The Walking Dead RPG

Bon sang, où est-ce qu'elle les a mises ? C'est la troisième fois que Keira vide son sac à dos et qu'elle le fouille, sans succès. Elle avait deux petites culottes roses en plus de celle qu'elle porte aujourd'hui, où sont-elles passées ? C'est un mystère. « Elena n'aurait quand même pas osé me piquer mes culottes ? » souffle-t-elle en venant remettre en vrac ses vêtements dans le sac. Non, elle n'y pense pas sérieusement, c'est vrai que son amie est moins là, elle semble plus préoccupée, mais elle ne se serait pas trompée dans ses sous-vêtements.

La tentation d'aller fouiller du côté des affaires de sa cheffe est grande, peut-être a-t-elle une petite culotte en trop pour la dépanner ? Keira se retient, elle a beaucoup trop de respect pour elle pour faire cela. La brunette s'agace toute seule d'être aussi tête en l'air, quand soudain, elle a une illumination : les douches ! Elle se souvient maintenant, elle les a lavé là-bas un peu plus tôt dans la journée, elle a dû les oublier sur place. Ce ne serait pas étonnant, elle est souvent dans la lune.

Rapidement, elle passe la porte de la caravane, la claque derrière elle et prend la direction des douches communes. Keira scrute les bâches, cherchant celle derrière laquelle elle s'est lavée et où elle s'est occupée de ses petites culottes. Là, c'est elle ! La troisième en partant de la droite, elle s'en souvient puisqu'il y a une inscription dessus, un gros tag. « Trouvées ! » lance-t-elle en ouvrant la bâche, sans penser qu'il pourrait y avoir quelqu'un derrière.

Oupsie, c'est un homme qui lui tourne le dos, le regard de Keira bloque sur ses fesses et elle reste interdite quelques secondes. Elle aurait dû probablement refermer la bâche et fuir, mais elle reste scotchée sur place. « Je suis désolée, j'ai oublié mes petites culottes. » souffle-t-elle en montrant les deux sous-vêtements, au sol. Bon sang, il va falloir qu'elle les relave. Elle sent ses joues rougir mais ses jambes semblent ancrées au sol.

Jeux d’enfants

Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool !

Rafaël ne faisait absolument pas attention au bruit dehors : Kitsap était vaste, et les gens plutôt nombreux. De là à dire que le calme en était absent, autant que l’intimité, il n’y avait qu’un pas qu’il n’avait aucun mal à franchir. Mais il se sentait bien dans une telle ambiance, avec les logements de fortune, les tentes… Il se sentait un peu plus chez lui, au fond, même s’il n’y avait rien de familier sinon l’ambiance des jours, semaines, sur les routes avec sa famille. Des campements où ils le pouvaient. L’effervescence du camp. Le cœur léger, il chantonnait sous la doute, malgré l’air plutôt frais et l’eau qu’il avait fait chauffer qui commençait à refroidir.

L’exclamation féminine juste devant la bâche qui le protégeait des regards indiscrets ? Elle passa inaperçue, de même que l’ouverture inopinée de la bâche dans un premier temps. Seule la deuxième phrase, plus longue et plus audible, le sortit de ses pensées, le faisant se retourner malgré lui. Et voir qu’une jeune femme se tenait face à lui, le dévisageait assurément, avant de pointer du doigt quelque chose qu’il n’avait pas vu. Ses petites culottes ? Se tournant nouveau, il se pencha pour les attraper et les lui tendre, avant de les ramener vers lui. « Hum. Je vais te les laver, avant… » Même s’il n’y avait que du savon et de l’eau dessus.

