The Walking Dead RPG

‘’S’ils nous regardent de là-bas, j’pense qu’au moins, ils sont en bonne compagnie. Le fait de se retrouver seul, ils n’ont plus à le vivre’’ Imaginé-je songeant, au lieu représentant, tout ce qu’il y a de plus saint. Un jour, ce sera mon tour de rejoindre mes défunts proches, ou de me retrouver dans l’obscurité la plus profonde. Je n’aurai jamais la réponse, avant de mourir, dans tous les cas. Personne ne l’obtiendra jamais, l’essentiel c’est qu’on soit en vie, que nous nous battons pour une cause : qui nous tient à cœur, du moment qu’elle soit saine.

‘’Nous finissions tous par, vivre une période sombre … J’ai l’impression que c’est inévitable, depuis l’arrivée du virus. On espère, profondément, qu’elle ne se reproduise plus : mais nous n’avons aucune emprise, là-dessus, j’ai l’impression …’’ Continué-je d’évoquer le sujet des pertes, ce qui en découle par la suite. J’suis devenu optimiste au fil du temps, néanmoins : Rien ni personne, ne pourra prédire, ce qui pourra se passer : le lendemain.

Alors, je profite chaque jour, du temps passé auprès de ceux que j’aime. Je ne compte pas partir et je ne désire pas partir, en m’étant disputé avant avec Byeol & Evelyn par exemple. J’veux pas qu’on s’en veuille, d’avoir été hautain envers ma personne. Ce que je veux dire par-là, c’est que je souhaite partir en paix, dans un calme olympien ou en héros.

‘’Je suis ravi que tu sois, ici, également. Je suis pleinement comblé, de faire partie cette grande famille, qu’est The Heaven.’’ Avoué-je souriant. Je ne vais pas trop m’étaler sur la raison de mon bonheur, je risquerais encore et encore de me répéter.

‘’Ce qui compte, c’est que nous sommes tombés au bon endroit, nous concernant. Je songe aussi à ceux qui peuvent souffrir, dans les communautés : malveillantes. C'est horrible : mais, j’peux rien y faire, malheureusement. Par contre je ne suis pas sûr que la normalité existe, toujours actuellement, ou qu’elle ait réellement existé, un jour. Par rapport à ce que tu disais, sur les factions, j’veux dire’’

Tenté-je de m’expliquer, de m’exprimer de manière compréhensible : tout en utilisant mes mains, dynamisant mes phrases. Ce monde est empli d’étrangetés, innommables. De choses que l’on ne pourrait jamais comprendre. L’univers est-t-il compréhensible, lui-même ? Honnêtement, j’en ai des doutes. Enfin, dans son
fonctionnement, on peut répondre oui mais des questions : restent toujours en suspens.

En écoutant, la couturière évoquer Dany et ses concerts, l’émotion me submerge. Avec difficulté, j’essaie de contenir mes larmes, ce gars-là réussissait à me faire oublier : le temps d’un soirée, mes problèmes qui envahissaient mon esprit.

Finalement, j’me dis que tant pis, il n’y a rien de honteux. Je laisse donc, ces larmes d’émotivité, couler le longs de mes pommettes.

‘’La musique, se fait plus rare de nos jours. Mais lorsque nous avons la possibilité de pouvoir en écouter, j’me sens comme sur un petit nuage. À ce propos, je possède un lecteur MP3, j’écoute une fois par an de la musique. Je sais cela paraît peu, mais je tiens à conserver un maximum de batterie pour pouvoir, chaque année : m’évader le temps de quelques belles minutes. Au départ je faisais, ça seul de mon côté. Ensuite, avec des amis, seul à nouveau. Et cette année, en compagnie de Byeol’’

Relaté-je essuyant par la suite mes larmes, à propos de la musique et de mes sessions d’écoutes musicales. J’en garde de fabuleux souvenirs. Chaque musique, correspond à une période, de notre vie. Je suis seulement un peu dégoûté, par rapport au fait que je ne puisse plus, en télécharger d’autres.

‘’Non cela n’a rien de bête, je comprends ton point de vue. Nous avons chacun des croyances, l’essentiel, c’est que nous respectons celle des autres et que nous nous respectons entre nous. Et puis, ta version me semble cohérente. Chaque est version est intéressante à entendre, à vrai dire’’

Affirmé-je, la rassurant sur mon avis. Avec une part de bonté, comme à mon habitude. Je pense que le respect est crucial, dans toute relation. Il arrive qu’on n’impose pas de limites, au début d’une relation et qu’on finisse par se faire marcher dessus voir manipuler : si la personne en face, réalise qu’elle a de l’influence sur nous.

