Sujet: Re: Love and other drugs Sam 19 Nov 2022 - 17:41
« Bizarre, vraiment ? » S’amuse-t-il, nullement vexé. « Je ne saurais te dire pareil, les amitiés… ça n’a jamais été trop mon truc, encore moins avec les femmes, tu es probablement une exception. » Ajoute-t-il, avant de boire un coup dans sa bouteille. Il est vrai que ses anciennes amitiés remontaient à ses années d’école. Aujourd’hui, il s’étonnait toujours que Clayton et Misha lui aient carrément demandé d’être le parrain de leur petit garçon.
Il a un rictus. « Voyons Casey, ça ne date pas d’hier… Tu n’avais rien vu ? » Qu’il lui demande, tout à fait sérieux. « Stanley me déteste depuis que j’ai pris la tête du complexe après Davis. Il est constamment sur mon dos et m’associe à l’ancien régime comme s’il s’attendait à tout moment à ce que je vous transforme tous en expérience scientifique sans valeur. » Raille-t-il, de mauvaise humeur soudainement. « J’ai essayé au début, mais à force je n’ai plus envie de faire d’effort pour un crétin de macho à la gâchette facile. Il me considère comme un arrogant égocentrique sans à la morale douteuse ? Il ne vaut pas mieux en matière d’arrogance et de culot. » Lâche-t-il, sans filtre. Et non, il n’avait pas assez bu que pour parler sans réfléchir, la soirée ne fait que commencer après tout.
« Je le redis ; tu mérites mieux. » Du coup, quitte à évacuer sa frustration autant aller jusqu’au bout.
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i die everytime you walk away, don't leave me alone with me, see, i'm afraid of the darkness, and my demons, and the voices – see nothing's gonna be okay.
Sujet: Re: Love and other drugs Sam 19 Nov 2022 - 18:00
Voilà qui tombe bien, j'adore être exceptionnelle, que je lui souffle avec un sourire complice, en profitant déjà pour tremper mes lèvres dans mon verre. Tout ça me fait me concentrer ensuite sur le joint que je suis en train de nous préparer, maladroitement, en suivant la conversation : Et je ne me contenterais pas de moins que ça, d'ailleurs, je suis évidemment ironique, ça fait un moment que mon estime de moi est au niveau des pâquerettes. Malheureusement, pas les plus jolies.
Cependant, je suis happée par la discussion quand Fried m'explique, à cœur ouvert, tout ce qu'il reproche à Stanley. Et ce déballage me fait écarquiller les yeux de surprise tandis que je lui jette un regard étonné. Mes gestes se figent, je n'ose plus bouger : Oh wow ! Vraiment ? à ce point-là ? J'avais conscience que ça n'était pas le grand amour entre vous, mais de là à ce que ça soit... Aussi hostile, que j'ajoute dans la foulée, en fronçant les sourcils.
Quand Stanley a quelqu'un dans le nez : rien de nouveau, il le fait très bien comprendre. Mais je l'ai toujours vu éviter les personnes qui le dérangeaient, pas de quoi non plus s'éterniser dans des débats puérils : Rassure-moi : il n'a jamais essayé de t'agresser, au moins ? que je lui souffle finalement. Quant à savoir si je mérite mieux : En tout cas, je mérite autre chose qu'un fantôme qui est l'ersatz de mon mari, que j'ajoute à voix basse.
Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough, I don't know why. Keep making me laugh, let's go get high : The road is long, we carry on, try to have fun in the meantime
Sujet: Re: Love and other drugs Mer 23 Nov 2022 - 11:35
« J’imagine que c’est parce que je ne suis pas friand des démonstrations en public » Lâche-t-il, alors qu’elle s’étonne de n’avoir jamais compris à quel point c’était hostile entre eux. Le truc, c’est qu’il appréciait Stanley - à la base. Maintenant, il en avait peur - un peu comme Levi, finalement. Et même s’il ne les affrontait pas, ça ne voulait pas dire qu’il ne râlait pas à leur sujet. Oui, la vie de Friedrich était décidément très compliquée.
« Il n’a pas besoin d’essayer de m’agresser, l’intimidation quand il passe dans les labo par surprise, ça suffit. » Avoue-t-il, de mauvaise humeur encore. « Mais le plaisir que je tire de cette conversation à propos de ton cher ex-mari, c’est d’imaginer la gueule qu’il tirerait s’il savait qu’on passe la soirée ensemble. » Lance-t-il, pour changer un peu d’humeur. « Peut-être qu’il aurait moins l’air d’un fantôme s’il savait qu’on recommençait à fumer des joints ensemble » S’amuse-t-il un peu. Après, l’autrichien n’était pas assez courageux pour le clamer de lui-même - ou alors, suffisamment réaliste pour ne pas chercher à s’y frotter.
« D’ailleurs, tu m’en passes un peu? » Qu’il lui demande. « Et j’ignorais que le mot ersatz faisait partie de ton vocabulaire, tu m’impressionnes Summer. » Qu’il la taquine encore.
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Sujet: Re: Love and other drugs Mer 23 Nov 2022 - 14:16
Alors que tu es une vraie drama queen, que je lui souffle avant de lui offrir un sourire complice et moqueur en le fixant. Oh, rien que l'imaginer se répandre avec son petit air pincé et guindé, ça a tendance à sérieusement m'amuser. On peut lui faire croire pire, que j'ajoute finalement avec un air songeur, l'attitude mutine qui se fixe sur mon visage à cet instant en dit long, je me penche vers Fried comme pour lui dire un secret : Tu peux être mon nouveau meilleur ami si tu veux, n'est-ce pas une position encore plus envieuse ? Même pas il fait sérieusement de l'ombre à Cole pourtant...
