The Walking Dead RPG

J’saurais pas dire depuis combien de temps j’suis comme ça, à regarder le feu brûler dans le poêle sans bouger. Assez longtemps pour être totalement engourdie et pour avoir le cerveau qui part un peu dans tous les sens. On aurait ptet dû rester à Gig Harbor, pour avoir des nouvelles. Sauf qu’on allait pas laisser Jodie en plan. Et puis, y a toujours plein de trucs à faire ici. Et même si on aurait pu être utiles là-bas, on a notre maison, nos affaires. Notre vie.

Faut s’occuper des poules, du potager. Ramasser du bois pour en avoir assez cet hiver. Trouver encore plus de couvertures. Des lampes tempêtes. Et j’en passe. Trouver de quoi survivre, quelques jours, quelques semaines de plus. Et essayer de pas penser à Johanna qui est en train de risquer sa vie. Qui est ptet même déjà morte.

A cette idée, je replie mes genoux contre moi alors qu’un soupir m’échappe. Alba et Amalia ont disparu aussi. Depuis des semaines. Elles devaient repasser à Olympia mais elles l’ont pas fait. J’sais pas où est passé Richard non plus. J’ai l’impression que tout le monde autour de moi disparait de nouveau. Et que j’peux absolument rien y faire.

Et les minutes continuent de s’égrainer, sans que j’bouge. Je finis par relever la tête alors que la porte s’ouvre. Lukas. Des fois, je me demande encore ce qu’il fait là, pourquoi il a pas disparu avec sa sœur quand Johanna s’en est prise à elle. Et j’attends encore et toujours le moment où il va m’annoncer son départ. Jodie est partie quelques jours à Olympia pour troquer des trucs qu’on a récupérés. Ptet qu’il va en profiter pour me le dire. Ce serait logique au fond. C’est sa sœur, moi j’suis rien. Il a pas de raison de rester ici. J’essaie de chasser les larmes qui roulent sur mes joues et je continue de fixer le feu, me contentant d’un bref « salut », quand il se rapproche. Je réprime un frisson au courant d’air qu’il a provoqué en arrivant, mais j’ajoute rien de plus, alors que mes pensées se perdent de nouveau toutes seules. Ptet que je devrais arrêter en fait. De croire que je peux survivre à tout ça. Ou à quoi que ce soit en fait. Ca ferait moins mal.

We are all lost stars trying to light up the dark...

Où est passée la Mary-Abigail pleine d’entrain et d’idées ? Je me le demande alors que je pénètre dans la pièce où elle est assise, face à la cheminée, le regard vide et la voix éteinte. Mon cœur se serre de la voir comme ça… Finalement ce n’est pas très difficile de savoir ce qui ne va pas… Toutes les personnes qui lui sont proches sont parties, risquer leur vie dans une mission qui me parait davantage proche du suicide que d’autre chose… Je n’ai pas de raisons d’être aussi angoissé qu’elle… même si j’apprécie les jeunes de The Haven, mes liens avec eux ne sont pas aussi étroits que ceux qu’elle a pu tisser. Même si cela me peinerait qu’ils meurent alors qu’ils ont juste voulu protéger leur maisons, leurs idées, ou simplement venger les leurs. Je n’ai clairement pas ce courage. Et je me souviens bien du discours de Mary concernant le fait de laisser les siens derrière, sans se soucier de ce qu’ils vont ressentir…

Du coup, on se retrouve que tous les deux. Jodie est absente. Egon est… je ne sais où. Je connais le sentiment d’abandon pourtant, mais… je sais pas, naïvement, je me suis dit qu’après toutes ces années à nous traîner derrière lui, il avait peut-être pu changer un peu de sentiments à notre égard. Sauf que là… Tout me pousse à penser le contraire et je n’aime pas du tout la déception que cela fait naître, alors que je m’étais promis de ne plus rien espérer des autres. De lui.

