Yuan était ailleurs et sa fille aussi aujourd’hui. Lara tournait en rond dans la maison, ruminant toujours un peu le fait qu’elle ne pouvait même pas sortir sans avoir un chaperon. C’est fort idiot à ses yeux, les Remnants en visite à Fort Nisqually n’avaient pas eu cette condition eux. L’Australienne elle ? En simple visite pour voir sa fille, oui…
Difficile à accepter pour une femme de sa trempe, mais elle se pliait malgré tout aux règles sans faire de vague, pour voir Zelda et être permise de revenir dans le futur.
Sortant sur le balcon, la quarantenaire décide de s’asseoir dans les escaliers, seule liberté extérieure qu’elle a réellement. Lisant pendant une petite heure ou deux, Lara relève son nez pour constater que le soir tombe peu à peu sur Fort Ward. Refermant son bouquin, la blonde soupire tout en s’étirant. Personne n’est encore revenu à la maison et si elle doit être parfaitement honnête, Lara s’ennuie énormément. Tapotant inconsciemment la couverture de son livre, elle observe différents passants qui circulent un petit peu plus loin. Soit ils sortent de chez eux soit ils y rentrent. Peut-être pourrait-elle en héler un pour lui demander un petit service ? Celui d’être libérée de son assignation domicile ?
Le pire qu’on pourra lui dire, c’est non, n’est-ce pas ?
Se remettant sur pied, la quarantenaire descend le l’escalier du balcon et fait seulement un petit pas sur le plancher des vaches. Qu’on ne l’accuse pas d’être allée trop loin. Cela la fait royalement grincer des dents, mais elle pense à Zelda avant tout. Lara aperçoit un homme qui passe un peu plus loin. Pas trop pour pouvoir le héler sans crier heureusement. C’est que l’ancienne mannequin ne souhaite pas non plus faire du tapage dans ce quartier aux allures si… surréalistes pour la survivante qu’elle est.
- Bonsoir Monsieur ? Navré de vous déranger, mais pourrais-je vous demander un petit service ? Elle lui offre un sourire qu’elle veut engageant, espérant ne pas se prendre un vent aussi vite.
Même une petite promenade la satisferait actuellement, tout pour ne pas avoir l’impression d’être emprisonnée.
Les pilotes avaient mérité un peu de répit, après leur action éclatante contre New Eden – et épuisante, pour leurs nerfs aussi bien que physiquement, étant donné les enjeux. Même si leur réussite les avait galvanisés, ils étaient au repos forcé selon les recommandations de l’équipe médicale et aussi parce que leurs engins n’étaient plus en état, pour la plupart. Rien d’irrémédiable, mais il y aurait besoin de réparations pour la plupart d’entre eux. Alors Will était un peu désœuvré. Il avait été s’entraîner au tir, et surtout à manipuler les armes lourdes pour ne pas oublier l’apprentissage avec Levi et pouvoir le développer davantage, il avait fait son sport quotidien, mais depuis, il tournait en rond.
Il n’avait pas tant de passe-temps que ça, ne voulait pas simplement lire un livre, ce qui lui aurait beaucoup trop rappelé Maeve, et il n’avait pas spécialement envie de se proposer pour aider qui que ce soit, actuellement. Il avait tenté de passer sur le simulateur de vol de l’aérodrome mais il était occupé, et il n’avait pas eu la patience d’attendre qu’il soit libéré et avait préféré repartir pour le moment. Il avait envisagé un bref instant de se rendre à la mystérieuse Cage qui venait avec le groupe qui se présentait comme les Gentle Bastards – un nom pour le moins curieux – mais il n’en avait pas réellement envie non plus.
