J'ai besoin d'une douche, et puis de laver mes vêtements, et puis... Elle énumère, sous le regard amusé de Quinn qui tente de la faire parler un petit peu. Elle est arrivée il y a quelques heures, après un long passage par l'avant-poste, mais Orion et elle ont leurs lettres pour accéder à cet endroit après tout, même si Johanna le fait avec une certaine appréhension. Je- Elle soupire, ses pensées s'entrechoquent encore et toujours, ça ne change jamais, ça. Mais la présence d'Orion a côté l'apaise un peu, même s'il ne s'en rend pas compte. Elle s'interdit d'être... malade, à côté de lui.
Merci pour ton aide, je te revaudrais ça, tu sais ? Souffle-t-elle à Quinn finalement quand ils se relèvent, l'examen médical est terminé de toute façon, la conclusion c'est qu'ils ont surtout besoin de se laver. Parce qu'ils sentent tous les deux vraiment mauvais, il n'y a pas à dire. Demain, j'irai travailler aux champs pour trois, assure-t-elle comme une promesse, avant de manquer de s'en aller, et revenir sur ses pas encore : Mary est là, aussi, je crois ? Demande-t-elle. Je vais loger avec elle, si c'est bon, bref, elles se fichent.
Ce n'est que du bavardage sans intérêt. Elles se laissent là-dessus quand Johanna rejoint sa sœur, quelques étreintes, la rouquine la chasse pour qu'elle aille se laver, et en profiter pour en faire autant avec ses affaires. C'est dehors, soumise au vent un peu frais, que la blonde entame ce qui doit être un décrassage intense. Eponge, savon, elle ne lésine pas sur l'astiquage, le plus long étant pour ses cheveux qu'elle lave, démêle, méthodiquement, qui ont gagné en longueurs, et sur ces quelques jours, en nœuds surtout.
Un grognement furieux lui échappe alors que sa tignasse lui revient dans le visage. Le t-shirt trop large qui la recouvre est trempé à cause de tout ça, elle a les yeux plein de savon et n'a aucune idée de ce qu'elle essaie encore de faire. Un élastique sur la tête qui tient mal le chignon, elle peigne jusqu'à chasser ce qui doit l'être, à la surprise de trouver un tout petit coquillage et beaucoup trop de sable dans le rendu. Quelle plaie... Mais quelle plaie ! Je vais tout couper, ça ira bien plus vite, grogne-t-elle en cherchant sa lame, pour s'exécuter directement. Autant ne pas perdre une minute.
si le soleil se lève sur les autres
On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi
Tariq n’avait pas vu Joe depuis un petit moment. Depuis son départ de Seattle. Et s’il était inquiet de son état, inquiet de savoir si elle allait bien, il se devait de continuer à avancer. Venir à TH pour suivre l’entraînement de Nima était nécessaire puisqu’il voulait avancer, améliorer constamment ce qu’il pouvait faire à Sanctuary Point, améliorer aussi sa façon d’être utile. Nima ne lésinait pas sur l’entrainement et Tariq en était plus que satisfait. Lui qui était debout dès l’aube. Nihima lui permettait au moins d’être efficace.
Alors que Tariq tentait d’étirer son corps au maximum pour éviter tout problème de claquage, tout problème de courbature potentielle, Quinn apparu dans son champ de vision, lui donnant une seule information. Joe était rentré. Et pour quelqu’un de peu démonstratif, Tariq ne put retenir le sourire soulagé qui eut le don de détendre son visage l’espace de quelques secondes.
Comment allait-elle ? Dans quel état était-elle rentré ? Non, pas une information, la rousse avait fini par s’éclipser sans demander sans reste. Tariq n’était même pas surpris, au fond. Mais il se doutait qu’elle lui aurait expliqué si quelque chose n’allait pas. Alors Tariq décide d’abandonner ses étirements et de rejoindre la blonde. Voir comment elle allait. Elle lui avait manqué. Mais serait-il capable de lui avouer ? Et pire encore, comment ça allait se passer, par la suite ? Si la communication avait repris il y a quelques temps, est-ce que tout aura changé avec le recul ?
Parcourant le camp, Tariq repéra assez facilement Johanna. Penché en avant, se débâtant avec ses cheveux qui avaient pris plusieurs centimètres depuis la dernière fois. Le brun s’avança alors que Johanna pestait, manifestant son envie de tout couper pour aller bien plus vite.
- Du calme. Je vais t’aider.
