Je fus soulagé de voir Zi apparaître dans l’encadrement de la porte. « Tu vas bien. » Et les filles étaient avec elle. Je lui souris un peu, mais bien vite, l’ancienne psychiatre me rappela que tout le monde n’était pas encore arrivé. Je lançai un regard circulaire derrière moi. « Bah… Il y a le principal : les femmes et les enfants. Mes potes peuvent se démerder, t’inquiètes pas pour eux. Ils ont traversé bien pire et sont revenus, alors une tempête les freinera pas. » Que ce soit Logan ou Stanley, je leur faisais entièrement confiance pour retrouver leur chemin jusqu’ici comme des grands, ou se mettre à l’abri de leur côté le temps que ça passe. En plus, je ne savais même pas où chercher Logan.
« Quelqu’un a un talkie ? » Je passai dans les rangs, avec un succès assez mitigé. J’allais finalement fouiller les réserves de notre abri, pas mécontent d’en dénicher un. Adossé à la caisse de ravitaillement, je tentais plusieurs fréquences une à une. « Ici Locke. Répondez. » L’appareil ne faisait que crachoter en réponse. « Merde… Les communications sont foutues. » Et on était coincé ici, sans véhicule. Merveilleux. Est-ce qu’au moins une bouteille d’alcool traînait dans ces caisses ?
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Jet spécial : Echec.
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CASIER DE SURVIVANT
Sujet: Re: Hurricane Ven 17 Juin 2022 - 23:41
Une fois qu'elles sont toutes les trois à l'abri, Keira commence par retirer sa veste, complètement trempée. Elle l'essore et la pose sur une chaise. « Ça ne va jamais sécher. » grommelle-t-elle. La brunette passe une main dans ses cheveux, trempés eux aussi. Le pire ? Avec le vent, elle commence à avoir froid... « Quel temps de chien... » soupire-t-elle. Et encore, même un chien ne mettrait pas son nez dehors.
La gymnaste relève la tête en entendant la voix de Zi. « Un feu, bonne idée ! » Keira leur tourne aussitôt les talons. « C'est comme si c'était fait ! » Elle commence par fouiller un peu la base. Elle finit par dénicher une mallette en métal et plus loin, une palissade en bois. Elle sait comment allumer un feu, elle le faisait régulièrement sur le bateau, il y a de ça quelques années. Un bon coup de pied vient à bout de la palissade. Elle essaye ensuire de la casser en morceaux sans se rentrer une épine dans la main.
Quelques minutes plus tard, les morceaux de bois sont dans la palette et avec des allumettes trouvées un peu plus loin, elle parvient à lancer le feu. « Et voilà le travail ! » Keira s'auto-felicite tandis que les flammes crépitent. « Allez viens là ! » glisse-t-elle a Teresa en lui laissant sa place. Il ne manquerait plus que le petit choppe la crève.
La jeune femme tentait de lutter tant bien que mal contre la force du vent, qui semblait de plus en plus forte alors que la fatigue de la lutte la gagne. Elle évite un homme de justesse qui semble lui aussi perturbé par l'attraction des bourrasques : Non ! Je.. je crois qu'il y a encore des gens dehors ! Lui lance-t-elle, un peu sous la panique à l'idée de penser que des gens peuvent être blessées à l'extérieur. Si elle avait un peu plus de courage, sans doute que l'ancienne fermière serait déjà en train de faire le tour pour aider les plus fragiles à rejoindre l'abri.
Elle tient bon encore quand trois autres femmes réussissent à se mettre à l'abri, restant silencieuse lorsque l'une discute avec le dernier homme entré dans le bâtiment. Mais à l'évocation d'un feu, Lily relâche brièvement la porte pour rapidement saisir son sac, aussi trempée qu'elle. J'ai des allumettes tempête si jamais.. Fait-elle, peut-être trop doucement pour être entendue, puisque une femme réussit à allumer un brasier sans l'aide de personne. Bon, elle réussira peut-être à se trouver utile autre part. Quant à l'eau qui colle ses vêtements, elle s'en occupera plus tard. En attendant, la fermière préfère à nouveau entrouvrir la porte pour continuer à faire signe à ceux encore à l'extérieur.