Alors, toujours désœuvré, il avait repris le chemin de sa maison. Tommy s’y trouvait sûrement, en compagnie de Zack peut-être, et ils pourraient le sortir. Ou devoir ranger le désordre qu’il avait mis en fouillant les tiroirs de la chambre du rez-de-chaussé à la recherche de chaussettes. Un jeu qui l’amusait particulièrement et, comme personne ne l’occupait et que les vêtements s’y trouvant étaient vieux et que personne ne les porterait jamais, les deux colocataires laissaient faire. A condition qu’il ne s’attaque pas au reste de la pièce. Un compromis dont le chien n’avait clairement pas conscience, mais qui marchait plutôt bien.
Will s’y rendait d’un pas lent, et il plissa les yeux alors qu’on l’interpellait, se demandant un bref instant si on lui parlait réellement. A priori oui. Il avait entendu parler de leur invité venant d’un des groupes alliés, mais à moins que Zelda n’ait souhaité la lui présenter, il ne l’avait pas fait de lui-même : après tout, bien qu’il fasse partie du fleuron de l’aviation de Fort Ward, il n’était pas nécessaire qu’il se présente. Mais il était malgré tout curieux. « Madame… En quoi puis-je vous être utile ? » Il lui adressa un léger sourire, quoi qu’il ne monte pas jusqu’à ses yeux.
WE ARE SOLDIERS
It's time to strap our boots on This is a perfect day to die Wipe the blood out of our eyes In this life there's no surrender
L’homme s’arrête heureusement et fait même preuve de politesse. Tout n’est cependant pas encore joué.
- J’aimerais vous demander une petite faveur, bien que la demande puisse paraitre un peu… étrange. Commence Lara avec un sourire amusé. Je ne peux pas me déplacer sans « chaperon » pour l’instant et… personne n’est à la maison en ce moment. Je meurs d’ennui. Est-ce que je pourrais vous emprunter une dizaine de minutes simplement pour me dégourdir les jambes ? Ou pour trouver un nouveau chaperon ?
C’est que la quarantenaire pourrait presque retenir son souffle, espérant que l’homme va accepter cette simple requête. Bientôt elle sera libre de ses allers et venues, mais il est difficile pour elle de se plier actuellement à cette… condition restrictive.
- Je suis Lara. Se présente la blonde en tendant une main, histoire de rassurer l’inconnu et d’être polie elle aussi.
L’ancienne mannequin se mord l’intérieur de la joue inconsciemment, se demandant - comme Yuan le lui a expliqué - si on saurait qui elle était avant même qu’elle ne se présente. Un statut un peu particulier qu’elle n’est pas certaine d’apprécier totalement, comme il n’est pas obtenu pour de bonnes raisons, il faut dire. Être la mère de Zelda est effectivement en soi un statut apparemment, vu les bêtises et les crimes qu’a commis sa fille. On imagine sans doute la mère comme étant quelqu’un d’irresponsable, voire de mauvais ? De raciste sans doute aussi, vu les propos tenus par Zelda parfois… Quelle image a-t-elle dans l’esprit des gens ? Comment l’imaginent-ils ?
Simple curiosité que ceci, au fond Lara s’en moque bien. Elle est ici pour Zelda, même si cette dernière est occupée par ses tâches et son quotidien. Elle ne souhaite pas se l’accaparer, mais simplement être présente dans sa vie quotidienne pour le mois à venir. Pour voir comment vit sa fille, comment se passe les choses ici, s’assurer qu’elle ne manque de rien, s’assurer aussi de lui montrer que sa mère est là et qu’elle ne l’abandonne pas. Même si elles ne vivent pas ensemble. Malgré la distance.
William souriait face à la semi-inconnue, la laissant confier ce pourquoi elle l’avait interpellé, sans l’interrompre. Il comprenait fort bien les précautions prises pour ne pas la laisser déambuler dans le camp, mais la laisser seule ici… « Et ils vous ont abandonnée ici, sans se soucier que vous désiriez sortir ? » Se penchant légèrement, il saisit sa main, pour lui faire un baise-main – geste qu’il n’effectuait plus depuis de longues années, bien avant l’apocalypse, mais qui était signe de bonne éducation chez lui. « Quel manque de manières ! » L’air amusé sur son visage ne trompait pas, malgré le fait qu’il n’atteigne toujours pas ses yeux, mais il comptait jouer le jeu à fond.
