The Walking Dead RPG

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Stuck up in my head
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William Bélanger
William Bélanger
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Sujet: Re: Stuck up in my head   Mer 30 Nov 2022 - 16:30
William arqua, malgré lui, un sourcil surpris, alors qu’elle lui expliquait un peu plus en détail comment faire sécher de la viande. « Aussi long que ça ? J’aurai pensé ça plus simple. » Bien plus, mais au final, ça s’avérait long, et probablement un trop grand investissement en terme de temps et de ressources. Mais ce n’était pas comme si, la plupart du temps, ils avaient de la nourriture à revendre. « C’est aussi long à conserver dans le sel ? Quand on en a à portée, évidemment. » Pas qu’il s’attelle prochainement à l’exercice, mais en avoir une petite idée n’empêchait rien.

S’il lui adressa un grand sourire, il feignit la contrition, alors qu’elle le reprenait sur le flirt. « Désolé, il faut croire que tu m’empêches de penser clairement. » Après tout, il la flattait, certes, mais elle avait un certain charme malgré tout, particulièrement mignonne avec sa petite taille et les cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Réprimant un léger rire, il cligna des yeux deux fois puis deux autres, assez rapprochées, plus amusé par sa remarque qu’autre chose. « Je souffre énormément de ma situation… » Son ton ne laisserait pas le moindre doute concernant son mensonge et le fait qu’il s’en accommodait très bien. « L’une est notre cheffe à tous et je n’ai pas à faire à elle directement, la seconde est une amie et la troisième ma supérieure, et une amie aussi. Donc je me porte bien. » Parce qu’il était compétent, appliqué, et que personne n’avait donc quoi que ce soit à lui reprocher.

« Qu’est-ce qui t’a poussée à aller apprendre en France ? Leur gastronomie, un goût pour l’aventure, la volonté de te surpasser ? » Rien de tout ça ? Ou tout à la fois, peut-être. La regardant sans sourciller, il la laissa se rapprocher, curieux, avant de hocher la tête. « Évidemment, je ne recule jamais devant un défi. Y compris celui de résister à la tentation, aussi forte soit-elle. » Ou d’y céder. « A moins que tu ne me fasses céder. » En lui préparant le plat, évidemment.

Un si beau commis, vraiment ? Son sourire s’élargit, alors qu’elle dérogeait à sa propre règle, rentrant malgré elle dans son jeu. « C’est une bonne chose, j’imagine que toute aide est la bienvenue, quelle qu’elle soit. » Après tout, ils ne fouilleraient pas les lieux de fond en comble sans que personne ne se trouve là pour ce faire. « C’est ma première fois, oui. Je n’aurai pas oublié un tel visage, si j’étais déjà venu, moi non plus. » Levant les mains en guise d’excuses, il était clairement amusé par le fait qu’elle ne pourrait en tout bonne foi rien lui reprocher, alors qu’elle lui avait tendu la perche elle-même la perche. « Pourquoi crois-tu que je suis pilote ? Les sièges, même surclassé, avec des jambes comme les miennes, sont l’enfer. » Il exagérait beaucoup, ayant tout l’espace nécessaire en première classe, mais tout de même.

« Une bonne chose, j’imagine ! Il paraît que c’est très handicapant. » Mais il n’avait jamais rien connu de tel et ça ne serait probablement jamais le cas. Il n’avait pas de phobie et ne pouvait pas les comprendre. « Mon pire vol ? » Il aurait préféré ne pas s’en souvenir. « Je devais secourir quelqu’un de perdu, après l’ouragan Katrina. Si le danger immédiat était écarté, les vents soufflaient encore. J’ai cru que j’allais m’écraser sur un bâtiment effondré pas encore fouillé. » Et dans lequel il y avait peut-être encore des survivants. « Mais mon pire client, mes pires clients, j’ai failli les jeter par-dessus bord. Pas qu’il ait réellement pu. Un père et son fils, une dizaine d’années, la voix très haut perchée, terrorisé. » Il avait particulièrement insisté sur ce dernier mot : il n’avait vu personne aussi effrayé d’un vol que lui. « J’entendais ses cris perçants à travers le bruit ambiant et mon  casque. Et son père…Après avoir insisté pour qu’on termine le vol, malgré le fait que je lui ai dit que si on rentrait au bout de seulement cinq minutes, on ne lui facturerait pas son vol parce que c’était insupportable, il a refusé. Et, le comble, il a vomi dans l’hélicoptère, à l’arrivée. » C’était peut-être son pire vol, à bien y penser.