Il s’approcha à sa droite et glisse les doigts sur les longues mèches trempés qui lui recouvraient le visage. Le savon dans ses yeux ne devait d’ailleurs pas être bien agréable non plus. Tenant la mèche d’une main, il tira sur son t-shirt de l’autre pour essuyer les yeux de la blonde.
- La lame est à ta droite si tu veux vraiment tout couper.
Dit-il en désignant ladite lame qui trônait un petit peu plus loin. Le brun lui accorda un sourire. Après tout, il avait passé le stade de rester nonchalant en sa compagnie, non ? Tariq repoussa la chevelure de la blonde dans son dos.
- Je t’aide à déméler ou tu veux couper, finalement ?
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So take what you want And take what you need You eat me alive just like a disease
Elle tâtonne à côté d'elle avant d'entendre une voix derrière elle. Se retournant sans voir de qui il est question, elle reconnait pourtant inconsciemment le timbre. Son bras passe en dessous sa tignasse pour essayer de la redresser mais les doigts de Tariq s'aventurent dans ses cheveux et l'aident à dégager son visage. Je- Elle est surprise. Pourtant par le biais de Quinn, elle est parfaitement au courant du fait qu'il est là. Elle ne sait pas pourquoi elle s'étonne de sa présence avec elle. Je veux bien ton aide, articule-t-elle doucement.
A sa question, elle secoue la tête en réponse. Peut-être qu'elle perd patience un peu vite, qu'elle devrait relativiser ou demander de l'aide en effet. Réajustant son haut, elle détourne les yeux pour ne pas se river sur lui et le fixer. Parce qu'elle sentirait son cœur s'agiter d'autant plus, et elle n'est pas persuadée d'y survivre. Merci, souffle-t-elle d'une petite voix en cherchant quoi lui dire, quoi faire. Il y a encore beaucoup de sable et de trucs du genre, poursuit-elle. La hate dans sa voix trahit sans peine sa gêne, son émotion. Mes cheveux se sont transformés en sac de nœuds, je n'ai pas eu le temps d'en prendre soin, précise-t-elle.
L'air de dire qu'elle n'est pas comme ça constamment, et en même temps, Tariq en a déjà parfaitement conscience. Elle ne se cache pas de faire quand même un petit peu attention. Ses toilettes sont régulières, ses cheveux entretenus comme elle peut, nattés si elle n'en a pas le temps. Tu... Tu me préfèrerais avec les cheveux courts ? Questionne-t-elle soudainement après un petit moment de silence entre eux, alors qu'il saisit le peigne pour le passer dans sa chevelure d'or.
Elle a un instant de doute, pendant longtemps, Oxana lui a confirmé que les hommes ont tendance à apprécier les longs cheveux pour plein de raisons, qu'ils sont la source de sa féminité et de comment on peut la voir. Mais si ça se trouve, Tariq a une préférence nette pour les cheveux courts, et elle ne s'est jamais posé la question. Est-ce que ça va ? Questionne-t-elle finalement après un petit temps de silence entre eux. Autant donner l'impression qu'elle n'est pas qu'une bavarde égoïste.
si le soleil se lève sur les autres
On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi
Elle accepte son aide et Tariq hoche alors la tête. La tâche ne devrait pas être trop complexe. Certes, elle a pas mal de nœud, de sable comme elle peut bien lui avouer. Il le comprend bien. En étant parti autant de temps, il se doute que laver ses cheveux ne devait pas être bien simple. Mais Tariq ne juge pas, il serait sûrement dans un état déplorable s’il avait été dehors un bon moment. Il avait la chance de garder ses cheveux relativement courts de toute façon. Plus simple d’entretien, disons.
- Tu n’as pas à te justifier, c’est normal.
Qu’il ajoute simplement. S’il n’avait pas atterri rapidement à Sanctuary Point, il était persuadé qu’il serait dans le même état. Mais pourquoi la jugerait-elle ? Attrapant finalement un peigne pour tenter d’ôter le plus de nœud possible des cheveux de Johanna, Tariq baisse le regard sur son visage à sa question. Il n’avait jamais vraiment réfléchi à ça.
- C’est toi qui vois. Je ne pense pas que ma vision de toi changera selon la longueur de tes cheveux. Je te trouverais belle dans les deux cas.
