The Walking Dead RPG

Bon. J’suis v’nu ici pour m’faire oublier, et surtout, pour oublier tous ces enfoirés d’fils d’catins. J’me suis éloigné d’c’te foutue psychologue, et d’ces foutus Remnants qui baignent dans l’luxe, parce qu’j’en pouvais plus d’n’être qu’une grosse merde à leurs yeux. J’me suis aussi barré, t’simplement parce qu’personne m’en a empêché. Avec c’t’histoire avec les Oblivions, ces enfoirés d’enfants d’putains… J’supporte plus les gens… June à accepté d’me laisser m’foutre au vert mais j’sais pas pour combien d’temps…

Mais me r’voilà dans l’action. J’sais pas trop quoi en penser. J’voulais rester dans mon coin, m’foutre au vert comme j’disais, mais Stanley r’cherchait des gens pour une mission sur Kitsap. Y’a pas grand monde ici qu’sait manœuvrer les armes, et les tactiques. J’me voyais pas l’laisser seul quoi. J’veux dire… C’mon bro. On a vécu l’enfer lui et moi, et s’il s’retrouve ici, c’qu’il doit être dans une sacrée merde aussi… Il a quand même une garce et deux gosses quoi. Bref…

Moi, j’suis là quoi. J’suis à dispo. J’me suis foutu en noir, comme d’hab : treillis, rangers, t-shirt et veste d’combat, tout en noir. J’ai mon colt M-1911 à la cuisse droite, et mon couteau d’combat à l’épaule gauche, poignée vers l’bas. Gilet pare-balle, j’ai mes chargeurs, une grenade à fragmentation qu’il m’restait d’quand on a traqué l’vieux, et mon fusil HK-G28. Un sac d’transport m’permet prendre une boussole, une lampe d’torche, ma p’tite pelle pliante, du fil d’fer, une pierre à feu… Bref, l’nécessaire d’survie. J’ai aussi un garrot au cas où (c’sont des draps propres quoi…).

Bref, j’suis prêt. Et alors qu’j’regarde mon environn’ment, attendant qu’le boss donne ses ordres, j’repère un rôdeur qu’rampe, une jambe péter. Bon, ni une ni deux, j’lui laisse plus l’temps d’ramper : j’m’avance, et j’lui éclate la gueule à grands coups d’pieds. Pas d’munition gâchée, et pas d’lame entachée. J’le regarde quand même, parce qu’il est intriguant l’con là…

J’remarque d’plaques d’mousses assez épaisses. Combien d’temps il est resté dans la forêt avant d’se faire emprisonner ici ? Suffisamment pour s’transformer en buche morte…

« C’lui-ci est resté un sacré paquet d’temps dans les bois. Il n’s’est pas r’trouvé ici par hasard. On l’a p’t’être emprisonné par ici, faudra faire gaffe… »

Résumé:

A quel moment avait-il dit oui sans savoir exactement les tenants et les aboutissants ce qu’ils allaient faire ? Surtout, est-ce qu’il était trop tard pour dire qu’il serait sûrement plus utile ailleurs pour la réhabilitation de Kitsap? Il n’avait pas pris conscience avant d’être face à eux qu’ils seraient sous terre. Pas pris conscience non plus que, peut-être, il finirait enseveli vivant dans un bunker. Et ça, plus que tous les rôdeurs, lui donnait envie de rebrousser chemin. Mais ce n’était pas vraiment une possibilité. Pas alors que tout avait été prévu et qu’ils avaient un laps de temps très limité.