Une mésaventure bien différente de celle d’Olivia dans son restaurant – mais une longue agonie pour eux deux, vraisemblablement. « Tu lui as pas dit qu’il devait avoir perdu toute sensibilité dans le palais à vouloir son poisson comme ça, et qu’il fallait qu’il aille aux urgences aussitôt, pour s’assurer que ça ne soit pas quelque chose de pire ? » Une blague mesquine et probablement très malvenue, mais c’était une idée en l’air, pour décompresser. « J’espère au moins qu’il a tout mangé. » Jusqu’à la dernière bouche. « Et qu’il a été privé de dessert. » Il lui adressa un petit clin d’oeil, avant de se remettre à sa tâche.


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Olivia S. Cooper
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Sujet: Re: Stuck up in my head   Dim 4 Déc 2022 - 18:35
Le sel peut rallonger la durée de vie, mais assèche énormément et déforme le goût, c'est une solution, même si ça n'a rien d'une solution idéale, souffle-t-elle en explication, comme une professionnelle donc : En soi, on peut dire la même chose de la congélation, c'est pour ça que les plats surgelés sont moins bons que le fait maison ! De toute évidence ! Olivia est très sérieuse dans sa remarque, il n'y a d'ailleurs rien qui ne puisse la faire plus vibrer que parler de cuisine. Malgré les années passées et les changements dans ce monde, la jeune femme s'est toujours animée avec enthousiasme lorsqu'il s'agissait de passer aux fourneaux.

Un rire lui échappe cependant à sa remarque, quand William se prête au jeu sans rechigner. L'œillade pétillante, elle peine à ne pas sourire bêtement : Laisse-moi retrouver ma cape et je viendrais te sauver, même s'il ne faudra pas compter sur un slip par-dessus son pantalon. Eh bien, tout ça à la fois ? Souffle-t-elle en relevant un regard curieux vers lui : Pourquoi vouloir aller ailleurs qu'en France alors que c'est là qu'on trouve les meilleurs chefs au monde ? Suggère-t-elle : J'admets que j'aurais bien testé le japon aussi mais je n'en ai pas eu l'occasion, ajoute-t-elle. Tu n'as jamais voyagé là-bas ? Demande-t-elle, curieuse.

En tant que pilote, peut-être a-t-il eu l'occasion. Elle n'en sait rien, elle aime quand les gens parlent de leurs propres expériences de toute façon. Et devant son air joueur, Olivia a l'impression de trouver un adversaire à sa mesure à nouveau. Ses joues se creusent en des fossettes affirmées alors qu'elle ajoute d'un ton malicieux : Vraiment ? Eh bien figure-toi qu'il n'y a pas plus obstinée que moi devant un défi aussi, et entre nous deux, il y aura forcément un perdant, annonce-t-elle : Je peux t'assurer que ça ne sera pas moi, notamment parce qu'elle fera tout pour ne pas perdre. C'était un tartare de bar au gingembre frais, il ne me serait pas si difficile de te le refaire, à dire vrai, glisse-t-elle d'un ton détaché.

Rien de mieux pour déjà montrer que l'occasion est bonne à saisir : Avec en dessert une Dacquoise au caramel et aux pommes, avec une touche de rhum, ajoute-t-elle alors en haussant les épaules : Un délice, précise-t-elle. Ce jour-là, oui, elle s'était vraiment régalée. Même si ça n'a rien à voir avec les plats qu'elle préfère, très honnêtement. Et impossible désormais de perdre l'oeillade brillante qu'elle lui adresse, d'autant que le jeu semble se confirmer : Hm, ça passe pour cette fois, lui annonce-t-elle en reprenant sa découpe pour se concentrer un peu mieux.

Quoi qu'un rire lui échappe à nouveau : Oh wow, je te plains vraiment pour ce vol, ça devait être insupportable, et c'est sincère. Les enfants déjà, s'il y a bien quelque chose qui lui fait le même effet que la craie sur un tableau, c'est bien ça. Oh non, mais il a eu droit à quelques noms d'oiseaux, je ne m'en souviens même plus tellement j'étais énervée, rare de la voir dans un tel état de nerfs. Du coup, tu étais secouriste aussi, c'est ça ? Elle n'est pas sûre de tout comprendre, tandis que le flirt se poursuit sans doute un peu : Tu ferais bien de te concentrer, annonce-t-elle.

