The Walking Dead RPG

Je reviens. avait-elle soufflé à Tucker, quittant la zone des tipi pour rejoindre l'infirmerie entre deux rangements de leur propre habitation avec Wakiza dans les bras, et faire un point supplémentaire sur ce qu'il restait à organiser. Et si le déménagement était sur toute les lèvres, il n'empêchait. L'angoisse lui serrait le ventre chaque jour un peu plus, malgré le fait qu'ils ne s'organisent rapidement, et convenablement. Esquissant un bref sourire en direction de Nolan alors qu'ils ne bouclent une dernière chose, se décidant enfin à revenir à un autre rangement, une fois que Kaya eut récupéré son petit frère. Et si elle s'était attendue à reprendre le rangement ou elle l'avait laissé pour permettre à Tucker de se reposer ... Il n'en fût rien. Ses épaules se tendant d'avance en reconnaissant la silhouette de cet abruti qui trouvait toujours une manière ou une autre de venir chercher des crosses au brun.

Fronçant les sourcils en arrivant dans son dos, bras résolument croisés contre sa poitrine avant de venir le délester du couteau à sa main qui n'était en rien sa possession, venant frapper l'arrière du crâne du blond d'un revers de la main pour lui signaler sa présence. Tu n'as pas quelque chose de plus intéressant à faire de ta journée là tout de suite ? On à un déménagement à préparer je te signale. lance sèchement la rouquine en guise de bonjour, croisant le regard de Tucker visiblement au bord de l'implosion pour lui rendre son arme. Au moins, une jambe plâtrée lui évitait d'autres problèmes, comme tenter d'en venir aux mains dans les pires moments...

Bouges maintenant. Ce n'était pas parce que Nima et Frances étaient absentes, que ce con pouvait tout se permettre.

Let your chaos explodes

- Vite hein ? C'est chiant d'emballer les trucs sans toi.

Qu'il ajoute simplement. D'autant plus que Tucker ne pouvait pas forcément bouger autant qu'il le voulait. Et s'il fallait obligatoirement tout ranger, tout emballer pour faciliter le déplacement au mieux, ce n'était pas la chose la plus intéressante à faire. Mais c'était toujours plus appréciable à deux.
Tucker s'entraînait d'ailleurs de plus en plus au tir à l'arc. Et ça, simplement parce qu'il ne pouvait pas bouger et s'entraîner correctement, sur le bas de son corps, n'était simplement pas envisageable.

L'arc tendu entre ses doigts, Tucker vise la cible et expire avec lenteur tout en laissant la flèche s'enfuir rapidement. La cible est manqué et s'enfonce dans le tronc situé bien en dessous. "Pathétique. " La mot résonne alors que le visage de Bill suivit de sa personne toute entière se met juste devant lui.

- Je connais déjà ton deuxième prénom, merci.

Tucker se pencha pour attraper une seconde flèche. Ce qu'il avait l'envie de la planter droit dans sa tronche à celui-là. Mais il fallait éviter de tuer quelqu'un. S'ils étaient sur le départ, tuer les personnes du camp restaient prohibé. Pourtant, l'envie était bien là. Mais Tucker remarqua surtout son couteau, dans la main du blond décoloré.

- Rend moi mon couteau avant que tu te trous le cul avec une flèche.

"Encore aurait-il que tu saches viser. Elle est où, Quinn ? Je suis sûr qu'elle est occupé à te remplacer, hein ?" Tucker allait répliquer mais voilà que Quinn débarque et lui colle une claque derrière la tête. Est-ce qu'il vient d'insinuer ce qu'il pense ? Tucker fronce les sourcils avec lenteur.

- Tu viens de traiter ma petite amie de Marie couche toi là ?

