The Walking Dead RPG

Vraiment trop bizarre, ouais. Mais pas déplaisant. Ça le changeait des réunions masculines plus guindées d’avant tout ça. Même s’ils étaient tous les mêmes, au final. Il haussa un sourcil surpris en attendant que ça faisait déjà un an qu’il était avec Arizona. Remarque, c’était plutôt logique, elle avait emménagé avec eux il n’y avait pas si longtemps, parce que ça devenait sérieux. Mais en même temps, même si le pilote n’avait pas très bien compris leur éloignement de l’été, c’était mieux comme ça. En tout cas, à part lui, et Clayton donc, ils étaient tous dans le même panier, visiblement. Quoi que… « Attends, t’as quelqu’un, Locke ? » Il était si à la ramasse que ça ? Même si le mécano avait passé pas mal de temps à Kitsap – ce qui leur avait évité de l’entendre râler sur les avions qu’ils avaient endommagé – Will était réellement surpris. Il avait été moins attentif aux gens qu’il ne l’était habituellement, ces derniers mois, mais tout de même.

Machinalement, sans vraiment faire attention, il fila le joint à son coloc’, préférant largement la cigarette qu’il lui donnait. « Une seule ? On en reparle plus tard, ok ? » Il était presque sûre de pouvoir en récupérer une autre, quand la soirée serait un peu plus avancé. Il ne put s’empêcher de grimacer, le cachant en prenant une taffe sur sa clope, alors que Locke énonçait l’aspect immuable du couple du dernier arrivant chez eux. C’était… compliqué, de ce que Casey lui avait confié, et selon lui, il leur faudrait un certain temps avant de pouvoir régler leurs problèmes. Mais il ne pouvait pas prétendre être un bon exemple à ce sujet, de toute façon.

Haussant les épaules, il tourna la tête vers Locke. « Si elles avaient quelqu’un avec qui elles étaient bien, là-bas, elles se seraient pas barrées, tu crois pas ? » Mais bon, c’était peu probable, vu tout ce qu’on disait sur ce qu’il s’y passait. Même si les rumeurs étaient généralement exagérées, il y avait un fond de vérité. Mais il n’était pas certain de comprendre en quoi elles avaient été séparées de leur famille. Si elles s’étaient retrouvées là-bas, c’est bien parce qu’elles étaient seules et sans défense, non ?

De toute façon, ce n’était pas vraiment le but de la discussion, comme le leur rappelait Clayton sans ambages. Il savait pas trop le type de relation qu’il tenait avec Misha, mais elle était clairement vraiment étrange. Surtout si on considérait qu’elle avait un gamin même pas de lui. Il se contenta toutefois de sourire, alors qu’il leur demandait de rien dire à Misha. « T’inquiètes pas que si elle les voit défiler dans ton bureau et en ressortir tout sourire, elle y pensera d’elle-même, t’auras pas besoin de nous pour ça ! » Mais ça restait une boutade de sa part, de toute façon, non ? Graham prenait clairement moins de pincettes que lui, en tout cas. Mais il aurait peut-être la réponse à sa question informulée comme ça.

Le Québécois prit un ton beaucoup plus léger, plutôt amusé, et un air plutôt nonchalant. Pour répondre à la question de Stan autant qu'à celle de Zack sur les plans culs. « Franchement, si on a jamais établi qu’on était un couple, ça compte ? » Parce que des conquêtes qui le croyaient sans qu’il ait jamais dit, il en avait eu un paquet. Et il était plutôt doué pour leur retourner le cerveau, et leur faire croire que ça venait d’elles. Mais qu’il avait passé un bon moment avec elle, et qu’il était prêt à recommencer, malgré tout. Mieux valait penser à ça, plutôt qu’à ses réels manquements pendant son mariage – qu’il n’ait jamais trompé sa femme, sa seule relation sérieuse, n’avait aucune importance. « Si elles ont des attentes surréalistes, aussi… »

WE ARE SOLDIERS

It's time to strap our boots on
This is a perfect day to die
Wipe the blood out of our eyes
In this life there's no surrender

« Va chier ! » M’exclamai-je en réponse à Zack, avec mauvaise humeur. Ca lui allait comme façon aimable de demander ? Le pire, c’était que le gamin céda quand même en m’offrant une de ses clopes, sans doute parce qu’il avait l’impression d’avoir un quelconque pouvoir sur moi avec du tabac entre les mains. J’ignorai superbement sa remarque désobligeante pour me l’allumer, bien content de pouvoir m’en griller une.

