« D’accord alors… Que nous reste-t-il des premières recherches concernant la Bombe S ? » Qu’il demande à Bonnie à travers le masque qu’elle lui a imposé de porter depuis qu’il avait contracté une pneumonie des suites de la tempête.
Depuis l’arrivée de Joshua, Friedrich avait pu déléguer certaines recherches pour s’intéresser aux spores récupérés il y a quelques mois avec Stanley et Logan. Ils avaient avancé avec prudence - énormément de prudence. Pour savoir s’il était seulement possible de contrôler les effets de ce champignon. Avec Bonnie, ils avaient entrepris de l’étudier, de le développer et d’observer ses diverses réactions, mais ils n’avaient pas encore déterminé si réellement cette bombe était faisable. Mais avec la tempête que Fort Ward avait essuyé dernièrement… Eh bien. Beaucoup de choses avaient été détruites, des recherches, des spécimens, des échantillons alors… Qu’en était-il ? Il craignait de devoir repartir de zéro - sur ce sujet-là du moins.
« La priorité va être de remettre le laboratoire en état de marche et de remettre en route la fabrication des vaccins et des médicaments dont nous avons besoin mais dis-moi, Bonnie… Est-ce qu’on doit recommencer de zéro ? » Il tousse un peu, détournant la tête parce que malgré son masque eh bien, il sait à quel point la scientifique a horreur des microbes. Il savait bien que ces recherches allaient être en stand by pendant un moment - le projet demandait déjà à la base, des ressources presque trop grandes. La pression qui pesait sur ses épaules n’allait faire qu’augmenter, mais soit ; Stanley n’aurait qu’à prendre son mal en patience. Le responsable scientifique avait d’autres priorités à gérer.
Le point avait été fait avec les responsables et l’équipe la veille. Tout le monde savait ce qu’il lui restait à faire, mais il avait décidé de prendre Bonnie à parti quelques minutes pour faire le point sur ce projet qu’ils menaient à eux deux. Quelque part, cette idée un peu folle était un peu leur bébé - si on pouvait parler ainsi. Les débuts avec elle avaient été un peu timide, il avait fallu du temps pour que la jeune femme cesse de l’appeler par son nom de famille, aujourd’hui le discours était tout autre. La preuve ; elle n’avait accepté cette réunion que s’il prenait soin de porter un masque buccale et qu’il se plierait à garder une distance de sécurité d’au moins deux mètres avec elle. Ce qu’il avait finalement accepté de bonne grâce, même s’il avait une fois levé les yeux au ciel. Au moins, la jeune femme s’affirmait - avec lui du moins.
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Sujet: Re: Damage Case Mer 27 Juil 2022 - 18:22
Une tablette de notes entre les mains, je parcours mes notes rapidement, même je si connais par cœur quelles seront mes réponses.
- Nous avons perdu énormément d’échantillons. C’est une fatalité du manque de courant et tous nous en sommes conscient. Je n’apprends rien à Friedrich. Nous avons pu en sauver quelques-uns cependant que nous avons entreposé dans certains frigos de façon sécuritaire à l’extérieur du laboratoire. Nous avons beaucoup de travail devant nous, spécialement au niveau de la mutagenèse du virus. La bombe S me semble être un objectif atteignable, mais nous pouvons être encore plus prévenants et efficaces avec le virus que nous y intégrerons.
Cela n’est que mon opinion bien entendu. Mon supérieur et les siens pourront prendre une décision à ce sujet.
- Je crois que de répandre le virus tel quel serait une paresse professionnelle et je me permets de le souligner Friedrich. Maintenant que j’ai une place assurée ici, je me permets d’être plus franche. Spécialement puisque cela créera la variété plus forte de rôdeurs, mais aussi le type « immortel ». Cela ne serait pas à notre avantage sur le long terme.
Il s’agit de ma simple opinion professionnelle, autrement je n’ai aucun scrupule à utiliser une telle arme.