Il attrape finalement son couteau et retient l'envie de lui jeter à la tronche. A la place, il installe le couteau dans sa poche. Il a réellement envie de lui casser la figure mais il faut rester sage. Alors que Quinn lui indique d'ailleurs de partir, il ne semble pas prêt à le faire. " Tu peux pas m'y obliger. Je suis pas chez vous, j'ai le droit d'être ici. "

One step after another

Un tocard, voilà ce qu'il était. Fusillant du regard Jason, alors que la question posée avec une lenteur glaçante de la part de Tucker lui fait froncer les sourcils. Quoi ? Qu'est-ce qu'il avait sous entendu là, au juste ? Jetant un regard froid à Bill, qui se contente de ricaner en haussant les épaules. Avisant Wakiza qui ne semble pas s'éveiller le moins du monde dans ses bras alors que le blond assure qu'il à entièrement le droit d'être ici, fronçant les sourcils à cette idée. Ne s'autorisant qu'à poser Wakiza dans son berceau, avant de répliquer à ton tour.

Non, désolée, y'a pas écrit coin des connard sur cette partie du terrain. Assure la rouquine avec sécheresse. Et encore faudrait-il qu'il sache lire, pour s'en douter. C'est de constater que personne ne tirera sur un terrain d'entraînement pour t'inculquer l'éducation que tu n'as pas reçu, qui te fait pousser des ailes ? Rajoute t-elle par ailleurs, lui rappelant une vérité douloureuse. Cet abruti était bien moins dans les parages, sitôt que Frances pouvait l'attraper par le col et le jeter sur le terrain pour l'inciter à apprendre à se battre après tout. Venant poser une main qu'elle espère apaisante sur l'avant bras de Tucker, pour l'inciter à laisser tomber. Qu'importait qu'il la traite de quoi que ce soit, après tout. Vrai que ça à l'air d'être une tradition familiale, de vous faire larguer par vos proches. réplique pourtant le blond, alors qu'elle se fige sur place.

Laisse tomber. Il en vaut pas le coup, et il attends que ça. Maintient-elle néanmoins à Tucker, resserrant sa main contre son bras pour l'inciter à se détourner. Les bagarres étaient interdites au sein du camp, et le déménagement d'urgence ne faisait qu'échauffer les esprits. Et si Tucker avait un plâtre, elle commençait à le connaître assez pour savoir que ça ne serait pas un problème pour lui de se jeter dans la mêlée et aggraver sa blessure. D'ailleurs, ça fait un moment qu'on à pas vu ton frère, Quinn. insiste pourtant l'abruti de service, fermant un instant les yeux. C'est quoi le soucis, il à trop honte de sa soeur ?

Let your chaos explodes

Si Tucker semblait d'un calme olympien. Autant dire que ce n'était pas du tout le cas à l'intérieur. Il avait l'envie réellement d'en finir avec ce con. Mais il savait que déclencher une bagarre dans le camp était interdit. Et pourtant, il en avait l'envie.
Bill ricane, hausse les épaules et Tucker sourit légèrement.

- Tu sais, on a pas le droit de se battre dans le camp. Mais tu crois que Nima ne me défendrais pas si je te refaisais le portrait ?

Probablement pas. Mais ça, il n'a pas besoin de le savoir, ce sombre rat d'égout. Wakiza maintenant sécurisé dans le berceau, Tucker accorde un sourire attendrit au petit garçon qui ne semble pas dérangé par l'odeur infâme du connard qui n'est pas à sa place ici.
La main de Quinn l'apaise. Un peu. Mais la suite fit hérisser le poil du musicien en seulement quelques secondes. Un record jusqu'à présent. Tucker fait un pas et la main de Quinn se resserre sur lui. Le visage fermé, la mâchoire serré, Tucker veut lui faire regretter cette expression de fierté sur son visage.

- Justement, je vais lui péter la gueule à ce connard !

Qu'il ajoute en direction de Quinn qui le détourne tout de même du con. Poussant un soupire en se résignant à écouter sa petite amie. Ok, pas touche. Et si Tucker peut encore passez au dessus des remarques à son égard, celle sur Quinn ne sont définitivement pas les bienvenues. Alors, Tucker se retourne et ajoute.

- Qu'est ce qui a, Bill ? T'es frustré parce qu'aucune femme veut de ta brindille ? Alors t'es obligé de venir faire chier ton monde ici ? Tu veux que je te donne des conseils de drague ?

Répliqua le brun d'un ton condescendant. " Tu crois que je veux te ressembler ? " Tucker afficha un grand sourire sur son visage, haussant finalement les épaules.