Alors il était là, à faire face à ce piège sous lequel il se voyait déjà enseveli, essayant de donner le change. Essayant de se convaincre que non, rien ne pourrait lui arriver. Il avait, évidemment, pris son beretta et son bâton – mais si l’espace était étroit, il ne pourrait probablement pas l’utiliser. Il avait revêtu la tenue en cuir que Teresa lui avait faite, qui étaient comme une seconde peau sur lui. Il avait surtout pris une lampe torche, des cordes, et une pioche. Il y en avait qui traînaient à Kitsap, pour déblayer les endroits les moins accessibles. Et s’il devait encore être piégé sous terre… Ça l’aiderait. Il portait un sac beaucoup trop rempli de gourdes d’eau et de rations. Il comptait pas reboire de l’eau croupie ou manger du rat… si tant est qu’ils en trouveraient. Alors même si ça le ralentissait, tant pis. Il avait besoin de s’assurer qu’il avait tout prévu. Sinon, il n’aurait probablement jamais pu venir, ce matin-là. Même s’il avait répété à Olivia que tout irait bien, quand il lui avait dit quelques jours avant ça qu’il se joindrait à la petite opération – plus pour se convaincre lui qu’elle, d’ailleurs.

Et c’était pas tellement suffisant, alors qu’il faisait face au bunker et qu’ils s’en approchaient tous, pointant l’un d’eux du doigt. « Il est pas normal, ce bunker. On devrait regarder les autres d’abord. J’ai un mauvais pressentiment. » Il n’aurait pas vraiment su dire pourquoi, mais quelque chose clochait. Peut-être que les esprits de sa famille veillaient sur lui et voulaient l’avertir de quelque chose. Même s’il garderait ça pour lui. Pas besoin qu’on le prenne pour un fou. Il avait crispé sa main sur son bâton, malgré lui.

Spoiler:

Layla était restée sur place un peu plus longtemps que la dirigeante, car à ses yeux, il s’agissait ici d’une bonne opportunité de prendre connaissance des stocks sur place. Plus encore, lorsqu’il fut question d’aller explorer les bunkers de l’endroit, l’Anglaise n’avait pas hésité longtemps. Il fallait dire qu’outre les armes, elle ne pensait pas que les autres noteraient le genre de trouvailles qu’ils pourraient y faire. L’intendante préférait donc y jeter un œil elle-même, malgré le danger. Rassurée par la présence de Mister Maverick, de Mister Reid et celle de Mister Castle, elle comprenait moins la présence de la psychiatre ou celle des deux… autres. On pourrait sans doute également se poser la question à son propre sujet, mais vu ses capacités niveau arme… Au moins saurait-elle être utile un tantinet. La jolie brune préférait ne pas sous-estimer les autres pour le coup, peut-être aurait-elle quelques surprises.

Vérifiant ses munitions et s’assurant que ses armes étaient impeccables également au niveau de l’entretien. Ajustant les bretelles de son sac à dos, Layla se sent un peu plus lente qu’à l’accoutumée. Elle n’a pas voulu trop s’embourber de matériel, mais… il y a longtemps qu’elle n’est pas sortie en expédition. Rouillée serait le terme approprié sans doute.

Elle s’approche doucement du mort qu’à piétiné Mister Castle, alors qu’il est question de… mousse.

- Ce n’est pas idiot de protéger l’endroit avec des rôdeurs. Soufflait l’Anglaise. Mieux vaut nous préparer à être surpris, je crois.

Reprenant le chemin vers le bunker, ce fut la remarque du dénommé Rafael qui attira le regard acéré de l’intendante. Un petit détail, presque imperceptible si on n’y accordait pas un peu d’attention. Les iris froids de Layla remontaient ce fil qu’elle avait repéré, jusqu’à la porte d’un bunker.

- Charmant. L’endroit est piégé. Elle faisait signe aux autres pour leur faire découvrir le fil qui partait se cacher derrière la porte fermée plus loin.

Spoiler:

A wolf in sheep's clothing.

Les explosifs étaient définitivement l’un des objectifs principaux de Stanley lorsqu’il s’était déplacé sur Kitsap. Et s’il était toujours là, presque deux mois plus tard et alors que leur installation sur la base prenait définitivement forme, c’était aussi parce qu’ils n’étaient pas encore parvenus à mettre la main dessus…

Ils passèrent les grilles qui sécurisaient la zone, alors que les macchabés qui zonaient dans les parages s’éloignaient, attirés par la diversion de quelques autres guidés par Clint. Un type avec lequel notre garçon avait déjà eu à faire ces dernières semaines et qui s’était jusqu’ici montré compétent.