Il réprima difficilement un sourire devant ses joues rouges, alors qu’elle ne semblait pas bouger pour autant. Pas que ça le dérange : il n’était pas vraiment prude, ne l’avait jamais été. Mais quand on était gitan et qu’on vivait en grande communauté dans des espaces plus ou moins grand, c’était un concept auquel on renonçait assez vite. « Tu peux me passer ma serviette ? » Il n’allait clairement pas reprendre sa douche, pas maintenant. S’il omettait le savon qu’il avait sur le corps et dans les cheveux. « Je finis juste de rincer ça, et je te lave tes culottes rapidement. » Supposant qu’elle allait refermer la bâche, il se retourna, se rinçant avec le reste de l’eau, avant de sortir totalement et de s’envelopper dans la serviette. « C’est une habitude d’oublier tes culottes pour surprendre les gens sous la douche ? » Il avait beau ne pas la connaître, son ton se voulait amusé et pas du tout sérieux. « Je plaisante. On va chercher de l’eau et de quoi les laver ? » Il ne pensait pas un seul instant qu’elle pouvait être embarrassée parce qu’il avait, dans une main, ses culottes, et dans l’autre, ses propres affaires qu’il n’avait pas remises pour le moment.

Quand l'homme se retourne et qu'elle le voit totalement nu, Keira se sent encore plus rougir. Ses joues prennent une teinte plus que colorée et elle s'efforce de ne pas baisser le regard vers son entre-jambe. Et pourtant, c'est comme un aimant, ses yeux semblent irrémédiablement attirés par le bas. Il commence à lui tendre ses petites culottes avant d’affirmer qu'il va les lui laver avant. « T'es pas obligé... » souffle Keira. C'est un peu étrange, non ? Qu'il lui lave ses sous-vêtements. C'est peut-être un pervers ? Il se retourne, la laissant avec ses doutes. Son regard descend à nouveau sur ses fesses et elle rougit un peu plus sans avoir le réflexe de faire demi-tour et d'attendre dehors. Oui, il a de belles fesses.

« Ta serviette ? » répète-t-elle tandis qu'elle est surprise en pleine contemplation de ses fesses. « Oh oui, bien sûre ! » La brunette attrape l'objet en question et le tend à Rafaël. Il lui propose de finir de se rincer puis d'aller chercher de quoi laver ses culottes. « Ok ! » Elle se remet alors et recule d'un pas pour fermer la bâche, le laissant finir de se doucher. L'homme ne tarde pas à arriver, enveloppé dans sa serviette. Il a toujours ses petites culottes à la main et elle n'ose pas les lui réclamer. C'est étrange.

A sa question, elle fait mine de lui adresser un regard offusqué. « Et toi, ça t'arrive souvent de proposer à des inconnues de laver leurs petites culottes ? » répond-elle du tac au tac ! « Mais, ok... Je suis démasquée. » finit-elle par soupirer. « Tu vois la bâche d'à côté ? C'est là que j'ai oublié mon soutien-gorge... » Elle prend un air semi-affligé, semi-amusé. La bâche concernée s'ouvre et une dame d'un certain âge en sort. Elle leur adresse un regard curieux avant de s'éloigner. « Aie. Loupé, il n'y avait pas de belles fesses ici ! » Et puis, l'idée ne serait pas bête en réalité. Il y a beaucoup de militaires ici, d'hommes au corps de rêve. Quel est le mal à se rincer un peu l’œil ?

« Allez ! » Keira lui emboîte le pas. Ils arrivent devant l'endroit où tout le monde lave son linge. Il y a des bassines d'eau, un peu de savon. « Du coup, tu tiens vraiment à les laver ? » lui demande-t-elle, amusée.

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S’il tentait de ne pas lui donner l’impression de se moquer, il ne put s’empêcher de sourire, au final, alors qu’elle rougissait de plus belle tout en tentant de ne pas baisser les yeux. Car il ne pouvait pas manquer de voir son trouble et son regard irresistiblement attiré vers sa nudité. « C’est plus... correct. Je viens de me laver, je ne voudrais pas que tu aies à les relaver à cause de ça, parce que j’ai pas fait attention. » Et puis... il devait admettre que sa gêne l’amusait un peu. « Mais je te les rends, si tu préfères pas ! » Il ne voulait pas non plus la mettre totalement mal à l’aise et la faire fuir. Même s’il s’amusait de la situation qui était franchement inattendue et plutôt cocasse.

