Sujet: Re: Stuck up in my head Mar 13 Déc 2022 - 0:04
Un rire lui échappe alors qu'elle lève un regard amusé vers William. Elle reprend rapidement son sérieux : Avant de m'enlever, et si tu m'invitais tout simplement ? Quitte à recevoir une réponse affirmative en plus, ne serait-ce pas l'occasion de se montrer un peu plus scrupuleux ? Elle le fixe, le défiant du regard, comme si elle attendait qu'il le fasse pour de bon. Tu me poses sérieusement la question ? Bien sûr que tu viens me chercher ! Un nouveau rire, elle n'imagine même pas le laisser partir sans pouvoir monter à bord. Je vivais à Rome, qu'elle ajoute néanmoins, songeuse : Et si je devais te résumer ça en un mot : Rome, voilà ce qu'elle a aimé en Italie. Cette ville était... Incroyable, vraiment fascinante. Et ça s'entend à sa voix vibrante : Je ne pourrais même pas vraiment t'en parler, souffle-t-elle dans un soupir.
Elle a pu faire la ville de long, en large et en travers, avec un plaisir impossible à cacher. L'arrêt dans les glaciers pour découvrir différentes saveurs, se ravir les papilles à chaque restaurant, circuler à travers la foule devant les larges monuments. Elle s'en souvient notamment avec plaisir parce qu'elle y a rencontré son époux. Et que Calvin lui manque affreusement dans ces moments-là : Je suis partante pour tous les voyages que tu me proposes, tant que tu me sers de pilote attitré ! Rit-elle doucement. Et s'étonne de sa réponse : Tu es du genre aventurier donc, elle ne s'attendait pas à cette réponse, et ça se voit au regard qu'elle lui lance. Qui semble se surprendre agréablement.
D'autant plus quand William renchérit : Tu as exactement compris mon propos, c'est pour ça que les pâtes au ketchup sont à dix sur dix ! Et les tartes aux pommes le dessert préféré d'énormément de personnes, l'essentiel de la cuisine est de prendre du plaisir, en la préparant ou en mangeant tout simplement. Si mais c'était à chaque fois moins ambitieux, et... Parce que c'était pour une amie, je voulais vraiment que ça lui plaise, ça a été heureusement le cas. Mais Olivia ne cache pas qu'une fois la pression redescendue, elle a pu au moins profiter pleinement : Evidemment, et mes autres préparations auraient fini premier, deuxième, troisième et quatrième, à coup sûr, ajoute-t-elle avec une pointe d'arrogante dans l'attitude, avant de rire.
Et de stopper ses gestes pour l'écouter. Il est parvenu à capter son attention en un rien de temps, les descriptions sont là pour lui permettre d'imaginer : Oh wow, articule-t-elle simplement avant d'esquisser un sourire : Je ne pensais pas qu'on pouvait vraiment voir ça, c'est- Les mots lui manquent : Wow, je t'envie, admet-elle avant d'en rire doucement. Elle n'est pas une passionnée d'astronomie, mais face à l'immensité du ciel, qui pourrait bouder sa beauté ? Pas elle. Jamais elle. Tout ça pour avoir un bisou magique en bonne et due forme, je vois. Tu es compliqué pour la négociation, je trouve ! Ajoute-t-elle d'un regard défiant. Cela dit, elle rit plus qu'autre chose : Tu es très doué pour draguer, tu le sais, ça ?
Il n'a pas besoin qu'elle le lui dise. Mais comme ils ont terminé de leur côté, elle réalise que l'interdiction du flirt n'a pas vraiment tenu le temps de la préparation : Et je ne suis vraiment pas difficile à séduire, ça t'arrange ? Probablement. Elle n'est pas très difficile. Réussir à la faire rire lui permet déjà de passer un bon moment. Et Olivia n'a plus que ça à offrir aux autres. Combien de temps est-ce que tu restes, dis-moi ? Demande-t-elle soudainement, en invitant William à quitter la tente. Un temps d'arrêt avant de sortir, elle se plante devant lui : Que dirais-tu de passer ce temps en ma compagnie ? Je veux dire, en dehors des activités que tu devras faire pour ton groupe évidemment, précise-t-elle rapidement : Je m'arrangerais pour que ton passage à Kitsap soit plus amusant qu'il n'aurait dû initialement, ajoute-t-elle.