‘’Tu veux dire que, rester bloquer dans le passé, malgré les maux causés et la douleur psychologique : se ressasser tout cela, ne peut provoquer qu’une éternelle amertume, qui ne cesserait de noircir en notre être ? C’est … Dur et poétique à la fois’’ Répond-je à l’adorable mère d’Alejandro, les yeux brillants, prêts à recevoir une autre vague de larmes.. Autant, parfois, j’ai l’impression de mal m’exprimer : autant, des fois, j’ai l’impression d’être un poète des mots.

‘’C’est exactement, cela. J’ai au fur et à mesure, pu retrouver une paix intérieure. Retrouver un lieu de vie stable, découvrir une nouvelle famille. Je me sens, dans mon élément. Tout ce que j’espère, c’est que ça durera encore un bon nombre d’années. L’idéal serait jusqu’à notre mort, mais nous ne pouvons rien prédire, à l’avance. Et toi tu as Alejandro, Byeol, moi et les membres de notre communauté’’

Me confié-je à nouveau, une lueur d’espoir dans mes iris à la couleur chocolatée. L’espoir, domine sur ma peur, de l’échec : ma peur de perdre à nouveau des proches, d’échouer dans mes actions. Le Felix, autrefois perdu, autrefois désespéré : a vécu une renaissance, bénéfique pour son bien-être.

Je souris instantanément, au compliment de la cubaine. ‘’Ça me touche, je te remercie pour toute cette vague de sympathie’’ Remercié-je Teresa, une moue entièrement enthousiaste.

‘’Nous avons tous un parcours différent, mais peut-être que certains on dû mal à se remettre de leurs peines, ou du moins à accepter de vivre avec. Je ne juge personne, chaque individu, ressent les choses d’une manière différente. Dans mon cas, je préfère préconiser : la positivité, l’optimisme et l’espoir’’ Déclaré-je à la survivante, que j’estime, énormément.

Lorsque j’écoute Teresa, continuer d’évoquer le sujet du Japon, un regard émerveillé : se dessine dans mes yeux, noisette.

‘’Si un jour, tu as l’occasion de reproduire les styles vestimentaires, des tenues que tu as évoquée : je serai sincèrement ravi de voir, à quoi elles ressemblaient. Que ce soit sur un format papier, pour les dessins ou sur un format qui te convient. Pour la nourriture, nous sommes dans la même situation, du coup’’ Révélé-je à ma confidente du jour, en riant légèrement par rapport aux plats japonais. Certes, je ne me prend pas la tête pour m’habiller. Mais, cela ne veut pas dire pour autant, que je ne peux pas m’intéresser au domaine de l’habillement.

Je fronce les sourcils, par réflexe surpris, par un potentiel deal. En revanche avec, elle je sais que ce sera une excellente proposition. ‘’Marché conclu ! J’en ai appris davantage, aux côtés de Tomeo, il était pompier à l’époque’’ Accepté-je son marché en expliquant, comment j’ai appris, les bases des premiers soins ainsi que du métier de pompier.

‘’Je trouve votre histoire, jolie et touchante. Et je n’ai pas l’impression que les histoires d’amour avec les patrons, soit communes, en plus … Je peux me tromper. L’invasion nous a retirée, tant de choses en effet’’ Finis-je de dire, restant presque silencieux par respect et pure empathie.  Avant de songer à un jour, qui m’a rendu heureux.

‘’Je dirais, tous les jours où je passais du temps sur la console avec Evelyn. Je me souviens des premières sessions, au cours desquelles je lui apprenais, les bases vidéoludiques. Ensuite, c’est elle qui me battait, dans chaque jeu. Le fait de perdre, constamment, ne me coupait pas spécialement l’envie de rejouer. Au contraire, j’étais plutôt fier de voir ma sœur évoluer si bien, dans ce domaine qui m’a si longtemps passionné et qui me passionne encore. Il y avait aussi les jours de fêtes, que ce soit pour Thanksgiving, les anniversaires ou Halloween’’

Récité-je, une bonne portion joyeuse de ma vie, un brin rêveur. Préférant ne pas, discuter d’un sombre Halloween, où cet homme : mort depuis quelques années déjà, qui a tenté de m’enlever ainsi que ma petite sœur. Je ne remercierai jamais assez, cette dame, Raven. La chute d’internet, des Jeux-vidéos etc … Me désole, profondément.

''Quels sont tes genres musicaux préférés ?''  Posé-je une question supplémentaire à mon agréable confidente, curieux de savoir.

Teresa sourit doucement à l'idée de ses proches décédés tous dans un même lieu. Un lieu paradisiaque à n'en pas douter. Sans doute son fils et sa compagne se sont-ils retrouvés. La brune jusque là impassible sent une vague d'émotion la submerger à cette pensée.