Mais juste pour la belle histoire qu'on se raconte, ça a tendance à me faire rire : On boit du vin ensemble, en fumant des joints et en refaisant le monde jusqu'à des heures trop tardives pour les petites natures de ce campement, et puis, avec de l'alcool et des joints, l'idée même de passer du temps tous les deux n'est pas du tout déplaisante. Tout au contraire ! Tiens, j'ai fini de rouler la cigarette que je lui tends finalement : Je te préviens, je ne te porte pas sur mon dos pour te faire rentrer chez toi après, l'inverse est sans doute possible cependant. Et c'est bien le seul mot que je connais ! Dis-m'en d'autres en autrichien !
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Sujet: Re: Love and other drugs Ven 25 Nov 2022 - 16:55
« Pire ? » Relève-t-il, distrait avant d’aligner quelques neurones. « Ooh. C’est bien ce à quoi je pense ? » Demande-t-il, avant d’éclater de rire sur sa méprise. « Le nouveau meilleur ami, d’accord. » Accepte-t-il, en hochant la tête et en prenant le joint qu’elle lui tendait. Il fallait dire qu’il n’y aurait pas besoin de grand-chose pour que cette entente ne plaise pas à Stanley.
« Tu peux pleurer sur mon épaule si tu continues à charger tes joints comme tu as fait là » S’amuse-t-il, en tirant justement une taffe. « Personnellement, je ne dors plus vraiment aux heures normales, j’ai l’impression d’être décalé une fois dans les laboratoires. » Et c’était encore bien pire quand il bossait dans les sous-sol. « Refaire le monde, j’ai toujours trouvé ça étrange comme expression, rien de censé ne peut sortir d’une conversation où drogue et alcool sont mélangés. » Commente-t-il, encore un brin trop sérieux pour ce soir.
« Ouais ben, compte pas trop sur moi pour ça » Qu’il réplique, en riant. Bien sûr qu’il la porterait sur son dos pour la ramener si besoin. « Fais-moi plaisir, la prochaine fois que Stanley te casse les ovaires, traite-le de Arschgesicht » Dit-il, en articulant suffisamment pour qu’elle entende correctement. « Ca veut dire face de cul. » Complète-t-il, fier de son effet.
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Sujet: Re: Love and other drugs Ven 25 Nov 2022 - 17:23
Il y a un temps de silence entre eux alors qu'il se marre et que je réalise un truc : Je rêve ou tu t'attendais à autre chose, Eden ? A moi de rire, parce que ça me force à réfléchir avant de plisser le regard : Est-ce que ça te semblerait vraiment crédible ? Lui et moi ? Qu'il puisse se passer quelque chose ? De ma position, ça me semble si bizarre. Et surtout, s'il y a une version de l'histoire où ça pourrait faire du mal à Calypso, c'est mort d'emblée.
J'ai un soupir avant de secouer la tête. Une nouvelle gorgée d'un vin qui a trop pris, et j'ai un nouveau rire : L'idée est de toute façon de ne pas s'en souvenir, Fried, l'alcool a au moins le mérite de détendre, on se souviendra peut-être pas du lendemain mais on gardera des impressions. Vous ne voyez pas beaucoup la lumière du jour, là-dessous, que j'ajoute cependant : Et vous faites des trouvailles au moins ou vous pédalez dans la semoule ?
Et puis, nouveau temps alors que je tourne un regard rond vers Fried : Attend, quoi ? Qu'est-ce qu'il vient de dire ?! Répète ça pour voir ? J'ai un rire troublé, il se reprend, et je répète après lui : Arschgesicht... Wow ! Je ne sais pas dans quel monde je pourrais sérieusement dire ça à Stan mais... Wow ! Il faut absolument que je le retienne, c'est fantastique comme insulte !
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Sujet: Re: Love and other drugs Ven 2 Déc 2022 - 9:02
Il rit, évidemment. Il n’a aucune gêne à s’être trompé sur ses propos. « Crédible ? Non. Mais peut-être suffisamment pour le faire douter… Et il n’y a rien de pire » S’amuse-t-il, franchement. Il n’avait pas eu besoin de l’envisager que pour y penser. C’était un homme après tout, et c’était assez connu qu’il avait l’esprit naturellement mal placé. Et puis, s’il y avait une version de l’histoire où ça faisait mal à Stanley, il était prêt à l’envisager. Enfin peut-être. Ou non.
« Et visiblement, j’ai pas encore assez bu pour ça » Dit-il, avec un léger rire. Un peu pété ? Il commençait, oui. Quant au travail qu’ils effectuaient dans les sous-sols et leurs trouvailles. « C’est top secret Summer, tu ne sauras jamais si on fait des avancées scientifiques ou si on a plutôt créé labo de meth pour les VIP de Fort Ward. » Ah, l’idée était plausible en plus. Ils en avaient les moyens et les compétences.
Et puis, pour son plus grand plaisir, Friedrich répète son insulte, syllabe par syllabe jusqu’à ce qu’elle le prononce correctement. « Je payerai cher pour être là quand tu le sortiras à Stanley » Oh oui, l’idée lui plaisait un peu trop bien. « Attends, j’en ai d’autres si tu veux » Du Stückscheiße (sac à merde), Warmduscher (mauviette), et cadeau.
Il s’amusait bien. Trop. Les essais de Casey le faisaient rire. « Va falloir arrêter maintenant, ça te va trop bien. » Rit-il, ensuite. « Je trouvais ça si sexy chez Calypso. » Dit-il, sans même penser à ce qu’il disait en fait.
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