The Walking Dead RPG

Tasya esquisse un sourire devant les encouragements d'Hoani. « Non, promis, mais si j'avais su que ça me serait utile un jour, j'aurais pris des cours avant tout ça » Elle aurait dû, dans ses précédents groupes, demander à ce qu'on lui enseigne des manières de se défendre, d'attaquer peut-être aussi. Si elle avait appris à tirer au fusil, elle n'avait malheureusement jamais suivi d'enseignements sur le corps à corps.

C'est au tour d'Hoani. Tasya tient fermement le coussin et quand elle manque de se recevoir un coup, elle ouvre les yeux de surprise. « Oh, tu te prends un peu trop au jeu ! » la taquine-t-elle. Oui, au point de la prendre réellement pour cible ? Quand Hoani parait se décourager, la mexicaine fronce les sourcils. « Hey, je te rappelle dans quel état tu étais il y a encore quelques jours ? » Brisée, en miettes. « C'est super ce que tu fais et je t'admire pour être déjà là, debout, à vouloir aller de l'avant » Elle avait eu l'impression que cela avait duré une éternité pour elle-même. Tasya était passée par une phase de mutisme avant de se relever petit à petit mais quelques jours après son arrivée ici, elle n'aurait pas pu suivre un tel enseignement. Oh non. « Je ne vais pas échanger, ma partenaire est parfaite ! » lui souffle-t-elle avant de reprendre le coussin pour qu'Hoani continue.  

Ils font une courte pause avant de reprendre rapidement. Tasya est attentive aux explications du kiné. Elle fronce les sourcils lorsqu'il commence. Juste filer ? L'angoisse lui serre le cœur. Et si filer n'est pas possible justement ? Sont-elles condamnées à subir sans pouvoir se défendre ? Elle ferme les yeux quand les coups d'Alec lui reviennent en mémoire, quand il a pressé son corps contre le sien alors qu'elle n'avait même plus la force de se dégager. Un vertige la saisit mais elle se reprend vite. Il faut seulement espérer que pareille situation ne se reproduise jamais. Que si elle se fait agresser ici, elle pourra fuir.

La technique qu'il leur enseigne est logique mais effectivement sur le terrain, son premier réflexe serait surement de tenter de fuir vers l'avant alors qu'en reculant, elle peut davantage déséquilibrer son partenaire. « Tu veux commencer ? » propose-t-elle à Hoani. Si elle n'est pas tout à fait encore à l'aise avec les contacts rapprochés, elle fera un effort. La mexicaine répète aussi en boucle les zones à atteindre : yeux, nez, entre-jambe. Si ça parait logique une fois de plus : en cas d'attaque, ça risque de ne pas être son premier réflexe : elle risque plus de frapper au hasard.  

J'ai clairement du mal à exercer mes mouvements, à porter des coups un tantinet impactant. Pourtant, quand je parais vouloir jeter l'éponge, ce sont les mots de la mexicaine qui me raccroche à ces efforts demandés. J'esquisse un sourire triste, partagée quant à mon ressenti. Elle n'a pas tort, bien sûr, mais me voir aussi faiblarde... je déteste ça. J'ai l'impression d'être complètement impuissante, et se retrouver au bidonville participe clairement à cette vision des choses. Je souffle, malgré tout, me massant la nuque quand on ralentit le rythme, pour secouer la tête ensuite. « Urgh, je ne suis pas un modèle, j'éviterai de m'admirer à ta place. » Je grimace, mais affiche après coup un léger rictus : « De nous deux, c'est clairement toi qui mérites les compliments. Tu es une véritable force de la nature. » Je ne suis d'ailleurs pas bien sûre qu'elle s'en rende compte. Et pendant qu'elle insiste à me garder comme partenaire, me faisant lever les yeux au ciel, taquinée par son enthousiasme qui réchauffe mon cœur, notre professeur nous autorise un bref répit.