Je soupire et je viens m’asseoir derrière Mary, mes jambes de chaque côté d’elle, tandis que je passe mes bras autour d’elle et viens poser mon menton sur son épaule, embrassant juste sa joue avec douceur. Cela fait plusieurs semaines que nous sommes ensemble, même si on n’a rien dit aux autres. Déjà, je ne vois pas trop comment sortir le truc… Genre : hey on sort ensemble, c’est cool non ? On n’a pas trouvé le bon timing et avec le pétage de câble de Johanna, c’était encore pire. Du coup, et bien, quand on est avec les autres, on est juste potes et quand on est tous les deux… La relations s‘adapte. C’est un peu bizarre. Et très différent de ma première copine. Déjà on n’a pas couché ensemble, alors que ça été très vite la première fois. Mais là… Ca me dérange moins. Juste sa compagnie me convient. Même si là, elle est plutôt sinistre. « Tu veux en parler ? » Parce que je vois bien qu’elle cogite à mort en fait. Je ne sais pas si cela lui fera du bien ou pas. On peut aussi trouver un sujet qui la rendra moins morose… Ou lui changer les idées d’une autre façon, mais je me sens étrangement timide à cette idée dans ces circonstances…

           

Reality is nightmare

All the dreams I dream are nightmare and those nightmares are the ones I live.

J’ai l’impression, l’espace d’une seconde, que le temps est comme suspendu. Ptet parce que j’angoisse à l’idée qu’il prenne enfin le temps de parler de tout ça et de me dire que Johanna est… complètement cinglée. Je veux pas l’entendre. J’peux pas l’entendre. Parce que je saurais pas quoi faire pour l’aider, pour la guérir. J’me sens tellement inutile, ça me rend juste dingue en vrai. En plus du reste, de cette attaque qui doit être en train de se dérouler là, de suite et qui me privera peut-être d’une grande partie des gens que j’aime.

Je me fige quand il soupire et je ferme les yeux, paupières serrées de toutes mes forces, comme si ça allait aider à ce que ça se passe mieux. Sauf que je m’attendais pas vraiment à ça. Et je rouvre les yeux quand il passe ses bras autour de moi. Mes mains se posent sur ses avant-bras et je me cale contre lui en silence, essayant de pas trembler. Mais c’est mal barré. J’arrive même pas à sourire quand il m’embrasse sur la joue. Pourtant, quoi qu’il soit en train de se passer, j’ai quand même toujours cette nuée de papillons qui se bousculent dans mon estomac quand il est tout près de moi. Encore plus quand il m’embrasse comme ça. Je sais que c’est un peu idiot et, au moins, je me sens un peu moins maladroite que les premiers jours quand on était tous les deux.

J’ai quand même un soupir quand il me demande si je veux en parler. Mes doigts glissent sur ses bras et s’arrêtent sur ses grains de beauté sans que je prête vraiment attention à ce que je suis en train de faire. « En parler ? » Soufflé dans un murmure après de longues secondes de silence. « Pour dire quoi ? » Que si ça se trouve, ma sœur et nos amis sont tous morts ? Ou en train de mourir. L’attaque devait avoir lieu aujourd’hui j’crois. Si ma mémoire est bonne. Que j’ai rien pu faire pour les aider. Que j’aurais été inutile si j’étais restée sur place. Que j’suis juste … en arrière. Et que j’en ai marre de ça.

Pour être honnête, j’ai pas du tout envie de dire ça à haute voix. Parce que je vais craquer si je le fais. Et que pour le moment, je me contente de tenir bon en attendant de savoir. Mon pouce continue d’effleurer son bras et je finis par tourner la tête vers lui, sourcils froncés. « J’ai pas envie de parler. » Et je l’embrasse, bien plus longuement que j’ai pu le faire jusque-là, ma main se crispant sur son bras. J’ai juste envie d’oublier tout ce qui se passe. Avec lui.

We are all lost stars trying to light up the dark...