A nouveau, son oeillade a comme une lueur défiante, presque malicieuse. Et puis, voilà qui te donnera encore plus envie de me revoir, souffle-t-elle d'un ton joueur : Pas seulement pour ma cuisine, mais aussi pour ma formidable personnalité, haute en couleur. Il est rare de s'ennuyer en sa compagnie. Elle attend évidemment sa réponse, et de celle-ci dépendra si elle le conduit droit dans un hôpital irradié ou sur le bord de mer pour une découverte plus agréable des environs.
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Sujet: Re: Stuck up in my head Jeu 22 Déc 2022 - 0:49
« Oh mais qui a parlé de t’enlever ? Tu serais ravie de me suivre, je n’en doute pas – à la grande tristesse des tiens, étant donné tes prouesses culinaires. » Avérées ou non, il n’en jugerait pas tout de suite. « Mais je note, il faut y mettre les formes. » S’inclinant exagérement, il saisit une de ses mains sur laquelle il déposa un baiser. « Gente dame, accepteriez-vous de venir cuisiner officiellement à mes côtés, dans mon camp ? » Même si, quoi qu’elle réponde, ça n’aurait réellement aucune incidence. Penchant légèrement la tête, prétendant être sérieux, il laissa un silence s’installer avant de la questionner. « C’est la ville où il y a une tour penchée, c’est ça ? »
Se détournant pour qu’elle ne lise pas l’amusement dans son regard, il finit par laisser échapper un rire. « Mais je note, un aller simple pour le Colisée, alors ? » Le plus spectaculaire serait de pouvoir se poser dans le Colisée, mais il était bien conscient de l’impossibilité de la chose. « C’est une promotion ? Si oui, j’accepte à condition que tu sois ma cheffe attitrée. » Ce n’était qu’un échange de bons procédés, non ? « Curieux, et désireux de me dépasser. Peut-être que ça fait de moi un aventurier, oui. » Il en doutait, mais il s’était quand même engagé à survoler des zones risquées voire dangereuses donc… peut-être bien, au final.
« J’ai peut-être déjà expérimenté ça. » En réalité pas du tout. Il n’attachait pas d’importance telle à un quelconque plat – pas dont il puisse se souvenir, du moins. Probablement parce que tout ce qu’il avait jamais mangé était cuisiné par un chef, certes devenu familier, mais pas à même de susciter des souvenirs particuliers liés à ses plats. Il ne restait qu’un employé, après tout. « Je ne saurai pas te dire quel est le mien. Mais du coup, ce que tu aimes manger le plus au monde, c’est quoi ? » Ce qui lui soutirait des larmes de joie aussi bien que de nostalgie.
« La première fois que j’ai fait un vol de nuit, et ça reste assez rare, les conditions n’étant qu’exceptionnellement optimale, j’ai été bluffé par tout ce que l’on pouvait voir. Le spectacle à terre est parfois tout aussi époustouflant – les lieux illuminés, ceux plongés dans le noir, les formes que l’on distingue… Mais rien d’aussi transcendant que cela. » Il termina en haussant brièvement les épaules. « Cette nuit-là, à voir sur terre, est déjà splendide – l’idée que toutes ces étoiles filantes exauceront le vœu de quelqu’un a quelque chose de magique, tu ne trouves pas ? C’est encore un peu tôt dans l’année pour ça, mais on pourra essayer d’en apercevoir une esseulée, quand la nuit sera tombée, si tu le veux. » Ou elle toute seule. « Tu voulais dire astucieux, non ? » Il se contenta de sourire à sa remarque sur ses talents pour charmer les femmes, avant de rire plus franchement alors qu’elle poursuivait. « Si tu voulais réduire au néant mes efforts, c’est réussi. Mais j’admets que je n’y vois aucun mal : tu es tout simplement une femme qui sait ce qu’elle veut, et dont le charme opère en douceur, non ? » Et donc elle pouvait intéresser des hommes eux-mêmes attirants. « Ca me convient très bien ! Je te fais entièrement confiance pour ça. Et je devais repartir demain, mais ça peut être plus tard dans la journée. » Tant qu’il ne repoussait pas inutilement.