Pourquoi a-t-elle l'impression de retrouver le badinage qu'elle n'échangeait qu'avec Calvin ? Une pointe de malaise la gagne, alors qu'elle se détourne : Et interdiction de dire que c'est ma faute si tu es lent dans ta tâche ! Tandis qu'elle finit de son côté, c'est à son tour de passer à la tâche suivante. Lancer le feu, placer la large poêle dessus et entamer la cuisson : Est-ce que tu veux être le premier à goûter ? Demande-t-elle après un petit temps à William : C'est normalement l'avantage des commis, mais il n'est pas obligé.




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Sujet: Re: Stuck up in my head   Jeu 8 Déc 2022 - 15:59
Il ne put s’empêcher de sourire, devant l’air soudainement très sérieux qu’elle arborait, et la conviction qu’elle mettait dans ce qu’elle lui affirmait. On aurait dit que plus rien n’avait d’importance à ses yeux que de lui expliquer les méfaits de la conversation dans le sel. Hochant la tête, il rebondit tout de même sur ses propos. « Mais comme c’est le produit brut, si tu les cuisines après, ne retrouvent-ils pas cette saveur ? J’imagine que malgré tout ça, ils peuvent de nouveau avoir un goût unique et inoubliable. » Si un grand chef s’en occupait du moins – comme elle, s’il en croyait ses propos. « Enfin, je suppose que je verrais ça ce soir ! » Il l’espérait, en tout cas. S’il était partisan du plus rapide et du nutritif plutôt que du goût, par le passé, c’était autre chose quand on cuisinait pour lui.

Amusé à l’idée de la voir vêtue d’une cape, il surenchérit. « Je compterais les jours avant que tu ne me sauves. Pas besoin de savoir voler, évidemment, mais j’espère que tes super pouvoirs sont à la hauteur. » Il lui adressa un petit clin d’œil avant de poursuivre.. « Attention quand même, les capes ont une fâcheuse tendance à se coincer dans des hélices. » D’après tous les mauvais films de super héros en tout cas. « Ce que ça doit donner m’intrigue : ça doit être curieux, mais incroyablement bon. » Enfin, si tant est que la gastronomie américaine se marie aux deux autres, mais il n’y connaissait rien. « C’est une excellente question. Je suppose que certains chefs ne les voient que comme des rivaux, non ? » Même si on ne louait pas leur pays pour sa gastronomie. « En vacances, oui. C’était splendide. Ce qui m’a le plus marqué, c’est surtout la colline aux dix mille toriis. Je ne crois pas que l’on puisse être prêt à voir ça, avant de le faire réellement. » Lui ne l’avait pas été. « Mais leurs fondues sont délicieuses. » Même si le plat tenait tout de sa sauce, et il n’avait aucune idée de sa composition. « T’y es-tu déjà essayée, même sans t’être rendue là-bas ? » Quoi que ça doive être différent de se baser sur la recette d’un livre plutôt que d’apprendre directement auprès d’un chef.

Il la regarda d’un air malicieux. « Même si je finis par céder à la tentation, peut-on vraiment considérer que je serai perdant ? » Absolument pas, mais c’était bel et bien le but. « Mais je compte donc sur toi pour réussir à m’oblige à vouloir goûter à ta cuisine en faisant ce plat-là. » Avait-elle seulement les épices nécessaires ? Le poisson probablement, ou un équivalent, s’il regardait le nombre qui attendait encore dans la caisse. Il en attrapa d’ailleurs un, pour recommencer sa tâche. « Mais tu m’as quand même mis l’eau à la bouche. Et je ne suis pas certain de connaître ce dessert, mais tu as attisé ma curiosité. Ce sont des mets que tu aimes particulièrement ? » Ou peut-être détestait-elle tout cela tout en étant capable de le préparer à la perfection. Plaquant un air angélique sur son visage, il fit mine qu’il garderait le silence pendant le reste du temps – concernant le flirt, au moins. Pour le temps que ça durerait.