- Nous ne recommençons pas à zéro, fort heureusement, mais nous avons fait un pas vers l’arrière. Il nous faut relancer beaucoup de choses à la fois et il nous faut prioriser c’est une certitude. Les vaccins et les médicaments sont effectivement le plus importants. Si l’un de nous tombait malade ou mutait… nos recherches en souffriraient. Oui, je pense d’abord aux scientifiques, mais tous les autres petits engrenages qui nous permettent d’effectuer nos recherches s’en trouveraient également affecté. Nous prendrons un peu de retard sur le projet de la Bombe S, mais nous le rattraperons selon moi. Je travaille sur ce projet après tout, je connais mes capacités.
Pour l’instant toutefois, nous devrons-nous attelez à la production masse des vaccins et des différents médicaments que nous produisons. Il n’y a aucun doute ici, c’est la priorité numéro, même si elle est ennuyante en comparaison à l’arme biologique qui me tient éveillée la nuit.
« Quel gâchis néanmoins… » Souffle-t-il, compte tenu de toutes les avancées qu’ils avaient pu faire récemment. Si leurs projets annexes n’étaient qu’aux balbutiements avant la tempête, ceux-ci étaient quasiment remis à zéro et surtout, remis en arrière-plan de leurs priorités actuelles. Les vaccins, les médicaments, tout le stock de Fort Ward était à refaire - une fois que l’électricité serait rétablie. « Nous avons suffisamment d’échantillons pour nous éviter un nouveau passage au bunker ? J’ignore si les échantillons là-bas sont encore analysables. J’ai pris soin de refermer les lieux le plus hermétiquement possible mais, avec le temps et la tempête… Au moins nous pourrons repartir ce ceux-ci quand le moment sera venu. » Souffle-t-il, agacé par sa toux persistante et le temps irrévocablement perdu.
« Voyons Bonnie, je ne me serais pas permis d’utiliser ces spores en l’état, sinon il nous suffirait de les conditionner tels quels et de les livrer à Stanley pour créer une nouvelle horde de Super-Rôdeurs… Ou pire, comme tu dis. » Non, bien sûr que non, il ne souhaitait pas se risquer à une telle folie. « Je comptais demander l’aide du Dr Saint-Germain pour nous aider dans la tâche. Mais si on peut inoculer une contre-mesure à notre problème et le contrôler alors… Ce serait une façon facile et rapide pour contaminer toute une population. Un gène d’autodestruction serait un petit miracle. Je ne doute pas qu’on y arrive… La question serait plutôt de savoir quand, n’est-ce pas ? » Demande-t-il, de façon rhétorique avant de pencher la tête en arrière. C’est fou comme celle-ci lui semblait lourde depuis qu’il était tombé malade.
« Dire que j’ai osé me plaindre d’un manque de challenge avant cette tempête et nous voilà à devoir reprendre les bases comme cinq ans auparavant… » Il soupire, un peu las de toutes ces embûches qui leur tombent dessus, mais… cela aussi faisait partie du challenge, n’est-ce pas ? Il suffisait de voir tout ce qu’ils étaient parvenus à créer avec presque rien comme matériel pour voir à quel point ils étaient loin, quoi qu’il puisse soupirer depuis la coupure d’électricité.
« La Bombe S est un projet aussi fou que dangereux, n’est-ce pas ? » Qu’il lui demande, en guettant dans son regard cette petite étincelle qui répondait à la sienne depuis que le projet fou de Stanley avait été posé sur la table. Est-ce que c’était seulement possible ? Il l’espérait. Mais il était d’accord avec Bonnie, lancer une telle arme sans garantie, sans contrôle était du suicide pure, et de la paresse professionnelle. Il n’avait suffit que de ce qualificatif pour le pousser à prouver le contraire à ses détracteurs. On ne dirait pas de son équipe qu’ils ne pensaient pas aux conséquences et aux garanties de leur projet de Bombe S.
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Sujet: Re: Damage Case Lun 8 Aoû 2022 - 23:54
- Serait-il judicieux alors d’aller jeter un œil à ces échantillons ? Quitte à en faire le tri ? Ceux qui seront toujours analysables seront un ajout qui sera la bienvenue, je crois.
