The Walking Dead RPG

C'est une bonne idée oui. concède la blonde, avant d'hocher la tête pour promettre à son amie qu'elle ne dirait rien des informations qu'elle leur dévoile au fur et à mesure, qui lui font perdre le peu de couleur encore restante sur son visage.

Comment peuvent-ils laisser ça passer... Alors qu'ils avaient pendue haut et court une femme qui aidait les autres à avorter, en prime ? La colère monta d'un cran, alors qu'elle hoche la tête aux mots répétés de la mexicaine concernant le mot qu'elles ont trouvés. Quand à McCoy ? Si c'est vraiment lui... On vient de mettre la main dans un engrenage infernal.

Et surtout, qui voudrait le dénoncer de la sorte ? On devrait se dépêcher avant de partir. Elles auraient le temps pour un point après. Sortant de la pièce pour ouvrir une des dernières portes, restant coite une seconde devant la chambre d'enfant. Peluches, lit, tout semblait parfaitement rangé, comme les précédentes. Mais quand même. Ca valait bien le coup de chercher, non ?

Je crois que j'ai trouvé la chambre de Louise. Annonce la blonde aux deux autres, dans l'espoir qu'elles viennent rapidement lui filer un coup de main.

Where to, Miss?

To the stars.

Son regard vient aussitôt se poser sur Phoebe, et tente un sourire en hochant la tête. Je ne dis pas qu'il ne faut pas les prendre, bien au contraire. C'est même recommandé. Même si, de son côté, la danseuse serait même prête à l'attendre chez lui pour lui ôter la vie. Je dis juste qu'elle n'a pas besoin de se mêler de ça. Elle. Ses yeux se posent ensuite sur sa plus proche amie. C'est juste que tu as des enfants. Je n'veux pas que tu les perde. Même si elle a quand même déjà fait beaucoup aujourd'hui. Elle ne connaissait pas assez Phoebe pour savoir si elle avait une famille.

Apryl se contente de suivre ses coéquipières, jetant un coup d'oeil ici et là, sans vraiment servir à quelque chose. Elle regarde les dossiers qu'on lui montre, toutes les photos de ces enfants faussement disparus. Et plus le temps passe, plus elle a envie d'attendre cet adorable monsieur pour lui trancher la gorge. On regardera tout ça ailleurs. On récupère tout, et on ira se poser dans un endroit discret pour feuilleter tout ça. Parce que le temps, lui, n'est l'ami de personne. Comment peuvent-ils laisser ça passer... Parce que ce sont tous de gros enculés. Crache-t-elle à Phoebe sans retenu.

Quoi ?! Souffle ensuite Apryl, lorsque Phoebe annonce avoir trouvé la chambre de cette fameuse Louise. Elle récupère les derniers dossiers, avant de se précipiter dans la pièce. C'est.. angoissant. Bref, c'est pas le moment de perdre une minute de plus. S'empressant de fouiller dans les meubles, un peu gênée de tomber sur des sous-vêtements, elle passe aussitôt à la penderie. Entre les vestes, robes, rien. Elle fouille dans la pile de vêtements et tombe finalement sur de nombreux flacons de médicaments. Elle en prend un ou deux qu'elle montre à son amie. C'est quoi, pour dormir ? Elle aurait préférée, mais Tasya lui indique tout le contraire. Putain..

Et si cette pauvre fille cherchait à se donner la mort ? Ou alors.. Et si c'est plutôt lui qu'elle essaye de tuer ?

« Apryl... » souffle doucement Tasya, réellement touchée par l'inquiétude de son amie. « Je suis déjà mêlée à tout ça... » Elle ne peut pas abandonner maintenant ou reculer, elle est déjà impliquée dans trop d'affaires. « C'est pour mes enfants que je fais ça. » affirme-t-elle. « Pour qu'ils ne grandissent pas dans ce monde... » La mexicaine espère plus que tout qu'Eva n'aura pas à vivre dans un monde où elle sera forcée de se marier à un inconnu, où la violence à son égard sera considérée comme normale. Elle veut qu'ils deviennent des adultes libres de pouvoir choisir librement ce qu'ils veulent et non sous la pression, la contrainte d'une société cruelle et injuste.

