Sujet: Re: It hurts me so much inside, each time we say goodbye | ft. Elijah Sam 25 Fév 2023 - 14:51
Oliver est mort. La vérité, aussi froide et douloureuse soit-elle, s’étale devant le regard impuissant d’Elijah: et elle se matérialise par cette chambre d’enfant, désormais vide de toute vie. Par la présence de ces quelques cartons, remplis d’affaires, tandis que le reste a été laissé en état. Personne n’est venu dans cette pièce depuis un moment, comme le démontre si bien la poussière présente, venant recouvrir chaque surface à sa portée. Personne… Le regard fixé sur cette dure réalité, c’est à peine si le milicien fait attention à ce qu’il se trame autour de lui: à vrai dire, il en oublie presque la présence d’Hoani non loin, alors que cette dernière le suivait quelques instants auparavant. En vain.
C’est à peine s’il remarque que sa vision se brouille, tandis que son unique oeil encore valide fixe toujours le vide, comme figé face à cette pièce. Face à cette terrible nouvelle. Il a un léger sursaut lorsque la main de sa partenaire se pose sur son épaule, dans un geste plutôt tremblotant: c’est à ce moment-là, cet instant précis, qu’il se rappelle de sa présence. Presque comme un réflexe, la main d’Elijah vient se poser sur la sienne, doucement: et lorsqu’elle se met finalement à parler, sa voix toujours autant remplie d’hésitation tandis qu’elle explique un peu plus les choses en détails, il serre légèrement sa main. Et ce d’autant plus lorsqu’il en apprend d’autant plus sur l’état de Lucy.
Comment ça ? Elle… Elle est hors de danger… n’est-ce pas ? A vrai dire, Elijah ne sait pas pourquoi il lui pose la question: Hoani n’a jamais eu d’attache pour ces enfants. Jamais il ne lui reprochera une telle chose, trop conscient du fait qu’ils lui ont été imposés… Mais elle ne peut pas comprendre sa situation à lui, actuellement. Ces enfants, il s’était attaché à eux un peu malgré lui, au point de les considérer comme les siens. D’une certaine façon. Alors en perdre un, une nouvelle fois… Puis sa compagne se met de nouveau à parler: cette fois-ci, elle lui explique pour quelle raison elle n’a pas été capable de le lui dire plus tôt. Sa main se serre une nouvelle fois sur la sienne, légèrement plus fort.
Mais cela ne suffit pas, et la suite de ses propos sont d’autant plus difficile pour lui à entendre: difficile car il vient à peine d’apprendre la mort d’Ollie. Il assimile à peine la nouvelle. Alors… Comme ton propre fils. Arrête Hoani, dit-il finalement, la voix presque nouée par l’émotion. Puis le milicien se tourne vers la concernée, relâchant au passage sa main: il ne pense même pas au fait qu’il aurait préféré ne pas être vu dans cet état, dans une si grande vulnérabilité. Arrête… Son regard s’ancre au sien, le temps d’un instant: une larme, puis deux s’échappent de ses yeux, roulant sur ses pommettes puis ses joues.
Un long silence file, avant qu’Elijah ne remette finalement à parler. C’est de ma faute. Si… Si je n’étais pas reparti… Tu penses que cela aurait changé quoique ce soit, vraiment ? Ollie n’aurait pas plus survécu, Elijah. Et tu le sais. Puis il se détourne une nouvelle fois, s’engouffrant dans la pièce: silencieux, il reste ainsi pendant un long moment, avant de regarder une nouvelle fois sa femme. J’aimerais… J’aimerais rester seul un instant. S’il te plait. Plus une demande appuyée qu’une véritable question. Et ce n’est que lorsque les pas s’éloignent qu’il s’autorise à aller d’autant plus dans la pièce, laissant ainsi l’émotion s’exprimer pour lui. Autour, il n’y a plus que le silence pour l’accompagner.
