The Walking Dead RPG

Spoiler:

I swore to protect and defend the constitution against all
enemies foreign and domestic. I'm honored to be
one of this Great nations guardians.

Clayton se garda de leur révéler l’identité de ce mystérieux béguin et reçut quelques moqueries supplémentaires. Mais les esprits étaient partis ailleurs, alors qu’une série de bras de fer allait se jouer. Stanley prit ainsi place autour de la table, face à Zack. Il ouvrit sa paume pour inviter son colocataire à le prendre en duel. Le match s’annonçait serré, car les deux garçons avaient une sacrée poigne.

- J’s’rai indulgent pour le recrut’ment si tu m’gagnes, lui souffla-t-il en haussant deux fois les sourcils, alors qu’il l’invitait à commencer les hostilités. Ce n’était pas encore officiel, mais ça n’allait pas tarder : le bricoleur était intéressé pour rejoindre son armée… Il fallait dire que depuis qu’il avait aménagé, Stan ne cessait de le tanner. Graham répondit alors à la proposition officielle de gage de Clayton :
- Tous nus dans l’escalier !

Ben tiens… Le militaire partit dans un rire, imitant son copain. Il avait déjà la main de Zack dans la sienne, et ils forçaient ensemble. L’effort dura un moment et tout se joua à l’endurance. Finalement le militaire craqua. Volontairement ? Pas du tout, mais fumer le pétard n’aiguisait pas ses compétences, de toute évidence. Il haussa les épaules.

- Personne n’est parfait, répondit-il à Locklan, avant de céder sa place. Puis de murmurer pour son opposant, alors que Will et Locke s’affrontaient : en vérité, j’adore me dessaper… Il lui offrit un sourire narquois, surtout un peu bête. Le premier l’emporta puis John donna sa raclée à Clayton, qui s’insurgea. Stanley ricanait, mais Graham encore davantage, alors qu’ils annonçaient aux trois perdants qu’il était temps d’honorer leurs gages. Dis l’mec qui a pas participé, quoi !
- Vas-y, j’m’en fous, j’prends un des gagnants !

John, qui se sentait définitivement chaud, répondit à la provocation, pour lui coller à son tour une joyeuse punition. Le type était imbattable ! Rester cloisonné dans Fort Ward depuis plus d’une année, inutile de dire que ça le démangeait ! Graham pinça les lèvres, faussement dépité et Stanley se marra cette fois comme une baleine. Prêts pour un défilé de p'tits culs blancs dans les escaliers ?

Spoiler:

J’rends un large sourire à Locke quand il me dit qu’il est dégoûté. « Ah tu sais pas ce que t’as raté. » Ouais, forcément que j’avais envie d’en rajouter une couche. D’autant que ouais, j’garde un sacré souvenir. J’lance quand même un regard curieux à Clay qui veut toujours pas lâcher le morceau avant de souffler, songeur. « Sinon, vous avez croisé la journaliste des STARS qu’est passée en septembre ? La jolie asiat brune qui pose un paquet de questions. J’la connais d’avant, quand j’squattais encore le No man’s land. » Un sourire entendu sur la façon dont j’peux la connaitre, alors que les discussions s’enchainent.

Et pendant un instant, la tension est palpable avec l’histoire des gonzesses de New Eden. J’fixe Locke quelques secondes sans rien dire et j’me fais pas prier quand Stan me propose un petit duel au bras de fer. « Pour le recrutement ? » J’ai un rire. « J’me disais que tu m’avais pas encore vend l’taff aujourd’hui, je commençais à me demander si t’étais pas malade. » En vrai, ça me tente et pas qu’un peu. Même si j’ai pas encore le niveau physique pour ça. Et depuis que j’ai eu la bonne idée d’en parler à Stan, autant dire que c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Pire qu’un marchand de tapis le mec. Mais bon, c’est flatteur. Si j’lève un sourcil quand Graham propose son gage, j’reste quand même focalisé sur ce foutu bras de fer.

Je l’emporte à la surprise générale – moi inclus. Et j’ai un éclat de rire à la remarque de Stan. « J’me disais bien. Mais j’note pour ton indulgence donc. » Un clin d’œil, alors qu’on assiste aux autres duels, me marrant devant la mauvaise foi de Clay. Un sifflement impressionné à voir John éclater Graham en deux deux. « Ah ouais, t’es motivé putain. » Un regard en direction de Will avant de reprendre, en continuant de me marrer. « Prêt à voir défilé de culs nus dans tes chers escaliers ? » Vu qu’il est du genre un peu précieux quand il s’y met, j’avoue que j’ai hâte de voir sa réaction. Est-ce que j’suis très sérieusement en train de penser à sortir mon téléphone pour filmer ça ? Carrément ouais. Ca vaudra presque ma vidéo sur l’explosion des ponts.