Il n’y a pas à dire, je préfère Mary quand elle est pleine d’énergie et d’entrain, qu’à l’heure actuelle, à ruminer et angoisser pour les autres. Et je ne vois pas trop comment la divertir à ce niveau là, malheureusement. Ce n’est pas trop moi le bout en train du groupe… Jodie a beau avoir un sale caractère, avec son franc parler, elle est sans doute de meilleure compagnie dans ces situations… Quoique, si c’est pour être un peu trop réaliste, et enfoncer le clou… Ça se discute. Du coup, quand je demande si elle veut en parler, sans trop de surprise, elle me dit que non. Ou me fait comprendre que non. Pourtant, c’est plutôt elle qui a la parole facile. Mais pas cette fois. Pas pour aller me dire à haute voix qu’elle a peur qu’ils ne reviennent pas. Que sa sœur va péter encore un plomb dans un coin et se faire tuer parce qu’elle n’a pas été prudente ou a sauté à la gorge des mauvaises personnes… Franchement, ça me fait chier que Johanna ai se… problème. Parce qu’en dehors de ça, elle est vraiment cool. Je me répète qu’elle doit être malade, mais elle a quand même failli buter Jodie et pour ce que j’en sais, elle peut recommencer. Sur n’importe lequel d’entre nous. Peut-être même sur sa sœur. Alors… Peut-être qu’il vaudrait mieux qu’elle ne revienne pas de cette mission finalement. Pour la sécurité de tous. Et je me raidis de pouvoir avoir cette pensée. Mais j’ai pas envie de vivre dans la peur dans un lieu où je suis censé être en sécurité en fait. Ni de craindre pour ma vie, ou celle de mes proches…

« Je sais pas… Ce que tu rumines en boucle depuis plusieurs jours. Enfin, je sais ce que tu rumines, mais, je me dis que peut-être qu’en parler rendra ça moins terrifiant et… je sais pas comment te remonter le moral et… » Elle ajoute qu’elle n’a pas envie de parler alors qu’elle m’embrasse, m’interrompant dans mes explications un peu foireuses. Après un long baiser, je souffle juste : « D’accord… » Je ne vais pas m’en plaindre. En tous cas, elle a trouvé une super façon de me faire taire et perdre un peu le fil de mes pensées… Même si les heures sont sombres… Je suis bien avec elle. Seul. « De quoi as-tu envie alors ? » Je demande avec un petit sourire en coin et une étincelle dans le regard, un peu chauffé par ce long baiser.

           

Reality is nightmare

All the dreams I dream are nightmare and those nightmares are the ones I live.

Des fois, j’ai envie d’arrêter de réfléchir, de penser à demain. J’me souviens, y a pas si longtemps que ça, j’y arrivais plutôt bien. Y a un an à peine, tout semblait plus simple. Plus facile. Et là, c’est de pire en pire en fait. J’ai l’impression que ma tête va exploser à force. Pire encore, je vois bien que Johanna est en train de s’engager sur une route où j’peux pas la suivre et encore moins l’aider. J’compte pas la lâcher, j’la lâcherais jamais, quitte à perdre tout les autres. Elle reste celle qui compte le plus pour moi et, même si on a retrouvé papa, c’est elle ma famille.

Pourtant, ce que j’ressens pour Lukas c’est nouveau. C’est différent Ca me réchauffe le cœur et ça m’fait flipper en même temps. J’me sens rougir à chaque fois qu’il me regarde un peu trop longtemps et, quand on s’embrasse, j’ai envie que ça s’arrête jamais. J’me suis même surprise à imaginer… plus. Autant dire que j’ai eu l’impression que j’allais prendre feu à ce moment-là.

