The Walking Dead RPG

« Le vaccin est la preuve que notre équipe est exceptionnelle, en effet. » Dit-il, avec un petit sourire trahissant la fierté qu’il ressentait envers leur travail et leurs découvertes. Malgré leurs moyens, il savait qu’ils pouvaient encore faire de grandes choses, ils l’avaient déjà prouvé, n’est-ce pas ?

Une journaliste d’investigation alors ? « Effectivement… Je crois pouvoir vous avouer, vous étiez une branche du journalisme qui m’irritait profondément… En toute transparence. » Ces journalistes fouinaient tant à l’époque qu’ils se permettaient des conclusions parfois trop hâtives qui desservaient leurs recherches. « Certains de vos confrères manquaient de rigueur dans leurs investigations, mais j’imagine que sept ans dans cette… nouvelle réalité vous a forgé un regard plus… juste. » Est-ce qu’il parvenait à faire des compliments presqu’insultants ? Mmh, sans doute.

« Un regard extérieur est toujours bon à prendre… j’admets volontiers en avoir besoin pour aborder les problèmes sous un autre angle. » Et donc, arrogance et humilité dans la même conversation. Oui, parfois c’était difficile à suivre. Mais sans doute que l’arrogance était une forme de maladresse sociale.

« Alors, au travail » Invite-t-il les deux femmes. Après tout, c’est l’arrivée de Joshua au sein de leur équipe qui leur avait permis de débloquer la situation concernant le vaccin. « Nous cherchons à pouvoir anticiper le développement du virus, nous devrions établir une nouvelle chronologie à partir des éléments dont nous disposons chacun pour y voir plus clair. » Suggère-t-il, en se penchant sur les dossiers présents sur la table.

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

Je relève le nez, le fixant avec un mince sourire. « Oui, c’est ce qu’on m’a dit. C’est un travail impressionnant que vous avez effectué. Je suppose que vous n’en faites pas profiter outre mesure les personnes extérieures à votre groupe, n’est-ce pas ? » Que June ait proposé à Ruby de lui en fournir un est, je suppose, une bonne chose. Mais pouvoir être vaccinée est quelque peu tentant je le reconnais.

Je souffle un rire alors que Friedrich reprend. « Certains de mes confrères travaillaient davantage pour leur renom que pour la vérité. Et les tabloïds n’étaient pas vraiment ce que j’appellerai des journaux ou des sources d’informations fiables. » Bien évidemment qu’il ne parlait pas de ceux-là en particulier, mais je préfère conserver ma naïveté concernant la plupart de mes confrères d’avant. Je reprends néanmoins avec plus de sérieux. « Il n’y a que la véracité des faits qui m’intéresse. Qui plus est, je n’ai aucun intérêt à fournir des renseignements erronés, ma réputation en dépend, et ma survie également par conséquent. »

Je hoche la tête aux paroles de Bonnie, mon regard se posant sur les dossiers qui s’étalent sur la table. Je pose mon sac à côté, sortant quelques documents. « J’ai beaucoup – vraiment beaucoup – de données sur des disques durs externes. Et j’ai évidemment moins de données sur les super rôdeurs, leur apparition étant plus récente. » Je leur tends un disque dur. « J’y ai copié la plupart de mes recherches et des renseignements que j’ai pu obtenir au fur et à mesure de mes périples. »

Je m’installe et feuillette quelques dossiers. « Vous aviez anticipé les supers rodeurs ? Les spores ? Vous savez comment la mutation a pu avoir lieu ? » Je les dévisage à tour de rôle. Il n’y a aucun jugement, je suis véritablement curieuse, même si je ne peux m’empêcher de me dire qu’ils y sont potentiellement pour quelque chose. N’ont-ils pas réussi à mettre au point un vaccin après tout ? Mais du reste, de ce que je lis, je ne me suis pas trop mal débrouillée étant donné que j’ai obtenu beaucoup de ces résultats. « Vous trouverez beaucoup des mêmes conclusions de mon côté. » Le bruit qui les attire, les temps de transformations, la décomposition des corps…