Elle fronce les sourcils, sans se défaire de son inquiétude. Le principal certes, mais ça ne l'empêche pas de s'en faire pour Stanley et Logan notamment. Ils sont peut-être forts, elle craint qu'il puisse leur arriver quelque chose quand même. Merci Keira, souffle-t-elle à la jeune femme, quand cette dernière s'active pour allumer le feu qu'elle a suggéré. Elle talonne Locklan vers les éléments entreposés, terminant de regarder dans les caisses. Ses yeux reviennent vers Layla, qu'elle interroge du regard : Aucune douleur après votre chute ? s'en fait-elle pour elle.
Elle croise les doigts. Peut-être que ça se réveillera plus tard. Ils verront bien. Dans tous les cas, elle commence sa fouille doucement, déniche une couverture, des vêtements. Donc un pull qui pourrait aller à un gabarit comme celui de Logan. Devons-nous aller chercher la radio ? Linges sous le bras, l'asiatique fait demi-tour et se rend vers l'hispanique et son enfant : Tenez, Teresa, lui souffle-t-elle en lui tendant les éléments. Pour qu'elle prenne le temps de se changer et de pouvoir en faire autant avec son fils. L'aller-retour est rapide, il y a d'autres choses à utiliser dans le coin qui pourront leur être utile. Sûr, ça ne sera pas du grand luxe, pas aussi confortable que dans les tentes, rien que ça. Mais... Ils n'ont pas le choix.
Joindre le campement pourrait être dans notre intérêt et- Elle a la main plongée dans un carton de ce qui semble être de la nourriture, et ses doigts ont touché quelque chose de trop velu pour se manger... Qu'est-ce que- Elle se penche, scrute et aperçoit un rat. Un rat. Qu'elle a touché. Hiii ! Par réflexe, elle a un sursaut vers l'arrière, lâche ce qu'elle tient et qui s'écrase au sol, le rat file comme il est venu et elle a ensuite de s'écarter d'un grand pas pressé pour venir se cacher derrière Locklan : Un rat ! J'ai touché un rat ! Répète-t-elle, en panique, horrifiée.
Spoiler:
dé perception : 10/8 dé spé : succès, échec (vêtements de rechanges trop grands, une couverture)
dé vitesse pour partir se cacher derrière Locklan 5/6
Alors que l’Anglaise allait tenter de se relever d’elle-même, un visage apparut dans son champ de vision. Il s’agissait de la jeune femme qui avait fait partie de la mission des bunkers. Son nom lui échappait un petit instant, avant de lui revenir. Sonnée, Layla acceptait rapidement l’aide offerte et se remettait sur pied. Il semblait que le docteur Shèng était aussi restée en arrière pour lui venir en aide.
Leur petit trio atteignait finalement l’abri principal plus solide et Layla laissait les autres échanger un peu, fermant les yeux et essayant de retrouver ses esprits. La tempête faisait rage dehors et même cet endroit ne semblait pas hors d’atteinte pour la rage de dame nature. Se massant le front, n’osant pas vérifier la taille de la bosse à l’arrière de son crâne, l’intendante ouvrait finalement la bouche pour prononcer ses premiers mots depuis sa chute.
- Une petite commotion je crois, mais je vais bien. Répondait-elle en premier lieu. Merci à vous deux. Combien de temps serait-elle restée au dehors sans leur intervention ? Elle ne préférait pas y penser. Il vaut mieux s’organiser effectivement. Faisons état de ce que nous possédons ici. Si la tempête se calme un peu, nous pourrons toujours envoyer une équipe dehors, mais pas maintenant. Cela coulait de source, spécialement vu l’accident qui lui était tout juste arrivé.