« Est-ce un défi ? » De résister à cette envie, ou de susciter en elle l’envie de le revoir lui, pour ce qu’il en était. « Mais j’ai déjà pu la constater : passionnée, dévouée, organisée, possédant une main de fer dans un gant de velours… Je ne doute pas que tu me réserves encore des surprises, cela dit. » Toujours amusé, il se rapprocha légèrement. « J’ai passé le premier test ? » Ou peut-être était-ce le deuxième, troisième ou quatrième.
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Sujet: Re: Stuck up in my head Jeu 22 Déc 2022 - 1:33
C'est bien la première fois que j'ai le droit à une invitation comme celle-ci, rit-elle de plus belle. Il se donne les moyens d'obtenir ce qu'il veut, c'est impressionnant et très amusant. Et il n'y a pas grand-chose qu'aime Olivia que s'amuser : Pour un weekend, pourquoi pas, ajoute-t-elle, seul compromis qu'elle est capable de faire dans ces circonstances. Non, ça, c'est la tour de Pise... Dans la ville de Pise, comme le dit très bien son nom ! Et puis, elle réalise à son sourire mutin : Oh je vois, tu te moques de moi ! Les bonnes habitudes se prennent rapidement selon toute vraisemblance.
Elle n'est pas mauvaise joueuse heureusement pour lui, se plait à ces taquineries : Evidemment, le poste de ta vie même si tu veux tout savoir ! Plaisante-t-elle. En même temps, si ça l'amène à pouvoir voyager, elle imagine que c'est quand même un métier plus plaisant que celui dont il se plaignait juste avant. Mais la conversation se poursuit et Olivia est obligée de réfléchir à tout : Il y a plusieurs choses, admet-elle alors en pinçant les lèvres : Je ne suis pas très originale : grande fan des pâtes carbonara et des pizzas, comme beaucoup, évidemment.
Il y a cependant plus que ça pour elle, notamment parce que si elle a grandi quand même avec des moyens, elle a eu la chance d'avoir deux personnes dans son entourage qui l'ont choyé : J'aime les cookies qui sortent tout juste du four, et... Les tartes aux pommes avec une boule de glace à côté, explique-t-elle : Mais pas n'importe quelle tarte aux pommes ! C'est toute la particularité : Celle de ma grand-mère, elle ne peut plus m'en faire là où elle est, mais je garderais toujours un souvenir très particulier des moments où on était toutes les deux pour cuisiner, ajoute-t-elle. C'est ça la saveur qui me plait, souffle-t-elle, nostalgique.
Elle ne pourra pas décrire à William son émotion, ça serait lui raconter une part de sa vie et il n'est pas là pour ça. J'y pensais justement, fait-elle à sa remarque : Tu sais, avec le fait qu'on vivait en ville, l'électricité, l'impossibilité de pouvoir discerner le ciel ou les étoiles la nuit comme on l'entendait, ça nous a fait aussi oublié qu'il y avait tout ça au-dessus de nous, ce n'est qu'une constatation : Et maintenant ? J'ai l'impression qu'on le redécouvre. Qu'il y avait des gamins qui rêvaient d'aller dans les étoiles, sans pouvoir jamais admirer ce qui les faisait rêver pour autant, alors, évidemment : Je suis partante, pour qu'il fasse ça ensemble.
Impossible de le cacher, son envie se lit sur son visage, comme une femme-enfant qui ne se cache pas pour dire ce qui lui plait : Je suis juste de l'école où je sais que le temps est souvent compté, pas toi ? Demande-t-elle avec amusement. Le courant passe bien avec quelqu'un, tu ne t'ennuies pas avec et ça peut bien se dérouler ensemble pour les jours qu'ils ont à se consacrer ? Elle hausse les épaules : Pourquoi se priver alors ? Mais elle a un temps : Quelque chose ou quelqu'un te retient ? Demande-t-elle par précaution. Mieux vaut l'établir tout de suite, comme ça, c'est fait ! Et il n'y a pas de regrets ou de remords ! Elle lui fit un signe de la tête pour le pousser à avancer : Il n'y a aucun test, tu sais ?
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Sujet: Re: Stuck up in my head Mar 27 Déc 2022 - 11:14
« Ce n’est que le strict minimum, voyons, »rétorque-t-il d’un air amusé. Pour lui, du moins, habitué à se démarquer des autres. « C’est un début. Je prends cette victoire. » Même s’il était peu probable qu’elle soit autorisée à venir à Fort Ward pour une visite de courtoisie. De toute façon, ce n’était qu’une fantaisie qu’il lui proposait. Souriant, il prit un air offusqué à l’écouter. « Je n’oserai pas ! Je te taquine, tout simplement ! » Ce qui revenait un peu au même, mais l’intention n’était pas maligne ou désagréable. La réaction d’Olivia prouvait de toute façon qu’elle l’avait très bien compris.