Boire, en voilà une bonne idée. Je regrette toutefois de ne pouvoir faire couler un liquide plus brûlant tout le long de mon œsophage, mais à ce qu'il parait ce n'est pas recommandé en pleine session de sport. Sans compter qu'on n'a pas droit à ce bénéfice, disgracié ou du district, c'était pareil. Je soupire, dépitée, savoure mon eau salvatrice, tandis que Ray s'avance sur les notions de self defense. Tout de suite, mon attention est recentrée. Oh, ça, je connais un peu. Grâce à Louisa d'abord, et Kendale ensuite. Je devrais un peu mieux gérer le sujet, du moins je l'espère. En revanche, je désapprouve une partie des dires du brun. Juste filer ? En situation réelle, ce n'est que rarement aussi simple. Et puis, si on est trop amochés pour se mettre à courir vite, briser une emprise pour se faire rattraper derrière ne servira à rien. A mon sens, on devrait aller plus loin, mais je ne discute pas. Je suis assez fatiguée comme cela, et je ne tiens pas à perturber le cours du kiné.

Tasya me propose de commencer. Je ne suis pas certaine si elle me suggère d'être la proie ou le prédateur, alors j'hésite un bref instant : « De me dégager ? Hmm, mon bras me tiraille un peu, mais je suis partante. » Je lui glisse une ombre de sourire, avant de me mettre en position. La laissant se calquer sur moi, pour qu'elle m'attrape par le cou. Par réflexe, mon corps émet un soubresaut quand elle me saisit, et j'ai une demi-seconde de doute, avant de tout simplement me laisser porter. Suivant les indications de Ray, et me remémorant les enseignements passés, je me recule prestement. Plus vive sur mes jambes que sur le reste, j'essaie de déstabiliser Tasya afin que son emprise sur moi cède. Je vise son nez plutôt que le reste, retenant mes gestes pour ne pas la frapper réellement. Si mon cœur bat à cent à l'heure et qu'on pourrait croire que les minutes s'égrènent jusqu'à ce que j'arrive à me dégager, la réalité est que la scénette n'a duré que quelques secondes. Mais c'est une victoire, et je m'écarte quelque peu, pliant les genoux pour souffler. « Amen, enfin un exercice où je suis pas trop naze ! » Je m'esclaffe à moitié, mais c'est vrai que cette réussite en demi-teinte me requinque. Je ne traîne pas pour autant pour reprendre ma place avec la brune, l'incitant à pratiquer l'activité à son tour : « Vas-y, à ton tour. » En espérant qu'elle retienne quelque peu ses coups aussi, je sais qu'elle ne manque pas de vivacité, après tout.

I'll walk through fire and through rain

Snakes and stone, Skin and bone. Vain and revenge, Betrayed by a friend. Grow cold heart consumed by green, Mesmerize me. Oh, I dare you to try, dare hypnotize me, with medusa's green eyes. ----

 

L’air commence à se réchauffer dans le petit salon alors qu’ils s’activent toutes et tous à exécuter les exercices du kiné. Celui-ci enroule à nouveau son bras autour de la gorge de Phoebe, sans serrer, la laisse essayer quelques mouvements. C’est la main qui presse son visage en arrière qui finit par le faire lâcher ; en situation réelle, elle pourrait bien vouloir crever les yeux de son agresseur. Ce serait aussi efficace que vengeur.

Ils échangent leurs places à quelques reprises. Bien qu’il soit plus grand que sa partenaire, Ray n’a plus beaucoup de forces et la blonde peut aisément rivaliser. Tout en se démenant, il jette quelques coups d'œil aux autres duos. Javotte et sa soeur ont plutôt l’air de prendre ça à la rigolade, se disputant dans un bordel de gestes désordonnés. Mais Ray n’en dit rien : les moments de légèreté sont rares entre ces murs, et chaque sourire est précieux. Même lorsqu’il s’agit de filles qu’il ne porte pas dans son cœur.

Tasya et Hoani s’appliquent davantage, et offrent une performance remarquable au vu de leurs blessures respectives. Ils sont tous dans des états pitoyable, il faut bien se l’avouer. Efflanqués, le ventre creusé par la faim, boiteux et terriblement sales. La transpiration qui commence à perler n’y arrange rien, bien au contraire, et ils iront sans doute se disputer l’accès à la réserve d’eau une fois l’entraînement terminé.

Ray se fait plaquer contre le mur par la blonde, en a presque un vertige. Il faudrait qu’il mange quelque chose, aussi.

“Ok, on va finir par des combats libres.” En reprenant sa respiration. “Ne frappez pas fort. Toucher suffit.” Qu’elles n’aillent pas empirer leurs cas. Le kiné se décolle de la paroi pour revenir vers sa partenaire. “Les premiers à finir par terre seront les perdants.” Ca leur évitera de s’épuiser encore trop longtemps.

Il laisse Phoebe approcher, ancre son regard dans le sien à la recherche de ses intentions. Les coups ne tardent pas à fuser, légers mais rapides. Ray les pare, pour la plupart. S’il a bien du mal à se résoudre à lui retourner ses attaques, il n’hésite plus tellement lorsqu’il la saisit par l’épaule et glisse son pied entre les siens. Elle bascule et Ray accompagne sa chute pour l’adoucir. Ils se regardent dans un petit sourire amusé partagé, alors qu’elle s’avoue vaincue.

Derrière eux, Ray devine l’éclat de voix d’Anastasie qui se félicite de sa victoire sur sa soeur. Celle-ci l’entraîne d’ailleurs par terre avec elle, comme deux chats qui se battent.

Dés:

Tasya souffle par son nez, amusée « Une force de la nature hein ? » Elle qui tenait encore à peine debout il y a quelques temps ? Qui est encore tellement fragile ? La mexicaine ne se qualifie pas du tout comme cela. Au contraire, elle a l'impression que les autres doivent sans cesse la protéger. La preuve ? Phoebe se prostitue et fait tout pour que ce travail échappe à Tasya. Elle l'a bien remarqué et elle lui en sera éternellement reconnaissante. Son regard glisse vers sa belle-sœur qui s'entraine avec Ray.

Hoani se débrouille bien. « Bravo ! » s'exclame la brune, ravie pour son amie. Cette dernière arrive à déstabiliser Tasya puis, vient son tour de tenter d'échapper à l'emprise de sa partenaire. La mexicaine la laisse passer derrière elle mais dès qu'elle sent les mains d'Hoani l'encercler, la brune sent le souffle lui manquer. Elle ferme les yeux, tente de se raisonner, mais peine perdu, Tasya panique. Elle n'arrive pas à contrôler la terreur qui menace de la submerger. « Stop » souffle-t-elle en lui tapant légèrement sur la main pour qu'elle s'enlève. « Désolée » Elle secoue la tête. « Je... J'y arrive pas » La mexicaine esquisse une petite moue déçue. Elle a beau sourire, le traumatisme est toujours bien là.

Heureusement, vient l'heure d'un nouvel exercice : un petit combat au corps à corps. Hoani et Tasya sont toujours ensembles. Cette fois-ci, elle compte bien montrer de quoi elle est capable. Un peu comme dans un film, le seul exemple qu'elle peut avoir d'ailleurs, la mexicaine remonte ses deux poings vers son visage. « C'est parti ? » demande-t-elle et quand la brune a l'accord de son ami, elle tente de la toucher. Tasya maitrise ses coups et ne frappe pas vraiment, mais elle parvient à la toucher à de nombreuses reprises, sur le flan, le dos, le cœur et même la joue, tout en esquivant les attaques d'Hoani. Elles échangent ainsi quelques coups, suffisamment en tout cas pour qu'elle se retrouve à court de souffles et en sueur. « Et bien, c'est intensif ! » lâche-t-elle quand ils s'arrêtent enfin. Clairement, elle doit reprendre à tout prix le sport.

Lorsque c’est mon tour de jouer l’attaquant, j’ai un léger goût de bile qui me prend à la gorge. Il faut bien inverser les rôles, et je m’applique assidûment, toutefois je vois bien que les choses ne se déroulent pas aussi aisément qu’il y a quelques minutes. Je redoute, un instant, que ce soit moi. Qui m’y prenne mal, ou que je sois trop brutale dans mes mouvements. Est-ce que je blesse mon amie ? Elle me tapote la main et je me décale aussitôt, une moue tirée, une lueur inquiète dans mon regard. Je comprends alors, et lui presse doucement le bras en signe de réconfort. « Tu n’as pas à t’excuser. Tu as bien fait. » Et puis, l’objectif n’est pas de se plonger plus encore dans nos traumatismes. Nous voulons apprendre à nous défendre, à nous en sortir, si on doit se retrouver dans une situation périlleuse, mais pas à nous perturber plus encore. « Hey, ça va aller. On recommencera plus tard, si tu veux. » Dans quelques jours ou bien jamais aussi, ça fonctionne aussi. A son rythme. On fait chacune comme on peut, au jour le jour. On ne peut être que comme ça, de toute façon, ici.

Dans tous les cas, c’est une force de la nature, et on ne me reprendra pas là-dessus. Clairement, Tasya a tôt fait de me le prouver en dépit de son évident scepticisme. Lorsque Ray nous propose de mettre en pratique nos connaissances du jour, permettant d’enchaîner sur un exercice moins étouffant, la brune semble être soudainement requinquée. On se retrouve face à face, à imiter des boxeurs en ramenant nos poings devant nos visages respectifs, et je fais la moue, pas spécialement convaincue de mes capacités à taper quoi que ce soit. Mon bras gauche me tiraille, déjà que je peine ne serait-ce qu’à lever le bras depuis l’explosion de l’imprimerie l’année dernière, et le droit n’est guère mieux, la balle l’ayant traversée me faisant toujours aussi mal. Mais bon, en conditions réelles, est-ce que mon adversaire se soucierait de mon état ? Je ne crois pas. « Quand faut y aller… » Je réplique, aussi résolue que je puisse tenter de l’être. Et étonnamment… dans un premier temps, ça marche quand même. Tasya donne des coups que j’arrive à parer, les bloquant de mes poings, parfois de mes épaules alors que je me décale sur les côtés pour assimiler ses offensives. Et puis, j’essaie à mon tour de répondre par des gestes similaires.  Mais mes attaques sont impuissantes face au bouclier en face de moi. Ce n’est pas tant un manque d’entrain de ma part qu’une motivation de ma rivale qui ne cesse de me surprendre, esquivant mes coups ou les stoppant sans difficultés. Je vise, je cible volontairement la jeune femme de mes mains refermées, mes assauts perçant à peine sa garde. Je la frôle, plusieurs fois, mais pas de quoi la déstabiliser, et je finis bientôt par essuyer ses coups contre moi, mes défenses écroulées par l’intensité de ce combat improvisé. Je finis par lever les mains et soupirer de soulagement lorsque cette bataille s’interrompt, et je m’essuie le front, en sueur, les muscles endoloris. « Wow. » De l’eau, du frais, du repos aussi. « Je suis lessivée, tu m’as achevée là. » J’ai un sourire franc en reconnaissance ma défaite, balançant ma paume vers l’avant pour que Tasya claque la sienne en retour. « Bien joué. J’espère qu’il y a une ceinture de champion à brandir à la clé., c’est une victoire par k.o. que tu m'as collée, là. »  Et bizarrement, ça donnerait presque envie d’une revanche.

Versus:

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La fatigue pèse lourdement sur leurs corps émaciés mais l’ambiance reste légère dans le petit salon. Quelques sourires et rires discrets se mêlent aux râles d’effort et aux impacts maladroitement contrôlés.

Ray aide Phoebe à se relever face à lui. Il s’assure qu’elle ne s’est pas blessée dans sa chute, et puis jette un oeil aux autres duos. Javotte et Anastasie repartent pour un tour. Tasya semble l’emporter sur Hoani. À carrures et états de santé comparables, le combat ne transpire pas la violence mais se fait dans le respect, jusqu’à la fin.

“On peut retenter une dernière fois.” Histoire de brûler jusqu’à leurs dernières forces avant de terminer cet entraînement. Ray tente de reprendre le contrôle sur sa respiration trop rapide, le coeur affaibli qui peine à oxygéner son corps sur toute sa hauteur. Il en a un léger vertige, qu’il tente d’ignorer.

Il remonte sa garde face à la brune qui transpire tout autant que lui. Les regards se font plus sérieux, ancrés l’un dans l’autre, guettent leurs gestes respectifs. Ray se lance en premier, touche un bras, effleure ses côtes, la fait reculer d’un pas. Mais il n’anticipe pas la réplique de Phoebe qui s’échappe contre son flanc pour y enfoncer son coude, lui coupant sa respiration déjà difficile. Il se recroqueville par réflexe, pare vaguement une autre touche plus contrôlée avant de se faire faucher les chevilles.

Il bascule sans y opposer de résistance et roule dos contre le sol, finalement assez soulagé de se retrouver à l’horizontale. Sa garde retombe, les bras étendus contre le parquet vieilli, et il soupire toute sa fatigue vers le plafond. “Bien joué…” souffle-t-il avant d’ajouter, “Je suis rincé…”

Le kiné ferme les yeux une seconde puis se redresse péniblement sur ses coudes pour observer les filles qui finissent elles aussi par tomber comme des mouches. Ils font tous assez de peine à voir.

“Allez boire… et vous doucher.” Il ira après, en seul mâle de cette sororité. En attendant, il se sent bien trop aplati contre le sol pour s'en relever, alors qu’il presse ses paumes contre son front tout aussi moite.

Tasya esquisse un sourire à la répartie d'Hoani. Honnêtement, cette petite séance d'entrainement lui a fait beaucoup de bien. « On devrait faire ça plus souvent, je me sens... bien » Et cela faisait un moment qu'elle ne s'était pas sentie aussi détendue. Finalement, mettre le corps à rude épreuve en s'entrainant lui permet aussi de s'aérer l'esprit. Elle est moins focalisée sur tout ce qu'elle a perdu et sur leur vie ici. Tout ça en apprenant à se défendre, c'est du gagnant-gagnant.

Elles continuent à s'entrainer encore quelques minutes, enchainant les coups avec plus de douceur, l'objectif étant d'arriver à se toucher, pas à se frapper fort. Elles doivent trouver des techniques pour être moins prévisible et pour atteindre facilement les points faibles de leur adversaire. Tasya se sent plus sûre d'elle qu'au début de l'entrainement. A plusieurs reprises, elle parvient à toucher Hoani ou à esquiver ses attaques et il en est de même pour sa partenaire. Finalement, l'entrainement touche à sa fin et elle pose ses deux mains sur ses genoux. Elle se sent épuisée. Elle boit une longue rasade d'eau tandis que la grande majorité des filles sortent pour aller se rincer.

Tasya s'avance vers Ray et lui tend la main pour l'aider à se relever. « Merci, c'était cool » lui souffle-t-elle. Sa peau rougie témoigne de l'intensité de l'entrainement sur son corps affaibli. Ce n'était pas simple mais elle est satisfaite d'elle-même et de ses progrès. « Il faudrait que tu nous entraines comme ça de temps en temps » propose-t-elle en se tournant vers Hoani pour avoir son avis. « Peut-être que ça pourra nous servir... un jour » Elle hausse les épaules. Contre un milicien, elle ne fera pas le poids, contre un Trône encore moins, mais à plusieurs ? Ils arriveront peut-être mieux à se défendre.

Tasya prend quelques minutes pour s'étirer. Elle veut éviter de se retrouver handicapée par des courbatures dans les jours à venir. Il n'y aurait rien de pire que d'être incapable de faire les tâches quotidiennes. Elle étire les muscles de ses jambes, de ses bras, de ses cuisses. Tous ceux qui ont été un peu trop sollicités par ce petit entrainement.