Bon, elle commençait à rassembler ses idées, c’était plutôt bon signe et prouvait qu’elle était simplement sonnée. Retirant son manteau et le déposant de sort qu’il puisse sécher, Layla jurait entre ses dents en essayant d’essorer le pantalon qu’elle portait, se rabattant plutôt sur la longue chevelure sombre. C’était tout comme si elle avait pris une douche toute habillée. Seul son haut était sec et encore, le col était bien trempé.
Elle ne pouvait rien faire pour l’instant. Emboitant donc le pas de l’Asiatique, la jolie brune était prête à fouiller l’endroit pour rassembler les trouvailles utiles. Se dirigeant vers la caisse voisine de celle fouillée par le docteur Shèng, Layla n’eut même pas le temps de vérifier ce qu’il y avait dans sa caisse, que le cri de sa voisine lui fait presque faire un arrêt cardiaque. Figée sur place, elle découvre avec stupeur le rongeur qui tombe au sol entre elles. Par réflexe, la Britannique eut un mouvement de recul, mais mit presque le pied sur un autre rat.
- Hiiiiii ! À son tour un petit cri de surprise et de stupeur lui échappait. L’instinct prenait le dessus et Layla essayait de grimper maladroitement sur une caisse.
Manque de bol, ses bottes mouillées glissaient contre le bois des caisses et elle se retrouvait derrière au sol, l’air hébété. Bien sûr, cela était avant qu’un rat ne prenne la fuite après tout ce boucan, passant littéralement sur ses cuisses comme s’il s’agissait d’un raccourci.
Un deuxième cri apeuré lui échappait, alors qu’elle tentait de se remettre sur pied pour prendre ses jambes à son cou, tandis que l’Asiatique avait déjà déserté.
Spoiler:
Perception : 10/10 2 dés spécial : double échec -> Layla ne trouve que quelques chaises pliantes et des vêtements trop grands Agilité : 9/10 -> Layla n'arrive pas à grimper sur une caisse pour se mettre à l'abri des rats, elle tombe sur le cul au sol et un rat lui marche dessus
Fait chier… Fait chier… Fait chier… FAIT CHIER ! C’quoi c’bordel p’tain d’merde ?! Pourquoi faut qu’j’décide d’me paumer dans Kitsap pour échapper à tous ces bouzeux d’Fort Ward, au moment où qu’c’te foutue tempête s’abat sur c’te côté d’c’te foutu pays ?! P’tain ! Sans déconner, la cabane prend l’eau ! Y’a les vitres qui pètent, l’plancher qui craque, y’a des trombes d’eaux part d’trous dans l’toit… Sérieus’ment, c’quoi c’bordel là ?! J’me trouve un coin, peinard, et faut qu’ça parte en couille ?! J’ai tué combien d’chaton pour avoir c’karma d’merde ?! Fait chier, putain.
Heureus’ment qu’j’suis toujours prêt ! D’puis qu’j’suis dans c’te foutue cabane, j’m’attendais à r’cevoir d’la visite d’ces foutus cannibales, ou d’je n’sais pas quels autres salop’ries d’leurs races d’rôdeurs ou d’casses couilles. Mes armes sont prêtes, y’a d’quoi faire… ça d’vrait bien s’passer. J’chope mon fusil, mon calibre, m’couteau d’combat… J’vais pour choper mon sac... Et j'me casse.