- Bah c'est simple en fait. Où tu es jaloux de moi par rapport à Quinn. Où tu es jaloux de Quinn par rapport à moi ? Et je sais, on est magnifique, ça peut ennuyer certaines personnes. Maintenant, tu restes et je t'emplafonne la gueule à coup de poing ou tu vas voir ailleurs si ta tronche est apprécié ?

One step after another

Tucker, s'il te plaît. Maintient fermement la rouquine à son petit ami qui semble prêt à en découdre malgré le plâtre à sa jambe, lui jetant un regard suppliant. Si Bill semblait prêt à pousser Tucker à bout alors qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, ça ne faisait que lui confirmer que le blond était définitivement, un sombre crétin. Et si sa cause était visiblement perdue, ça ne semble pas le déranger d'en rajouter une couche alors que Tucker réplique avec la même véhémence, lançant malgré tout un sourire de remerciement silencieux au brun.

Allez, ça suffit. qu'elle maintient fermement, gardant un périmètre de sécurité entre les deux hommes pour éviter une rixe de dernière minute. On à encore le déménagement à penser, c'est pas le moment. qu'elle maintient à Tucker en comptant sur lui pour être le plus adulte des deux, étouffant une complainte quand Bill rouvre la bouche. Putain pour entendre ça, Seth aurait quand même pu mieux finir le boulot. Non, elle avait forcément mal entendu. Bill était con, sur bien des aspects. Mais pas à ce stade, si ? C'est finalement elle qui se fige, relâchant le bras de Tucker pour se tourner brièvement vers Bill qui croise son regard, reprenant. Répètes ? qu'elle s'enquit néanmoins, persuadée d'avoir mal entendu. C'était forcément ça, on ne pouvait pas dire une telle horreur. Pas devant elle, si ? A une minute près, on aurait pu avoir une paix prolongée, c'est ce que je dis. C'est quand même bien dommage que la transfusion ait fonctionné. qu'il crache, et qu'elle encaisse le propos avec la force d'un coup de poing dans le ventre. Alors, ses nerfs lâchent. Sa main relâche celle de Tucker pour venir frapper la joue de Bill avec force, assez pour sentir sa main pulser sous l'acte, suffisamment violent pour que Bill n'en perde l'équilibre.

Et sur l'instant ? Ca lui est complètement égal. Elle ne réalise même pas qu'elle aurait dû s'abstenir, ou se contenter d'ignorer, transie d'une rage sourde qu'elle se refuse à contrôler alors qu'elle s'apprête à terminer le massacre pendant qu'il est au sol, avant de sentir le bras de Tucker la retenir à l'aide de sa béquille pour le stopper dans son élan. Lâche moi ! Gronde la rouquine, fermement décidée à continuer le massacre sans même s'inquiéter de la joue écarlate du blond au sol. Relèves toi et je t'enchaîne Bill ! Qu'il essaie pour voir, tiens. Qu'il essaie juste.

Spoiler:

Let your chaos explodes

Il n'y a pas de Tucker s'il te plait. Tucker n'est pas content, remonté et refuse de continuer à se faire marcher sur les pieds. Il ne voulait pas que ce crétin ne vienne dire quoi que ce soit sur Quinn. Et encore moins sur lui. Et alors que Tucker s'approche dangereusement de Bill, c'est Quinn qui se met entre lui et Tucker. A juste titre d'ailleurs.
Et Quinn a raison. Tucker à mieux à faire que de ce prendre la tête avec lui. Mieux à faire que de répondre à cet idiot. Pour autant, est-ce qu'il va suivre ? Pas vraiment.

En revanche, les mots qui sortent de la bouche de ce crétin figèrent Tucker sur place. Il en était donc là ? A préférer qu'il ne soit mort qu'autre chose ? Et la regard de Quinn glace le sang de son petit ami. Et sa voix ferme et en colère n'annonçait rien qui vaille. Et Bill ne saisit pas la subtilité. Pas du tout même puisqu'il répète, qu'il aggrave son cas.
Et Tucker voit la claque arriver plus vite que ce crétin. Et pour le coup, il laisse faire. La gifle est si violente que l'homme bascule d'ailleurs sur le côté. Sauf que lorsque Quinn s'approche trop près, Tucker glisse un bras autour des hanches de Quinn pour la stopper dans son élan.