Je fronce les sourcils. « Vous avez relevé leur comportement en groupe ? » Non je ne vais pas sourire si j’ai réussi à trouver et déduire des trucs et pas eux, mais un peu quand même. Quand bien même cela n’a rien de réjouissant. Mon regard passe de l’un à l’autre. « Vous avez déjà dû voir des groupes de morts, des hordes ? Des dizaines, des centaines de morts allant dans la même direction ?… » J’inspire, mes doigts tapotant les dossiers à mes côtés. « Ils ont conservé un esprit grégaire. Ou plutôt, il semblerait qu’ils finissent par le retrouver au bout d’un certain temps. Ils se regroupent. Si je ne me trompe pas… » Et je ne me trompe pas. « Cela va s’accentuer. Et ce sont des hordes de milliers d’individus qui se promèneront sur nos terres. »

Non, ça n’a vraiment rien de réjouissant.

Les réponses de Moon me rassurent, en quelque sorte. Je suis contente d’apprendre qu’elle a à cœur d’avoir les bonnes informations. De préférer se baser sur des faits, d’avoir des informations justes. J’avoue avoir appréhendé cette rencontre, peut-être sans doute un peu trop influencer par les stéréotypes journalistiques.

- Je suis au laboratoire depuis mars de cette année, je ne pourrais dire si la prédiction a été faite pour la mutation du virus. Il est cependant dans la nature même d’un virus de muter. Il est possible d’en faire l’étude d’ailleurs en laboratoire en forçant une mutagenèse. C’est ainsi que j’ai repris mes fonctions ici. En forçant la mutation, nous pourrons les étudier et prévoir ce qui nous attend dans la nature avec ce virus. Nous pouvons aussi essayer de modifier sa génétique, ce qui nous ouvre un tout autre chapitre de possibilités.

Je pourrais sincèrement en parler des heures, voire des jours durant, mais je m’abstiens. Par souci de confidentialité, mais également pour ne pas assommer la journaliste. Je jetterais bien un œil aux nôtres qu’elle nous partagera, même à ses disques durs dont elle parle. Nous pourrions en faire des copies assez rapidement d’ailleurs, si elle nous l’autorise.

Il y a une information qui me fait cependant arquer un sourcil. Une petite chose que nous n’avons pas encore dans nos propres notes.

- Oh ? C’est donc un comportement inné et non un simple hasard alors ? Je crois que mes yeux doivent briller de miles feux en cet instant. Quelle découverte ! Le Virus n’annihile donc pas absolument toutes les capacités cognitives des infectés ?

« L’information n’est pas tout à fait juste, disons que ce vaccin se marchande. De toute façon, nous ne sommes plus capables d’en produire des quantités industrielles. » Il n’était pas à l’origine des négociations cela dit. Le généticien n’avait personnellement rien à gagner ou à perdre de distribuer les vaccins, par contre, il comprenait que June Phelb s’en serve comme monnaie d’échange.

« Au moins, nous sommes d’accord sur ce point » Répond-il avec une pointe de bonne humeur. « De toute façon aujourd’hui, les tabloïds ne sont plus légion. »

« On prendra le temps de couper les données de vos disques durs, vous pourrez consulter les nôtres et en copier certaines, si cela vous intéresse. C’est vrai que les super-rôdeurs est un sujet bien plus récent. » Admet-il, en rejoignant la table de conversation où Bonnie répondait déjà en partie. « Nous n’avions pas envisager une telle mutation aussi vite, à vrai dire. Cela étant, nous avons observé que le virus réagissait à certains agents de nos premiers vaccins et qu’il mutait en conséquence. Mais nous avons pu déterminer par la suite que cette mutation venait du nord, apparemment les premiers se sont développés au Canada avant de migrer jusque chez nous. » Explique-t-il, aux deux jeunes femmes. « Une fois que nous sommes parvenu à stabiliser le vaccin et à réaliser qu’il était encore suffisant contre les Super-Rôdeurs, on s’est mis à tester le virus pour essayer de prédire la suite. » Qu’il ajoute.