« Vraiment le pire. J’ai démissionné peu après. » Il enjolivait peut-être un peu la vérité, mais ce genre de vols avait eu raison de sa volonté déjà vacillante de continuer à travailler pour une compagnie touristique. « Pas vraiment. Pour Katrina, toutes les aides étaient les bienvenues. Mais j’ai rejoint des ONG après ça, pour avoir l’impression de faire quelque chose de plus significatif. » De plus glorieux aux yeux des autres, mais cela, il ne le dirait pas. « Compris cheffe. » Il laissa le silence s’installer quelques secondes, presque une minute, avant de le briser. «  »Si je me blesse grièvement, j’espère que tu panseras tout ça, malgré tout. » Elle le lui devait bien, après tout.

« Ce serait parce que je tiens à faire au mieux, à la hauteur de la cheffe d’honneur de Kitsap, voyons ! » Ni plus ni moins, évidemment. « Un avantage que je ne vais pas refuser – et je ne déroge pas vraiment au défi, étant donné que ce n’est pas les plats dont tu as parlé. » Finissant de vider son nouveau poisson, il posa précautionneusement le couteau, se rapprochant de la cuisinière. « A quoi dois-je m’attendre, en le goûtant ? Tu cultives tes propres plantes aromatiques, j’imagine ? » Ou peut-être le confiait-elle à quelqu’un.


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Sujet: Re: Stuck up in my head   Jeu 8 Déc 2022 - 16:44
Non, ça n'est pas comme ça que ça marche, le froid par exemple casse les tissus et modifie profondément le goût, il en va de même pour le sel qui gorge la viande par exemple, souffle-t-elle alors en fronçant les sourcils, bavarde lorsqu'il s'agit de parler de son métier de toute évidence. Mais William lui donne le change : il pose des questions, par curiosité sans doute, et peut-être par intérêt : Ou alors pour compenser, mieux vaut avoir de quoi s'hydrater, de toute évidence. Elle a un rire amusé à sa remarque, avant de hausser les épaules : Ne me motive pas trop à trouver ma tenue de super-héroïne, parce que je ne te lâcherais pas d'une semelle à ce moment-là, et il faudra assumer ma compagnie ! Plaisante-t-elle avec enthousiasme, consciente qu'elle pourrait bien le faire tant que ça l'amuse en tout cas.

Et à l'écouter, elle ne peut s'empêcher d'être à son tour envieuse et fascinée : Ton avion ne peut pas nous amener au japon directement ? Demande-t-elle soudainement avec un sourire : Je demande ça comme ça évidemment, si par hasard un petit détour est possible, et qu'il peut la déposer, notamment. Elle est prête à s'accommoder du fait de ne pas parler du tout la langue juste pour avoir le plaisir d'y aller. Un ultime voyage du genre dans un pays comme celui-ci ? Ne serait-ce pas parfait ? Bien sûr, ajoute-t-elle alors au sujet de la fondue japonaise. Si tu es encore là demain soir, je pourrais tenter de t'en faire une, précise-t-elle. Mais juste pour toi !

Ca va lui demander un peu d'organisation de trouver des aliments proches, cependant, elle se sait assez débrouillarde pour officier quelque chose de proche, de toute évidence. Et alors qu'il se fait malicieux, elle le suit de plus belle : C'est tout le but non ? Un jeu auquel tu ne perds jamais quand tu y joues, tout le monde adorerait ça. Elle hausse les épaules avec un air complice : Pas particulièrement, j'aime juste... L'idée de travailler un aliment. De savoir composer avec, d'en faire sortir la saveur, d'en trouver d'autres possibles avec lui, ou des mariages qui fonctionnent bien ensemble, précise-t-elle, vibrant de fascination : J'étais cheffe patissière en commençant, je travaillais au froid, c'est un travail de précision. Et quasiment de la chimie, quand on y pense, ajoute-t-elle.

A bien y penser, ça lui manque de ne plus faire de patisserie. C'est absurde mais, concrètement, ça lui demandait tellement d'application pour des pièces uniques à chaque fois. C'était valorisant, visuel, comme des oeuvres d'arts desquelles on pouvait profiter. Je comprends. C'est bien de faire du concret. D'avoir l'impression d'être utile, souffle-t-elle simplement. La voilà qui se concentre alors, entame son bouillon, sa sauce, la découpe des légumes et des aromates avant de proposer à William de goûter quand ça prend doucement forme. Il faut dire que l'odeur qui s'en dégage est déjà agréable pour tous les deux. Avant de souhaiter que je panse tes plaies, réfléchis au fait que je suis plus douée pour les faire qu'autre chose, à côté d'elle, elle lui montre l'état de ses mains, les cicatrices de coupures et de brûlures qui vont avec : Il y a des gens plus habiles que moi pour poser des pansements, figure-toi, souffle-t-elle.