Tasya reste interdite devant la chambre de Louise. Par respect pour l'adolescente qu'elle connait bien, elle préfère ne pas toucher ses affaires et se contente d'observer depuis le pas de la porte. Son regard se pose sur le lit, est-ce là que son beau-père l'a violée ? A quelques mètres seulement de sa propre mère et de ses frères et sœurs ? Elle sent sa gorge se serrer et les larmes lui monter aux yeux. Dans quel monde vivaient-ils ? Comment ces crimes pouvaient-ils être accepté ? L'homme qui vit là est un monstre. Il lui donne envie de vomir.

Apryl s'occupe de fouiller la chambre et tombe sur des flacons. Si à première vue, elle pensait que c'était pour dormir, Tasya la détrompe rapidement. Il y a suffisamment de doses pour tuer quelqu'un. Elle reste scotchée devant l'hypothèse de son amie. Louise comptait-elle tuer son beau-père ? Et si c'est le cas, doivent-elles la laisser faire ? Et si Louise ne s'en charge pas, qui le fera ? Qui la protègera, elle ? « Je... » Elle hésite. « Je ne sais pas comment elle a pu se procurer ces médicaments... Mais est-ce qu'on a le droit de les prendre ? Son calvaire ne finira jamais... » Elle se mord la lèvre « Mais si Louise se trompe ou si elle est soupçonnée, ça risque de lui retomber dessus. » Elle se souvient de la jeune patiente dont elle s'est occupée quelques mois plus tôt, décapitée pour avoir été injustement accusée d'avoir tué son époux. Elle ne veut pas qu'il en arrive de même à Louise. Alors, sa décision est prise, elle attrape tous les médicaments et les range dans ses poches. « Je ne vais rien lâcher, ce connard va payer pour tout ce qu'il fait. Je n'abandonnerais pas Louise. » Parce qu'en prenant les médicaments, elle sait qu'elle lui enlève tout son espoir.

« Je ne me sens pas très bien... » souffle-t-elle. « On a trouvé assez de preuves, je pense. On prend tout et on s'en va. » Les dossiers sous le bras, les médicaments dans les poches, elle se tourne vers ses amies. « On doit nettoyer toutes traces de notre passage aussi... » Il ne faut pas qu'on puisse remonter jusqu'à elles.

C'était angoissant. Clairement.

Et face à l'avalanche d'information, elle ne peut que rester sonnée. Ecoeurée, sans doute également; quoi que la colère ne prenne le dessus sur le reste. Posant une main inquiète sur l'épaule de Tasya qui annonce ne pas se sentir bien, hochant la tête à sa remarque.

Il ne nous reste pas beaucoup de temps. fait finalement remarquer la blonde, reprenant à l'attention des filles. Prends les médicaments. On range tout, on efface tout ce qui laisserait à penser que quelqu'un est venu, et on disparaît aussitôt.

Elles devraient de toute manière faire vite. Au moins pour éviter d'être prise sur le fait, ou de perdre les preuves récupérées aujourd'hui. On se partage les tâches, et on se rejoint au rez de chaussée. Qui s'occupe de quoi ? Elles iraient plus vites séparées de toute manière. Si certaines pièces avaient été sagement laissée rangées, certaines comme la première chambre d'enfant et le tiroir forcé risquait de laisser penser à un passage. Et elles devaient s'assurer rapidement d'effacer tout soupçon. Pas tant qu'elles n'auraient pas fait le nécessaire de leur côté pour stopper ce massacre.

Where to, Miss?

To the stars.

Apryl hoche lentement la tête. Elle voulait clairement l'entendre de la bouche de son amie, et ça la rassure. Récupérant déjà les médicaments qu'elle cache sous sa cape noire toujours sur le dos, Apryl lance un regard à Phoebe en tournant son doigt dans le vide. Je m'occupe de l'étage, je vous rejoins en bas. Elle aurait pas mal à faire entre cette chambre et le bureau. Et du côté des filles, le rez-de-chaussée aussi ne manque pas de boulot, entre le salon et la cave. Tu pourras en profiter pour t'asseoir un peu. Propose-t-elle à son amie, qui ne semblait pas se sentir bien.