Les propos de Moon étaient particulièrement intéressants, ne les ayant effectivement pas observé en groupe. « Nous n’avons pas eu la possibilité de les étudier à plus de deux ou trois spécimens, non. » Dit-il, en l’écoutant attentivement. Pour les hordes, il hocha la tête, mais il ne s’agissait que de simples spécimens. « Ils se regroupent où, au juste ? » Demande-t-il, très intéressé. « Vous avez pu observer ces groupes non loin d’ici ? Vous avez pu noter leurs déplacements ou les points de rassemblement ? Nous avions déjà compris qu’ils étaient capables de prouesses presque humaines, auraient-ils un moyen de communiquer ? Un langage ? » C’était peut-être beaucoup de questions, mais soudain cet entretien prenait une toute autre tournure.

« Pour la suite par contre, nous avons récemment étudié un spécimen disons… immortel. Ce n’est pas faute d’avoir tenté en tous cas. Si la tendance se développe et que leur comportement évolue, je pense que nous avons de quoi nous inquiéter. » Confie-t-il, très sérieusement.

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❝We went to hell but we never came back.❞

J’écoute avec attention la jeune femme, me demandant à quel point ils ont réussi à forcer la mutation, et à quel point cela a pu dégénérer. Si c’est le cas – et je ne doute pas que ce le soit – ont-ils réussi à reprendre le dessus ? Ou se sont-ils contentés de brûler les preuves ou d’aller balancer leurs expériences bien loin de leur camp ? J’ai vu assez de drames et de scènes plus qu’explicites dans les laboratoires que j’ai explorés pour savoir que la plupart des scientifiques ne reculent devant rien pour obtenir des réponses… Pire que des journalistes sans scrupules.

« Oh, je ne cherche pas des quantités industrielles. » J’ai un mince sourire. « En avoir un serait déjà extraordinaire… Même si je ne dirais pas non à en obtenir trois ou quatre. » Mon sourire s’agrandit alors que je plaisante, sans vraiment plaisanter. Qui tournerait le dos à un tel cadeau ? Quand bien même adorerais-je tout autant savoir comment ils ont fait pour en arriver là. Des dizaines, des centaines de sacrifices ? Comme je l’ai dit, certains CDC et les recherches effectuées ressemblaient davantage à des chambres des horreurs qu’à des laboratoires. Ils le verront de toute manière rapidement dans mes notes et mes recherches. Et je doute qu’ils soient différents des autres savants fous que j’ai pu croiser… morts le plus souvent. Même ont-ils l’air raisonnables et intelligents.

Je hoche la tête quand Friedrich me propose de copier certaines de leurs données. Évidemment que ça m’intéresse. Je ne suis plus aussi profane que je veux bien le laisser croire, et je reste terriblement curieuse. « Certains agents ? Lesquels ? » C’est lui qui m’appâte avec leurs premiers vaccins, je n’y peux rien. « Le Canada ? » Je tapote le disque dur posé sur la table. « J’y suis allée, il y a deux-trois ans, mais je n’avais rien trouvé de vraiment… pertinent. Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose. » D’où l’intérêt de leur confier mes recherches. Je l’observe avec intérêt. « Le vaccin reste efficace ? C’est donc le même virus. Les antigènes ne mutent pas, ou pas suffisamment, ce qui permet aux leucocytes de les détruire. » Ce n’est pas surprenant, et heureusement que ce n’est pas nouveau virus en vérité. « Et vous avez des pronostics ? » Sur les futures mutations et dangers à venir.