Elle ? Non. Elle est maladroite, et a fini plusieurs fois aux urgences pour éviter d'y perdre un doigt. Littéralement, son outil de travail. Goûte, l'invite-t-elle en lui présentant une cuillère : Attention, c'est chaud, précise-t-elle rapidement pour le laisser faire. Elle le fait également, les saveurs sont encore franches, mais une pointe sucrée se présente dans la préparation finalement. C'est agréable en bouche. Lorsque ça aura fini de mijoter, ça sera évidemment délicieux : Les produits sont frais, entre les cultures et la pêche, on peut faire à peu près ce qu'on veut, Cassidy me fournit des plants de première qualité, notamment pour les herbes aromatiques, explique-t-elle. Et si ça peut te soulager, je n'ai bientôt plus besoin de toi ici, lui glisse-t-elle. Pour nettoyer, ranger et déplacer quelques caisses, à la limite. Pendant qu'elle surveillera : Tu es bientôt un commis libre !




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Sujet: Re: Stuck up in my head   Ven 9 Déc 2022 - 6:40
Il ne s’était jamais questionné là-dessus et n’aurait jamais pensé à ça. « Tu me crois si je te dis que, hormis au restaurant ou à des réceptions, je ne mange que pour m’alimenter ? Même assaisonner un plat est beaucoup me demander. » En réfléchissant réellement à ce qu’il faisait encore plus. « Qui serais-je pour refuser la bonne compagnie de ma super-héroïne personnelle, si elle m’accordait du temps, voyons ? » Et puis… Elle était agréable et semblait pleine d’autodérision, même si elle l’avait menacé de se transformer en dragon s’il cherchait à la distraire pendant leur tâche. Il n’avait aucune raison de ne pas vouloir passer du temps avec elle.

« Si seulement ! J’y retournerai sans hésiter. En plus, selon les endroits, la nature est maîtresse et c’est tellement beau… La survie là-bas doit être plutôt douce. » Si tant est qu’ils s’éloignaient des mégalopoles japonaises, du moins. « Ce serait la destination de ton choix, si tu pouvais en choisir une pour y aller, et une seule ? » Ce n’était même pas totalement hypothétique : s’ils parvenaient, par le plus grand des hasards, à pouvoir changer de continent, ça serait forcément un aller sans retour. « Il ne faut pas me le dire deux fois. Je suppose que je pourrais rester un jour de plus, pour aider ici. » S’arrêtant un bref instant, il poursuivit, malicieux. « Pour la nourriture et la bonne compagnie, bien sûr. Surtout si ça n’est que pour moi ! » Il aurait pu lui dire qu’elle devrait mettre la barre très haut, ayant été dès son plus jeune âge habitué à des chefs renommés, mais après toutes ces années, même en ayant subi moins de privation grâce à Brainbridge Island et son autonomie, ce serait forcément un festin.

Le Québécois hocha la tête, laissant échapper un petit rire. « Effectivement, mais les gens ne s’en rendent pas forcément compte. Tous n’ont pas ton esprit et ta vivacité. » Si c’était moins vrai depuis l’apocalypse, les gens étant naturellement beaucoup plus méfiants, il avait eu l’habitude qu’on boive ses paroles. « Dois-je en conclure que tu as déjà fait un volcan en nourriture ? » N’était-ce pas la première expérience que les chimistes faisaient ? « Je n’ose imaginer le temps que ça doit te prendre, d’expérimenter, de recommencer, de mélanger les saveurs. Vous avez une table des saveurs qui vont bien ensemble ? » Après tout, il y avait bien une table des éléments en chimie, pourquoi pas là ? « J’imagine que c’est encore plus compliqué que la pâtisserie classique ? » Même s’il n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle il fallait travailler au froid. « Quelle est la pâtisserie la plus ambitieuse que tu aies faite ? » Un gâteau de mariage, peut-être ? C’était, à ses yeux, le plus compliqué, mais il se trompait peut-être.