« Mon bras, et ma compagnie si vous la désirez, est vôtre. Vous êtes arrivée il y a longtemps parmi nous ? » Saisissant la main qu’elle lui tendait, il la serra, ne poussant pas la comédie à réellement glisser son bras sous le sien pour l’entraîner en promenade. « William. » S’éloignant légèrement de la maison, dans la direction que souhaiterait prendre l’émissaire de The Haven, il comptait bien lui faire la conversation. « Qu’avez-vous déjà vu de notre camp ? Ça doit changer de vos terres. » Il connaissait peu, pour ne pas dire pas du tout, le refuge de son groupe, mais il savait qu’ils ne possédaient ni leurs ressources, ni leur technologie. Mais ce n’était pas si surprenant : peu de monde, actuellement, vivait presque comme avant.
Avoir pu rejoindre Brainbridge au début de l’épidémie de rôdeurs avait été une aubaine dont il serait pour toujours reconnaissant. Et que l’aérodrome ait été remis en état n’était que le clou du spectacle. La cerise sur le gâteau. Quelque chose qu’il n’espérait guère possible. Il aurait probablement ri au nez de quiconque aurait évoqué la possibilité qu’il vole à nouveau, avant de le voir de ses propres yeux et de le faire réellement. « Vous résidez avec votre fille ? » Il n’avait pas souvenir d’être déjà allé chez Zelda, quand bien même elle était déjà venue chez eux – conviée par Zack.
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Un petit rire franchit les lèvres de la quarantenaire. Quelles manières, il y a longtemps qu’on ne lui a posé un baiser sur la main pour la saluer et c’est terriblement amusant. Lara se prête donc un peu au jeu, voyant bien que l’homme en face en joue un.
- Ah vous savez, chacun a ses occupations et ses obligations à remplir, je ne suis qu’en visite. Assure-t-elle au blond dont elle n’arrive pas à reconnaitre l’accent.
Réellement, elle n’en veut pas à Zelda ou Yuan, mais plutôt à la personne qui l’a jugé dangereuse au point de ne pas lui laisser aucune liberté de mouvement…
- Enchantée William. Heureusement, il ne pousse pas réellement à lui offrir son bras et se contente d’une poignée de main, ce qui confirme le petit jeu aux yeux de la blonde.
Amusant, elle a bien fait de le héler lui. Il semble qu’en plus de pouvoir se dégourdir un peu les jambes, elle aura quelqu’un de fort divertissant à qui faire la conversation. Peut-être en apprendra-t-elle un peu plus sur cet endroit ? Elle l’espère bien, car même si elle s’efforce de rester neutre, Lara a néanmoins quelques présomptions quant au fonctionnement militaire de Fort Ward.
- Très peu pour l’instant. J’ai pu voir le dispensaire, la bibliothèque, quelques rues, mais je n’ai pas eu l’occasion d’en découvrir plus. Avoue la quarantenaire. Chez nous c’est plus… petit. Ajoute-elle dans un rire. Plus rustique aussi, dirons-nous. Êtes-vous déjà venu en visite William ? Il ne lui semble pas, ou alors c’était avant que Lara ne fasse partie de Fort Nisqually.
De par son rôle désormais, elle est aux faits de toutes les visites des groupes extérieurs après tout. Si l’on comparait les deux endroits cependant, ils étaient assez aux antipodes l’un de l’autre. De ce qu’elle avait entendu jusqu’ici, il y avait un laboratoire ici - celui-là même qui leur avait fournis différents vaccins – mais un aéroport également. L’électricité et l’eau chaude allaient à chaque maisonnée aussi et l’endroit avait réellement des airs de petites villes.
