The Walking Dead RPG

Oh maintenant j'ai droit au cours de science ? J'ai un sourire amusé, un peu moins mal à l'aise sans doute mais vu ce qu'on vient de faire, j'imagine que c'est difficile de l'être. Fried se permet même un geste tendre, ou qu'on pourrait envisager comme ça. Et ça n'est pas déplaisant. Sa question néanmoins pose une drôle d'ambiance, alors que je le fixe sans bien comprendre où il veut en venir.

Poser problème ? Je ne sais pas trop quoi dire sur le coup : Pourquoi ? Je l'interroge avec un étonnement certain, assumé, une curiosité sincère. De quoi ? Surtout. Qu'est-ce qui pourrait poser un problème ? Le fait que nous ayons couché ensemble ? Qui est-ce que ça regarde à part nous, et enfin : c'était une fois, plaisante, certes mais je ne suis pas naïve non plus. Il est mon ami, et je le connais assez pour savoir que ça n'augure rien de particulier.

Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough, I don't know why. Keep making me laugh, let's go get high : The road is long, we carry on, try to have fun in the meantime

« Quoi, je suis moins charmant quand je parle de science ? » Argue-t-il, amusé. Après ce qu’ils avaient fait ensemble, certaines barrières semblaient être tombées. Ils n’avaient pas besoin d’être plus que des amis pour partager cette intimité - mais Friedrich était assez adepte de la question.

A ses interrogations, en réalité, l’autrichien se détend un peu. « Tu trouvais ça bizarre, je me demandais si ça te poserait problème de continuer à me fréquenter, sachant ce qu’il s’est passé ce soir. Je ne voudrais pas que ça nous prive de cette amitié. » Parce que situation inédite ou non, il tenait à cette amitié - la compagnie de Casey lui avait toujours fait du bien. Ce soir, plus que d’habitude mais peut-être parce que justement ils n’avaient plus pris le temps depuis longtemps de se voir et de juste… oublier leurs obligations respectives. « Je n’ai aucun problème avec ce qu’il s’est passé, ni que ça se sache, ni… si ça doit se reproduire. » Finit-il même par dire, en riant doucement.

( crawling back to you )

i die everytime you walk away, don't leave me alone with me, see, i'm afraid of the darkness, and my demons, and the voices – see nothing's gonna be okay.

Ce n'est pas ça : je serais meilleure élève si tu me parlais de comment faire des bombes, je suis sûre ! Ou des cocktails molotov efficaces, comme quand j'ai essayé de protéger ton laboratoire, quelques années en arrière en tout cas, prête à faire tout brûler s'il le fallait pour empêcher qu'on vienne raser cet endroit. Je ne sais même plus pourquoi finalement mais bon. Et puis, la conversation prend un tour sérieux un temps avant de se détendre à nouveau : Tu n'as fait que rendre service à une amie, je trouve qu'on ne fait pas meilleur que toi, que je lui souffle.

Je hausse les épaules, un vague rire m'échappe. Je ne peux pas définir ce qu'il s'est produit entre nous, seulement que c'était un moment agréable et visiblement nécessaire pour nous deux. Aucune raison que ça nous prive - tous les deux - de quoi que ce soit, que je lui certifie. De toute façon, s'il y a quelque chose à craindre de ça, ça serait seulement que je tombe enceinte. Mais la question se règlerait aussi rapidement : ravoir un enfant est exclu, pas après Esca. Et puis, le reste me fait froncer les sourcils : Oh, ok, je pince les lèvres : Tu viens à peine de finir et tu parles de la possibilité que ça se reproduise, un rire moqueur plus tard, je me redresse pour embrasser sa joue doucement : Si l'occasion se présente, je suis pour aussi...

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Il rit. « D’accord, va pour les cours de chimie » Il plaisante, évidemment. Bien que. Non, mais de toute façon, là il est loin d’aller s’embarquer dans ce genre de choses. Doucement, ils redescendent de tout ce qu’ils ont pris ce soir - et de tout ce qu’il vient de se passer. Et là où on aurait pu s’attendre à une certaine gêne, il découvre avec plaisir qu’il n’y en a aucune.

La conversation est même plutôt légère. Et c’est… rafraîchissant. C’est en réalité quelque chose qu’il ne faisait plus depuis longtemps. Calypso l’avait marqué, indubitablement. « Oh tu sais, si ce n’est que pour rendre service. » Qu’il s'enorgueille, un peu - beaucoup. L’autrichien ne se pose pas vraiment de question sur les conséquences, et puisqu’entre eux, il n’y en aura aucune alors il lâche définitivement son air un peu trop sérieux.

« Bien sûr, pourquoi se priver des bonnes choses ? » Qu’il lui demande alors. La proposition tiendrait, évidemment. Mais en l’état, il ne lui demandait rien. Ce qu’il s’était passé ce soir se reproduirait - ou pas. Du moment que cela ne le privait pas de son contact, le généticien était satisfait. Du reste, il restait disponible évidemment. « Alors je dirais… Que si tu as besoin d’un ami… Tu sauras où me trouver. » Sa voix se fait un peu plus grave et son sourire un peu plus charmant.

« Et en parlant de recommencer. » Commence-t-il soudain avant de tirer un certain sachet posé sur le rebord de son bureau. « On s’en roule un autre ? » Lance-t-il, tout sourire. « Pourquoi me regardes-tu comme ça, Summer ? » Aurait-il dit quelque chose qui prêtait à confusion ? Mmh. Si peu.

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Comme lui, je me sens soulagée que ça soit aussi simple. J'esquisse un sourire, sincère, quand le froid me prend doucement et me donne la chair de poule. Il y a un temps quand un rire m'échappe : Tu es toujours aussi intenable ? Je me redresse pour saisir nos affaires, et notamment ce dont on a besoin pour rouler un joint, comme il le demande. Ne réponds pas à cette question, je sais déjà que c'est : oui, j'ai une mimique moqueuse en le regardant. L'alcool ne se mêle pas de la suite, la drogue un peu plus, c'est suffisant pour reproduire ce rapprochement qui semble nous soulager tous les deux. Je soupire contre son épaule, avant de partager une oeillade complice avec lui. On devrait lever le pied sur la weed...

FIN

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