Il hocha la tête, bien plus pensif. « Oui. Et de ne pas avoir l’impression de stagner dans des vols toujours identiques. » Car au final, les circuits ne variaient pas tant que ça et l’émerveillement de certains passagers ne compensaient pas l’ennui total. « L’expérience n’a donc pas fait de toi une maîtresse en pansements ? » Saisissant ses mains, il observa les différentes blessures, clairement nombreuses. « C’est les aléas du métier, j’imagine. » Elles restaient douces malgré les stigmates. « Mais je suis certain que tu saurais faire quelque chose d’un peu bancal mais à peu près viable, non ? Ou alors peut-être qu’un bisou magique suffirait. » Il se recula légèrement, toujours amusé. « Je sais, je sais, pas de flirt. »

Vérifiant qu’elle n’allait pas l’attaquer en traître avec sa spatule, il se rapprocha alors qu’elle l’invitait à goûter, humant déjà les délicieuses odeurs qui émanaient du plat. « Rien que comme ça, j’ai l’impression de savourer ton plat. » Mais les sensations furent décuplées, quand il porta la cuillère à sa bouche, non sans avoir légèrement soufflé dessus, fermant les yeux pour mieux apprécier la dégustation, et les différents goûts qui ravissaient son palais. « C’est… impressionnant. Tu es sûre que je ne peux te ramener avec moi ? » Elle lui donnait l’impression de pouvoir transformer une banale pomme de terre en festin pour les papilles. « Et toi une cheffe libre ? Tu pourrais me montrer le camp, si c’est le cas. J’ai dû aller à trois endroits différents, avant de trouver ce que je devais te ramener. » Si elle ne l’était pas… il pourrait bien rester encore un peu.


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Sujet: Re: Stuck up in my head   Ven 9 Déc 2022 - 8:05
Vraiment ?! Elle lui fait les yeux ronds, ça ne peut que trahir sa surprise. Et en même temps, il y a sans doute plus de cas comme celui de William que comme elle : C'est super triste ce que tu me racontes ! Elle n'arrive pas à l'admettre. Au campement, elle sait que ses préparations ont au moins le mérite de soulager certaines personnes. Et bien manger, pour Olivia, c'est l'essentiel : J'ai appris qu'il y a longtemps qu'un estomac bien rempli et un palais satisfait rendent les gens plus heureux et apaisent les tensions, ajoute-t-elle alors avec un air sérieux. Ce n'est pas pour autant que William fera des efforts pour se nourrir mais bon... Elle aura essayé, un peu ?

Et puis, si sur un malentendu, les préparations lui donnent envie de prendre mieux soin de ses papilles, ça n'est pas perdu, non ? Oh, compliqué... répond-t-elle néanmoins à sa remarque. Elle était en train d'imaginer un voyage au japon, et voilà qu'elle se trouve prise de court soudainement : Je retournerais très probablement vers l'Europe en fait, explique-t-elle : L'Italie était vraiment agréable, et j'aurais bien aimé pouvoir faire l'Espagne, ajoute-t-elle. Bon, c'est sûr que ça serait un voyage compliqué mais... L'avantage de l'Europe, c'est la cohabitation de toutes ces cultures. Je me dis qu'en plus si je me lasse d'un pays, je pourrais toujours partir à pied et bouger vers l'Est ! Souffle-t-elle avec enthousiasme : Avec un peu de chance, j'atteindrais même le Japon à la nage !

Pour voir justement ce dont il parlait à l'instant. Et toi ? Demande-t-elle par curiosité. Et un rire lui échappe : Bien sûr, mais ceux sont des souvenirs d'enfance, avec sa grand-mère. Et même des têtes de bonhomme dans mes pâtes avec du ketchup ! Ajoute-t-elle d'un air complice. Les cuisiniers peuvent avoir la flemme, à l'évidence. Evidemment, on apprend forcément à assortir les goûts ensemble, la réaction aussi de certains aliments selon les modes de cuisson, on cherche du coup ce qu'on a envie de faire co-exister dans une assiette, c'est quasiment une science mais... Très instinctive et primaire, explique-t-elle avec enthousiasme : La cuisine a pour vocation d'être regressive, les goûts doivent nous évoquer des choses, c'est comme ça qu'ils sont les plus impactant, ajoute-t-elle.