D’accord, je suis sans doute un peu trop heureuse d’être parvenue à cette déduction avant eux, mais ce n’est pas rien. « Nous essayons de noter les emplacements et déplacements des hordes avec mon groupe, mais ils n’ont visiblement pas de parcours définis. Pas comme les oiseaux migrateurs en tout cas. Nous pourrons vous transmettre ces informations si vous le désirez. » Pas gratuitement cela va sans dire, je fournis déjà bien assez d’informations comme ça pour le moment. Je secoue la tête et fronce un peu les sourcils. « Au début de l’épidémie, j’aurais dit qu’ils se regroupaient dans les villes, mais… je ne crois plus que ce soit le cas. Ils s’en éloignent, ils cherchent de la nourriture, et force est de constater que c’est de nous qu’il s’agit. La plupart d’entre nous ne sont plus dans les grandes villes, alors ils errent. Et s’ils ont un moyen de communication, je ne l’ai pas encore découvert. Je n’ai rien distingué qui pourrait s’apparenter à un langage… Des hormones peut-être ? Ou quelque chose s’en approchant pour des êtres ne pouvant normalement en produire. »

Et c’est de nouveau à mon tour de me montrer intéressée, mon attention rivée sur le scientifique. « Immortel ? Ou l’avez-vous trouvé ? Il était seul ? A-t-il le même comportement que les super-rodeurs ? » Plus rapide, plus fort, plus intelligent. « … Vous l’avez toujours ? »Oui, c’est inquiétant. Terrifiant même. Mais la curiosité prime pour le moment.

- Nous nous occupons de produire et d’optimiser le vaccin, pour en obtenir c’est Madame Phelbs avec qui il vous faudra marchander. Il n’est pas question pour moi de commencer à ouvrir des portes dont je n’ai pas le pouvoir d’ouvrir.

Même si cette journaliste le demande, nous ne sommes pas autorisés à lui fournir quoi que ce soit jusqu’ici, outre un échange d’information mutuel. Pour autant, mon ton n’était pas dur. J’énonçais un simple fait, malgré la fierté que j’ai pour mes collègues ayant été les pionniers pour la création de cette protection au virus qui ravage la terre.

Je laisse une fois de plus mon supérieur en dire davantage ou non sur les agents qui forment le vaccin, mais aussi au sujet du Canada. Cela me prédate et bien que l’on m’ait expliqué le tout, je ne suis guère la bonne personne pour m’exprimer sur tout cela. Je suis néanmoins agréablement surprise par les termes employés par Moon. Elle a donc quelques connaissances après tout.

- Dans un environnement contrôlé, nous avons effectivement quelques prévisions concernant les futures mutations, mais est-ce que dans un environnement incontrôlé en extérieur elles seront les mêmes ? Il est possible que oui et que non. J’aimerais croire que nous sommes les seuls à faire ces tests, mais… dans tout le pays ? Dans toute l’Amérique ? Il serait naïf de le croire. Peut-être rencontrerons-nous un virus tout à fait différent développer par un tout autre groupement de scientifiques…

Je ne préfère pas m’avancer donc.

- Cependant, nous notons une certaine force dans les mutations. Cela protège l’hôte un peu mieux. Un peu comme la différence entre les « rôdeurs » et les « super-rôdeurs » qui nécessite au minima deux blessures fatales au cerveau. Il semble également que le virus permette à l’hôte de s’adapter un peu mieux à son environnement, qu’il soit nautique ou végétal. Si le corps de l’hôte survit plus aisément aux éléments, le virus saura mieux se propager. Il est possible de faire le parallèle avec bien d’autres virus connus. S’ils sont trop virulents et mortels, ils ne pourront pas croitre et se propager, donc ils mutent en conséquence pour être plus contagieux et moins fatals, afin que l’hôte survive plus longtemps.

Mes explications sont peut-être un peu longues, mais je suis réellement passionnée par le sujet. Je vulgarise au maximum également en espérant ne pas perdre mon interlocutrice.