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La suite ! La voix de Lucy résonne dans sa chambre, à la foi exigeante et demandeuse pour son si jeune âge. Allongée dans son petit lit, elle attend plus ou moins patiemment, les bras croisés. Face à cela, Elijah a un vague sourire, avant de reprendre. Sa sœur aînée, de son côté, devint un tel fardeau pour sa mère, qu’elle fut chassée à son tour, finit-il de raconter, avant de fermer le livre entre ses mains. Pendant un instant, la jeune enfant semble surprise par la fin, avant de se mettre finalement à bailler. Aller, c’est l’heure de dormir maintenant. Avant de se lever, s’apprêtant à ranger le livre: mais la petite main de Lucy parvient à s’agripper à sa veste. Reste papaaa !
Le milicien se rassoit, portant une nouvelle fois son attention sur elle. D’accord. Lucy acquiesce et se rallonge, sans pour autant le lâcher. Il reste ainsi de longues minutes, la regardant s’endormir, dégageant avec douceur une mèche de cheveux venue devant son visage. La respiration de l’enfant est régulière, quoique légèrement difficile, faisant persister l’inquiétude d’Elijah: il l’emmènera voir le docteur Yeo-Jeong, suivant ainsi les conseils de Mason, pour s’assurer une nouvelle fois de sa guérison. Puis il se lève doucement, se tournant vers la sortie: c’est là qu’il remarque Hoani sur le pas de la porte, silencieuse. Bonsoir toi, souffle-t-il, avant de l’embrasser.
Depuis quelques jours, ils ne se croisent plus autant souvent qu’auparavant, au sein de leur maisonnée: depuis l’annonce de la mort d’Ollie, à vrai dire. Elijah refuse de lui imposer sa propre tristesse, quand bien même sa présence l’aide aussi, d’une certaine manière. Désolé de rentrer… un peu plus tard que prévu. Le travail et les montagnes de dossier, sans grande surprise. Son regard croise une nouvelle fois celui d’Hoani. Il faut que je te parle de certaines choses. C’est important. Mais… Il se tourne vaguement vers la chambre de Lucy. Pas ici.
Sujet: Re: It hurts me so much inside, each time we say goodbye | ft. Elijah Ven 24 Mar 2023 - 18:41
It hurts me so much inside, each time we say goodbye
New Eden - | Elijah & Hoani
☽ « Oui, sa vie n’est pas en danger mais… » Impossible de continuer, je m’étrangle, tant le sujet des enfants abattus par la maladie nous transperce différemment, lui et moi. Sa douleur me frappe, alors. Dès qu’il se retourne, dès que son regard affligé se pose un bref instant sur moi, ma gorge se noue. Il relâche ma main et j’ai un mouvement de recul, stupide, automatique. Parce que je ne peux pas partager ce qu’il ressent, cet amour dévoué à mon propre fils que je ne comprendrai jamais. Au fond, Ollie n’a jamais été mien, mais il est devenu incontestablement l’enfant de celui qui partage ma vie. Et quelque part, je l’ai tué, je l’ai laissé mourir. Je suis désignée coupable, en dépit de tout ce que l’homme peut penser pour lui. « Non, Elijah, ne dis pas ça. Ce n’est pas de ta faute, tu n’aurais rien pu faire de plus et… ». Je m’interromps, à quoi bon ? L’interlocuteur face à moi se ferme, quoi que je demeure imprégnée par son immense tristesse. Et à sa demande de rester seul, je reste interdite. Le couvant de mes prunelles atterrées, indécise quant à la marche à suivre. Mais… qui suis-je pour lutter et prétendre pouvoir l’accompagner dans son deuil ? Alors j’hoche la tête. Déjà détourné, il ne peut le voir, mais j’opine et me retire. Un poids me pesant, mais l’empressement de quitter l’odeur de la mort est autant présent. Je disparais donc, laissant Elijah seul avec sa peine.
