The Walking Dead RPG

C'est un haussement de sourcils qui suit la déclaration interrompue de Lisandro. Cru que quoi, au juste ? La Dame n'aurait pas laissé passer ça, mais tout de même. Face à dix cadavres, ils ont bien du mal à donner le change. Son ton est ferme alors qu'elle récupère sa lance : « On continue. Et on fait mieux que ça, surtout. » C'était vraiment pitoyable et elle pèse ses pensées, que le chilien n'a pas le loisir d'écouter.

D'un signe du menton, elle désigne l'arrière boutique. Traversant la petite surface, ils arrivent face à une porte qui donne sur une autre allée, la zone se disant commerciale. Mais à ce stade, il n'est plus vraiment question de ratisser l'endroit, en quête de ressources, mais bien de mieux se confronter aux conditions réelles. Dès que la porte s'ouvre, d'un coup sec donné par O'Connell, cette dernière se fige. Pas moins de huit putrides ambulants se tournent à l'unisson vers la source du bruit, et Frances soupire. Le combat reprend, donc, aussitôt. Tant mieux.

Un regard coulé en biais à Lisandro, alors qu'elle l'incite à s'écarter, le terrain de jeu étant plus large, désormais. Secouant sa lance, elle la soulève et aussitôt, la propulse sur un premier mort, dont elle déchire la mâchoire d'un simple mouvement mesuré. « Allez, on fait mieux ! » Clame t-elle en grognant à son coéquipier.

Dés pour le fun:

(c) semper eadem

Evidemment, l’afro-américaine n’est pas du même avis que le thanato sur le déroulé du combat. Soit. Heureusement, elle ne le voit pas lever les yeux au ciel dans son dos. Lui avait vraiment cru voir l’horreur de l’hôpital se répéter, encore une fois. A cette époque, Lisandro jouissait encore de l’insouciance de sa nature même. Quelques mois plus tard, il aurait probablement été aussi mécontent qu’elle sur cette efficacité plus que relative.

Alors oui, ils continuent. Pour faire mieux, c’est noté. Alerte, le sang encore bouillant d’adrénaline, il accompagne Frances dans l’arrière boutique pour rejoindre une autre allée commerciale. La brune dégage l’accès, la porte s’ouvre et ce sont huit morts ambulants qui se tournent vers eux deux, comme un seul homme. Génial. L’ordre de sa complice sonne et Lisandro s’écarte un peu, divisant ainsi le nombre de rôdeurs par la même occasion.

Cette fois-ci, il n’attend pas que le mort vienne, il prend les devants. Le mort tend ses bras décharnés - dont l’un forme un angle étrange - en claquant ses mâchoires avides dans sa direction. L’homme n’hésite pas, et alors que de son côté Frances transperce un rôdeur de sa lance, la lame de Lisandro vient transpercer brutalement le crâne de son assaillant, le laissant retomber lourdement au sol sans se retourner, prêt à réceptionner le suivant. Allons pour faire mieux, alors.

Spoiler:

And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time

❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞

Faire mieux : voilà qui semble être le mantra de leur nouveau combat. Il n'y a plus besoin d'échanger un seul mot entre les deux partenaires. Ils viennent déjà d'en finir avec une dizaine rôdeurs, plus ou moins difficilement. Ils peuvent assurer la chose une nouvelle fois, à condition d'apprendre aussitôt de leurs erreurs.

Alors sitôt un premier putride abattu, Frances récupère sa lance. Pliant des genoux, c'est en sentant un râle se rapprocher de sa position qu'elle mouline du poignet et tente de propulser à nouveau son arme contre un rôdeur. Manque de bol, le décrépi bouge au même moment, et n'est qu'à peine frôlé par le projectile. Zut. Pour toute réponse, O'Connell se redresse, et s'en remet à son Ka-Bar. La lame du couteau militaire est longue, acérée. Aucune chance n'est laissée au mort dès que ses talons se calent sur elle. Dans un geste fluide, assuré, son coude se détend et les dents du poignard s'enfoncent en un son gluant depuis le menton du cadavre. Le bout argenté de la lame ressort jusqu'au haut de son crâne, et c'est dans un soupir satisfait qu'elle libère sa proie qui s'effondre sourdement à ses pieds. Bien, encore un de moins.

Rapidement, la militaire avise son camarade, qui se débarrasse d'une cible sans difficultés. Contentée, elle profite du délai momentané pour récupérer sa lance, et chercher sa prochaine victime.

Dés pour le fun:

(c) semper eadem

L’ambiance n’est plus à la traîne ou à se laisser surprendre. Le chilien n’hésite pas et tente de ne pas se laisser distraire par Frances en voulant garder un œil sur elle. La militaire était bien plus capable que lui de se protéger de ces bestioles. Néanmoins, il devait avouer que la froide alliance avec les Remnants avait eu du bon pour les quelques personnes qu’ils avaient pu vacciner dans leurs rangs. Lui-même aurait sûrement moins peur de porter certains de ses coups. Mais cette peur serait surmontée plus tard, dans quelques mois - malheureusement.