Les discussions continuaient d’aller bon train. J’eus un sourire en coin quand William fut le seul à relever que je n’avais pas levé la main avec eux. « Ouais, avec la psy. Depuis Kitsap. » C’était normal qu’ils aient tous ratés ça, j’étais resté trois mois là-bas, loin d’eux. Et si Stanley était plutôt ouvert à parler de tout et de rien… c’était uniquement quand ça ne le concernait pas directement. Je n’insistais pas concernant Casey, parce que ça le regardait. Et vu les regards entendus des uns et des autres, qui restaient silencieux, visiblement tout le monde s’était déjà fait son propre avis sur cette histoire. « Ok… » S’il n’avait pas envie d’en dire davantage ce soir, ce n’était pas moi qui allais chercher à lui tirer les vers du nez.

Heureusement, on pouvait compter sur Clayton pour rompre avec l’ambiance un peu lourde. Je ricanai un peu à sa remarque. « Meilleur ami, hein ? T’es le meilleur ami de combien de nanas au juste ? » C’était comme donner le feu vert à Stanley et Graham pour poser une question indiscrète. Je lançai un regard entendu à William avant de souffler un rire. « J’ai déjà eu deux ou trois copines en même temps quand j’avais la vingtaine aussi… mais je leur annonçais la couleur. » Les expériences de Zack restaient bien limitées. Il prétextait l’âge, mais on savait tous ce qu’il en était en dehors de lui. « C’est à vingt ans que tu t’éclates ! Après tu finis par te ranger un peu, surtout quand tu te retrouves subitement avec un gosse entre les pattes… » J’eus un sourire amusé, me plongeant de nouveau dans ses souvenirs agréables. « Mais avec Jena, c’était toujours le feu. Ca me serait même pas venu à l’esprit de la tromper après qu’on se soit mariés. » J’avais tout ce que je rêvais, à l’époque…

La question de William venait remuer des choses bien plus désagréables en moi. C’était à croire qu’il s’était lancé dans cette guerre contre New Eden sans savoir dans quoi il mettait les pieds. « Tu plaisantes là ? Tu crois qu’elles ont eu le choix ? On les a déportées à Colville comme dans un putain de camp de concentration, en les séparant de leur famille… pour des prétextes à la con, vu leurs lois. Elles sont venues avec nous parce que c’était ça ou finir seules sur les routes à crever de faim, ou pire, en cobayes pour leurs expériences tordues là-bas. » J’avais un goût de bile dans la bouche rien que d’y repenser. Croiser cette gamine, déjà condamnée à mourir, ne m’avait pas aidé à relativiser concernant le sort de ma propre fille.

"It's holding me, morphing me, And forcing me to strive To be endlessly cold within, And dreaming I'm alive And I'm not breaking down I'm breaking out Last chance to lose control"

Personne n’avait trop relevé la confession de Locklan sur sa relation avec Zi. Une chance que Graham était alors concentré sur les exploits de Clayton, la chinoise s’évita quelques commentaires grivois. Puis la conversation en entrainant une autre, l’information passa à la trappe. Du moins en apparence, car Stan avait tout de même noté. Mais il était certainement trop aigri par sa propre abstinence pour s’y intéresser vraiment.