Je n’ose pas trop espérer cependant. Les conditions de nos jours ne sont pas aussi optimales qu’elles l’auraient été autrefois. Je suis toujours ébahie par les avancées de Fort Ward, par nos moyens ! Toutefois, il ne faut pas jouer de naïveté pour autant.
Je suis grandement et amplement satisfaite par la réponse du Docteur Eden au sujet des spores. Nous sommes définitivement sur la même longueur d’onde et il m’est agréable de le redécouvrir. J’hoche de la tête et inscris le nom du Docteur Saint-Germain afin de pouvoir aller la réquisitionner. Toute aide professionnelle est importante et j’ai ouï-dire que cette scientifique était à la hauteur.
- Il s’agit de la question ultime Friedrich. Que je lui réponds avec une pointe de complicité.
Le temps. Seule variable incontrôlable et capricieuse avec laquelle il nous faut composer. Je crois que tout est possible, mais le verrons-nous de notre vivant ?
- Ce sont les difficultés qui nourrissent notre motivation à mes yeux. Les challenges sont là pour que nous les relevions et dépassions nos attentes initiales. C’est du moins ainsi que j’ai toujours abordé mon travail et ses énigmes me gardant bien éveillée la nuit.
Nous en revenons toutefois à ce projet incroyable et je ne peux retenir mes yeux de briller de mille feux. Dire que je suis passionnée, intriguée, motivée seraient des euphémismes. Ce projet m’obnubile au plus haut point. Il serait incroyable d’arriver à faire muter ce virus à notre avantage et de pouvoir s’en servir contre nos ennemis. Les ennemis de la science !
- Imagine un peu toutes les retombées Friedrich ! Déjà, de pouvoir laisser ce virus s’autoannihiler… De pouvoir l’utiliser pour nous défendre, de pouvoir en prédire certaines mutations. Nous serions responsables de ces avancées, de ce contrôle, de cette compréhension. N’est-ce pas excitant ?! Pour moi du moins, il n’y a jamais rien d’une telle ampleur dans mon esprit.
Il hoche la tête à ses paroles. « Nous pouvons y regarder tout à l’heure, si tu es disponible. J’espère qu’ils sont encore assez nombreux, le bunker trouvé n’est pas vraiment l’endroit que je souhaite revisiter de si tôt. » C’était lugubre, sale et rien ne leur avait réellement indiqué que le danger n’était plus présent - après tout, les portes étaient restées closes malgré leurs tentatives, pas vrai ?
Il écoute ensuite la jeune femme, avec une étincelle curieuse dans le regard. « J’aime ta vision des choses, Bonnie. Nous avons ça aussi en commun. » Qu’il se permet, avec une complicité somme toute professionnelle - non parce qu’il lui semblait avoir suffisamment tenté ses chances avec ses collègues féminines que pour réitérer l’expérience. Il rit de bon cœur. « Ça l'est oui. » La question ultime.
Il prit le temps de réfléchir quelques instants avant de répondre : « Je crains juste que les moyens nous manquent… Je travaillais déjà sur un moyen d’éradiquer le cancer jusque dans nos gênes à l’époque où la technologie était là, sans cesse en évolution et mes recherches n’aboutissaient pas à grand-chose… Alors, j’aimerai vraiment pouvoir partager ton enthousiasme même quelques instants. » Et peut-être que quelques secondes, il l’avait partagée. Mais la complexité de la tâche était quand même trop présente que pour être ignorée. « Mais c’est peut-être un monstre un peu trop gros pour nous. » Défaitiste ou réaliste ? En tous cas, il n’aurait pas la prétention de croire que cet objectif serait rapidement atteint. Leurs moyens n’étaient pas aussi performant qu’avant toute cette épidémie, mais est-ce que cela le ferait renoncer pour autant ? Ce serait mal le connaitre.
« Ca ne m’empêchera pas de relever le défi, cela dit. Et j’y mettrais tous nos moyens - même s’ils sont bien moindre qu’avant. » Qu’il finit par lui assurer, en y mettant un peu plus de confiance et surtout d’espoir. Ce n’était pas très scientifique, l’espoir, mais il fallait bien que tout ça démarre de quelque part. Il suffisait d’une étincelle dans le regard, une envie folle de se dépasser pour se mettre au travail. Et cette étincelle, ils l’avaient tous les deux.