J’suis obligé d’sortir et d’me foutre la gueule dehors comme un p’tain d’oiseau mouillé… Sérieus’ment, c’journée, c’est d’la merde ! Il pleut des cordes, ç’pue l’herbe mouillée d’partout… J’manque d’finir la gueule dans l’boue à j’sais pas combien d’reprises… C’carrément la merde p’tain… ça m’énerve, ça m’casse royalement les couilles tout c’te foutue merde…
J’sais pas comment j’m’y prend, ou si c’t’enfin un peu d’chance qu’me tombe d’ssus ou juste qu’j’ai du flair, j’en sais rien… Mais j’tombe sur un abri… Où y’a d’jà du monde, et des rats. J’déboule là-d’dans, armé jusqu’aux dents, grognant, ronchon, trempé jusqu’aux p’tains d’os qu’j’me coltine encore… « Hmm » P’tains d’rats… J’en écrase un. C’ça d’fait.
Bon, trouvons nous un coin où s’poser, p’tain.
Résumé:
Dès spécial : échec. Le refuge de Logan est endommagé. Dès 6 : 3. Logan prend son fusil, son pistolet et son couteau (équipement de base) + une pierre à feu + une ration de survie militaire + une veste de combat de rechange. Dès 10 (vitesse) : 6/6, réussite.
Logan entre dans le refuge où se trouvent les autres, en grognant, et en pestant, et il écrase un rat. Il cherche un coin où se poser.
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CASIER DE SURVIVANT
Sujet: Re: Hurricane Dim 19 Juin 2022 - 20:25
Pendant que je m’acharnais à tenter de contacter quelqu’un à l’extérieur, Keira s’était montrée plus efficace. Un feu timide commença doucement à réchauffer l’intérieur de l’annexe du centre de maintenance. Je levai un pouce appréciateur à son adresse, tout en continuant de tester quelques fréquences de mon côté. Ce fut Zi qui me fit relever la tête de mon ouvrage. « Plus tard. Peut-être. » Dans l’immédiat, est-ce que ça valait le coup de ressortir dehors ? « Personne ne pourra venir nous aider tant que la tempête ne sera pas calmée, alors mieux vaut ne pas compter sur le QG dans l’immédiat. » Surtout qu’ils devaient vivre une situation assez semblable à la nôtre, à l’heure actuelle.
Mais Zi jugea bon d’insister un peu. J’allais lui expliquer plus en détail mon point de vue quand elle se figea de stupeur. « Quoi ? » Qu’est-ce qui se trouvait dans ces caisses exactement ? Je manquais de sursauter quand elle me déchira les tympans d’un cri strident. « Putain ! T’es sérieuse ? » Et Layla s’y mettait aussi, comme si j’avais besoin de la stéréo ! « On se calme, les filles ! » Je me relevai d’un bond pile au moment où Zi décida de se réfugier derrière moi. « Mais qu’est-ce que tu… un rat ? » Je la fixai quelques secondes, sous le coup de la surprise, avant de partir dans un rire nerveux. « Non mais tout ce cirque pour un rat ! T’es bien une princesse, toi. » Ils cherchaient seulement où s’abriter de la tempête, un peu comme nous. J’allais y aller gaiement pour me moquer d’elles, avant de réaliser subitement. « Attends… Ca sortait des caisses de ravitaillement ? Bordel de m… » Je me précipitai vers les dites caisses pour les retourner, forçant les rats à lâcher nos provisions pour aller se réfugier ailleurs.
J’en choppais un à temps avec mon couteau, mais les autres filèrent bien vite dans d’autres interstices avec leur butin. Je dégainai aussitôt mon Beretta pour m’en faire deux de plus. Entre quelques tirs dans une tempête qui faisait ravage au dehors et nos précieuses provisions envolées, le choix était vite vu. J’avais moins besoin de mes munitions. Je fis mouche, mais pas assez à mon goût. « Il doit rester encore une demi-douzaine de ces saloperies. » Heureusement, si les filles étaient inutiles, Logan venait de faire une apparition musclée à l’entrée de l’abri. « Tu tombes bien, mon vieux. T’as pas croisé Stan ? »
Spoiler:
Jet de tir : 4/8. Locklan retourne les caisses de ravitaillement pour chasser les rats et en élimine trois de plus.