Elle pourrait en parler pendant des heures, en grande passionnée. Et pour Olivia, c'est évident que la cuisine est d'une facilité déconcertante. Il ne suffit de pas grand-chose pour faire plaisir, notamment en matière de préparation. Tout le but réside là-dedans à ses yeux. Et elle a un soupir en relevant le regard vers son voisin : Un gateau de mariage, répond-t-elle dans un marmonnement : Pour une amie, j'ai regretté d'avoir accepté, c'était... Songeuse, elle cherche ses mots : Un enfer à préparer, d'autant plus en Italie en pleine saison, pour le maintenir au frais. Mais j'avais le champ libre, c'était agréable de pouvoir se montrer créative, explique-t-elle. De fait, la voilà qui se met à raconter sa recette à William, les quatre étages de la pièce montée, les différents goûts, la subtilité de la forme et des créations.

On parlait de ton pire vol : le meilleur, c'était lequel ? Demande-t-elle soudainement, par curiosité en relevant ses yeux vairons vers lui. Elle prend le temps de mieux le regarder. Peut-être par envie de le voir vibrer de sa propre passion, de ce qui l'a fait vivre, grandir et s'épanouir. Mais il s'empare de ses mains pour regarder ses cicatrices, discrètes pour certaines, plus évidentes pour d'autres. Les maladresses de mes jeunes années ! Souffle-t-elle avec un sourire. Les avions et les hélicos ne font pas des blessures comme ça, j'imagine, à elle, à qui on a souvent reproché de ne pas être suffisamment féminine, ou de ne pas prendre soin d'elle comme elle le devrait en tant que femme. Elle n'a jamais été gêné de ça, mais d'autres lui ont fait sentir qu'elle était différente.

Cependant son regard se fait plus rond soudainement : Un bisou magique, vraiment ? Ils viennent à peine de se rencontrer, et voilà où ils en sont ? Elle a un rire troublé et amusé : Je te préviens, avant ça, je mâcherais une gousse d'ail ! Elle en est capable évidemment. Plus que ça, elle rirait beaucoup trop tant elle s'amuse d'être une chipie. Mais ses joues en rougissent, elle est satisfaite que le plat lui plaise. Donc tu as besoin d'un guide ? Demande-t-elle par curiosité : Je pourrais t'aider pour ça oui, je commence à bien connaitre, laisse-moi finir ici, si tu veux bien, lui propose-t-elle simplement en haussant les épaules. L'occasion de trouver Clint, de lui demander de veiller au feu pour que ça mijote quelques heures.

Lorsque c'est chose faite, William et Olivia s'attèlent à un rangement efficace du reste, afin de laisser la tente en état. Elle confie à l'homme de quoi se laver les mains : l'odeur de poisson risquerait de rester sinon. Tu sais retourner à ton campement au moins ? Demande-t-elle en récupérant son savon au citron, confiée par les sœurs Dean. Sinon il te faudra rester ici à tout jamais, avec elle, donc. Au moins tu ne mourras pas de faim tant que je serais là, ajoute-t-elle avec amusement.




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Sujet: Re: Stuck up in my head   Lun 12 Déc 2022 - 16:37
Il ne put s’empêcher de sourire plus franchement à sa remarque. « Oh mais je suis tout à fait d’accord avec toi. Du coup, que dirais-tu de venir dans mon camp avec moi, et d’être notre cuisinière ? » Il prit un air plus malicieux, avant de poursuivre. « Je n’aurai aucun scrupule à te dérober à ton propre camp, sache le ! » Même si, en réalité, les gens présents ici étaient des alliés et que ça n’arriverait donc pas.