Il l’avait sûrement prise au dépourvu en lui proposant ça tout en lui demandant sa serviette pour terminer de se laver avant de se joindre à elle, alors qu’elle finissait de fermer la bâche sur l’image de Rafaël qui rinçait entièrement le savon. S’il n’avait pas jeté de coup d’oeil pour voir si elll avait bien refermé la bâche - après tout, c’était peut-être une voyeuse sous ses airs innocents, vu la façon dont elle avait détaillé le bas de son corps dénudé - il l’avait entendue se déplier, signe qu’elle l’avait lâchée, et avait fait au plus vite pour ne pas la faire attendre. Ni pour l’embarasser davantage encore. « Je récupère mes affaires, aussi. » Il faudrait qu’il les remette, mais il était encore mouillé et préférait sécher à l’air libre, avant tout. Ce n’était pas comme si la vision de son torse-nu et de la serviette attachée autour de sa taille allait gêner qui que ce soit, de toute façon.

Il leva un sourcil surpris devant son regard offusqué et sa réplique. « Je n’étais pas sûr que tu aies autant de réparti, j’avais peur de t’avoir trop surprise quand tu es entrée dans ma douche ! Mais seulement celles dont les propriétaires sont mignonnes. » C’était faux, évidemment, parce que ça ne lui était jamais arrivé avant le moment présent, mais il ne pouvait reconnaître qu’elle était plutôt jolie. Et moins réservé qu’il ne l’avait cru, alors qu’elle répliquait à voix haute vouloir matter quelqu’un d’autre. Le gitan ne réprima pas le rire qui le prit alors que la femme - clairmeent trop âgée pour lui comme pour elle, en attestaient ses cheveux blancs et ses rides - qui l’occupait en sortait. « Je ne savais pas tes goûts si éclectiques. Mais je dois peut-être me vexer, du coup ! » Il termina sa phrase sur un clin d’oeil, alors qu’il prenait la direction des réservoirs d’eau destinés à laver le linge.

« Sauf si ça te gêne trop : je comprendrais que ce soit embarassant, s’il y a des petites sirènes ou des petits lapins dessus... » Parce qu’il ne les avait pas vraiment regardées, alors qu’il les portait avec ses propres vêtements, les ayant malgré lui mélangés. « Je peux te les rendre comme ça, si tu préfères. » Parce que s’il ne s’était pas posé la question avant ça, elle était peut-être vraiment gênée à l’idée qu’il les voit, qu’elles soient classiques, enfantines ou plus affriolantes.

« Oh non, vas-y ! » Keira repousse ses petites culottes dans les mains de Rafaël. « J'vais en profiter, ce n'est pas tous les jours qu'on propose de laver mes petites culottes ! » A vrai dire, c'est même une première depuis... sa propre mère. Oui, cela faisait bien longtemps que personne n'avait pris soin de ses affaires et encore moins de sa lingerie. Un grand sourire soulève ses lèvres tandis qu'elle tente de résister au fou-rire qui la menace. Cette situation est tout de même sacrément bizarre. Elle finit par le laisser finir de se doucher et elle patiente sagement de l'autre côté de la bâche, la rouge de la gêne quittant peu à peu ses joues.

« Oh, j'ai été surprise, oui ! Je m'attendais pas à une telle... vision. » Elle dissimule mal le sourire qui soulève à nouveau ses lèvres. Quand il parle de laver uniquement les culottes dont les propriétaires sont mignonnes, elle réplique. « Oooh, je suis flattée... » Keira pose une main sur sa poitrine, faisant mine d'être touchée par sa répartie. « Et du coup, ça t'arrive fréquemment ? » A vrai dire, elle ne connait pas le nombre de personnes mignonnes ici sur la base, c'est peut-être une technique de drague post-apocalyptique. Après tout, le savon est devenu une denrée rare.. Finis les repas devant un bon verre de vin, désormais, il faut laver ses petites culottes ensemble pour faire connaissance ! Cette idée l'amuse beaucoup et elle observe Rafaël, se demandant d'où il peut bien sortir celui-là. Il n'a rien à voir avec les militaires qu'elle croise et qui ont l'air de porter tout le poids du monde sur leurs épaules.

