« Hein ?! Quoi ?! » Amoureux ? Amoureux ???? AMOUREUX ??!!!! P’tain d’bordel de merde d’saloperies d’couillerie d’enculés d’bâtards d’fils d’putes d’enculés d’baltringue ! Moi ?! Logan Castle, qui s’rait amoureux d’une p’tain d’Ruskov d’merde ?! Alors qu’j’vais avoir un gosse avec elle ?! « Qu’est-ce qu’tu racontes comme p’tains d’conneries bordel de merde ?! »
J’me lève. J’ai l’impression d’être un p’tain d’serpent qu’on a laissé sortir d’son panier d’osier là, m’voyez ?! J’me redresse, genre pour prendre le d’ssus sur May, alors qu’en fait… J’suis juste flippé. Flippé de dingue et… J’sais pas c’qu’elle raconte… J’vais pour ouvrir la bouche et dire quelque chose, mais en fait… J’chope la bouteille d’Téquila et j’la fou à la bouche… Et j’la vide d’un trait. J’commençais déjà à m’sentir tout chose… Mais là… L’alcool d’un coup, avec l’émotion d’cette saloperie, j’dois dire que j’me perd directement… J’vais presque tomber en arrière, mais j’me récupère grâce à la banquette qui m’sert d’assise depuis tout à l’heure.
Et si elle avait raison ? Ca expliquerait p’t’être pourquoi qu’elle m’donne c’t’impression d’avoir l’cœur qui bat fort quand elle est là ? Pourquoi que j’veux la voir souvent ? Pourquoi qu’j’veux qu’elle soit en sécurité et tout ? Et puis c’te p’tiote qu’on va voir, j’la connais pas, que j’veux déjà qu’elle soit en sécurité et bin heureuse… C’s’rait ça du coup, c’te saloperie d’amour ?!
« D’toute fazon z’est d’la merde tout za… » J’me laisse tomber sur l’canapé, et j’clac des doigts pour qu’la serveuse vienne ramener une bouteille. J’veux picoler p’tain d’merde… La bouteille vient vite en plus… Et j’crois qu’ça doit être un alcool maison, m’voyez ? L’truc fait à l’arrière d’un camion d’merde là… C’dégueu mais ça fait l’taf. « Z’que des conneries toutza… »
Aller, encore qu’ques verres dans l’cornet. T’façon, j’vais sans doute m’évanouir là, ici.
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you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.
Putain, sa tronche doit bien valoir un million de dollars, là, tout de suite. May n'arrête plus de rire, s'étouffant presque avec sa propre salive tant elle se marre de sa gueule. Il se lève, comme par réflexe, comme s'il fallait absolument qu'il proteste par rapport à ce qu'elle venait de dire. La blonde le regarde, peu impressionnée par ce qu'il tente de faire, et ne s'arrêtant surtout pas de pouffer de rire pour autant. Yulia est clairement la corde sensible de Logan, ça crève les yeux. Et elle ne pensait définitivement pas voir ça un jour. « C'est pas des conneries si c'est la vérité. » qu'elle lâche juste pour le faire chier encore plus.
« Et puis pourquoi tu flippes autant si je raconte que des mensonges, hein? » Évidemment, il ne trouve aucune réponse valable à sa question. Parce que May a raison - comme d'habitude. Il affirme que tout ça ce n'est que de la merde, de toute façon, en se laissant finalement tomber sur un canapé pas trop loin. La petite fait la même chose, s'échouant sur le canapé en face du sien. Goldie parvient à peine à garder les yeux ouverts pour le regarder se frustrer tout seul. Il n'a aucun argument, ne faisant que répéter les mêmes mots encore et encore. Elle ne sait plus si c'est triste ou si c'est marrant, du coup. Mais l'alcool n'aide pas son jugement. Et le jugement de la serveuse qui ramène encore de l'alcool est encore pire que le sien, de toute évidence.
« C'est vrai que c'est de la merde. L'amour, tout ça. » Ah bon? Liv laisse parler son coeur, de toute évidence. Elle commence à ne plus trop savoir comment prononcer les mots, le pire. Mais Logan n'aura aucun souvenir de cette soirée, de toute façon. Aussi bien se laisser aller - et ce n'est pas comme comme si elle avait le moindre contrôle sur sa grande gueule, là, tout de suite. « Tu deviens complètement débile - la matière grise en bouillie, tu vois? Comme si une balle te traversait le crâne et que ta cervelle allait se répandre contre les murs autour de toi. Plus jamais capable de penser à autre chose, putain. Plus jamais à l'abri de rien - » Elle s'arrête, autant parce qu'elle a envie de gerber que parce qu'elle réalise qu'elle ne fait que raconter n'importe quoi. Qu'elle laisse sa peur d'être vulnérable parler pour elle.
Cendrillon se laisse glisser de plus en plus, jusqu'à ce que sa tête semble flotter, allongée de tout son long sur le canapé. « Pas le choix de faire confiance à quelqu'un, bordel, t'imagines?! Enfin, je - laisse tomber - » Elle est trop épuisée et intoxiquée pour se soucier de faire du sens. Alors elle décide de faire une sieste, ici, et maintenant. Juste une petite pause, pour reposer ses yeux lourds. Juste une petite pause, pour calmer son cerveau - et son petit coeur affolé.
'You got a million shadows there, dancing in your head, calling out your name. You got the battles, you got the scars. You got the crack in the windshield view and the curse of the full moon but oh babe, you got heart.
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