« Mais pas impossible, si l’on dégotte le carburant, et l’avion en suffisamment bon état pour ça. Je n’ai pas eu à faire d’aussi longs trajets, mais ça se prépare. Si je trouve le moyen de le faire, je viens te chercher ? » Ce ne serait qu’un doux rêve, mais pourquoi pas ? « Qu’est-ce que tu as vu de plus marquant, en Italie ? Mis à part les millions de pâtes différentes, ou de pizzas, évidemment. » Si elle envisageait d’y retourner, c’était probablement parce qu’elle avait eu un coup de cœur pour le pays, non ? Même si elle pourrait effectivement poursuivre dans les autres pays. « Pourquoi ne pas partir vers le Mexique et l’Amérique du Sud, avant cela, dans ce cas ? Surtout si tu ne connais pas. Ça serait une découverte dépaysante ! » Et puis plausible que d’atteindre le Japon à la nage. « Si tu arrives au Japon, j’espère que tu m’enverras un pigeon voyageur avec une carte ! » Où voudrait-il aller, lui ? « Dans l’espace ! » Ça ne répondait pas tout à fait à sa question, mais c’était vrai. « Ou plutôt au Kilimandjaro. Il y a des volcans, de la neige, des paysages totalement différents… Ça doit être impressionnant. » Ou peut-être bien désolé et déprimant, mais il préférait imaginer le reste.

« Si je dois être tout à fait honnête, tu me parles un patois de Chine incompréhensible ! » Il lui adressa un petit clin d’œil amusé. « Mais je comprends, j’imagine : tu as beau tester toutes les combinaisons censément savoureuses, si tu ne salives pas à la pensée du plat, il te laissera de marbre. Et si tu y associes des souvenirs, alors c’est encore mieux. C’est donc ça, la madeleine de Proust ? » Il ne citait la métaphore que parce qu’elle était partiellement culinaire, mais ça n’était pas tout à fait faux. « Du coup, sur une échelle de 1 à 10, où se situent les têtes de bonhomme au ketchup ? » C’était ce qui ressortait vraiment de son laïus, non ? Amusé, il se tenait prêt à esquiver un coup de spatule totalement non mérité.

Il se concentra toutefois beaucoup plus sur le détail de sa préparation infernale. « Et tu n’as jamais plus retrouvé cette créativité ? » Parce que, malgré la difficulté, malgré le fait que ça ait dû être intense, ça devait être un sacré challenge. « J’espère que tu as pu y goûter, au moins. Vu ce que tu m’as décrit, il aurait été dans mon top cinq des meilleurs desserts du monde. » Il lui adressa un nouveau sourire, avant de développer. « Et pourtant, mes parents se débrouillaient pour recourir aux meilleurs chefs de chaque endroit où ils se trouvaient, la barre est haute. » Mais, s’il devait être tout à fait honnête, leurs créations étaient excellentes mais banales. Comme beaucoup de choses dans sa vie, au final.

Tout, peut-être, excepté sa passion quand ils l’avaient prise en main. « Mon meilleur vol ? » Difficile à dire. Il avait si longtemps survolé les sites touristiques qu’ils le laissaient de marbre. « Je travaillais encore comme pilote pour touriste. Ça devait être mon jour de repos, ou des vacances, je ne sais plus. J’ai effectué un vol de nuit, au dessus de la vallée de la Mort, la nuit des Perséides. L’air était glacial, je n’ai jamais eu aussi froid, mais voir toutes ces étoiles filantes… Je me suis senti plus petit et plus puissant que jamais. Je n’ai jamais revu de spectacle aussi magnifique. » Il en gardait un souvenir puissant, indestructible. « Je ne pourrai plus jamais faire un tel vol, mais si je le pouvais, je sauterai sur l’occasion. » Plutôt deux fois qu’une. « Pas vraiment, non. Mais on ne joue pas avec des couteaux dans un avion, évidemment. » Et les blessures potentielles étaient bien pires… Fatales, souvent, mais il n’avait pas particulièrement envie de l’évoquer.

« Mais l’ail annihile les propriétés des bisous magiques, tu ne le sais pas ? C’est un contresort puissant ! » Il l’affirmait avec aplomb, et le dirait de tout autre aliment servant à repousser les gens. « Je t’attends. Sagement. » Quoi que… Lui arracher un soupir faussement agacée en la distrayant l’amuserait beaucoup. Il haussa les épaules, s’acharnant sur le nettoyage de ses mains, ne tenant vraiment pas à sentir le poisson. « Même si je le savais, je crois que je ne te l’affirmerai jamais, si ça signifie bénéficier de ta compagnie et de ta cuisine. » Pourquoi pas ? « Mais je ne perds pas de vue l’idée de t’emmener avec moi ! » Elle aurait plus de moyens pour cuisiner comme avant, en plus. Il pourrait lui vendre des batteries de cuisine flambant neuves et bien d’autres choses, pour l’appâter.


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