Lorsque le rideau de l'autre douche se soulève et qu'une vieille dame apparait, la brunette retient à grande peine un éclat de rire à son tour. « J'ai bien choisi ma douche finalement. » commente-t-elle, amusée. En réalité, elle aurait probablement été beaucoup plus gênée de se retrouver nez à nez avec la vieille dame. « La situation aurait été beaucoup moins drôle... » souffle-t-elle avec une œillade malicieuse à Rafaël.

Si Keira trouvait la situation étrange, elle la trouve maintenant de plus en plus amusante. Elle n'a pas eu l'occasion de plaisanter sur un ton léger depuis quelques temps. Le quotidien est un peu tendu ces dernières semaines. Un nouveau rire la secoue quand il évoque les motifs de ses petites culottes. « Hmm, non, celles-là sont classiques, j'ai laissé celles d'Hello Kitty et des licornes à ma tente, mais rendez-vous dans deux jours, même douche même heure si tu veux les voir ! » Keira sourit, amusée. « Et sinon, hormis laver les petites culottes des étrangères mignonnes, tu fais quoi sur cette base ? » le questionne-t-elle tout en lui tendant le savon. « Et tu t'appliques hein ! » La brunette fait mine de froncer les sourcils et s'installe pour le regarder faire. Il a intérêt à les laver correctement !

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Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool !

Il lui adressa un regard incrédule, avant de se laisser aller à rire. Il ne pensait pas qu’elle le laisserait faire : la plupart des gens auraient été embarrassés à l’idée qu’un inconnu s’occupe de leurs vêtements intimes. Mais elle ne semblait pas se prendre autant au sérieux, et c’était plutôt agréable, en fait. « Et du coup, tu fais des compte-rendus de tes excursions dans les douches des inconnus ? » Il lui adressa un petit clin d’oeil, alors qu’il finissait d’enrouler sa serviette autour de sa taille et prenait les chemins des points d’eau avec elle. « Tu sais, c’est relatif, la fréquence. Tout dépend de la personne qui l’estime. » Il haussa malgré tout les épaules. « Mais je dois admettre que c’est la première que j’escorte quelqu’un – et ses petites culottes – dans le but de les lui laver. » Heureusement, en même temps. Il serait sûrement passé pour un pervers, le cas contraire. « J’espère que tu ne t’attendais pas à croiser un pervers qui les collectionnait, ce n’est pas mon cas ! » Il était loin de se douter que des gens faisaient réellement ça.

Il jeta un dernier regard à la vieille dame alors qu’elle s’éloignait dans une autre direction, attendant qu’elle soit suffisamment loin pour rire. « Je suis prêt à parier qu’elle est beaucoup moins drôle que moi, en effet ! Mon deuxième prénom est Modeste, au fait. Mais cela dit, je crois que d’ici peu, s’il y a d’autres vieilles dames dans le camp, tout le monde va entendre parler de la scandaleuse jeune femme qui abandonne ses culottes dans les douches pour alpaguer les beaux jeunes hommes aux mœurs légères. Tu es prête à supporter ça ? » Même si c’était très certainement faux. Après tout, les vieilles commères ne devaient pas courir les rues.

« Et tu me donnes rendez-vous quand pour voir les plus affriolantes ? Ou on est pas encore assez intimes ? » Il doutait réellement qu’elle ait des culottes en dentelle qui côtoyaient les plus enfantines – si tant est qu’elles existaient – mais elle lui tendait une perche qu’il ne pouvait que saisir. « Je vais avoir du mal à me parer de plus d’atours, moi, par contre ! Tu seras pas trop déçue ? » A moins qu’il ne trouve volontairement un caleçon proprement ridicule à porter, mais ce n’était pas comme si elle avait réellement venir le mater à nouveau sous la douche. « Oh tu sais, je suis gitan. Je vole des outils et des câbles par-ci par-là. » Il lui adressa un petit sourire, espérant qu’elle ne le prendrait pas au sérieux. « J’aide où je peux à rénover, je vais surtout là où on a besoin d’aide. » Parce qu’au final, s’il pouvait aider à casser du rôdeur, il n’avait pas de compétences précises en quoi que ce soit. « Et toi alors ? » La même chose que lui, sûrement, non ? « Mais je suis surtout le meilleur pour jouer de la guitare après le repas, et chanter aussi. En toute modestie, évidemment. » Plutôt parce qu’il aimait jouer et que c’était vital pour lui qu’autre chose, mais il n’avait jamais eu de problèmes à être écouté. « Comme si c’était mes propres sous-vêtements, promis ! Tu me surveilles ? » Il se décala pour lui faire de la place, lui lançant une petite culotte au vol. Si elle tombait, ce n’était pas vraiment grave, il allait les laver après tout.