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« Sa sœur aînée, de son côté, devint un tel fardeau pour sa mère, qu’elle fut chassée à son tour. » Penchant la tête sur le côté alors que je m’adosse discrètement à l’encadrement de la porte de la chambre de Lucy, j’écoute la fin de l’histoire narrée par Elijah en haussant un sourcil. Je croise les bras et médite un bref instant à cette phrase, le ventre douloureux. Une part de moi en est sensibilisée car elle sait, enfin je sais, que je pourrais être cette mère. Et ces réalisations qui s’accumulent, au sujet de ceux qui sont sortis de mon ventre, au sujet de mes propres états d’âmes, me torpille, m’enterre un peu plus sous cette couche de rage et de haine derrière lesquelles je me réfugie. Il est si aisé pour moi de m’ensevelir de ces émotions négatives, d’en vouloir à New Eden pour tout ce qu’ils m’ont fait. Je préfère cela à la triste vérité qu’au fond, c’est peut-être bien moi-même que je déteste le plus en ces lieux, d’autant plus face à Elijah, qui supporte tout : jusqu’à mes propres enfants qu’il considère comme les siens. Un pli déforme mon front, et je me gratte nerveusement le coude. Pourtant, je ne quitte pas ma position, posant mon crâne contre la porte, continuant d’observer mes deux voisins : un père, et sa fille. J’ai un bref sourire qui étire mes lèvres. Plus sincère cette fois, adoucie par cette agréable vision. Là, en l’instant, je pourrai oublier que Lucy partage mon sang, qu’Elijah souffre encore de la disparition d’Oliver. On dirait simplement une famille presque heureuse, presque normale. Je suis témoin de cette tendresse qui lie ces deux âmes, et cela apporte un peu de baume à la mienne.
Mais la réalité me rattrape vite. Que ce soit par la respiration hachurée de Lucy, qui ne m’inquiète que bien trop peu, que par Elijah qui quitte son chevet. Je lui rends son baiser sans un mot, le suivant alors qu’il m’emmène à l’écart de la chambre de la petite. Je ne réagis pas spécialement à ses premières paroles, plutôt interloquée par la scène à laquelle j’ai assisté, à la fois apaisante mais aussi tortueuse, par bien des égards, pour moi. « Papa… » Je commence à chuchoter tout doucement, descendant l’escalier pour rejoindre le salon avec mon partenaire. « Tu as entendu ? » Mais oui, quelle question idiote, enfin. « Elle t’a appelé papa. » Je répète, délicatement, un rictus pensif sur le visage. C’est une bonne nouvelle. Je crois, à vrai dire, je n’en sais rien. Est-ce qu’elle m’appelle maman ? Je ne crois pas. Peut-être que c’est comme ça qu’elle nomme Louisa, qui la garde constamment en l’absence d’Elijah ou de Mia. « C’est… ça fait longtemps ? » Qu’elle le considère ainsi ? Je ne m’en étais pas aperçue auparavant, probablement que je n’avais jamais cherché à tendre l’oreille. « Je suis contente que vous vous ayez, tous les deux. » J’admets alors, sans savoir quoi ajouter. C’est bien, oui, au moins peuvent-ils se soutenir, même si je me sens étrangère à ma propre famille, à mon propre foyer. Oh diantre, depuis quand ne sais-je sur quel pied danser ?
Je croise les bras, m’asseyant alors que nous ne pouvons qu’enchaîner sur ce que veut me dire Elijah. « De quoi veux-tu me parler ? » Tout est important et en même temps tout est dérisoire, à New Eden, tant rien ne fait sens. « Ne me dis pas qu’il se passe encore quelque chose avec cette foutue Scarecrow… Je ne suis pas sûre que j’aurais la patience d’entendre ô combien on se soucie de son sort mais pas de ceux des citoyens de Walla Walla. » Je suis épuisée, d’avance, et je soupire. Attendant la suite, concernée, inquiétée peut-être, par ce que mon binôme veut me confier.
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Sujet: Re: It hurts me so much inside, each time we say goodbye | ft. Elijah Ven 7 Avr 2023 - 17:20
Les murmures d’Hoani, tandis qu’ils descendent tous deux les escaliers pour se rendre dans le salon, arrache un sourire à Elijah. Oui, j’ai bien entendu, chuchote-t-il en retour, un sourire dessiné sur son visage. Elle semble étonnée, presque… surprise. Peut-être est-ce la première fois qu’elle entend Lucy l’appeler ainsi, et à vrai dire, cela n’aurait rien d’étonnant. Rares sont les moments où ils se retrouvent tous les trois dans la même pièce. Cela fait un moment, oui. Son regard se pose sur son épouse, silencieusement, avant de reprendre. Avant mon premier départ pour Providence, à vrai dire. Soit quelques mois, déjà. Il se souvient sans trop de mal de ce fameux jour: il pensait presque qu’elle appelait quelqu’un d’autre, au départ. Il ne pensait pas qu’un jour ou l’autre, il représenterait cette figure parentale pour la jeune enfant.