Mais ce soir, c’est encore autre chose. Parce que j’ai la tête en vrac et besoin de croire que tout le monde survivra à demain. Et aux jours qui suivront. Ou alors, d’oublier qu’ils risquent tous de mourir sans que je puisse rien y faire. Je suis incapable de lui expliquer tout ça en vrai et, quand il me répond, j’ai un soupir, me blottissant un peu plus contre lui. « J’sais pas si ça rendra ça moins terrifiant ou au contraire, si ça le rendra pas plus… réel. Tu vois ce que je veux dire ? » J’imagine que oui. J’ai envie de lui dire que je suis désolée pour ce que Joe a fait à Jodie, mais j’ai peur que ça mette en avant le fait que, pour leur propre sécurité, il vaudrait mieux qu’ils s’éloignent de nous. Ce serait le plus raisonnable à faire.

Alors, j’préfère l’embrasser. Et ressentir cette chaleur au creux de mon ventre qui prend le pas sur le reste quand il me rend mon baiser. J’arrive même à lui rendre un sourire, mes lèvres contre les siennes, quand il me souffle un d’accord. J’me mordille la lèvre un instant à sa question. De quoi j’ai envie ? J’suis bien incapable de mettre des mots dessus en vrai. J’ai envie de plus mais, juste à cette idée, je sens mes joues qui chauffent. Si j’me mets à trop réfléchir, j’sens que je vais m’enfuir en fait.

J’finis par me défaire de son étreinte et par me retourner complètement vers lui, m’installant à califourchon alors que mes jambes enserrent sa taille. « Faut vraiment que je te fasse un dessin ? » J’ai envie de dire que j’suis trop sure de moi, mais j’ai un peu peur qu’il me trouve ridicule. Alors, plutôt que de trop réfléchir, je passe mes bras autour de son cou et je l’embrasse de nouveau. Là, j’espère que c’est plus clair déjà.

We are all lost stars trying to light up the dark...

« Oui je vois… » Je murmure d’une voix éteinte et grave. Franchement, ils font chier à aller risquer leurs vies comme ça pour… pour quoi au juste ? C’est bien d’être braves, mais cela frôle l’inconscience. Ils prennent des risques inconsidérés. J’ai clairement pas l’âme d’un héros ni d’un preux chevalier. Cela n’a pas l’air de trop gêner Mary, heureusement. Je ne suis pas davantage à l’aise avec la maladie mentale de sa sœur. Si encore, elle pète un câble sur des étrangers, je m’en fous, mais sur l’un de nous, là, ça devient beaucoup plus complexe et depuis ce jour là, il règne un climat bien plus tendu dans nos refuges qui auraient pourtant du être un havre de paix. Ils auraient du l’être… Mais le danger peut venir de l’intérieur maintenant. Si on ne peut pas se fier les uns aux autres, qu’est-ce qu’on va faire ? Parce que si c’est après Jodie qu’elle en a, je me demande si sa haine et sa folie peuvent choisir une autre cible… Enfin même, rien que le fait qu’elle focus Jodie me dérange. Ma sœur sait se défendre, mais si elle est attaquée brutalement, elle ne pourra pas y faire grand-chose et je pense qu’elle aimerait beaucoup pouvoir dormir sur ses deux oreilles.

Le baiser de Mary réussit à me faire décrocher de ces sombres et préoccupantes pensées. Je peux pas… Je peux pas partir. Je ne peux pas renoncer à… ça. A nous. Mon cœur s’emballe, mon corps s’enflamme… On est seuls tous les deux. Ce n’est pas la première fois, mais cela demeure appréciable. Mais ce soir, il y a quelque chose de différent dans l’atmosphère. Je lui demande de quoi elle a envie. Je mentirais en disant que je n’ai pas envie de passer à la vitesse supérieure avec elle, mais je ne l’ai pas pressée dans ce sens là, me contentant de ce qu’elle veut bien m’offrir. C’est pas grave. C’est pas le plus important. Je me demande si j’ai dit une connerie quand elle s’échappe de mes bras, avant de sourire davantage quand elle se retourne pour le faire face. « Non. » Mes mains se glissent sous son haut, caressant sa peau. Mes lèvres quittent sa bouche, alors que je murmure à son oreille : « J’attendais que tu en ai envie… » Ma voix est presque inaudible tant elle est basse et grave. J’embrasse son cou, ma paume glisse le long de son dos, et je sens le tissu de sa brassière sous mes doigts. Pas très pratique ça. Mais ça ne fait rien. J’agrippe les bord de son haut et lui passe au dessus de la tête, ébouriffant ses magnifiques cheveux roux. Ma main droite glisse dans la masse bouclée tandis que mes lèvres ont retrouvé le chemin des siennes. J’ai tellement envie d’elle quand c’en est douloureux, mais on a le temps.