Keira hoche la tete quand Rafaël lui demande si elle fait des comptes-rendus sur ses excursions dans les douches des inconnus. « Exactement ! J'ai un petit cahier où je note toutes mes observations ! » Elle se penche vers lui et lui glisse : « Ne t'en fais pas, tu auras un très bon commentaire. » Elle fait mine de réfléchir avant de poursuivre : « Homme plutôt charmant au physique avantageux, semble vouer une drôle de passion pour les petites culottes des inconnues... » Elle lui glisse une oeillade malicieuse.

« Oh je suis la première alors ! Je suis flattée ! » Quand il évoque un pervers collectionneur de petites culottes, elle esquisse une grimace avant de lui répliquer sur un ton taquin : « Je suis rassurée, j'ai eu un petit doute quand même... » Normal non ? Ils ne se connaissent que depuis quelques minutes, et ce n'est pas tous les jours qu'elle rencontre un pseudo gentleman laveur de petites culottes...

Quand Rafaël commence son monologue, elle l'écoute avec une œillade malicieuse. « Enchantée Modeste ! » Un petit sourire soulève le coin de ses lèvres quand elle songe que c'est très ressemblant au prénom d'un 8ème nain de Blanche-Neige. Après, Dormeur, Grincheux et tous les autres, voici Modeste. Certainement le plus beau des nains de Disney ! Oups, là voila qui s'égare. « Et ton premier prénom, c'est... ? » Avec tout ça, ils ne se sont même pas présentés. « Moi c'est Keira mais tu peux aussi m'appeler la jolie brune aux petites culottes, si tu veux ! » Elle lui glisse un clin d’œil, amusée. La gymnaste balaie l'air de sa main « Oh tu sais, j'ai survécu à l'apocalypse, ce n'est pas une rumeur sur mes petites culottes qui va changer ma vie.. Et toi ? Prêt à passer pour le pervers qui s'entiche des culottes des filles ? » le taquine-t-elle à son tour.

Keira retient à grande peine un petit rire quand il lui demande quand elle pourra lui montrer ses culottes plus affriolantes « Hmm, désolée ça c'est uniquement après un petit diner aux chandelles avec un bon verre de vin, un repas copieux... » Hmm tout ce qu'ils n'ont plus malheureusement ! Quand il parle de ses atouts, elle prend un air faussement sérieux : « Oh non j'ai vu le principal, je ne suis pas déçue, ça va ! » Oui, ça va, il n'a pas à rougir de ses précieux "atouts".

Ainsi, Rafaël est gitan et il prétend voler à droite et à gauche. « Tiens, c'est drôle parce que moi aussi je suis une voleuse ! » Ou, elle l'était du moins. « Maintenant, c'est pareil, j'aide où je le peux et je tente de faire du troc pour mon groupe ! » Un grand sourire éclaire son visage quand elle apprend qu'il sait jouer de la guitare ou chanter. « Et bien voilà, on y est ! Un repas aux chandelles, un bon verre de vin et un petit chant à la guitare ! on se retrouve quand ? » Est-ce qu'elle le drague ? Pas vraiment, elle est plutôt prise dans la taquinerie du moment, mais Rafaël possède un charme certain et il a du répondant, elle aime bien ça. Elle attrape la petite culotte au vol. « Je te surveille et je prends des notes ! » Keira fait mine de froncer les sourcils en guise d'avertissements. « J'étais gymnaste aussi, et serveuse avant tout ça. » Tant qu'à faire, autant profiter de l'instant pour faire plus ample connaissance. Ils sont sur la même base, ils sont forcément alliés.

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