De son côté, la danseuse se dépêche de sécuriser les médicaments, tout en profitant de ce moment pour vérifier qu'il n'y avait rien d'autre dans le placard, s'assurant au passage de remettre proprement les vêtements, ainsi que les tiroirs qu'elles ont touchés. Place ensuite au bureau, qu'elle range minutieusement, comme il l'était avant leur arrivé, même si ses gestes sont ridicules ; le propriétaire des lieux se rendra bien vite compte qu'il y a des manques.

Apryl rejoint ensuite ses coéquipières à l'étage du dessous. C'est bon pour moi, on peut décoller. Tasya, tout va bien ?

Tasya a l'impression de manquer d'air, d'avoir du mal à respirer. Cette maison et l'ambiance qu'elle lui inspire est étouffante. Tellement de choses malaisantes et insupportables se sont passés ici et continueront probablement à se produire si personne ne fait rien. « ça va aller... » souffle-t-elle à Phoebe en sentant sa main sur son épaule et à Apryl qui lui propose de s'assoir. Hors de question de les abandonner maintenant. « Vivement qu'on sorte d'ici. » Elle jette un regard inquiet autour d'elle.

Elle hoche la tête à l'intention de ses deux amies. Oui, il est temps d'y aller. Laissant Apryl s'occuper du premier étage, la mexicaine emboîte le pas à sa belle-sœur et prend la direction de la cave. « Je m'occupe de la boite à clés. » Celle qu'elle a faite tomber il y a une petite heure. Elle se met à genoux et entreprend de toutes les ramasser pour les ranger tant bien que mal dans la boite. De toute manière, le propriétaire de cette maison se rendra forcément compte de leur passage, il manque tous les documents incriminants.

Quelques minutes plus tard, Tasya est de retour au rez-de-chaussée. Elle hoche à nouveau la tête, touchée par l'inquiétude de son amie. « Oui, ça va aller. On y va ? » Plus que quelques minutes dans cette maison de l'enfer et elles pourront partir loin. Et pourtant, cela n'allège pas le poids sur ses épaules, Louise, elle, est condamnée à vivre ici et à subir toutes ces horreurs au quotidien. La mexicaine se fait secrètement une promesse : elle fera tout pour la sortir de là et pour faire tomber le monstre qui s'en prend à elle.

La porte s'ouvre et elle prend une grande bouffée d'oxygène. Désormais, son seul désir est de serrer fort ses enfants contre elle et de faire en sorte que ses documents constituent une preuve accablante contre le propriétaire de cette maison et contre le général qui couvre tout ça.

Hochement de tête a Apryl qui assure les rejoindre, alors qu'elle s'occupe de passer au peigne fin toutes les pièces qu'elle à pu visiter d'une manière ou d'une autre. Tant pis pour le tiroir forcé, rien ne pourrait suffire à masquer sa tentative, à part le refermer en espérant que personne ne l'ouvrirait de sitôt. Hésitante, avant de venir passer la manche de sa veste sur l'endroit ou ses doigts avaient effleuré le bois, avant de jeter un dernier coup d'oeil aux autres pièces, avant de rejoindre Apryl et Tasya, direction l'extérieur.

Ok, on bouge. Plus besoin de s'attarder dans cette maison de l'enfer pour l'heure. Maintenant, il fallait surtout sortir de là, et reprendre leur quotidien comme si de rien n'était. Temporairement, du moins. Apryl, tu sors la première. Ensuite Tasya, puis moi. Chacune une direction différente, histoire d'éviter de se faire surprendre. On était jamais trop prudent, moins encore quand on venait de forcer l'entrée d'une maison des horreurs comme celle-ci.

Ca va aller ? Qu'elle s'enquit néanmoins de Tasya, soucieuse. Si elle comprenait la guerre qui semblait se dérouler dans l'esprit de la brune.. Il n'empêchait. Maintenant qu'elles étaient sortie de la maison, elles auraient tout le temps d'en rediscuter à tête reposée. Venant remettre en place la dernière clé, avant de fermer la marche. Direction leurs chez elles respectifs.

Where to, Miss?

To the stars.