Disons que... Bah c'était pas si ouf d'être bloqués dans un endroit comme celui-ci. La question de Yulia force Maes a hausser les épaules. "J'sais pas, j'ai pas essayé de compter." fit-il dans un murmure avec toute la sincérité. Clairement, sur l'instant, il a pas pensé à estimer à quel point ils étaient dans la merde. Pour le coup, ça ne pouvait être que jusqu'aux oreilles. Une grimace d''agacement naquit sur son visage quelques secondes. Etre subtil... Ok mais comment ? C'est pas qu'il voulait pas mais là, disons qu'il peinait à réfléchir correctement. Au moins, Lex n'était pas loin mais la voix qui avait interpellés les matelots... L'homme se colla un peu plus contre son abris, essayant de capter quelques paroles sans y parvenir, hochant négativement de la tête pour faire comprendre à la russe qu'il n'entendait rien de ce qu'il se disait là bas. En revanche... Les pas étaient proches, comme lorsqu'ils étaient arrivés avec Lex et ça, c'était chiant. "Si on essaye de les tuer maintenant, ils vont se méfier en haut..." déclarait l'architecte dans un souffle, le retenant ensuite pour ne pas éveiller de soupçon en attendant de savoir s'ils étaient encore camouflés.
L'occasion était belle, pour essayer de poignarder les deux loubards et ensuite faire sortir Lex de sa cage mais impossible puisqu'ils devraient sans doute retrouver les autres. Sans compter qu'ils n'avaient aucune information sur le rital... Resserrant les doigts autour du manche de son couteau, Maes se mit à réféchir. Comment faire pour détourner leur attention... Comment faire ? Il devait réfléchir... Ils pouvaient pas sortir comme si de rien n'était, faire un feu sur la plage pour attirer les connards de pirates et revenir... "Si on tentait de les couler stratégiquement, ils seraient obligés de venir à plusieurs pour essayer de réparer mais ça prendrait du temps... T'as une idée ?" qu'il questionnait en se détournant vers la femme.
J'en sais putain d'rien, j'ai pas la science infuse, j'sais pas ce qu'il se passe au-dessus, en dessous, j'sais pas quoi foutre. Mon instinct me hurle qu'on est juste dans un putain d'bassin de requins et qu'on ferait mieux de se tirer. J'me sens pas à l'aise à l'idée d'bouger de notre cachette mais franchement j'suis à deux doigts d'penser qu'on pourrait prendre racine ici. Faudrait trouver Cez surtout, ou attendre un moment plus adéquate pour agir...
Je grogne. Fait chier... De toute façon, y'a qu'ceux qui font rien qui peuvent pas se plaindre qu'il leur arrive des choses. Et parfois, même ça, ça suffit pas vraiment dans tous les cas. Viens, je fais signe à Maes d'me suivre alors qu'à pas d'chat, j'avance en direction de là où se trouve notre alliée. Sur la porte, il y a un verrou, une clé, on pourrait la forcer mais on a que dal pour ça. Lex, tu m'entends ? que j'lui souffle doucement à travers le bois. Normalement elle peut. J'ai un regard vers Maes : et lui, il entend un truc ?
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Ouais tu sais en faire des trucs, c'est merveilleux, les deux hommes qui ont embarqué Lex reviennent finalement et se penchent à l'oreille d'Ulrich. Il ne perd pas son sourire et hoche la tête. Trouvez-la. Son regard se reporte vers toi, plus acéré encore. Dis voir, Scarface, t'aurais pas planqué une autre gonzesse dans le navire que t'aimerais sauter aussi ? Tu fais quoi ? Tu la gardes pour toi, histoire qu'les autres puissent pas en profiter ?
pour Lex, Maes et Yulia:
P pour pute, prépare-toi parce que c'est ce que tu vas être pour eux, te répond ta voisine avec un sarcasme assumé. Je te laisse volontiers ma place, ma soeur, reclaque-t-elle sèchement dans la foulée. Et puis, puisque tu ne lui es pas agréable, ne compte pas sur elle pour te libérer. Néanmoins un dé dextérité réussi pourrait t'aider.
Maes et Yulia, vous vous rapprochez finalement et parvenez à communiquer avec Lex. Impossible cependant de la libérer, pas sans forcer la porte et faire du bruit. Maes, tu peux lancer un dé 10 sur ta perception.
Un sourire qui attend, aime pas trop les deux gars qui font des messes basses à l’oreille de celui qui venait peu ou prou de lui garantir une forme d’immunité. Cez une seconde a vraiment l’air concerné, peut-être parce qu’on lui a toujours pas indiqué le médic de service aussi.
Un rire vient à la question. Un peu trop honnête peut-être. « Vous êtes combien actuellement ici ? Un à chaque coin pour vérifier que personne se casse, les deux qui sont déjà partis pour tout fouiller. Vous croyez qu’une meuf peut se planquer combien de temps sur votre navire cap’taine ? » Et le pire c’est que l’italien est pas tant stressé. S’ils trouvent Yulia, il est foutu. S’ils la trouvent pas, il sait toujours pas comment se dépêtrer de son nouvel équipage. Peu importe ce qui se passe, il peut rien y changer, et sera dans un sacré merdier. Ca le fait rire à ce stade. Vaut mieux ça que de pleurer y parait. Jamais été trop porté sur les larmes le Cesare.