           

Reality is nightmare

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Est-ce que je devrais aussi lui dire ? A quel point je flippe de les voir partir ? Je sais pas en vrai. Faut dire que Lukas a pris vachement de place dans ma vie, je m’en rends bien compte, surtout maintenant qu’on est que tous les deux. Et j’ai jamais ressenti ça pour personne. Alors j’sais bien, j’suis pas bien vieille, mais est-ce que c’est vraiment important aujourd’hui ? J’veux dire, l’âge et tout, ça a plus grand sens maintenant. Et y a tellement d’autres trucs qui nous prennent la tête en plus.

Et surtout, comment je peux affirmer que Johanna va pas de nouveau péter un câble et tenter de tuer Jodie ? Ou pire… si elle y arrivait ? Sans compter tout le reste. Tout ce qui me bouffe de l’intérieur sans que je sois capable d’y faire quoi que ce soit. Au moins, il insiste pas, que ce soit sur ce qui attend tous ceux qui vont participer à cette attaque, ou sur notre situation là, de suite.

Alors, plutôt que de briser quelque chose de déjà super fragile, je préfère profiter du moment. Et de ce que je ressens quand j’suis avec lui. J’suis bien incapable de le définir, de mettre les mots qu’il faudrait dessus. Mais je sais juste que j’me sens bien quand je suis dans ses bras. Que j’aime sentir le contact de sa peau contre la mienne. Et que j’ai envie de plus. J’ai le cœur qui bat encore un peu plus vite quand il me rend mon baiser et surtout, quand il glisse ses mains sous mon haut. J’ai l’impression que mes joues vont prendre feu en vrai. Et c’est plutôt agréable comme sensation.

… C’est même vachement sympa pour être honnête. Et, à son murmure, j’me mordille la lèvre un instant. « C’est pas que j’en avais pas envie… c’est juste que j’ai peur d’être… pas douée. » Maladroite. Idiote. Tout ça. Surtout que la théorie, je peux y aller, mais la pratique… Sauf qu’au lieu de me stresser encore plus à l’idée de faire n’importe quoi, je me presse un peu plus contre lui. « J’vais essayer de pas trop réfléchir. » Soufflé dans un murmure pareil au sien avant que je l’embrasse à mon tour, dans un baiser bien plus appuyé que j’ai pu faire jusque-là.

Autant dire que c’est pas gagné de pas réfléchir. Mais j’essaie juste de suivre ce que j’ai envie. Alors ma main glisse à son tour sous son pull, l’effleurant avec précaution avant d’écarquiller les yeux et de l’en débarrasser. Sauf qu’il coince un peu au niveau de son cou et j’ai un rire nerveux alors que je galère comme pas permis. J’ai l’impression que je vais arracher son nez en cours de route mais au final, j’arrive tant bien que mal à m’en sortir, même si je suis toujours secouée par un rire. « Oh pardon… » Et mes bras passent de nouveau autour de son cou. J’ai pas envie d’arrêter de l’embrasser, je pensais pas que ça pourrait me faire autant d’effet et que je pourrais avoir aussi chaud, même sans mon pull. Sauf que là, je sais pas trop ce qu’il faut faire maintenant. Enfin je sais hein, juste je sais pas comment. Un truc du genre.

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