Aux propos de sa partenaire, le milicien reste un temps silencieux: il n’a pas besoin de lui demander plus de précisions, sachant pertinemment que le sujet est… complexe; disons le. Tu fais aussi partie de cette famille, tu sais. Malgré sa relation compliquée avec ses enf… sa fille. Qu’importe les difficultés, ils se doivent de rester soudés les uns aux autres: particulièrement eux deux, en fait. Pas uniquement par attachement, mais pour leur survie dans cette ville, au final. Une fois dans le salon, l’un comme l’autre s’installent, tandis qu’Hoani lui demande finalement ce qu’il souhaite lui dire. Un mince sourire, bien éphémère, l’accompagne quand elle parle une nouvelle fois d’Harper. Non, ça n’a rien à voir avec elle. Maintenant qu’elle est au bidonville, personne n’a l’air de s’en soucier. Et cela l’importe absolument pas: au contraire. Qu’elle paie pour ses actes, maintenant.
Son regard se pose une nouvelle fois sur celui de sa compagne. Comme tu le sais, le déploiement à Providence a été particulièrement long, entre la tempête, le procès d’Harper et la traque des Scarecrow. Nul doute que ses plus de deux mois d’absence ont été long pour elle, le milicien ne se doutant cependant pas à quel point ce fut le cas. Néanmoins, ça n’a pas été totalement inutile, à vrai dire. Elle doit se demander où il veut en venir, avec tout ceci: avant qu’elle n’en pose peut-être la question, il reprend bien assez vite. Pendant une des nombreuses rondes à effectuer près de Providence, un Scarecrow a profité du fait que je me retrouve seul pour… tenter de m’attaquer, disons. Si l’on pouvait qualifier cela ainsi. Mais ce qui aurait facilement été synonyme d’un arrêt de mort, dans d’autres circonstances, ne l’a pas été. Au contraire.
Et puis, Hoani l’a déjà remarqué par elle-même: il n’a écopé d’aucune blessure importante, et les ecchymoses dues à sa chute se sont déjà estompées. Alors… J’ai pu nous obtenir un endroit de repli, si l’on parvient à partir d’ici. Contre quelques informations. Providence, le procès, Armand Phillips… Tout y est passé, en quelque sorte: tout ce qu’il savait, du moins. Enfin, encore faut-il trouver une porte de sortie. Cette partie dont il doit se charger lui-même, et pas la plus simple. Je sais que je t’en demande déjà beaucoup, surtout avec tout ce que tu fais déjà, mais… il va falloir faire profil bas, autant que possible, ces prochaines semaines. Penses tu que ça serait possible ? Si tu savais, Elijah… L’ironie du sort parlera bien assez rapidement pour elle, d’ici la fin du mois. Peu importe sa réponse, Hoani ne fera pas profil bas, bien au contraire. Mais ça, tu es loin de le savoir. De t’en douter, même.
Sujet: Re: It hurts me so much inside, each time we say goodbye | ft. Elijah Sam 8 Avr 2023 - 17:50
It hurts me so much inside, each time we say goodbye
New Eden - | Elijah & Hoani
☽ Oh. C’est stupide, mais l’exclamation me traverse intérieurement. Il l’avait entendu, bon, ça ne m’étonne pas. Mais la suite c’est… une double surprise pour moi, et je me mordille le bout de la langue pour éviter d’avoir à trahir mon trouble. Fichtre, comment ai-je pu passer à côté de ça ? Est-ce que, tout ce temps durant où Elijah était absent, Lucy quémandait la présence de son papa ? Je suis bien en peine de le savoir, maintenant, et je m’en sens d’autant plus bête. Ça aurait dû être pourtant évident mais… non, ce n’est que maintenant que je prends conscience de la réalité. Que depuis que mon époux est revenu à mes côtés, finalement. Je ne sais pas comment assimiler cette information alors je me contente d’hocher la tête. Je vois. Mais je me fige quelque peu à la phrase qui s’ensuit, marquant un temps d’arrêt. Portant une main à ma gorge que je me gratte nerveusement, je détourne le regard, ne parvenant pas à vraiment y croire. « Mmm, pas complètement. » Soyons honnêtes, après tout. « C’est le cas quand tu es là, que tu es avec moi. Mais sitôt que… quand tu n’es plus dans le tableau, les choses changent. » Et je ne me considère pas être la mère de mes… de ma fille. Et si je dois être honnête jusqu’au bout, j’aurai plus facilement le réflexe de protéger Mia et de l’affilier à ma famille que de désigner Lucy comme mon propre enfant. Ce constat n’est pas pour m’arranger, donc.
Mais je n’ai pas envie de m’attarder sur mes états d’âmes, sur cette réalité qui recouvre quelques sombres aspects. A vrai dire, on n’en a pas le loisir, tout bonnement. Je grimace à la mention du sort de cette Scarecrow, pointant presque par réflexe : « Evidemment, les gens font comme si le Bidonville n’existait pas. » Et par conséquent, le sort des disgraciés, qu’importe que ce soit des gens innocents ou de vraies pourritures, n’importunent plus personne. Malgré tout, je ne me mens pas : je ne fais pas mieux de mon côté, et on passe vite au véritable sujet. Je me tends imperceptiblement au rappel des deux mois d’absence d’Elijah, me gardant de tout commentaire. Il n’a pas idée d’à quel point j’ai mal vécu sa disparition. Redoutant le pire, vrillant un peu plus chaque jour en me retrouvant à nouveau seule face à mes démons, et face au diable en personne : ce putain de groupe. Je croise les bras, plutôt, mes ongles râclant ma peau tandis que je l’écoute. « Pardon ? De t’attaquer ? Encore ? » Mais c’était une blague ou quoi, New Eden n’était pas capable de protéger ses troupes à l’extérieur, même pas trente secondes ? Elijah calme mon énervement sitôt qu’il redéfinit la conclusion de cette nouvelle rencontre. Et j’en reste, un bref instant, pantoise.
Je le dévisage longuement, sans mots dire. Enregistrant ses paroles, les faisant tourner en boucle dans ma tête. Je sais qu’elles apportent sûrement de l’espoir à mon partenaire mais… est-ce mal, que je peine à y croire ? Nous trouver un abri à l’extérieur, dans un autre groupe hein ? Formidable, mais en attendant, on fait comment pour sortir d’ici ? Et puis, quand bien même. Quitter New Eden et laisser ces fous furieux contrôler les foules, faire du mal autant à l’intérieur de ses murs qu’à l’extérieur sans chercher à les arrêter, à les détruire une bonne fois pour toutes, ça me semble tout bonnement impensable. Et je ne sais pas si je veux me contenter de ça. Sauf que tout va trop vite, qu’on est, lui comme moi, sollicité de tous côtés, qu'on a pas trop l'opportunité d'en débattre, tout de suite.
Forcément, je ne sais donc pas si je peux répondre à sa demande, je ne sais pas si je peux accepter cette porte de sortie qu’on nous vend. Les Scarecrow sont bien gentils, mais jusque-là, ils n’ont pas fait grand-chose de bien, si ce n’est de manquer de tuer mon propre époux, bon sang. « Est-ce que tu me demandes sérieusement de placer ma foi inexistante sur un foutu Scarecrow qui a encore essayé de te descendre ? » Je fixe Elijah. Perçois dans son iris droite un éclair qui me dit que oui, ce qu’il a négocié ne repose pas sur du vent. Rien de tout ça ne semble être du flan. Je secoue la tête, soupire, admettant simplement : « Je ne peux rien te garantir, Elijah, on n’est pas encore prêt de sortir d’ici et tu sais que… que plus ça va, plus ça me demande de gros efforts pour tâcher de survivre, ici. Mais je vais essayer. D’accord ? C’est tout ce que je peux te promettre. » Bien des choses ne dépendent pas de moi, après tout. Et bien d’autres… reposent sur mes terribles actions.
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---- FIN ----
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Sujet: Re: It hurts me so much inside, each time we say goodbye | ft. Elijah
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