« Tu vas devoir m’en dire plus, pour que j’accepte le poste de ma vie ! » Il ne cèderait pas aussi facilement à une invitation, aussi alléchante soit-elle, sans définir ses conditions et ses prérequis. Comme le fait qu’elle soit à ses côtés pour cuisiner pour lui, même si ça coulait de source s’il était son pilote attitré. « Dis m’en plus : des pizzas à quoi ? » Parce qu’au final, ça n’était que de la pâte, avec des ingrédients déposés dessus. « Et tes pâtes carbonara, tu les fais comment ? A l’Américaine, ou à l’Italienne ? Même si on sait pertinemment laquelle est la meilleure… » Il la regardait d’un air de défi, certain qu’elle allait s’offusquer qu’il puisse sous-entendre que la première puisse être mieux, alors qu’il n’était même pas sûr d’en avoir mangé cuisinées différemment des italiennes.
« Il y a un four à bois, ici ? Et de quoi faire des cookies ou des tartes aux pommes ? » Est-ce qu’il y avait seulement moyen d’avoir les ingrédients nécessaires ? Il en doutait fortement. « Parce que si oui, je suis sûre qu’on peut créer une toute nouvelle saveur de tarte aux pommes, pas aussi délicieuse, mais sûrement innovante ! » Somme toute, rassembler de nouveaux souvenirs pour y associer plusieurs saveurs différentes. Car au final, ça n’était que ça, plus que le réel goût du plat.
« Tu n’as jamais été dans un observatoire ou dans un planétarium ? » Il n’aurait pu, même s’il le voulait, cacher sa surprise. Parce que ça semblait tellement… indispensable, pour lui, d’avoir fait cela. Mais tout le monde n’avait pas un père astronaute ni n’était un fils désireux de suivre ses traces. Tout le monde n’avait pas non plus leur aisance financière et les capacités de faire exactement ce qu’ils voulaient. « C’est la chose la plus merveilleuse au monde. Et ça fait se sentir bien petit. » Contrairement au fait de voler, qui le faisait se sentir infiniment supérieur. « On y restera toute la nuit s’il le faut, mais je ne m’avouerai pas vaincu tant que tu n’auras pas vu une étoile filante ! » Ou peut-être que si : la compagnie de la cuisinière l’intéressait davantage.
« Rien ne me retient. » Il était libre, sans attache, l’avait presque toujours été. « Rassure-toi, je ne te demanderai pas de m’épouser ! » Lui adressant un clin d’œil, il lui saisit la main. « Et toi, rien ne te retient ? » Si elle le lui demandait, il était important que la réciproque soit vrai. « Il y en a toujours, même inconsciemment, non ? » Haussant les épaules, il lâcha sa main et poursuivit vers l’endroit qu’elle lui indiquait. « Mais ne nous tracassons pas avec ça ! Quelles nouvelles merveilles as-tu à me faire découvrir ? »
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Sujet: Re: Stuck up in my head Mar 27 Déc 2022 - 17:30
Je pourrais t'en dire un peu plus, ou tu peux vivre un échantillon aujourd'hui de ce que pourrait être ton quotidien pour le restant de tes jours, souffle-t-elle avec un sourire amusé l'espace d'une seconde, avant de souffler un rire. Il n'est pas le seul à savoir taquiner après tout, et Olivia n'est pas la dernière lorsqu'il faut jouer les chipies. A n'importe quoi tant qu'elle est faite au feu de bois, avec une pâte fine et une buffala que tu pourrais manger directement à la cuillère, répond-t-elle en fermant un instant les yeux, juste en y repensant. Elle tuerait pour pouvoir en remanger, préparé à l'italienne notamment.
Il y a-t-il quelque chose de meilleur que ça ? Elle se souvient en avoir partagé avec son mari, sur les terrasses de Rome, avec un excellent Chianti pour accompagner ce moment. Cette image lui est précieuse, même si le visage de son époux s'efface de son esprit : Tu poses sérieusement la question ? Elle fronce les sourcils et lui offre une moue boudeuse dans la foulée : Malheureusement... non, il n'y a pas de quoi travailler de la patisserie, Kitsap est une base militaire, pas un centre culinaire. Jamais, je plaide coupable, admet-elle cependant à sa question.