The stuff that dreams
are made of.

ANAPHORE

« Jill est si inoubliable que ça ? » Ouais, il validait tout le reste, mais lui n’avait pas la corde au cou, comme ses comparses. Même Clay, au final, l’avait. « Je profiterai pour vous tous ! » Il serait con de s’en priver, après tout, non ? « Mais du coup, c’est qui cette Ana ? » Certainement pas quelqu’un du camp, sinon il en aurait entendu parler. « J’espère au moins que vos femmes actuelles vous font pas regretter de plus pouvoir succomber à tout ça. » Will adressa un sourire goguenard à Zack, prêt à parier qu’il n’avait aucun souci de ce côté-là – il avait fait le bon choix, en leur laissant la chambre du rez-de-chaussée, bien loin de la sienne. Il arqua un sourcil à la remarque de Zack sur l’asiatique. « Tu vas me faire croire que t’es un vrai casanova en fait, à pas pouvoir la garder dans ton pantalon ? » Un rire légèrement narquois lui échappa. « On va finir par croire que t’es pire que Clay ! » Et vu les paroles du concerné, il en fallait.

« Tu sais que je te faciliterai pas la tâche ! » De toute façon, s’il l’avait fait, il était prêt à parier que Locke aurait insisté pour un vrai combat… après avoir récupéré la clope. « Bien sûr ! Mon royaume pour une cigarette ! » S’il contrôlait la majeure partie des aspects de sa vie, c’était l’un des rares sur lequel il n’avait aucune prise – ça et les sucreries pour compenser l’absence de cigarettes quand il n’en avait pas. Il laissa malgré tout échapper un léger rire, lui aussi. « Heureusement que je l’ai gagné, vous auriez dû me supporter grincheux tout le reste de notre mission, sinon ! » Un peu comme la plupart des gens qui étaient présents ce jour-là, en fin de compte, qui s’étaient laissés submergés par ses émotions. « Alors que je ne suis que bonne humeur et amabilité en permanence ! » Ce qui était plutôt vrai, on obtenait plus facilement ce qu’on voulait en se montrant sympa avec les gens… que ça soit réel ou non.

Il haussa les épaules à la remarque de Zack – il accordait aucune importance à cette maison, s’il devait être tout à fait honnête. Tant qu’on profanait pas sa chambre, et encore. Mais son colocataire avait l’habitude de le voir se préparer pour être impeccable, ce qui ne s’appliquait clairement qu’à lui. Il n’avait jamais accordé d’importance aux choses matérielles et au mobilier, preuve en était qu’avant tout ça, son propre appartement aurait pu passer pour un appartement témoin de nouvel immeuble en construction, absolument pas décoré ni investi. « Allez-y, mais le premier qui pisse sur le tapis de l’escalier, je lui fais lécher ! » Eh, vu ce qu’ils avaient fumé et leur humeur, ça pouvait que dégénérer. Mais s’ils le faisaient, il jetterait surtout ce tapis vieillot et immonde.

WE ARE SOLDIERS

It's time to strap our boots on
This is a perfect day to die
Wipe the blood out of our eyes
In this life there's no surrender

« C’était une bombasse qui tenait un hôtel où Zack s’était réfugié. » William en posait des questions, subitement. Je lâchai un bref rire : « Ca t’intéresse tant que ça ? Jill ne risque pas trop de te dire non avec ta belle gueule, donc tu peux y aller les yeux fermés. Profite, profite ! » Zack chercha à se mêler à la discussion en brandissant son propre palmarès, ce qui sonnait vraiment faux par rapport à son discours précédent. J’échangeai un regard entendu avec William avant de lâcher un rire. « C’est quand on en fait le moins qu’on en parle le plus, il paraît… » Zack, un vrai casanova ? Je n’y croyais pas une seule seconde. C’était juste un genre qu’il voulait se donner pour la soirée, histoire de montrer qu’il en avait une belle paire aussi. Il avait vraiment un problème avec ça, peut-être même pire que Clayton.