Puis il était nettement plus rigolo de parler de vilaines tromperies. Évidemment, plus ou moins ouvertement, tous les hommes ici présents avouaient avoir cumulé les parties de jambes en l’air. Ils avaient tous de bonnes excuses. La jeunesse, le manque d’attachement. Ou comme le routier, une libido extraordinaire. Stan ne retint pas un nouveau rire aux histoires de son copain. Décidemment, ces soirées ne seraient pas aussi légères sans les âneries qu’il savait débiter !

- Prends nous pour des jambons, vieux ! Se moqua-t-il. Il avait bien sûr discuté avec l’une des putes du No Man’s Land. En même temps, par soucis d’hygiène, c’était certainement la décision la plus raisonnable. Mais depuis quand Clayton faisait-il dans le raisonnable ?
- Coucher avec Jill et même pas s’en souvenir, quel gâchis, soupira pour sa part Graham. T’es irrécupérable, c’est officiel. Bon et vous alors ? John, Stan ?

Le premier confessa avoir toujours été fidèle. C’était chiant, mais certainement vrai. Quant au second, il pinça les lèvres, un peu navré. Il savait que ce n’était pas quelque chose dont on se vantait, pourtant il n’avait pas de honte à le reconnaitre aujourd’hui. Même si son excuse était certainement beaucoup plus nase que celles de ses potes.

- Ça m’est arrivé quelques fois… mais par amour, ça n’compte pas, si ? Il parlait évidemment du passé. Ses mots minimisaient ses actes, car ces « quelques fois » étaient arrivées régulièrement. Il ne se voyait pourtant pas comme quelqu’un d’infidèle. Parce qu’en réalité, il avait trompé toutes ses copines officielles d’avant avec la même femme. Une femme qu’il avait aimée par-dessus tout. Une histoire compliquée.

S’il souriait, son sourire s’effaça doucement, alors qu’il repensait à l’écart qu’il avait fait avec Casey aussi. Il n’oubliait pas qu’il n’était pas allé complètement à reculons dans l’antre de la Guêpe… Et c’était bien tout ce qui rendait sa prise de conscience sur cette nuit-là encore difficile aujourd’hui. Bien sûr, il ne l’évoquerait pas. En même temps, le mécano venait de casser un brin l’ambiance en rebondissant sur les propos lancés précédemment par Will au sujet des rescapées de New Eden. Il laissa derrière lui un court blanc.

- Tututut allez on est là pour s’détendre, balança Graham à la suite du routier pour couper cette partie de la conversation. Clayton allait nous donner le nom de sa future conquête. Vas-y, tu craches l’info ! L’invita gentiment le brun, taquin. Il était obligé de partager l’information pour décontracter l’assistance, pas vrai ?
- Y a d’bonnes vibes sinon, pour s’prendre chacun au bras d’fer, ajouta Stan, qui venait de tirer une nouvelle taff sur le joint. Locke contre Will, j’vous sens bien ! J’prends Zack, moi, tiens viens on commence ! Et Clay, qu’ça ne t’empêche pas d’nous donner l’nom d’cette fille, précisa-t-il en le pointant du doigt.

Il s’était relevé et avait refilé le bédo à Graham. Il remonta ses manches, invitant les garçons à prendre place. John s’attaquerait pour sa part au routier.

Spoiler:

J’me contente de rouler des yeux quand Locke m’envoie chier, sans faire plus de commentaires que ça. Pas envie de m’prendre la tête avec lui de toute façon. Par contre, au reste des échanges, j’lève un sourcil quand il annonce avoir quelqu’un dans sa vie. Et en plus, c’est la Doc. Ah merde. En soit, qu’il ait une gonzesse, j’m’en branle un peu, mais j’aurais préféré que ce soit pas la psy chez qui j’vais toutes les semaines quoi. Hum. Bref.

Et voilà que ça parle de conquêtes et compagnie. Les remarques des uns et des autres m’font marrer et quand Locke parle de s’éclater, j’lève un index dans sa direction. « J’ai pas dit que j’l’avais pas fait. Juste que j’avais pas eu d’relation sérieuse jusqu’à… maintenant quoi. J’peux t’rappeler l’bon souvenir d’Ana si c’est que ça. Entre autres. » Un clin d’œil dans sa direction, alors que j’écoute le reste des échanges avec une attention qui s’évapore à mesure que le joint passe entre mes mains.