Cela dit, il suffit de voir le regard pétillant de William pour être déjà conquise : Mais je suis partante, espérons que le ciel sera assez dégagé pour voir ça ! Des étoiles filantes, même si ça n'est pas dans un observatoire. Espérons qu'il y connaitra quelque chose en astronomie, parce qu'elle, c'est du zéro pointé et assumé. Il prend sa main, elle se laisse faire sans résistance : Encore heureux, je serais au regret de te planter devant l'autel sinon, elle lui offre une petite grimace désolée, l'idée même du voyage est à fuir.
Et Olivia se sent un peu trop comme un chat noir pour ses compagnons, pour accepter de mettre qui que ce soit en danger. Sans doute que la mort de Calvin est encore trop douloureuse dans son esprit. Mais tu aurais un super gateau à manger pour panser ton chagrin, ajoute-t-elle vite tandis qu'elle hausse les épaules : Rien du tout, pas d'attache, non. Espérons simplement le moins possible, de regrets. Suis-moi ! Ajoute-t-elle, avec un petit air mutin.
______________
Tu n'as toujours pas prévu de dormir ? Ils ont du se laisser dans la soirée, pour partir faire des occupations d'adultes responsables. Rappelés d'un côté et de l'autre, le message a néanmoins été bien passé aux Remnants, et le rassemblement est conséquent. Ils ont heureusement prévu suffisamment pour nourrir tout le monde. C'est à côté de William qu'Olivia s'est assise, sans avoir rien à faire du regard des autres militaires avec lui, surpris par sa présence : Je suis sûre que sur le quai, on pourrait être bien installés pour la nuit, ajoute-t-elle.
Elle a pour lui une oeillade complice. Elle n'a rien prévu de plus que de passer son temps en sa compagnie, parler et refaire le monde jusqu'au petit matin, peut-être le laisser dormir une heure ou deux pour qu'il puisse piloter son appareil sans encombre. Peut-être. Est-ce qu'il faut quelque chose de particulier pour observer les étoiles ? Questionne-t-elle l'homme simplement, en haussant les épaules. Ou on prévoit une tente pour s'abriter ?
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Sujet: Re: Stuck up in my head Mer 28 Déc 2022 - 23:38
Faisant mine de réfléchir, il finit par acquiescer. « Je prends le risque, alors, pour un avant-goût de ce qui peut m’attendre pour le restant de ma vie. Avec la liberté ou non de mettre fin à la période d’essai pour toi comme pour moi ? » Amusé, il poursuivit rapidement. « Ou de la prolonger, quand on sera satisfaits ! » Ils n’avaient pas besoin de fausse modestie, n’est-ce pas ? « Tu me ferais regretter de ne pas avoir découvert ça là-bas. Ce regard que tu as, cet air de ravissement absolu… » Avait-il seulement eu une telle sensation, en dégustant quoi que ce soit, habitué qu’il était aux mets les plus fins et les plus somptueux depuis toujours ? Il en doutait. Il ne parvenait pas à penser à l’un d’eux, dans tous les cas. « Tu pourrais en faire, chez nous ! Je crois. » A supposer qu’ils aient les ingrédients. Mais elle pourrait utiliser les autres appareils nécessaires à faire ça. « A ton avis ? » Evidemment, il la taquinait à nouveau. Rien n’égalerait jamais les pâtes italiennes.
« Je suis pilote, ça implique presque d’être météorologue, et de parvenir à observer le ciel pour savoir la température. Et il a l’air suffisamment dégagé pour que l’on voit les étoiles, ce soir. » De toute façon, il y avait bien longtemps que la pollution visuelle ne masquait plus ces dernières. « Je prétendrais bien prédire l’avenir et affirmer qu’on verra des étoiles filantes mais, même moi, je ne peux pas faire ça. »
Il arqua légèrement un sourcil, alors qu’elle répondait à sa non-demande en mariage. « Je suis un bien piètre mari, je serai sûrement arrivé en retard, et tout le monde aurait annoncé l’annulation du mariage avant ! » C’était faux, en soi. Il avait été un fiancé exemplaire, jusqu’au jour officiel, et les débuts de son mariage l’avaient été aussi. « On peut pas avoir le gâteau sans l’organisation du mariage, les invités qu’on se sent obligés d’avoir mais pénibles, et sans toutes les contraintes ? » Lui adressant un petit clin d’œil, il poursuivit : « et sans que tu aies à faire le gâteau ! » C’était le minimum.