J’écoute à mon tour les observations qu’a pu porter Moon concernant les hordes. J’annote tout dans mon calepin, les yeux brillant de mille feux alors qu’il est question d’une forme de langage.

- Cela peu être tellement de choses ! Des protéines, des phéromones ou un tas d’autres composants invisibles à l’œil nu, mais puissants comme communicant.

Il nous faudra absolument nous pencher sur la question !

Je souris doucement alors qu’il est question de notre cher cobaye immortel. Une découverte de taille ! Je laisse le soin à Friedrich de pouvoir en dire plus à notre invitée.

« Mais les bonnes informations ont souvent moyen d’être monnaie d’échange » Complète-t-il, après Bonnie sachant pertinemment que Phelbs lui demanderait si cette rencontre avait été suffisamment intéressante pour mériter ce type de récompense. « Alors… nous aviserons. » L’autrichien était froid, mais ça ne l’empêchait pas d’être complaisant pour autant.

« Notre premier vaccin n’était pas assez résistant, il exacerbait certains traits lié au virus ; irascibilité et faim insatiable que seule la viande de prédateur calmait un temps. Pour économiser sur la viande, nous avons dû synthétiser des protéines animales sous forum de sérum, le temps de parfaire le vaccin donc. » Inutile de préciser de quel type d’animal il s’agissait, n’est-ce pas ? Quelques rares habitants de Fort Ward étaient au courant pour les protéines humaines synthétisées.

« Du côté de Vancouver, nous y avons trouvé un laboratoire et notre éminent Dr Friesen » Même si à cette époque, le chimiste n’était plus réellement un être humain digne d’être appelé comme tel. « Ils travaillaient là-bas sur un vaccin également, ce sont leurs données et les nôtres recoupées qui ont permis l’élaboration du vaccin actuel. Mais c’est également là que nous avons rencontré pour la première fois un Super-Rôdeur, de là… Nous n’avons pas défini clairement si les expériences de nos voisins ont précipité la mutation ou non. Nous savons juste qu’elle serait de toute façon arrivée, comme d’autres surviendront aussi. » Explique-t-il, posément. « Oui, c’est cela. Le vaccin actuel est suffisamment résistant pour s’adapter aux mutations, mais nous continuons de tester ses limites pour nous préparer si les leucocytes n’étaient pas assez forts. » C’est ensuite à Bonnie de prendre le relais sur les prévisions du virus.

Il écoute Moon avec attention alors qu’elle leur parle de ces déplacements malheureusement mal définis actuellement, même si la piste de la nourriture reste plausible. « Ce regroupement m’intrigue quand même… en l’absence de proie et de stimulis vivants, ils deviennent plutôt inertes, non ? Et un aussi gros groupe aurait plutôt tendance à éloigner leurs proies de ces lieux. » Commente-t-il, soucieux. « Un langage qu’il soit lié aux hormones ou autre est aussi fascinant à envisager qu’inquiétant. » Parce qu’il ne fallait pas se leurrer non plus, à ce sujet.

« C’est une faction de Seattle qui nous l’a trouvé, amené à Kitsap par un certain Sheperd… Shepard ? » Oui, il butait sur ce nom. « Eh bien, nous l’avons encore oui… Puisque par définition il est immortel, nous cherchons encore un moyen de l’annihiler, avec la tempête de l’été dernier, nous avons dû le déplacer dans une cave sécurisée pour continuer nos expérimentations sans mettre la population en danger. » Parce que cette entrevue était presque préméditée. Du moins, suffisamment pour avoir prévu d’isoler Davy Jones de leurs expérimentations sensibles des sous-sols. « J’imagine que vous voulez le voir… » L’occasion de discuter de tout ce qu’ils avaient pu tester depuis qu’ils l’avaient ramené.

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❝We went to hell but we never came back.❞