- Oui, Monsieur Shèng avait une chambre libre, je peux donc séjourner avec ma fille. Voilà, il sait exactement qui elle est, il n’y a plus de doute. Pas qu’une simple visiteuse, il sait qu’elle est la mère de Zelda. Vous la connaissez ou la côtoyez ? Elle demande avec un air un peu mi-figue mi-raisin. Curieuse et fière de sa fille tout autant qu’appréhendant et déçue par ses frasques.
Il hocha la tête, sans se départir de son sourire. « Je n’en doute pas. Mais sûrement auraient-ils pu vous laisser en bonne compagnie, ou au moins dans un endroit public où d’autres gens auraient pu vous permettre de ne pas rester immobile. » Même s’ils se doutaient bien que tous avaient fort à faire et pas nécessairement le temps de s’assurer la mobilité de leur invitée. « Moi de même, Lara. » Il l’était vraiment, et il devait admettre être plutôt curieux.
« Votre trajet jusqu’ici s’est passé sans encombre, je l’espère ? Aucune blessure qui n’exige que vous soyez amenée au dispensaire ? » Car, hormis cela, il ne voyait pas réellement l’endroit comme pouvant faire l’objet d’une visite. A moins qu’ils ne veuillent vanter leurs infrastructures, et inciter la représentante de The Haven à rester ici. Ou peut-être lui avaient-ils inoculé leur vaccin anti rôdeurs ? Une aubaine pour eux, et une réelle bonté de la part de June, si tel était le cas. « Si vous avez vu la bibliothèque, vous avez dû voir l’école attenante, j’imagine ? »
Qu’il sache déjà quoi exclure. « Je peux vous amener sur les côtes de l’île. Nous n’y séjournons pas, au cas où la mer charrierait des cadavres vivant leur seconde vie, ou d’autres dangers, mais elles sont tout de même magnifiques. » Mais le réel fleuron de Fort Ward était tout autre. Rien ne l’égalait, d’ailleurs. « Nous ne sommes pas loin de la place des discours, où notre dirigeante nous informe tous des éléments majeurs nous concernant, nécessitant un discours public. Ça a été le cas, quand un vaccin contre les morsures a pu être développé. » Le lieu n’aurait peut-être pas grand sens pour elle, mais des évènements majeurs s’y étaient passés – dont certains qu’ils convenaient de passer sous silence, avant l’accession au pouvoir de June, notamment. « Mais j’ai en tête, si cela vous intéresse, un endroit bien plus important et plus impressionnant : notre aérodrome. J’imagine que vous n’avez pas vu, depuis longtemps, des avions en état de marche ? » Il ne savait pas si l’un des pilotes s’entraînaient actuellement, mais rien que voir des avions intacts aurait un air surnaturel pour la mère de Zelda, non ?
« Jamais, je dois l’avouer. Mais cette île a l’avantage d’avoir déjà été autonome, avant tout ça. Ce qui explique qu’elle soit moins rustique que chez vous. Mais votre camp doit avoir un atmosphère naturel authentique très plaisant. Un endroit prisé, avant, quand les gens cherchaient à se ressourcer, n’est-ce pas ? Si j’ai l’opportunité de le découvrir un jour, j’espère que vous me le ferez visiter. Il sera agréable de voir des visages connus – et charmants – si cela arrive. »
Ayant bifurqué en direction de la place des discours, il hocha la tête à sa question sur Zelda. « De temps à autre – elle s’entend très bien avec mon colocataire, Zack, et notre chien, Tommy. Et avec moi, aussi. Je suis ici depuis bien longtemps, mais je ne l’ai pas connue dès son arrivée parmi nous. Mais on se voit, de temps en temps, oui. » Zelda l’amusait, il devait l’admettre, avec ses idées hors de l’ordinaire, et sa combativité. Parfois utilisée à mauvais escient, ou à des moments incongrus, comme lorsqu’elle lui avait proposé alors qu’ils se connaissaient à peine de se battre. « Elle est étonnante, mais pleine de ressources. Elle s’est remarquablement bien adaptée à cette vie. » Et, si elle avait des réactions inattendues, excessives souvent, condamnables pour certaines, Will était beaucoup moins catégorique à son sujet que beaucoup. « Ça doit être étrange pour vous, de la retrouver, mais vous devez en être ravie. » Que leur était-il arrivé, avant tout ça ? Avaient-elles été séparées après l’arrivée de l’enfer sur terre ?