Il l’avait suivie sans qu’elle n’ait à le prier beaucoup, bien qu’ils aient dû mettre fin à leur tête-à-tête rapidement, le devoir les appelant. William avait dû charger quelques objets dans l’hélicoptère, qui devaient revenir à Fort Ward.
***
« Je ferai le vœu de me reposer pour demain dès qu’on verra une étoile filante. » Ou pas. Il n’y croyait pas réellement, mais il ne comptait pas faire ça, quoi qu’il en soit. Dans le doute que ce soit vrai, ce qui était hautement improbable. « Dans ce cas, allons-y. Tu sais où l’on peut dénicher quelques couvertures ? » Pour qu’ils soient bien installés – et se blottissent sous l’une d’elles, s’ils avaient froid. Tout en se tenant chaud mutuellement.
« J’ai des jumelles, dans mon hélicoptère. Ce n’est pas l’idéal, mais je n’ai pas de télescope et je doute qu’ils en aient un ici. » Un jour, peut-être, pourrait-il les regarder ainsi avec elle. « On peut toujours, s’il fait froid. Mais même si je surveille, si tu t’abrites, tu risques de ne pas voir l’étoile filante. C’est très fugace, il faut scruter le ciel. Mais je pourrai te montrer les différentes constellations, en attendant. » Il n’était pas astronaute comme son père, mais il les avait étudiées.
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Sujet: Re: Stuck up in my head Jeu 29 Déc 2022 - 1:28
Et c'est comme ça que tu vantes tes qualités ? Je crois que tu n'as pas bien compris le principe, il faut mettre en avant ce qui te rend incroyable, William ! Elle a du mal à retenir le fou-rire qui se pointe, ce n'est pas de son fait mais le déroulé tout naturel de William sur la question lui parait si incongru et en même temps parfaitement dans le ton : Cela dit c'est original, on ne m'a jamais séduite en me parlant d'emblée des défauts. J'admets que le "je suis en retard à mon propre mariage et un piètre mari" c'est une première, rit-elle de plus belle, en venant essuyer quelques larmes au coin de ses yeux. Au moins, ça pose les bases, il n'y a pas de déception possible, ajoute-t-elle. Et puis, elle ne peut que lui offrir un sourire : Mais oui on peut avoir juste un gateau à manger, je peux même le faire s'il n'y a que ça, ça n'est pas comme si elle détestait cuisiner.
La journée passe ainsi, le temps qu'ils peuvent partager est agréable et lorsqu'ils se retrouvent à table, Olivia regagne également son sourire amusé. La chipie qu'elle est semble ressortir de plus belle en présence de William, sous le regard un peu surpris de Graham notamment, qui ne peut s'empêcher d'en parler tout bas à ses voisins. Pourtant, la cuisinière n'en fait rien : ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, elle aime juste la compagnie de William pour ce soir, et peu importe ce que ça ressasse comme histoires idiotes auprès des autres. Elle le bouscule doucement de son épaule une fois le repas terminé, attrapant son sac à dos qui contient quelques provisions pour passer la nuit.
Je devrais pouvoir trouver ça en effet, des couvertures en tout cas, rien de compliqué. Ils peuvent faire un détour par sa tente, elle récupère son sac de couchage, d'autres duvets confortables, même un coussin qu'elle envoie directement sur William avec un petit rire pour l'accompagner : En fait, mettons-nous sur la plage, suggère-t-elle dans la foulée. C'est une proposition, le pilote peut bien en faire ce qu'il veut s'il a une meilleure idée à suggérer. Et passons pour l'abri, on se contentera des couvertures pour ne pas mourir de froid, ajoute-t-elle avec un sourire, ça serait dommage d'en finir ainsi avec la vie, mais ils pourront toujours allumer un feu si jamais ça devient trop compliqué. Lorsqu'ils sont à proximité de la plage, Olivia ne manque pas de reprendre son sourire de chipie : Il parait qu'un charmant assistant doit me faire un cours sur les constellations, souffle-t-elle. Le professeur a l'air sympa, je vais donc être une élève attentive pour suivre !
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