- Bougez-vous, gronda le garçon à ses coéquipiers alors qu’ils approchaient des premiers bunkers. Une belle ribambelle de ces derniers, des dizaines, qu’il leur serait parfaitement impossible de tous les fouiller. Ça trainait de la patte à son goût et deux heures, c’était juste. Ils allaient devoir être diablement efficaces.

De son côté, il avait constitué son équipe avec les moyens du bord. Une chance, Locklan était arrivé récemment sur place et sa présence apportait un brin de réconfort, quand d’autres comme Graham ou Luke étaient partis. Tout comme celle de Logan, qu’il avait réussi à sortir de son isolement. Celui-ci acheva d’ailleurs un rôdeur qui s’était fait distancer par les autres. La présence de tous ces morts n’était pas fortuite, mais après les échos qu’il avait reçus de la fouille du sous-marin, c’était à prévoir.

Finalement, ce fut Rafael, puis Layla, qui notèrent un piège dans l’un des bunkers. Stan se figea, les dévisages chacun avant de s’approcher à la suite de l’anglaise pour regarder le fil qu’il n’aurait probablement pas vu de lui-même.

- L’un d’vous sait désamorcer un piège de c’genre ? Lança-t-il à ses compagnons. Qu’on se le dise, même s’il pouvait potentiellement en connaitre la théorie - après tout, il avait lui-même piégé le pont à Agate Passage - il n’était pas le plus fin manipulateur. Il sentit un manque d’enthousiasme parmi ses compagnons. Car quand le gitan proposait d’éviter ce bunker, lui proposait au contraire de d’y intéresser tout particulièrement. Il s’expliqua. On cherche des explosifs pour s’occuper des rôdeurs et c’piège ressemble bien à des explosifs, non ? Ne devaient-ils pas tenter leur chance de ce côté ? Puis tu n’protègerais pas un bunker sans aucun intérêt, pas vrai ?

Spoiler:

Souplement, elle suit les meneurs de l'expédition en tâchant de ne pas être un poids. Sur le groupe, Zi est évidemment en retrait, elle doit assurer son devoir de médecin, et ça implique ne pas tomber au combat en premier. Aussi s'arrange-t-elle pour être derrière une silhouette haute qui saura la protéger. Elle a un regard pour Keira, unique représente de son groupe, à qui elle adresse un sourire rassurant. Alors qu'ils longent une structure, très vite Rafaël et Layla font mention d'une intuition et d'un piège affichée respectivement. La brune scrute et alors que Stanley plaide sa cause, en dépit des réticences des autres, Zi comprend la pertinence.

Je suis habile de mes doigts, je peux essayer, souffle-t-elle. Si l'un de vous s'y connait un petit peu, ça sera plus simple pour moi, de tout bien comprendre. Dans tous les cas, elle s'approche et scrute le fil, la manière dont il est coincé dans la porte. Elle se penche vers l'acier fermé et écoute à travers. J'ai besoin du silence le plus complet, s'il vous plait, demande-t-elle pour qu'on évite les bavardages. Décidément, pas la plus amusante du lot, mais Zi s'en fiche un peu. Elle prend son temps néanmoins malgré les heures comptées.

Et puis, elle demande un coup de main pour venir l'aider à défaire le mécanisme de la poignée grippé légèrement, alors qu'elle tient le fil, elle s'arrange pour le décoincer et le défaire avec précaution. L'instant d'après, la porte est ouverte, l'asiatique rentrée, sortie, avec un pain de dynamite à la mèche désormais coupée. Qui le récupère ? Demande-t-elle aux responsables.

Spoiler:

who's on first ?

ANAPHORE