Si l’ambiance est plutôt légère, forcément, ça s’tend un peu quand ça parle des filles de New Eden. Forcément, ça impacte Locke carrément plus que les autres mais, heureusement, Clayton vient nous causer de sa rencontre à Kitsap. Et j’ai un sourire en coin à l’écouter. J’fais écho à Graham quand il demande au routier de cracher le morceau. « Allez, on est suspendus à tes lèvres là ! » Et, au reste, j’relève la tête en direction de Stan. Un bras de fer ? Pourquoi pas. Ca d’vrait passer un peu les nerfs de Locke et j’imagine pas trop les autres s’faire prier.

J’arque quand même un sourcil quand mon nouveau coloc me défie donc. « Ah ouais ? T’as pas peur toi. » Large sourire provocateur alors que j’débarrasse la table devant nous pour m’y poser, le coude bien planté et les doigts qui s’agitent dans sa direction. « Tu veux parier un truc ? » J’suis curieux d’voir ce qui pourrait lui passer par la tête. Et, quand il attrape ma main, j’sens tout de suite qu’il est pas là pour déconner. « Humpf. » Je resserre ma poigne avant souffler, d’un ton amusé, alors qu’on bouge pas d’un millimètre lui comme moi. « Bordel, on est partis pour la nuit là. » Et franchement, j’ai l’impression que j’vais finir par flancher. Mais, coup de bol, j’finis par avoir un sursaut d’énergie pour l’emporter sur Stan. « Wouh ! C’était chaud putain. »

Spoiler:

The stuff that dreams
are made of.

ANAPHORE

La psy ? Il arqua un sourcil, à moitié impressionné et à moitié circonspect. Décidément, tout le monde la fréquentait. Lui la connaissait bien peu, au final. Est-ce que Locke aussi était un de ses patients, initialement ? Il l’imaginait bien mal. « Eh ben, félicitations ! » C’était ce qu’il fallait dire, il supposait. Peut-être qu’elle était bien plus sympathique qu’il n’y paraissait mais c’était plus fort que lui : il n’avait pas vraiment confiance en les gens qui faisaient ce métier. Parce qu’ils n’avaient pas su l’aider avec sa femme de toute évidence. Ni à gérer le deuil de son enfant non né, mais c’était un problème auquel il n’aimait pas penser, de toute façon.

Et s’il n’avait pas pour habitude les conversations tout sauf raffinées de Graham et des autres, il appréciait qu’ils allègent l’atmosphère plutôt lourde. La palme revenait tout de même à Clayton, qui s’enfonçait tout seul, arrachant à William un sourire amusé. « Je rejoins Locke, franchement, je me suis plus éclaté à vingt ans qu’après. Mais j’avais presque la bague au doigt à vingt-cinq, aussi. » Et là… Il s’était assagi, plus qu’il ne l’aurait cru. Il ne nierait jamais avoir aimé Judy, même si ça s’était très mal fini. « Enfin, de toute façon, même en étant avec plusieurs d’entre elles, elles revenaient, sans la moindre surprise. » Il n’essayait pas de gâcher son air sûr de lui ni son sourire un peu hautain – quiconque ici lui disait qu’il n’était pas incroyablement charmant mentirait ou serait jaloux. Voire les deux.

Mais fallait croire que c’était à lui de mettre dans le plat, alors que Locke réagissait plus vivement qu’il ne le pensait. « Désolé, mec. » Il n’avait pas vu ce qu’il s’était passé, de là-haut, mais il aurait sûrement dû en savoir plus. Il aurait pu dire plus, s’il n’avait pas été interrompu par Clayton et Graham, abdiquant. Compris, il ne parlerait plus de ça. « Un bras de fer ? Allez, je suis d’humeur magnanime. » De toute façon, il était presque certain de gagner. Locklan était plus sec que lui, il avait forcément plus de forces, non ? Posant son coude sur la table, il attendit que Locklan se place lui aussi, saisissant son bras. « Si j’perds, je te file le reste de ma clope. » Ca devrait suffire à le motiver, non, vu comment ils s’étaient comportés tous les deux quand ils étaient en mission ? Il ne comptait pas pour autant lâcher l’affaire – ni filer sa clope – et il appuya de tout son poids sur le bras de son adversaire.

WE ARE SOLDIERS

It's time to strap our boots on
This is a perfect day to die
Wipe the blood out of our eyes
In this life there's no surrender

« T’as perdu le compte ? Quel tombeur. » Un rire goguenard me secoua en réponse à Clayton, qui semblait avoir long à dire sur ses conquêtes. J’échangeai un retard entendu ensuite avec Stanley, qui n’en croyait pas un mot non plus concernant cette prostituée avec qui son ami n’aurait fait que bavarder un peu. « T’avais juste rien pour la payer, avoue-le. » Ce n’était même pas le pire. « T’as couché avec Jill et tu t’en souviens pas ?! » Je toussai un peu de fumée, sur le cul cette fois. « Moi qui la pensais inoubliable ! Va falloir rattraper ça, alors… parce que c’est un super coup, mec, crois-moi. » En plus, ce ne serait clairement pas Jill qui dirait non. Depuis que Maeve était présumée morte, elle avait bien besoin de se changer les idées… et le sexe avait toujours été une échappatoire agréable pour elle. Et putain que c’était difficile de résister à la tentation en l’ayant sous le nez tous les jours ! Pour le coup, j’abondai plutôt dans le sens de Stanley qui s’en voulait presque d’avoir un jour trompé sa femme. « Franchement, être fidèle, parfois, c’est comme devoir se sevrer à l’alcool. Je te comprends, mec. » Avouai-je finalement. Je lâchai clairement un grognement frustré quand Zack me nargua vis-à-vis d’Ana. « Arrête, je suis encore dégouté. Je voulais tellement me la faire, mais elle avait déjà la laisse au cou à ce moment-là. Il y en a qui ont le sens du timing… » Non, vraiment, être fidèle ça craignait. Le motard avait été un petit veinard.

On aurait pu simplement continuer sur cette lancée si William n’avait pas eu quelques paroles malheureuses concernant les rescapés de Colville. Ma réaction – presque épidermique – avait jeté un blanc dans la conversation. Clayton et Graham m’invitèrent à me détendre un peu. Je fis signe à Stanley de me passer son joint, puis les excuses de William tombèrent ensuite. J’haussai une épaule, sans bien savoir quoi lui répondre. « Ouais… » C’était seulement un sujet un peu trop susceptible pour moi en vérité. Ce fut l’initiateur de cette soirée qui nous proposa de régler nos différents par un bras de fer. J’offris un sourire en coin entendu à William, avant de laisser Zack et Stanley entamer les hostilités. Contre toute attente, le chef de l’armée ne l’emporta pas sur l’étudiant en électronique. « Quoi ? Tu me déçois, Stan… » Je les invitai à se pousser ensuite. « Allez, viens-là, Will ! » J’attrapai sa main, mettant aussitôt la pression pour chercher à le faire céder. Sauf que le pilote réussit à me faire céder après un temps. « Putain, merde ! Dès qu’il y a des clopes en jeu, t’éclates tous les scores toi ! » A croire qu’il en avait fait exprès pour se motiver à gagner ! Je lâchai un bref rire. « Ca me rappelle quand on s’était mis sur la tronche pour un foutu paquet de clope piqué sur un cadavre… » Souvenirs, souvenirs…

"It's holding me, morphing me, And forcing me to strive To be endlessly cold within, And dreaming I'm alive And I'm not breaking down I'm breaking out Last chance to lose control"