément joyeux, mais ça me dérange pas.

C'était surtout excessivement long, quoi. Lui laissant l'opportunité de lui montrer comment bien tenir la batte de baseball, commençant en tout cas par le commencement de son histoire.

Je suis de Santa Monica à la base. J'ai fugué un peu avant tout ça, pour espérer retrouver mon père quand j'ai découvert qu'il était du côté de Seattle. Encore que, elle résumais au maximum, là tout de suite. Ma mère à signalé ma disparition, on s'est faite arrêtée du côté d'Eugene, avec l'amie qui m'avait suivi à l'époque. Suzie. Elle commençait presque à oublier son visage, maintenant. Ca semblait remonter à si loin, tout ça... La flic avec nous nous à ramené dans un camp, mais au bout de quelques mois on s'est fait jeté dehors. On était jugé inutile, et on coûtait visiblement trop cher en ressources. C'est comme ça que j'ai connu mon frère, sa copine était diabétique, et il à refusé qu'elle se retrouve abandonnée toute seule.

Et de là ? Ce n'était que le début des emmerdes.

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Je sais pas trop comment prendre le commentaire qu'elle fait en me disant que je suis bizarre. Sur le coup, je me sens même bête et je me dis que j'ai dû faire une connerie. Alors... Mieux vaut peut-être que je recommence à me taire. C'est sûrement mieux. Et puis si ça se trouve, elle en a peut-être marre de m'entendre et même de me voir ? J'imagine que je serais pas totalement choqué dans le fond si au final elle me laissait lui apprendre à se servir d'une batte pour m'en coller une avec ma propre arme et se tirer en me laissant là... On sait jamais quoi.

Prenant une grande inspiration, j'essaie de chasser ces pensées de mon esprit et m'approche plutôt de Sasha pour venir rectifier sa manière de tenir la batte en posant mes mains sur les siennes. Pas trop longtemps non plus, c'est pas une tentative de quoi que ce soit, surtout que ça me fait bizarre un peu de faire ça. Bref. En échange, si tu veux, je te raconterai un truc que tu veux savoir sur moi. C'est comme ça qu'on fait non ?

Je l'écoute attentivement, hochant de temps en temps la tête pour lui montrer que je ne perds pas le fil, et l'interromps juste parfois pour lui donner les consignes concernant le maniement de la batte. J'en profite même pour aller chercher un vieux porte-manteau qui traînait dans un coin et le mettre devant elle en guise de cible à frapper. C'est toujours mieux que dans le vide. Ah ouais, ça a pas dû être facile... Il a l'air gentil, ton frère, de pas l'avoir abandonnée. Enfin, j'imagine. La laissant poursuivre, je l'invite malgré tout à s'exercer à frapper sur le porte-manteau histoire que je puisse voir comment elle s'y prend.

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Ouais, carrément ! Et la voilà déjà à réfléchir à quoi lui demander, alors qu'elle vient suivre les consignes avec une attention presque religieuse. Un sourire venant se dessiner sur ses lèvres à l'évocation de Rob, hochant la tête à l'idée.

C'est l'meilleur. Sur tous les points. Et elle le confirme sans une once d'hésitation, alors qu'elle vient tenter sa première frappe sur un ennemi invisible, sourire satisfait aux lèvres. Avec la hanche et ses mains plus écartes sur la batte, le geste lui paraît plus franc, plus ample aussi. Sans doute plus fracassant, si un rôdeur venait à sa portée.

Tiens. Un rôdeur. C'était bien la suite de sa question pour Jesse.

On en parle jamais vraiment, mais ... Ca s'est passé comment, la première fois que t'as dû tué un rôdeur toi ? Qu'elle s'enquit finalement en relevant le regard vers lui. Si sept années étaient passées, il n'emopêchait. Ils s'étaient adapté, avaient survécu. Mais au moins une fois, ils avaient tous été terrorisés face aux morts, non ?

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