Le généticien se releva de son siège pour se diriger vers l’une des armoires métalliques de son bureau, à la recherche de quelque chose. « Peut-être que si je remettais la main sur mes travaux de l’époque, on pourrait peut-être s’en servir au cas où il y aurait une piste à suivre… Après tout, le gène du cancer ressemble un peu au virus… Ils sont tous deux inscrits dans notre génétique. Il y a peut-être des idées à prendre pour y parvenir. » Il n’était pas vraiment sûr de les retrouver. Le temps avait fait son œuvre, et ces recherches étaient partie en arrière-plan de tout face à la menace du virus H1R1. Et pourtant … « Les voici ! Mais… » Le dossier n’était plus aussi propre et intact qu’à ses débuts. « Mes notes ont pris sept ans dans les dents, avec toutes les péripéties que nous avons connues, elles n’étaient pas vraiment prioritaires à sauver. » Cela étant, il ouvre le classeur qui les contenait et étale un peu ses feuilles. A moitié effacées, parfois illisibles ou déchirées. Il était un peu dépité, c’est vrai. « Il faudra que je m’y penche à nouveau pour retirer ce qui peut nous servir… » Souffle-t-il, devant l’étendue du désastre. Il fallait dire qu’il s’agissait aussi de plusieurs années de recherches non aboutie, réduites à presque rien.
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CASIER DE SURVIVANT
Sujet: Re: Damage Case Lun 12 Sep 2022 - 19:34
- Oui, je peux m’absenter du laboratoire pour aller au bunker. L’endroit ne m’enchante guère de ce que j’ai pu entendre d’autres collègues.
J’aurai masque et gants et je prendrai une douche en rentrant, tout simplement. Je suis ravie de voir que Friedrich et moi avons plus ou moins la même vision. C’est réellement indescriptible comme sensation, comme si mon cœur était un peu plus gros, tant il était rempli de fierté, d’excitation et de motivation. Je ne suis pas celle qui a le plus de verve, soyons honnêtes, mais les émotions sont là et bien présentes néanmoins.
Puis, d’entendre mon supérieur me parler de ces projets d’avant, de l’éradication du cancer à même nos gènes… Cela me fait rêver. J’ai un profond respect pour Friedrich, de l’admiration même. J’ai de la chance d’être aussi bien entourée au laboratoire. De pouvoir échanger sur différentes disciplines avec des experts.
- Je comprends. Je ne sais pas si nous verrons les résultats escomptés de notre vivant, à dire vrai. C’est ainsi que va la science. Le temps est l’irréductible facteur pour toute avancée. Cela n’entache en rien ma motivation cela dit.
Et je suis heureuse lorsque Docteur Eden le confirme également pour sa personne. Je l’observe d’ailleurs se lever et aller vers l’une des armories métallique. Curieuse, j’attends bien évidemment patiemment de voir ce qu’il en ressortira. Les explications tomberont rapidement, logiquement. Ses notes donc, je me penche un tout petit peu sur le côté pour voir le contenu de cette armoire, pendant que Friedrich fouille son contenu. Une piste intéressante est soulevée par mon supérieur et je souris bien malgré moi quand il s’exclame avoir trouvé ses notes. Je me lève de mon siège et m’approche, tandis qu’il ouvre son classeur.
Effectivement… les pages ont souffert du temps et des difficultés de la survie d’aujourd’hui. J’ai une petite moue déçue sous mon masque, mais je sais également que son auteur est bien devant moi, une chance pour rétablir tout ce savoir.
- Si je peux t’être utile d’une façon ou d’une autre. J’espère qu’il n’hésitera pas. Je suis… électrique à dire vrai.
Tous ces projets, ça me fait un bien fou, comme jamais en fait.