- Nous avons tous vécu de mauvaises passes, même bien avant tout ça. Ainsi va la vie, même si c'est cliché de le dire. Disons aussi que depuis l'invasion, nous n'avons plus les mêmes soutiens pour nous en sortir. Plus de psychiatre, d'hôpitaux psy, de médicaments adaptés. Juste soi et, avec un peu de chance, ses proches.  Mais la cubaine a elle aussi accepté cet état de fait, et malgré tout ce qu'elle a vécu et subi, rien n'a pu entacher son optimisme ni sa bienveillance. A ses yeux, chaque jour est une chance, un sursis de plus dont il faut profiter.

- Comme tu dis, nous sommes bien tombés. The Haven porte bien son nom, c'est notre refuge à tous. Et quant aux factions, je ne parlais pas de normalité ! Il y a de tout, c'est ce que je voulais dire. Des groupes pacifistes comme d'autres plus portés sur.. Par exemple le mercenariat, tu vois ? Une vie plus dangereuse et guerrière. Mais il en faut.. C'est nécessaire pour se battre contre ceux qui veulent réduire à néant ce qu'il reste de notre monde. Mais elle, ne pourrait pas, ne supporterait pas de faire partie de ces factions. Elle était bien trop pacifique, et ne savait de toute façon pas manier les armes. On lui avait proposé plus d'une fois de le lui apprendre, mais elle avait toujours refusé. Il y a suffisamment de combattants pour que d'autres s'occupent de tâches différentes.

Lorsqu'ils évoquent Dany et la musique, à la surprise de Teresa, des larmes viennent couler sur les joues de son ami. A nouveau, comme plus tôt dans leur discussion, elle étire le bras et vient poser sa main sur son bras en une petite pression, dans un sourire réconfortant. Il n'y a rien de mal, rien de honteux à laisser échapper ses émotions, tout comme ses larmes. Après l'avoir écouté, elle dodeline de la tête avant de suggérer : Ecoute.. Je peux certainement troquer quelques piles ici ou là. Si tu me montres ce dont tu as besoin, je ferai mon possible pour t'en rapporter, et tu pourras profiter d'avantage de ta musique.. Ça a l'air de te tenir sincèrement à cœur. Et je le comprends.

Après un détour quant aux croyances de la brune, le sujet dévie à nouveau, sur les rancœurs que l'on peut garder de son passé.

‘’Tu veux dire que, rester bloquer dans le passé, malgré les maux causés et la douleur psychologique : se ressasser tout cela, ne peut provoquer qu’une éternelle amertume, qui ne cesserait de noircir en notre être ? C’est … Dur et poétique à la fois’’
- Et tu as tout compris.. L'amertume, en vouloir aux autres, s'en vouloir à soi-même, ça te grignote, petit à petit. Ça occupe tes pensées, sans leur laisser de répit. C'est.. comme un cancer qui s'insinue dans chacune de tes cellules. Alors il faut réussir à faire la paix avec son passé.. Avec ses propre erreurs, aussi. C'est bien plus aisé à dire qu'à faire, bien entendu. Elle-même ne s'est jamais totalement pardonnée pour la mort de son premier enfant. Mais petit à petit, elle retrouve une paix intérieure bienvenue et nécessaire. Effectivement, aujourd'hui plus que jamais la Mort peut surgir à tout instant.. Raison de plus de vivre à fond ! Un sourire vient éclairer ses traits ce disant.

Quelques mots plus tard, c'est le passé de la couturière qui vient sur le tapis, et sa connaissance toute relative du japon, à travers ses tenues traditionnelles et revisitées. Son sourire s'élargit d'autant à la demande de Felix, les yeux pétillants. Je te montrerai, au moins en esquisse ! Il y a peu de chance que j'utilise du tissu pour des vêtements d'apparat, de fait.. Mais en revanche je serais vraiment ravie de te montrer ça sur papier !
En peu de temps, un marché est passé. Des leçons d'un côté contre des leçons de l'autre côté. Ils auront largement l'occasion et le temps de se revoir et de se côtoyer, et sans mentir ça la ravit. Le jeune homme est de très bonne compagnie.

- Je te remercie. les choses n'ont pas toujours été aisées pour Laura et moi, mais nous n'en étions que plus fortes, ensemble. Elle l'écoute raconter ses propres souvenirs, riant doucement en l'imaginant jouer en compagnie d'Evelyn. J'aurais aimé voir ça ! Dans la continuité, Felix lui pose une nouvelle question, mais avait qu'elle ne puisse y répondre, une voix se fait entendre à l'extérieur, appelant au nom de son cadet. La voix reconnaissable de Byeol. Tesa rit à nouveau et lève les mains en signe d'impuissance.

- Suite au prochain épisode, je crois qu'on t'attend ! Elle se redresse et s'étire en raccompagnant le brun à la sortie de la tente, saluant sa compagne au passage. Je te le rends, en bon état ! A bientôt les amoureux ! Et après un dernier sourire, elle retourne dans son antre, et à ses petites affaires.