« J’ai pas planqué de meuf, mais peut-être qu’on est pas les deux seuls à avoir essayé de piquer des bouteilles. Eh on s’est pas fait chopper comme des cons parce qu’on a pris deux semaines pour faire de la surveillance avant. Ce qui s’est passé y a une heure, j’en sais rien moi. »
P pour Pute ? Niquel, ça avait le mérite d'annoncer la couleur. Et merde... soupire la brune, triturant à nouveau ses liens. Ecoutes, on va pas prendre racine ici, hein. Allez, on se concentre. Se mordant la lèvre pour se concentrer sur ses liens, un sourire triomphant aux lèvres quand enfin, elle vient à bout de ses putains de noeud. Parfait, une bonne chose, ça. Mieux encore ? La voix de Yulia. Mais à peine la brune à t-elle le temps de relever la tête vers la voix de son amie que Stacy se met à hurler. Putain, tais toi! L'adrénaline aidant, il ne lui faut qu'une seconde pour se jeter sur elle dans l'optique de plaquer sa main contre ses lèvres, mais elle y va trop fort, trop férocement. Main plaquée contre la bouche de la prisonnière, jusqu'à ce qu'elle se débatte moins. Merde, merde, merde. Au moins, elle respire. C'est déjà ça. Mais le temps risque d'être compté dans l'immédiat.
Putain, Yulia. Son souffle se fait saccadé, à l'idée que les cons d'en haut n'aient entendu les cris. Mais entendre la voix de la russe dans l'immédiat n'en reste pas moins un profond soulagement. La nana avec moi vous à entendu tout à l'heure, elle à prévenu l'équipage. Tire toi d'là avec Maes, vite. Et elle ? Elle ne risquait pas d'aller loin, même libérée de ses liens alors... Retirant sa main des lèvres de Stacy, encore dans les vapes, pour enrouler les liens autour de ses poignets, reprenant. J'crois que Cez est encore sur le pont, ils l'ont pas ramené ici en tout cas. Et maintenant ? Restait à espérer que les choses s'arrangent. Si Yulia et Maes parvenaient à quitter le chalutier, il restait un infime espoir de s'en sortir.
Spoiler:
Dextérité réussi Force 7 vs 1 5/6, elle ne tue pas Stacy
"It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one" (c)endlesslove.
Lex ?! J'l'entends s'agiter et un hurlement strident m'fait bondir de plus belle pour essayer d'ouvrir cette putain d'porte. Mais si j'm'acharne, ça sert strictement à rien. Finalement l'silence revient de plus belle entre nous, et j'me raccroche au fait qu'Lex finit par nous répondre. Elle a dit quoi ?! Que j'lui demande en m'acharnant. J'ai envie de dégonder cette putain d'porte. J'ai envie d'lui filer un coup d'masse aussi : Elle sait pour nous deux ? Que j'insiste alors que dans l'escalier, ça se dévale de plus belle. Je bouscule Maes et l'fais passer devant moi.
FAIT CHIER ! Que je grogne. Bouge, choppe-la ! On trace à travers le couloir et j'couvre sa fuite avant d'saisir mon fusil, m'retourne d'un bond et tirer une salve. La première touche, la seconde éclate en une gerbe de flamme qui vient ralentir la progression d'l'autre. J'suis p'tain de baisé. Maes, vise le bateau de sauvetage à tribord, planque toi d'dans, ils savent pas qu't'es là ! Que j'lui souffle en lui saisissant l'bras un temps. Il faut remonter, il a encore l'occasion d'se planquer quelques heures pour trouver une autre solution, qu'importe c'qu'elle est...
Maes, tu as les ordres de Yulia. Tu peux les appliquer en réussissant un dé agilité, le fait qu'elle te couvre t'accorde un bonus de +3. Néanmoins tu sais que le temps est compté quand l'agitation sur le fond se fait entendre. Cesare, le regard que te jette Ulrich et le sourire mauvais qui suit n'augure rien de bon... Il te fait signe de ne surtout pas bouger, tandis qu'une partie de ses hommes s'emploient à rentrer dans le chalutier pour trouver la fuyarde.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Le temps était désormais compté. C'était clairement la merde et pire que ça, ils finiraient par tous se faire avoir à ce rythme. D'la merde putain ! Pourtant, Lex allait bien et c'était déjà un bon point, pour Cez, puisqu'il ne criait pas encore, c'est qu'il allait bien, en soit et eux... Eh bien eux, ils fallaient qu'ils se mettent à fuir d'après les paroles de leur amie. Merde ! Pas le temps de penser à un stratagème que Maes se fit pousser pour fuir. Pas le temps de protester que Yulia lui offrait de l'avance. Il pouvait encore faire la différence... Pour combien de temps ? Ses pas se dirigèrent vers la cachette de fortune désignée juste avant par la russe et plongea à l'intérieur.
L'architecte s'y allongea, droit comme un i, se collant contre la paroie, priant pour fondre instantanément et ne pas se faire voir, la sueur venant parsemer son front et ses tempes. Le coeur battant, les poumons brulants d'une rage et d'une inquiétude profonde. Il entendait encore des pas, ici et là. Définitivement, ils étaient plus que 2 sur ce rafiaut pourri. Merde ! Et maintenant ? Et maintenant il attendait. Il allait attendre le temps nécessaire et réfléchirait à la suite. Des pièges... Ouais, il faudrait qu'il réfléchisse à des pièges ou des façons de réduire l'équipage au maximum... Rien ne venait si ce n'était le bruit incessant de son sang cognant contre ses tempes. Putain ! Bandes de fils de putes ! Ils perdaient rien pour attendre !