« Seulement si tu le sens, je ne t’y contrains pas. » Dit-il, en sachant pertinemment que la brune avait quelques difficultés à l’idée de retourner dehors. Il comprenait, le confort et la relative sécurité du Fort, on s’y habituait bien vite. Ce n’était pas pour rien qu’il n’était pas lui-même des plus aptes sur le terrain. Mais les choses changeaient - parce qu’il le fallait bien.
Se replonger dans le passé avait quelque chose d’assez agréable en réalité, et il sentait Bonnie l’écouter. Il s’agissait de travaux si anciens à présent, cela lui semblait être une éternité. L’autrichien hocha la tête aux propos de sa collègue : « On ne nous oubliera pas, de toute façon. Nous sommes à l’origine de ces recherches… Et puis il y a le vaccin. » Les ratés seraient - du moins l’espérait-il - imputés à son prédécesseur, quand celui-ci lui reviendrait, à lui et à son équipe. Son équipe. La direction prise alors était plus collective - mais non moins ambitieuse. Cela faisait longtemps alors, que le généticien lorgnait sur la place de Davis, en désaccord avec les décisions prises par ce dernier. Il avait pu ainsi jouer avec ses propres règles et montrer de la transparence là où ils pouvaient se le permettre. On se souviendrait de lui, oui. Même si à l’heure actuelle, leur valeur n’était reconnue que par bien peu.
Retrouver ses anciennes notes semble lui donner un second souffle mais… Il ne restait plus grand-chose. « Eh bien… Si tu as envie d’essayer de décrypter ce qui reste… J’avais un disque dur également… » Il montre le boîtier à l’aspect assez intact encore. « Mais il faudrait sans doute demander à Cole pour voir s’il est encore récupérable. Puis je ne sais même pas si ces travaux peuvent réellement nous aider… Même si, j’imagine que tout piste est bonne à prendre n’est-ce pas ? » Demanda-t-il, en relevant le regard vers Bonnie qui semblait l’observer avec des étoiles plein les yeux.
« Je suis sûr qu’on y arrive… Je te les laisse si tu veux. » Dit-il, en poussant vers elle les notes et le disque dur. « Si tu trouves quelque chose d’exploitable, on pourra peut-être coupler cela avec nos projets. En attendant, il va falloir attendre que les travaux se terminent pour continuer convenablement… » Souffle-t-il, en observant autour d’eux les dégâts encore visibles sur le bâtiment; La tempête avait emporté tellement de choses et remis à zéro leurs études sur sujets vivants. Mais bon, une fois reconstruits les box abriteraient probablement vite de nouveaux sujets à étudier.
Fin août 2022.
L’électricité rétablie. Les travaux terminés. Et les box ? De nouveaux habités. Pas d’erreur cette fois-ci, aucun des spécimens n’était âgé de moins de vingt ans. Cela restait toujours aussi difficile d’adopter cette attitude clinique en leur présence. Mais à force, on s’y faisait. Friedrich du moins, parvenait à s’éteindre plus facilement ces derniers temps. Dire que l’absence de Calypso à la maison en était la cause ne serait pas vraiment un mensonge. Le généticien s’était enfermé encore plus dans le travail depuis qu’elle avait déménagé. Alors forcément, il s’y perd un peu.
« Bonnie ! Il est tôt. » Dit-il, en reconnaissant la jeune femme qui descendait dans les sous-sols réamménagés du laboratoire. « J’avais envie de voir si l’injection d’hier soir avait fait un quelconque effet mais… Je pense que c’est encore un échec. Et s’il doit y en avoir un… Le temps d’incubation est trop long… » Souffle-t-il, évidemment déçu. Ils n’étaient pas aux premiers essais, mais annihiler un virus capable de s’autodétruire était une prouesse qui ne s’improvisait pas. Dans les bras de la brune, il aperçut ses notes. « T’ont-elles appris quelque chose qui pourrait nous aider ? » Puis il lui montre le spécimens qu’ils avaient testé hier soir. « Regarde, il ne s’est même pas transformé… La solution B13 était probablement trop forte par rapport à la solution A12 » Pourtant, il était persuadé que l’équilibre n’était pas si loin.
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