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Le sourire de Lara s’agrandit simplement lorsque William dit tout haut ce qu’elle pense tout bas. Elle ne peut qu’hausser les épaules comme toute réponse. C’est une petite règle bien stupide à ses yeux, mais soit.
- Oui, tout s’est bien passé. Je crois que l’on m’a montré le dispensaire plutôt pour démontrer l’organisation de votre groupe. Tout comme la bibliothèque, je suppose. Elle hoche d’ailleurs de la tête à la question qui suit. Effectivement, j’ai pu voir l’école. Tout est… un peu plus grand que chez nous ! Avoue-t-elle dans un petit rire. Vous êtes beaucoup plus il faut dire.
Au moins le double au meilleur de ses souvenirs. C’est tout de même impressionnant de voir la modernité ambiante, de redécouvrir le confort d’autrefois. C’est très agréable et Lara ne s’en plaint certainement pas.
- Je vous suis, tout m’intéresse. Avoue simplement la quarantenaire. Je suppose que de par votre emplacement, des filets de sureté seraient peut-être trop difficiles à mettre en place vue le courant ? Car à The Haven, ils avaient sécurisé une bonne partie des rives de la pointe de Fort Nisqually. Un endroit d’importance donc. Souligne Lara avec un petit sourire malicieux.
Une place des discours ne pouvait pas être bénigne au fond. Surtout pas de nos jours. Elle trouve d’ailleurs ça amusant que William précise pour le vaccin. C’est une réelle fierté pour les Remnants et la blonde est loin de le leur reprocher. Tout au contraire. Sa fille est protégée est c’est le plus important.
- Oh ! L'Aérodrome, bien sûr que cela l’intéresse. D’ailleurs, elle doit avoir le regard pétillant désormais qu’il est question de découvrir tout ça. Des avions… jamais en cent ans Lara ne se serait imaginée revoir de telles choses dans le ciel. J’aimerais beaucoup, oui.
Et d’un coup, le lien se fait dans son esprit. Le Will mentionné par Kassandra lors de leur petit après-midi… Il doit s’agir de l’homme qui lui tient gentiment compagnie et qui lui propose d’aller visiter l’aérodrome actuellement. Le hasard fait décidément bien les choses.
La quarantenaire rit doucement d’ailleurs au charme que lui fait le blond qui l’accompagne. Simplement pour la forme à n’en point douter, mais c’est agréable néanmoins.
- Ce serait avec plaisir William. Vous pourrez découvrir notre marina, nos cabanes dans les arbres et notre plage sécurisée. Lui répond la blonde amusée. Ce n’est rien comparativement à des avions ou à un laboratoire moderne après tout, mais elle est loin de s’en offusquer.
L’Australienne écoute attentivement lorsque son accompagnateur improvisé confirme connaitre sa fille. Il semble qu’elle soit plutôt amie avec son colocataire, un certain Zack qu’elle devine être plus jeune. Impossible de ne pas sourire avec fierté lorsque William complimente sa fille, voit son potentiel. La maman est très fière d’ailleurs.
- Effectivement, je suis… mitigée. Très heureuse d’être ici, j’envie néanmoins ceux qui peuvent partager le quotidien de ma fille. Ceux qui l’ont vu grandir. J’aurais aimé être là, j’aurais aimé la guider, prendre soin d’elle, bref, être sa mère. J’ai cependant la chance de l’avoir retrouvé, donc je m’accroche à ça.
Elle le sent curieux bien entendu et cela l’amuse. L’ancienne mannequin n’est pas dupe après tout.
- Vous pouvez me poser les questions qui vous brulent les lèvres William. Lui lance-t-elle avec complicité.