Qu’il avoue avec honnêteté. Il avait pris en compte plusieurs éléments depuis la dernière fois. Être honnête, dire ce qu’il pense sans détour. Il ne voulait pas répéter les mêmes erreurs qu’avec Sophia. Se déplaçant finalement pour atterrir dans son dos, Tariq commença par le bas de sa chevelure, histoire de démêler les nœuds en premier petit à petit. C’est bien de cette manière que ça fonctionne, non ? De bas en haut ? Il n’avait jamais eu une longueur comme celle-ci et n’avait jamais pris le temps de coiffer qui que ce soit. Il espérait au moins que ça ne déplaisait pas à la blonde. Ce n’était pas le but de la manœuvre. Démêlant les premières mèches avec une certaine concentration, Tariq hocha la tête dans le dos de la blonde, avant de se rendre compte du fait qu’elle ne pourrait pas bien voir ce geste.
- Ça va. Mon épaule n’est plus douloureuse. Mon poignet, un peu. Mais Allegra m’a dit que c’était de ma faute vu que je n’ai pas forcément arrêté de bouger..
Il s’en prenait à lui-même mais il n’avait pas forcément l’envie de s’arrêter et de poser son derrière pendant un temps. Il aimait bouger, il en avait besoin, de toute façon. Néanmoins, il reprit simplement.
- Mais je me sens bien. Et toi ? Quinn ne m’a rien dit si ce n’est ta présence. Comment tu te sens ?
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So take what you want And take what you need You eat me alive just like a disease
Pourquoi s'en étonne-t-elle ? Ses yeux se font ronds, elle les tourne vers Tariq pour le scruter un long moment en tentant de discerner dans sa voix ou son expression la trace d'une blague ou d'une tentative d'humour. C'est... C'est vrai ? L'interroge-t-elle, sans pouvoir cacher son trouble. Il la trouverait vraiment belle, même avec les cheveux courts ? Voilà qui remet un peu en cause ce qu'Oxana a pu dire mainte fois à ce sujet mais en même temps, la blonde tente de ne pas trop y penser. Elle pince les lèvres et se retourne, démêlant de son côté une des mèches à droite pour l'aider au passage.
C'est moins fructueux qu'avec un peigne plus efficace mais bon, qu'importe. Elle ne se formalise même pas de la douleur à son crâne, elle a l'habitude. Tiens, tu n'as donc pas écouté l'avis de ton médecin, comme c'est étonnant, souffle-t-elle avec une pointe d'ironie dans la voix, avant d'hausser les épaules. Comme dit, elle imagine sans peine qu'il n'en a fait qu'à sa tête, comme tout bon adulte, ou homme, qui se respecte et croit pouvoir faire mieux que les autres ! Cela dit à sa place, elle ne tiendrait pas non plus paisiblement étrangement...
Quinn t'a prévenu ? Décidément, la rouquine n'en fait qu'à sa tête. Elle ne sait même plus si elle doit s'en formaliser, les deux femmes ne sont pas d'accords sur tout, et Quinn semble être dans une drôle de phase actuellement. A croire, notamment, que l'amour brille sous les étoiles d'une étrange lumière ou que la terre entière est en parfaite harmonie. Elle a bien de la chance, mais pour le commun des mortels, c'est encore différent. On a discuté elle et moi quand je suis arrivée au campement, explique-t-elle en haussant les épaules.
C'est sans doute pour ça qu'elle a pris la liberté de venir le prévenir de sa présence. Mais je vais bien. Si on omet le naufrage du bateau ou le fait qu'Orion est super pénible ! S'exclame-t-elle alors en haussant les épaules : Bon parfois il est gentil et en plus il chante bien. Le problème c'est qu'il ne chante pas souvent, et il boude plus qu'il n'est gentil. Apparemment, ça serait sa faute. Je ne vais pas pouvoir m'attarder trop ici, je rembourse ce que je dois et je repars vers Olympia, ajoute-t-elle alors. Tu restes encore longtemps ?
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On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi
La blonde est surprise et Tariq n'est pas sûr de comprendre tout de suite. Il la vit la demoiselle comme une belle femme. Et il était persuadé que, cheveux courts ou longs, Joe resterait belle. Tariq hoche alors la tête, un léger sourire installé sur son visage.
- Bien sûr.
Il n'était pas quelqu'un de superficiel. Mais au delà de ça, il n'avait rien à dire sur le physique de la jeune femme. Si elle voulait plus ou moins de cheveux, plus ou moins de rondeurs, plus ou moins d'autres choses. Il l'appréciait comme elle l'était. Ses difficultés de confiance en elle bien prises en compte. Bien concentré sur sa tâche, Tariq se contente de sourire lorsque la blonde indique assez facilement qu'il n'est pas capable d'écouter qui que ce soit.