Je fis comme si je n’avais rien entendu quand Stanley et lui parlèrent de son intégration prochaine à l’armée. Mieux valait qu’on ne me demande pas mon avis là-dessus… et pourquoi le chef de l’armée le voudrait à tout prix dans ses rangs ? Ca me dépassait, là. Je passais le sujet sous silence pour me tourner plutôt vers William. « C’est moi que vous avez supporté grincheux pour tout le reste de la mission, du coup. » Un rire bref me secoua. « Surtout après que cette salope m’ait balancé sa merde dans les yeux putain ! »

Le temps d’évoquer avec l’ancien soldat nos anecdotes de mission, les autres s’étaient arrangés pour nous la faire à l’envers. « Comment ça, des gages ? Hey ! On décide pas après coup de ça ! » En plus, celui qui proposait d’établir des gages faisait preuve de la plus mauvaise foi possible. Je lâchai un ricanement en réponse à Clayton : « T’as perdu, mec ! C’est tout ! » Il y avait une espèce de justice à retrouver Graham et Clayton bien obligés de se soumettre à ce gage après l’avoir proposé. Et il était question de se mettre tout nu dans l’escalier. « Sérieusement ? Ca vous fait kiffer de vous voir à poil, les mecs ? » Génial.

Mais je n’allais pas faire ma chochotte. Je retirai mon t-shirt sans tarder pour le jeter en boule par terre. Je sautillai vers l’escalier en retirant mes deux rangers qui me demandaient un peu plus de travail, avant de faire tomber le pantalon et le calbut sur la rambarde en gagnant la dernière marche de l’escalier. « Et voilà ! La vue vous plaît, bande de tarlouzes ? Je vous la fais tourner aussi ou ça ira ? » Lâchai-je en écartant les bras. Will avait de bonnes raisons de s’inquiéter pour son tapis, vu tout ce qu’on avait déjà fumé. J'aurais bien bu un peu d’alcool aussi, histoire de me réchauffer. Je commençais à avoir froid maintenant. « Hey les chiens ! A poils dans l’escalier aussi, allez ! » Je sifflai pour les appâter. Evidemment, le berger allemand de Zack se ruait sur moi aussitôt pour me faire tomber à la renverse et me mettre sa bave partout sur le visage. « Ah, dégueu’ putain ! » Ce chien m’aimait trop, mais ça n’avait jamais été réciproque.

"It's holding me, morphing me, And forcing me to strive To be endlessly cold within, And dreaming I'm alive And I'm not breaking down I'm breaking out Last chance to lose control"

Ils parlèrent encore de nanas, Zack se vantant auprès de ses potes et Locklan le taclant dans la foulée. Puis les duels finis, vint l’heure de ce satané défi ! Tous n’avaient de toute évidence pas entendu le challenge imposé par Graham avant les bras de fers. Pas même Clayton qui était celui qui avait réclamé un gage.

- Faut arrêter la branlette, les mecs, ça rend sourd, se moqua Stanley. Le premier qui a la trique, il est grillé ! Ajouta-t-il, après le mécano, alors qu’il évoquait l’excitation que ça pouvait leur procurer. Très peu pour lui ! Quand bien même ils formaient une jolie brochette ! On n’est pas des clébards, s’offusqua-t-il ensuite à la remarque de William. Pisser sur la moquette ? Quelle idée.

Stan imita ainsi les autres et retira ses vêtements. Le pantalon, le T-shirt, en passant par le pull. Avant de retirer ses chaussettes et puis son caleçon ! Il ne connaissait pas la pudeur, et se retrouver nu comme un vers entre mecs ne le perturbait pas une seconde.

- Vas-y palpe moi, je vais te montrer si c’est flasque ! Renchérit Graham à la provocation du routier et il contracta son fessier qui se solidifia comme de la pierre. Ils étaient pour la plupart des soldats surentrainés, ils avaient au contraire des fesses en acier !
- Fais voir, fais voir, réclama Stan à leur immunisé, qui lui présenta son arrière train sans se priver. Hop la main baladeuse ! Merde, c’est vrai que c’est beau ! J’ai une demi-molle, ça y est ! Ajouta-t-il avant de lâcher un ricanement bien beauf.

Ils se marrèrent comme ça un instant et après avoir aidé Locklan à se relever, et virer les chiens de leurs pattes, Stan les entraina pour faire quelques montées et descentes d’escaliers en trottinant. Le cul à l’air donc et l’attirail au vent ! Le militaire se retrouva l’instant d’après, à glousser comme un con sans aucune raison. Il avait remis le caleçon et s’était de nouveau avachi sur le canapé. Bon sang, ouais, il avait trop tiré sur le joint, c’était certain. Mais ces soirées de regression pure étaient essentielles. Et lui réapprenait à vivre. Merci les copains !