Un mort lui tombe dessus, tentant de le déséquilibrer pour lui grimper dessus et atteindre son épaule. Le thanato a un peu de mal, quelques coups de poings et de pieds sont nécessaires pour le faire lâcher prise et reculer. Juste ce qu’il faut pour que l’homme puisse monter sa garde convenablement pour enfoncer sa lame d’un coup sec dans le crâne du mort et de le laisser s’écrouler au sol. A côté de lui, ce n’est pas loin de deux rôdeurs qui s’approchent de sa complice, mais lui-même occupé, il la laisse, infligeant un coup de pied virulent à un rampant avant de se préparer pour la suite du massacre.

Spoiler:

And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time

❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞

Cette fois, il n'y a plus de doute qui est autorisé entre les deux équipiers. O'Connell n'a pas l'occasion de jeter un nouveau coup d'œil sur le chilien que ce sont deux putrides qui s'orientent droit sur elle. Sa lance à peine récupérée en mains, elle s'apprête alors à la jeter aussitôt en représailles. Mais peut-être qu'elle est trop vive dans ses mouvements, n'a pas su entièrement maîtriser son geste. Voilà que la lame se bloque à mi-hauteur, accrochant une esquive d'une boîte postale, coinçant son extrémité dans son ouverture. Oh flûte.

S'acharnant pour débloquer sa lance, la militaire réalise qu'elle n'aura pas le temps de la récupérer dès lors qu'un souffle chaud taquine sa nuque. Aussitôt, dans un réflexe fulgurant, elle virevolte, repoussant d'un coup d'épaule le rôdeur en manque de chair fraîche. Abandonnant son arme fétiche, elle reprend son poignard en main et esquive un claquement de dents, avant de planter prestement le ka-bar dans la mâchoire du mort. L'afro-américaine s'y reprend une deuxième fois, la lame s'enfonçant à nouveau dans la tête de sa cible, qui ne peut qu'admettre sa défaite et reposer à terre, sans aucun mouvement.

Pas le temps de s'appesantir pour autant. Un dernier râle d'agonie lui rappelle qu'elle est toujours menacée, et O'Connell ne compte pas se faire avoir à nouveau. Ses deux doigts glissent sur son couteau qu'elle saisit du bout de sa lame, et en un geste presque miraculé, elle n'hésite pas, usant de son élan du combat précédent pour allonger son bras en direction du rôdeur. Pile au bon moment, elle lâche son poignard qu'elle catapulte à même sa proie, qui ne peut que s'effondrer alors que le tranchant argenté le perfore en plein dans le crâne. Voilà le travail.

Dés pour le fun:

(c) semper eadem

Un des morts tenus à distance, Lisandro prend un peu la confiance et fait une erreur de débutant quand il ouvre un peu trop sa garde et se fait mettre à terre par son assaillant qui claque sa mâchoire putride bien trop près de lui. Le chilien grogne devant l’effort qu’il met pour repousser ce rôdeur et rouler sur le côté, alors que les dents claquent à quelques centimètres à peine de sa main valide.

Alors que le monstre se trouve à terre, le chilien repousse violemment le deuxième rôdeur qui cherche à l’atteindre par derrière. Dans sa hargne, le dernier mort perd l’équilibre et se retrouve ainsi aux pieds de Frances qui termine justement avec donc deuxième cadavre. Le thanato lui, se concentre sur le corps rampant de celui qui l’a désarçonné. Il s’avance sans faillir pour venir éclater le crâne du mort qui craque sinistrement sous sa bottine. Ses vêtements sont recouverts de fluides corporels douteux, aucune idée de s’il pourra les récupérer - il essayera du moins.

Là, il relève la tête, avisant les alentours mais Frances s’occupant du dernier mort restant, le calme était revenu. « Eh bien, on dirait que certaines boutiques n’ont pas été totalement pillées » Certes, la plupart des vêtements, les produits de premières nécessités, mais il semblerait quand même qu'il y ait quelques boutiques de prêt à porter, pas encore entièrement vidées.

Spoiler:

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❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞

Ses deux menaces imminentes éliminées, Frances en profite pour récupérer ses armes. Le poignard d'abord, la lance ensuite. Cela lui prend quelques secondes - de trop, certainement, pour parvenir à décoincer son arme fétiche de sa prison métallique. Elle subit le recul quand elle parvient à la retirer brusquement, en un écho assez désagréable.

C'est ce qui lui fait relever les yeux vers Lisandro qui se débat encore avec deux derniers putrides. Le temps que l'afro-américaine ne parvienne à sa position, il se dépatouille déjà bien de ses assaillants. Laissant un cadavre à ses pieds pendant qu'il s'occupe du plus gênant. Hochant la tête dans son dos, la Dame n'attend pas de lui laisser l'envie de finir le plat de résistance. Sa lance de nouveau manipulable, c'est naturellement qu'elle enfonce son embout dans le rôdeur qui rampe à ses pieds, prenant le temps de s'assurer qu'il ne bougera plus en piétinant quelque peu sa tête déchiquetée.

L'accalmie retombe alors pour le binôme, qui peut se permettre de souffler. Elle opine du menton à la remarque de son partenaire, rebondissant dessus : « Mhm, on a peut-être quelque chose à en tirer. Vérifions les rapidement, et rentrons ensuite. » Déjà, elle prend les devants, presque impatiente. Jetant un regard par-dessus son épaule pour s'assurer que Lisandro la suive, car elle compte bien également faire le bilan de leurs petites affaires en chemin.

(c) semper eadem