- Du calme ! Il a eu ce qu'il méritait !

Tucker recule. Difficilement d'ailleurs entre la jambe immobilisé et la béquille, sans compter Quinn. Heureusement, la demoiselle est un poids plume que Tucker parvient à soulever sans grande difficulté. Le brun fait signe à Bill de se barrer alors qu'il se tourne pour pouvoir relâcher Quinn. Le bras tendu, la paume vers elle, Tucker s'interpose cette fois.

- Ok, il a prit. C'est bon. Respire.

Dit-il, affichant finalement un sourire malgré les remarques que Bill a bien pu sortir qui résonnent encore dans son esprit. Ce fils de pute. Tucker s'approche finalement, reposant sa main sur son épaule pour la descendre jusqu'à sa main. Le but ? L'inspecter. Bien rouge étant donné la force du coup.

- Joli gifle. C'est Connor qui t'as apprit un tel revers..? Parce que je pense que tu as du lui péter une dent ou deux là.

One step after another

Il aura eu ce qu'il mérite quand JE l'aurai décidé ! Assure la rouquine, déterminée à achever Bill à même le sol et lui poncer le visage sur du papier de verre, ignorant sa lèvre écarlate à cause d'une coupure qu'elle avait dû lui causer dans l'acte. Pas son problème, tant qu'il respirait encore, ça ne serait pas suffisant. La colère la submergeant sans doute bien plus fort qu'elle ne l'aurait supposé, à force de constamment vouloir se contrôler. Mais Tucker malgré sa jambe immobilisée n'en reste pas moins plus fort qu'elle sur le plan physique, lâchant un grognement contestataire quand il parvient à la soulever du sol, et qu'elle s'interdit de se débattre comme un chat sauvage uniquement en se rappelant le plâtre du brun, et ne souhaitant en rien aggraver les blessures. Ce qui ne l'empêche pas de pester alors que Bill semble avoir compris que la partie était terminée, répliquant avec verve au blond. Ouais, cache toi bien ! Parce que si je te retrouve je - Déjà parti. Connard. songe t-elle avec fureur, prête à aller chercher la batte de Connor avant que Tucker ne fasse barrage, l'incitant à souffler. Hochant la tête à son conseil en inspirant profondément, s'efforçant de prendre sur elle plutôt que d'écouter ses bas instincts qui lui hurlaient d'achever l'autre abruti.

Et si elle est encore proche de la furie, il n'empêche. Le sourire de Tucker lui fait froncer les sourcils, suspicieuse, se laissant néanmoins faire alors qu'il vient récupérer sa main qu'elle découvre écarlate, les picotements désagréable de sa peau lui confirmant qu'elle y était peut-être allée un peu fort. Grimaçant à l'idée, agitant ses doigts pour espérer calmer les fourmillements.

Oui, il m'a appris deux trois petites choses sur comment mettre des gifles... Il le savait, non ? Quoi que la seule qu'elle ait pu lui administrer sur le coup de la peur n'était en rien similaire à celle qu'elle venait de donner à Bill. Pardon je... c'était la phrase de trop. Qu'elle concède, baissant le regard en craignant qu'il ne la voit différemment. Si elle n'avait jamais rien dit sur son angoisse d'avoir faillit le perdre, il n'empêchait. Quelque part, au fond d'elle, l'anxiété n'était pas encore vraiment partie. Il à intérêt à surveiller son café, je te le dis. Qu'elle promet néanmoins d'un ton sombre. Ca tombait bien, elle devait tester une nouvelle vertu de plante pour Jenifael. Rien de létal, mais qui serait assurément pénible quelques minutes. Je t'ai fais mal? Qu'elle s'enquit en revanche bien rapidement auprès du brun, craignant que son agitation n'ait pu lui réveiller une douleur. Tu veux qu'on aille s'asseoir, un peu ? Et à nouveau l'inquiétude prenait le dessus sur la colère.

Let your chaos explodes