- J'ai tendance à devenir dingue si je ne bouge pas.
A trop réfléchir. Quoi que sa conversation avec Allegra est soulevé quelques couvertures sur ses émotions. Il essayait d'avancer, de s'ouvrir petit à petit. En particulier pour sa famille, ses amis et les personnes qui semblaient tenir à lui. Même s'il n'était pas persuadé de le mérité chaque jour. Quand à Quinn. Bien sûr qu'elle la prévenue. C'était presque obligatoire et il aurait pu lui en vouloir dans le cas contraire, de toute façon.
- Je me doute. Elle a dû t'ausculter avant de te laisser t'enfuir ?
Tariq délaisse le peigne pour glisser ses doigts entre quelques longues mèches. Les nœuds n'étaient plus présents alors qu'elle le rassure sur son état. Elle va bien, certes. Mais est-ce que c'est vraiment le cas ? Mais ce qu'il entends ne le rassure pas plus que ça. Il ne sait pas qui est cet Orion mais il n'a pas l'air d'être quelqu'un de bien. Le naufrage n'aide pas plus que ça.
- Comment vous avez pu vous retrouver dans un naufrage ? Non, je vais bientôt rentrer. A la fin du mois, je repars à Sanctuary Point. Tu repars vers Olympia pour rejoindre l'abri avec MA ou... tu as autre choses à faire ? Ce serait bien que tu viennes à SP, un jour. Si ça te dit.
Il ne voulait l'obliger à rien. Mais après avoir découvert The Haven, Tariq aimerait bien faire découvrir à la blonde l'endroit où il habitait. Si tant est que ça l'intéressait évidemment. Un dernier coup d'oeil à la chevelure de la blonde avant qu'il n'hoche à nouveau la tête. Démêler avec brio. Attrapant le couteau pour lui tendre, il ajouta.
- Normalement, ça devrait aller pour tes cheveux. Mais si tu veux leurs dire adieu, je te rends ça.
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Oui évidemment, n'est-ce pas un passage obligatoire ? Elle en a eu l'impression. Mais ça n'est pas vraiment ce qu'elle a voulu dire en parlant de ça à Tariq. Et finalement, elle ne sait pas si ça vaut vraiment la peine de lui en parler. La conversation avec Quinn lui reste en mémoire, plus encore après l'échange qu'elles ont eu. Par sécurité, ajoute-t-elle en haussant les épaules. Tariq s'échine de son côté, elle n'intervient pas, pas même pour lui demander d'y aller plus doucement. Parce qu'à dire vrai : il s'en sort très bien tout seul.
Je ne sais pas vraiment, en fait je n'ai toujours pas compris comment et pourquoi le bateau à couler. Mais sans Orion, je crois qu'on aurait vraiment été encore plus dans la merde, témoigne-t-elle. Bon, elle lui a sauvé la vie, ça aurait pu être plus terrible encore. Mais on ne l'y reprendra pas de sitôt à mettre le pied dans une barque ou un bateau. Elle écoute la question de l'homme alors qu'il termine, et se fige un petit peu comme une biche dans les phares d'une voiture : Je... Je ne sais pas encore, ajoute-t-elle.
En fait, elle sait qu'elle doit repasser à son refuge, par sécurité et acquis de conscience. Mais ensuite ? Si Isha n'y est pas ? J'essaie de retrouver la trace de mon ami mais pour l'instant, il est aux abonnés absents, souffle-t-elle d'une petite voix en pinçant finalement les lèvres. Tu voudrais vraiment que je vienne ? Questionne-t-elle en ramenant ses cheveux sur son épaule. Ses doigts passent dedans, ils doivent sécher encore, mais elle veut les nouer en une tresse bien fait. Mais... Ta famille ne risque pas de... Enfin...
C'est un peu nerveusement qu'elle triture le bout de ses doigts en y réfléchissant. Tariq lui a proposé de venir jusqu'à Sanctuary Point, et ça la trouble plus que ça ne devrait. Pourquoi ? Je ne suis pas persuadée qu'ils m'apprécient beaucoup, marmonne-t-elle alors en haussant les épaules. Ses yeux se relèvent vers lui un temps, alors qu'elle ramène son t-shirt pour recouvrir ses jambes dénudées : Puis, tu leurs as parlé de moi ? Questionne-t-elle. Elle récupère son couteau, et esquisse un maigre sourire : Je crois que ça devrait aller, maintenant qu'elle ne porte plus qu'un sac de nœuds, en tout cas...
si le soleil se lève sur les autres
On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi