Sujet: We haunt ourselves - Mar 5 Juil 2022 - 21:55
Gabriel avait juré en espagnol, quand elle s'était décidé. Mais qu'importait. Si en d'autres circonstances l'idée l'aurait fait sourire, la mort d'Edwin et la fatigue liée au déménagement ou à l'absence de Peter ne l'aide en rien à lâcher ne serait-ce qu'un sourire alors qu'elle termine de préparer son sac pour le nettoyage intégral, attendant devant la demeure en compagnie de Gabriel qui l'observe d'un air sans doute inquiet. Cet endroit est parfait. maintient fermement la brune. Elle l'avait repéré sitôt qu'ils étaient arrivés ici, après tout. Faisant signe à l'hispanique qu'il pouvait rentrer tranquille alors que Anya et Tori arrivaient, esquissant un bref sourire à leur arrivée. Merci de m'accompagner. souffle la brune sans mot dire, jetant un bref regard à Anya. Tu te remets ? La petite n'avait pas été ménagée après tout depuis son arrivée. Entre la pneumonie des uns, la mort de Clara, Saul et maintenant Edwin... Y penser lui fait fermer les yeux pour refouler un début de larme, s'interdisant de craquer comme depuis le jour annoncé de sa mort, préférant plutôt inspirer profondément en indiquant la masure.
Il y à ... Un souterrain, qui relie l'endroit à notre habitation avec Elena. explique t-elle rapidement au duo avant de pousser la porte, faisant soulever un nuage de poussière du hall, alors qu'elle avise les escaliers menant à un étage supérieur. Pas de morts pour l'instant, mais les râles en écho en disent assez sur la présence potentielle, alors qu'elle ouvre la première pièce qui pourrait faire un bureau parfait. Parfait, si on omettait le cadavre au crâne explosé allongé sur le dit bureau, ou le second encore menotté à un vieux chauffage avec une seringue encore plantée dans le bras.
Je vous l'accorde, ça donne pas envie. Mais ça va aller avec un coup de balais et une fois qu'on aura viré cette odeur... assure la sexologue en venant se saisir de son poignard, fermement décidé à l'enfoncer dans le premier cadavre qui tenterait de l'empêcher de récupérer cette batisse pour elle.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Mer 6 Juil 2022 - 1:09
Trois arbustes… Quatre arbustes… Cinq arbustes…
Anya termina son comptage nerveux en touchant le dernier tronc sur le chemin. Puis elle trottina rapidement et rejoignit Tori pour se caler sur ses pas en silence. Ses yeux curieux observèrent la jeune femme, jusqu'à ce que celle ci la regarde à son tour, ce qui la fit baisser la tête avec timidité. Déjà plus d'une semaine qu'elle était là et si au moins sa méfiance animale à l'égard de l'asiatique s'était éteinte, se montrer plus ouverte était un pas encore trop grand à franchir. Pour masquer son trouble, elle observa autour d'elle le chemin qu'elles empruntaient et qui menait à une vieille bâtisse assez imposante. C'était la première fois qu'elle sortait réellement de la maison dans laquelle la faction l'avait logée lorsqu'ils l'avaient sauvée de la noyade et recueillie généreusement. Les premières quarante-huit heures, il fallait l'admettre, n'avait pas été des plus simples… À vrai dire, elle avait passé la moitié du temps planquée sous le lit qu'on lui avait prêté ou recroquevillée dans un coin, regardant avec méfiance toute personne entrant dans la pièce. Puis il y avait eu les maladies… et les morts… Comme un rappel violent de la fatalité qui s'était imposé à tout le monde. Et si elle n'avait pas vraiment connu les disparus Anya s'était sentie étrangement… frappée par le malheur qui avait envahit ses hôtes… Tout doucement, comme un animal s'approchant d'une personne blessée, elle avait alors commencé à sortir la tête de sa bulle de crainte et de sauvagerie, aidée par la douce prévenance qu'avait montré Tori à son égard. Lentement, sa peur s'était changée en une timide curiosité envers ces personnes accueillantes et pourtant abattues par tant de malheurs. Il avait fallu encore plusieurs jours pour qu'elle ose sortir dehors et encore, ça n'avait été que pour tourner autour de la maison et reprendre ses "rituels" névrotiques pour se calmer. Puis le matin même, Tori était venue sans détour lui proposer de venir les aider elle et Faith à réhabiliter un lieu pour une future infirmerie dont la faction avait bien besoin. Anya avait hésité, angoissée à l'idée de voir d'autres personnes… Elle ne savait pas si c'était le regard de Tori, l'empathie qu'elle ressentait malgré elle de plus en plus pour ses hôtes, où la culpabilité de n'avoir rien rendu en retour, mais elle avait finalement accepté.
Serrant Teto, dont elle se séparait de moins en moins, contre elle, la fillette continua de trotter à côté de la jeune femme, légèrement en retrait, jusqu'à ce qu'elles arrivent devant Faith qui les attendait face à la bâtisse. Face à la question et le regard de celle ci, Anya baissa de nouveau les yeux et hocha doucement la tête en guise de réponse. Parler et exposer son bégaiement était pour l'instant une étape qu'elle n'était pas parvenue à franchir avec ses bienfaiteurs. Elle écouta néanmoins avec attention les indications de la jeune femme sur la bâtisse et attendit que celle ci et Tori soient rentrées pour leur emboîter le pas.
L'intérieur lui fit ouvrir de grands yeux curieux, observant la ruine poussiéreuse qui avait dû autrefois être un endroit magnifique. Le son de grognements lointain qu'elle perçut lui fit cependant se rapprocher sans s'attarder des deux adultes. Faith poussa une porte et Anya, s'y engouffra à sa suite, vérifiant nerveusement que le couteau de combat de sa mère se trouvait bien dans la poche de son sweat. La scène macabre qui s'offrit à elle dans le bureau la fit se stopper quelques secondes. Mais voyant l'évident état de mort définitive des deux personnes présentes, elle osa s'avancer, bien décidée à aider maintenant qu'elle était là. Curieuse, elle s'approcha du premier meuble et souffla dessus, dégageant un nuage de poussière qui la fit éternuer. Posant Teto dessus comme une sentinelle, elle attrapa un vieux bibelot en métal qui se trouvait sur le meuble et l'observa, curieuse. Elle tourna finalement les yeux vers Faith à sa réplique et jeta un coup d'œil aux alentours, se disant que ça serait sans doute plus long à nettoyer que le camping car où elle habitait à l'époque.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Mer 6 Juil 2022 - 11:54
Son ventre est creusé par l'inquiétude. Elle n'a pas réussi à bien manger, ou à bien dormir, surtout ces derniers jours. Sa crève ne la quitte pas, une mauvaise toux lui crispe encore les poumons et ça ne va pas en s'arrangeant. Après la tempête et la pluie, Tori est passée par une longue période sans pouvoir sortir de son lit, voilà un petit moment maintenant qu'elle peut recommencer à vivre normalement. En sachant qu'elle y a réchappé sans plus de dommage. Ce n'est pas le cas de tout le monde, puisqu'ils ont dû recommencer à creuser des tombes.
Saul, Edwin et Clara. Trois tombes, dans ce nouveau lieu qui devait être leur refuge. Où, selon les mots de Keira, ils seraient enfin en sécurité. Avec un Peter absent toujours, et l'impossibilité de rétablir les communications aussi facilement, l'ambiance n'est pas au beau fixe. L'angoisse la ronge en même temps que le chagrin d'avoir perdu ses proches. La japonaise n'a plus assez de larmes à pleurer, et n'est suspendue qu'à la résolution de ce conflit. De même, la présence d'Emmett toujours dans leurs rangs la terrifie, mais elle tâche de le cacher - comme elle peut.
On attend d'elle qu'elle soit courageuse, n'est-ce pas ? Alors, elle va l'être. Elle ne sait juste pas comment. Encore moins devant cette bâtisse qui donne l'impression d'une maison hantée. Une grimace lui échappe, qu'elle porte vers Faith : est-elle sûre de vouloir faire son infirmerie là-dedans ? Combien de fantômes vivent là-dedans ? La précédente infirmerie ne lui a pas suffi, avec sa fuite de gaz ? Elle a un soupir, en saisissant sa hachette. Mais avant de rentrer, elle se tourne vers Anya.
Un temps, elle retire le sifflet de son cou pour venir le tendre à la jeune fille. Elle lui montre où elle doit le mettre, pour ne pas le perdre. Tu souffles dedans si tu as un problème, signe-t-elle doucement. Comme cette dernière n'est pas familière avec le langage des signes, la japonaise essaie de rester simple. Pour se faire comprendre par la jeune fille. Même si elle compte éviter de la voir quitter ses côtés. Question de sécurité, la mort de Clara l'a suffisamment remué pour avoir envie de perdre une autre enfant.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Sam 9 Juil 2022 - 12:08
Sa dague s'enfonce sans cérémonie dans le crâne du mort accroché au chauffage, le retirant sans même lui jeter un regard. Préférant plutôt se concentrer sur l'environnement actuel, qui pour l'heure n'a rien d'accueillant, ni même de propre. Mais en se projetant un peu, ils pourraient faire quelque chose de bien, elle en était persuadée. Et éviter de nouvelles morts... D'y penser, son coeur se serre à nouveau, s'interdisant de penser à Edwin Saul ou Clara, avant de reprendre en avisant Tori qui donne son sifflet à Anya.
Elle demande à ce que tu souffle dedans, si tu vois un problème, d'accord ? sa voix se fait plus douce en parlant à la cadette de leur groupe, venant se saisir d'un couteau à sa ceinture pour le lui tendre. Tu sais te servir de ça ? demande t-elle, avant de ramener son regard vers les deux corps inanimés. Je propose qu'on les jette directement par la fenêtre. Ca fera de la place, et on aura plus qu'à les traîner vers la plage pour les brûler, non ? Une fois sûre que celui encore semi allongé sur le bureau ne se relèverait pas du moins. Mais son crâne explosé par une arme à feu ne devrait pas leur offrir de mauvaise surprise, alors qu'elle commence déjà à s'affairer pour pousser sur le côté tout ce qui ne leur sera pas utile. Une vieille table, quelques chaises poussiéreuses qui ne tenaient même plus droit... Jusqu'à ce qu'un détail n'attire finalement son attention, non loin d'elle. Plissant le regard en avisant le mur ou le papier peint défraîchi semble sur le point de tomber en lambeaux, venant se saisir d'un morceau pour le tirer avec lenteur, dévoilant un mur sous la tapisserie, et quelque chose qui la fait froncer les sourcils. Murde Penchant la tête sur le côté, en se demandant si le reste n'est pas caché sous le reste de papier peint, haussant les épaules. Pas de quoi l'inquiéter réellement.
Qui se dévoue pour m'aider à bouger les squatteurs ? qu'elle demande en venant ouvrir la fenêtre non sans forcer un peu pour déloger la crasse qui la bloque, un filet d'air marin venant d'office s'engouffrer dans la pièce.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Sam 9 Juil 2022 - 22:48
Lorsqu’elle se tourna vers elle, Anya regarda aussitôt Tori avec curiosité. Une curiosité qui ne fit que redoubler alors qu’elle retirait le sifflet de son cou pour lui tendre. La fillette regarda l'objet un instant, indécise. Elle avait remarqué que la jeune femme portait presque toujours ce pendentif sonore sur elle, pourquoi voulait elle soudain le lui confier ? La concernée sembla entendre sa question muette car aussitôt elle accompagna son geste de mouvements de mains précis. La petite sauvageonne observa ses signes avec attention, semblant un peu perdue et en plein doute. Elle avait eu l’occasion d’apprendre le mutisme de la japonaise, et de comprendre qu’elle s’exprimait le plus clair du temps avec ces gestes qu’elle avait identifié, grâce aux livres que lui ramenait sa mère autrefois, comme le langage des signes. Rapidement fascinée, la première chose qu’elle avait essayé en sortant de sa bulle de crainte avait été de tenter de comprendre la signification de ces mouvements précis. Chose plus difficile à dire qu’à faire en si peu de temps, mais si elle avait l’impression d’y mettre beaucoup d’attention.
Malgré la lenteur délicate que mit Tori à reproduire ses gestes de langage, Anya se troubla en réalisant qu’elle ne parvenait pas à les décrypter. Elle releva un regard plein d’excuses à la jeune femme, presque honteuse. Heureusement, Faith vint rapidement à son secours en lui offrant la traduction. Anya regarda l’objet, encore plus impressionnée. Elle hésita, puis le saisi avec délicatesse comme s’il s’agissait du plus précieux des trésors puis le passa autour de son cou. Elle remonta de nouveau ses yeux vers ceux de Tori et, s’appliquant du mieux qu’elle pu, elle signa un “d’accord” maladroit en tournant ses poings vers le bas. Elle voulu tenter un sourire à la jeune femme mais s’en résultat seulement un tic de sa joue. Elle n’y parvenait toujours pas.
Faith s’approcha alors d’elle, lui tendant un objet à son tour : un couteau, sorti de sa ceinture.
“Tu sais te servir de ça ? ” demanda t’elle.
Là, Anya émit une sorte d’exclamation et remit la main dans la poche de son sweat pour en sortir le couteau de combat de sa mère qu’elle dégaina doucement devant la jeune femme pour lui montrer, hochant rapidement la tête. Elle était loin d’être certaine de pouvoir réellement se montrer utile en combat, mais elle était bien décidée à aider, alors elle leva un visage qui se voulait plein de conviction vers Faith. La proposition de celle-ci tomba quand au sort des deux corps de la pièce. Anya ne répondit pas mais s’approcha avec curiosité du corps étendu sur le bureau, rangeant de nouveau son couteau. Elle se stoppa à quelques centimètres et s’appuya sur le bureau de ses mains pour mieux voir. Des cadavres elle en avait déjà vu comme la plupart des survivants de ce nouveau monde et même du haut de ses douze ans, ça ne la choquait plus vraiment. Penchant la tête sur le côté pour observer l’homme qui s’était apparemment donné la mort, elle avança doucement son doigt et “poqua” sa tête. Pas de réaction… Néanmoins, quelque chose attira son regard sous le bureau. Elle fronça les sourcils et s’accroupit pour passer une main sur un coin du tapis rongé par l’humidité. En dessous de la carpette abîmée, elle avait l’impression d’apercevoir quelque chose sur le plancher poussiéreux. Curieuse, elle attrapa le tapis à deux mains et tira dessus, poussant une légère exclamation sous l’effort. Bruit de déchirure, un gros morceau du tissu fragilisé lui resta dans les mains. Son regard intrigué observa enfin ce qui se trouvait en dessous.
Un étrange symbole… peint à même le sol… dans une teinte rouge sombre… Anya tourna la tête dans plusieurs sens pour tenter de comprendre cet étrange graffiti. On aurait dit… Une étoile, mais avec des dessins dessus. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose dans ce symbole la mettait plus mal à l’aise que la présence des corps dans la pièce. Elle releva le visage vers Tori et Faith, émettant une exclamation d’appel pour attirer leur attention, désignant le symbole d’un doigt, les yeux plein de questions.
Entendant du même temps la question de Faith, elle se releva rapidement et se rapprocha de nouveau du corps sur le bureau, attrapant son haut de ses deux mains et lançant un regard volontaire aux deux femme, prête à aider du mieux qu’elle pouvait.
Spoiler:
Jet de perception réussi pour Anya (5/7), elle remarque d'autres marques étranges et glauques sous le tapis.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Dim 10 Juil 2022 - 20:01
Tori a un sourire de circonstances alors qu'Anya lui répond finalement en langage des signes. Elle apprend vite, mais c'est toujours plus simple pour les enfants, de ce qu'elle a pu remarquer. Mitsuki et Clara ont mis que quelques semaines à maitriser ses propos, souvent très promptes à proposer des traductions, pas toujours très adroites mais proches de la réalité. Peter peine parfois toujours à la comprendre, Faith fournit des efforts notables, comme tous les autres. Même Chiara se prête au jeu. Cela étant, elle a conscience qu'un esprit jeune est plus avisé pour ce genre d'exercice, le langage des signes est, en définitive, une autre langue !
Elle soupire, rentre. Au rez-de-chaussée, les morts sont gérés suffisamment rapidement pour ne pas être un problème dans l'immédiat, et chacune s'affaire comme elle peut. La japonaise se rend vers Anya, et vient l'aider comme elle peut à dégager l'un des corps. Il va sans dire que c'est elle qui transporte le plus gros du cadavre, mais feint de ne pas du tout jouer des biceps pour ça. Afin qu'Anya ne culpabilise pas trop de ne pas en faire davantage. La poussière lui arrache néanmoins une toux supplémentaire. Sa propre pneumonie a fait des siennes, et dans cet environnement chargé, elle a du mal à respirer.
Au moins, les fenêtres ouvertes aident à quelque chose. Elle reprend sa hachette en main, et s'avance dans le couloir en premier lieu. Le sol est couvert de crasse, un mélange de poussière et de poisse un peu écœurante. Près d'une chambre, Tori pousse la porte et avise un cadavre totalement défraichi sur un lit pourvu à cet effet. Le corps est presque momifié, et en s'approchant, elle constate qu'il a subi quelques mutilations. Elle l'emballe comme elle peut dans le drap pour venir le tirer jusqu'à l'extérieur, après avoir ouvert à nouveau la fenêtre. C'est en se retournant qu'elle réalise que contre le mur, la personne a réussi à graver plusieurs annotations.
Tori s'approche pour les décrypter, fronçant les sourcils. Des centaines de traits sont tracés du bout des ongles, creusés à la force de ses doigts. Elle y lit des mots comme help me, god will save me ou devil live in this house. Tori a une grimace de circonstances. Elle devine sans peine que cet endroit referme quelque chose de terrible, un passé qui a marqué jusqu'aux murs le lieu.
Sujet: Re: We haunt ourselves - Dim 10 Juil 2022 - 23:01
Au moins, chacune met du coeur à l'ouvrage. Et ça lui permet une courte seconde de jeter un regard à travers la fenêtre, sentant ses lèvres trembler légèrement à l'idée que non loin, le corps d'Edwin puisse reposer. Et comme pour John, elle à cette sensation désagréable que l'esprit de l'acteur est dans son dos à la fixer, sans chercher à lui parler. Quoi, t'as couché avec un fantôme en pensant à moi ? demande dans le silence Faith, se doutant que personne ne répondrait à sa question. Edwin n'était plus là. Ni pour s'offusquer, ni pour en rire, et encore moins pour la critiquer d'être avec un autre. S'interdisant de pleurer avant de se remettre au travail, quittant la pièce pour une nouvelle. Un vieux salon visiblement, ou est encore à l'abandon une sorte de berceau dont elle vient retirer le drap. En bon état, même. Dommage qu'il soit désormais trop petit pour Gawain, mais ça pourrait toujours être utile à quelqu'un, un jour ? Il ne lui faut que quelques minutes de plus pour pousser l'objet hors de la pièce avant de se relever d'un bond, à nouveau avec cette sensation d'être fixée par quelqu'un. Mais rien. Le néant est total, alors qu'elle vient ouvrir la fenêtre pour une fois encore aérer les lieux, mais la poignée semble refuser de tourner. Forçant un peu avant de réussir à l'ouvrir, grimaçant quand une espèce de coulis noir s'échappe des fentes. Sans doute un amas de moisissure et d'eau croupie qui la force à se couvrir le nez rapidement pour éviter l'odeur d'oeuf pourri, ouvrant la fenêtre de plus belle pour se remettre à la tâche.
Anya, Tori, vous avez besoin d'aide ? Sinon, je crois que j'ai trouvé une première pièce qui fera office de chambre ! Au moins arrive t-elle à se sentir un minimum à l'aise dans la pièce, malgré quelques petits détails gênants, comme cette chose visqueuse qui continue de s'écouler de la fenêtre, ou encore ce cendrier ... D'os ? Fronçant les sourcils en venant récupérer l'objet dans ses mains, l'observant sous toute les coutures avant de réaliser pourquoi la forme ne lui était pas inconnue. Ce n'était pas décoratif, c'était bel et bien un morceau de crâne humain, qui faisait office de dépose mégots. L'avisant sans mot dire avant d'hausser les épaules, en vidant le contenu par dessus la fenêtre. Ca serait toujours un cendrier de gagné, hein.. Mais malgré toute son assurance, quand la fenêtre vient violemment claquer plusieurs fois contre le bois elle ne peut s'empêcher de lâcher un cri de surprise, pestant en réalisant sa bêtise.
C'est rien, juste un courant d'air. Vous venez ?
Spoiler:
Perception réussie, Faith trouve un cendrier en crâne humain et une matière noire et visqueuse qui s'échappe de la fenêtre mais n'en à rien à péter concrètement. A part quand un vilain courant d'air vient éclater la fenêtre